Wiser’s Red Letter 2014 Release

45% alc./vol.
Virgin Oak Cask

André 88%
Les épices du rye en avant-plan, la réglisse rouge, le gâteau aux fruits et épices, oranges, gingembre. Nez très équilibré, le rye est discipliné malgré sa force. En bouche, la texture est soyeuse et goulue, le caramel et le toffee est très présent en arrivée de bouche, puis les épices du rye, le gingembre et le poivre, et les saveurs d’acétones typiques du rye. Fruits rouges, cerises, feeling un peu cireux, réglisse rouge. Finale épicée et portée sur le rye, la réglisse rouge.

Patrick 90%
Un excellent whisky, facile d’approche pour les débutants, mais offrant aussi une complexité et une balance qui plaira aussi aux connaisseurs. Nez : Doux fruits nappés de caramel, d’un trait de vanille et d’un soupçon de chêne fraîchement coupé. Bouche : Dès a première gorgée, on sait qu’on a affaire à un excellent whisky canadien. Complexe mais doux, avec des fruits exotiques, de la vanille, du caramel, des épices et une touche de miel. Finale : D’une belle longueur, avec des notes de chêne, d’épices, de vanille et de caramel légèrement brûlé.

Martin 89%
D’un léger ambre relativement pâle pour un whisky de sa réputation. Nez : épicé et délicat à la fois, ce rye whisky porte déjà des marques de raffinement. Gingembre, orange et seigle. Bouche : caramel et vanille, fruits confits, réglisse et sucre doré. Une douce cascade de saveurs qui se termine par une infime pointe d’acétone qui est peut-être dûe à son taux d’alcool plus ou moins bien contrôlé. Finale : épices, poire, chêne, réglisse et fruits sur une belle longueur. Goutte d’acétone. Équilibre : c’est peut-être son nom qui m’influence mais c’est un whisky à boire quand on a quand on appose un sceau de cire rouge sur un parchemin.

Wiser’s Special Blend

40% alc./vol.

André 77%
Un blended whisky Canadien représentatif mais qui ne sort pas du lot. Nez de caramel et de toffee, raisins séchés, réglisse rouge, rye et quelques épices presque effacées. En bouche, les saveurs de bois brûlé sont intenses, l’alcool également, le rye est presque à saveur de plastique, me rappelle certaines odeurs et saveurs que j’avais dans des embouteillages low-shelf de Canadian Club. Après quelque temps, saveurs de sirop d’érable un peu brûlé dans le fond de la pan à l’érablière, cassonnade, réglisse rouge. Grossièrement, en bouche, ça goûte le Canadian whisky bon marché, dilué et sans grande profondeur. Finale épicée, l’alcool générique, fruits rouges, réglisse (noire maintenant), fût carbonisé, rétro-olfaction légèrement épicée. Ça doit être bin bon avec du Coca-Cola et des cerises…

Patrick 80%
Un peu rough, mais tout de même pas mauvais. Une belle complexité, mais manque un peu de balance. Pour 2$ de plus, je préfère le « De Luxe ». Nez : Rye, biscuits, cassonade et fruits subtils. Bouche : Tonne d’épices du seigle, poivre, un peu de fruits, des biscuits et une bonne dose de bois carbonisé. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois carbonisé.

Martin 80%
Nez: Rye et maïs, vanille en force, un peu de poivre et de fruits. Pas mal classique dans le portrait canadien. Raisins et caramel. Une touche de réglisse lointaine. Bouche: Assez fade comme texture, mais on livre tout de même ici la marchandise au niveau des saveurs telles que caramel, vanille, chêne, épices et céréales. Finale: On perdure un peu plus que je ne l’aurais cru. Vanille, caramel, bois, rye fruité, réglisse et sucre brun. Équilibre: Quand même bien, mais le Wiser’s DeLuxe, leur entrée de gamme, est clairement supérieur.

Wiser’s Union 52 – Collector Series – Item A.A1203

45% alc./vol.
Mélange de 4% de scotch single malt de 52 ans d’âge (1964) vieilli au Canada et de 96% whisky Canadien de 15 ans d’âge, distribué exclusivement en Colombie-Britannique.

André 93%
Quel raffinement, quelle complexité. Savoureux au nez, mélange de whisky typique Canada, le rye est adouci par les notes de fruits rouges, la confiture d’orange, les pelures de pommes rouges, les notes de vieille couverture de livre en cuir oublié dans une bibliothèque, caramel et de douces épices enrobées d’une généreuse couverture de petits fruits rouges. La bouche est tout aussi déboussolant, on perçoit les épices rapidement mais toute la texture du whisky est en fond de bouche, confirmant l’âge du dit liquide. Chocolat noir, confiture d’orange, petits fruits rouges sauvages, réglisse rouge, cannelle avec une finale de poivre noir moulu et d’épices. La texture est juste wow, hallucinante, hyper texturée et complexe. J’adore l’ambiguïté entre les saveurs de whisky Canadien et la texture unique développée par le vieux single malt. Cela calme la fougue des épices et propulse le whisky à une vitesse constante et lui donne une longueur impressionnante en bouche. La finale est une belle dualité d’épices, de fruits et de notes vieillottes et un peu terreuses. Les limites de la création de Don Livermore nous étonnent d’un embouteillage à un autre. Un whisky qui démontre beaucoup d’ambivalence livrée au travers des saveurs complexes et raffinées. Je ne regrette pas du tout mon achat et d’avoir autant rushé pour avoir la bouteille de BC…

Patrick 92%
Le meilleur de l’Écosse rencontre le meilleur du Canada !Riche, complexe et parfaitement balance. Un whisky extraordinaire ! Nez : Beau nez complexe, avec un rye bien balancé par des fruits, une touche d’oranges, du caramel et des pelures de pommes rouges. Ça regarde bien pour la suite ! Bouche : Wow ! Toujours les savoureuses épices du rye, du bois, du chocolat noir à l’orange, de la cannelle et du poivre. Finale : D’une belle longueur, complexe et savoureuse.

Martin 92%
Nez: Fruits rouges et cassonade, marmelade et chocolat, épices du rye au loin. Oranges, pommes et caramel, avec une touche de bois et de vanille. Bouche: Beau caramel onctueux, sucre brun caramélisé, rye frais, fruits mijotés et poivre rose. Le chêne surplombe l’expérience. Miel et beurre. C’est incroyablement bon! Finale: Chaude et bien relevée, sur de constantes notes de rye, de bois, de fruits et de caramel goulu. Équilibre: Une autre solide expression qui prouve les dires du Dr. Livermore, le whisky canadien est bel et bien le plus versatile de tous les whiskys.

Wolfburn Aurora Sherry Oak

46% alc./vol.
Fruit d’un assemblage composée de 40% second-fill quarter casks, 40% first-fill ex-bourbon barrels et de 20% first-fill Oloroso Sherry hogsheads.

André 82%
Les mêmes amandes trouvées dans le Northland, fleurs blanches et gousse de vanille, raisins verts, poires, céréales maltées, fruits séchés et sherry très lointain, caramel. Le nez est encore une fois agricole, un peu verdâtre dans les couleurs inspirées, mais plus rond que la première parution de cette distillerie. La texture en bouche est vraiment bien, un peu minérale et ashy aussi, pommes rouges, marmelade de fruits, fruits secs poivrés soutenus et s’accompagnent d’une diffuse fumée de tourbe organique. Finale de moyenne longueur, mélange de fruits secs et d’agrumes avec un retour poivré et fumé ainsi qu’un brin de sel de mer.

Patrick 82%
Un autre Wolfburn un peu trop jeune, mais prometteur. Nez : Fruits mûrs, malt, une touche de caramel et un peu de bois. Bouche : Bois épicé, un peu de fruits mûrs et de caramel. L’ensemble paraît plutôt jeune. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool.

Martin 82%
Nez: Raisin vert, vanille et sucre blanc. Malt grillé, caramel et vin. Belles touches éparpillées de chêne. Herbe fraîche, vent de jeunesse. Bouche: Bois, fruits rouges, épices, orge et herbe. Caramel et vanille, touche de xérès. La jeunesse de tous les éléments donne une acidité générale à l’ensemble qui est plus ou moins souhaitée. Finale: Plutôt courte, épicée et boisée, quelques notes de sherry cask, quoique la jeunesse et la texture aqueuse nous laissent une moins bonne impression. Équilibre: Vieillissement, vieillissement, vieillissement. C’est ce qui manque. L’épine dorsale n’est pas mauvaise, mais il faut de la patience. De nos jours les distilleries veulent absolument combler la demande, mais à quel prix?

Wolfburn Langskip Cask Strength

58% alc./vol.
Maturation en first-fill bourbon cask.

André 81.5%
Fruits secs, oranges, sucre à glacer, vanille, grains de céréales séchés, gingembre, poires, herbeux aussi. La bouche est puissante et astringente, poivrée même si fruitée (genre salade de fruits tropicaux), oranges, agrumes, miel et vanille. On retrouve encore cette sensation minérale bizarre en bouche, qui rend le whisky un peu frileux à se dévoiler. Les herbes tendent vers la sensation de menthol fraiche qui tranche abruptement avec le poivre broyé et le gingembre. C’est un peu difficile à suivre comme épisode de saveurs. On ressent beaucoup l’apport du first fill bourbon cask mais les épices, jumelées au taux d’alcool rendent le whisky sharp et vif jusqu’en finale. Je reste sur ma faim.

Patrick 84%
Un beau whisky intéressant pour les “tronches” du whisky! Pour les autres, on attendra encore quelques années en sachant que ce qui s’annonce est toujours prometteur. Nez : Touche de fumée et pommes avec un trait de caramel et une subtile touche de vanille. Bouche : De belles épices, un peu de raisin, du bois carbonisé et quelques agrumes. Finale : Du bois carbonisé et des agrumes. Malheureusement, la force de l’alcool brut qui est discret au premier abord en bouche, ne l’est plus du tout rendu ici.

Martin 85%
Nez: Pommes, fleurs blanches, herbe jaune et vanille. Touche d’épices et de caramel léger. L’alcool se fait discret. Bouche: Miel, sucre en poudre, goutte de fumée. Raisin blanc, chêne et épices. Quand même fort savoureux. Finale: Longue et chaude sur de notes de poivre rose, de bois, de fumée et d’orange. Équilibre: Belle complexité, sans aller dans les extrêmes. Par contre on voit bien les mérites de la force du fût.

Wolfburn Morven Lightly Peated

46% alc./vol.
Le loup de Thurso revient sur le devant de la scène avec cette expression entièrement tourbée. Morven tire son nom de la plus haute montagne de la région du Caithness, entièrement entourée de tourbières dont la plupart sont impénétrables.

André 84%
Notes de fumée de tourbe terreuse, herbacée et maritime, vanille, raisins verts, floral aussi, salade d’agrumes. Belle bouche intense et pulpeuse, tourbe grasse et un peu sale, terreuse, enbruns maritimes, fruits à chair, ananas, sirop de poires, pommes, amandes. Dommage que la texture soit si évasive. Courte finale poivrée et tourbée, notes de gingembre aussi et de sel de mer.

Patrick 85%
Grâce à un niveau de tourbe plus élevé, ce Wolfburn parvient à cacher assez adroitement son jeune âge, pour nous offrir une belle expérience agréable. Probablement le premier Wolfburn qu’on peut avoir du plaisir à boire sans être nécessairement un “whisky geek”. Nez : Parfum marqué par la fumée de tourbe, avec des notes d’agrumes et un peu de vanille, le tout masquant un spiritueux plutôt jeune. Bouche : Fumée de tourbe poivrée d’une belle intensité, avec de légères épices, une touche florale et un soupçon de vanille. Finale : D’une longueur moyenne, avec la fumée de tourbe, des agrumes et des notes florales.

Martin 84%
Nez: Plus fade que ce à quoi je m’attendais. Ressemble beaucoup au Wolfburn régulier 3 ans, mais on dirait que la tourbe étouffe les autres arômes sans toutefois prendre la place qui lui revient. Un peu d’agrumes, un peu de sel. Bouche: Frais et vert, sans toutefois laisser la tourbe prendre toute la place. Raisin vert, épices, rosée du matin, cantaloup et miel dilué. Finale: Belle longueur, fumée légère et épicée à la fois, sel marin, légère tourbe. un peu de bois vert. Équilibre: Si la texture avait été au rendez-vous, on aurait ici un beau malt plus que savoureux. Bel essai, enwèye Wolfburn esti continue comme ça…

Wolfburn Silent Night

46% alc./vol.
Devenue la distillerie de production de whisky la plus septentrionale du continent écossais lorsqu’elle a sorti son premier single malt en mars 2016, Wolfburn est construite à seulement 350m des ruines de la distillerie du 19ème siècle d’où elle tire son nom. Maturation en Quarter Cask Bourbon Barrels provenant de la distillery Laphroaig et Ex-Bourbon casks.

André 77%
Le nez annonce rapidement la jeunesse du whisky oscillant encore entre les notes de new make et celles de bois verdâtre, à la limite des tonalités de tourbe végétale lointaine. J’ai bien de la misère à décrocher de ces notes primaires. La bouche est verdâtre et poivrée, bien épicée également, vanille, une touche de citron, herbe verte mouillée. La texture est liquide, presque diluée. Courte finale et aune texture grasse de surcroit pour aider la pérennité en bouche, herbe verte, vanille, poivre broyé. Un whisky beaucoup trop jeune, des saveurs limitées et une texture bien ordinaire. Meilleure chance la prochaine fois…

Patrick 89%
Un très bon scotch, complexe et bien balancé. Définitivement un beau cadeau de Noël! Nez: Parfum avec une touche de fumée, un peu de chêne, du raisin et du miel. Bouche: Un beau mélange de fumée de tourbe et de fleurs séchées, présenté sur un plateau de chêne épicé et brûlé. Finale: D’une belle longueur, épicée et légèrement fumée.

Martin 79%
Nez: Ouf, assez jeune d’entrée de jeu. Une fois une vague de new make passée, on tombe dans le raisin blanc, l’herbe, le bois, le miel chaud et la légère tourbe. La jeunesse du grain d’orge domine toutefois la totalité de l’expérience. Bouche: Miel, foin, fleurs séchées, raisins et bois. Très peu d’épices avec une texture pratiquement inexistante. Finale: Un peu décevante, étant donné que son manque de texture fait passer tout droit toute saveur qui pourrait flâner. Étant donné aussi les notes que j’ai décelées dans l’exercice de dégustation, cette courte finale ne me choque pas. Équilibre: Je ne suis pas transporté par cet embouteillage, bien que je trouve en général les autres Wolfburn à mon goût. Silent Night, on fera pas de vagues en effet.

Wolfburn Single Malt Scotch Whisky

46% alc./vol.
Le premier single malt produit à la distillerie. Située à Thurso au cœur de la région la plus septentrionale d’Ecosse, Wolfburn écrit depuis 2013 une nouvelle page de l’histoire du Scotch Whisky en faisant renaître l’une des distilleries iconiques du 19ème siècle (située à 350m de la nouvelle distillerie) . Il est produit à partir d’ingrédients locaux et de la même source d’eau que la distillerie originelle. Créé sur mesure par le maître distillateur Shane Fraser, ce whisky est le résultat d’un certain nombre de facteurs essentiels : des ingrédients locaux minutieusement sélectionnés, une eau riche en minéraux, une fermentation lente et une distillation conduite en douceur afin de ne récolter que la partie la plus pure du distillat. Une partie des barils Quarter Cask ayant servi à cet embouteillage, ont préalablement servi au vieillissement de whisky fumé de l’Ile d’Islay.

André 80.5%
Salade de fruits, pommes vertes, vanille, céréales séchées, miel, agrumes et citron, tourbe organique lointaine. On comprend rapidement que l’on a affaire à un whisky très jeune de par son approche un peu boiteuse et franche. La bouche est alcaline et minérale, poussière de pierre, tourbe herbacée et terreuse, eucalyptus, un peu médicinal, miel et céréales, vanille, raisins secs, prunes. Le whisky est monotone, la texture épurée, presque trop liquide, aucune trace de gras ou d’huile. Les saveurs sont un peu fades et effacées aussi. A-t-on droit à d’ex Laphroaig Quarter Cask? Finale astringente, poivrée et phénolique de type médicinale, longue et très épicée, amandes non-salées. Le whisky laisse aussi une couche poudreuse et salée en bouche très bizarre.

Patrick 80%
Pour un new make, c’est bon! Mais pour un « scotch », il reste du travail à faire, même si le résultat est prometteur. Je vais donc réserver mon jugement final pour quelques années, tout en me promettant d’acheter leur prochain embouteillage pour en suivre l’évolution. Ce n’Est pas Kilchoman, mais c’est tout de même intéressant. Nez : Agrumes, bananes, malt, l’ensemble étant sucré et subtilement fumé. Bouche : Le new make n’est pas loin, avec une bonne dose de fumée, quelques fruits et une touche de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le new make et la fumée.

Martin 82.5%
Nez: Salade de fruits au sirop, miel, vanille et sucre en poudre. Chêne sec. Fleurs blanches. Rien de bien surprenant, mais rien de bien dangereux non plus. Bouche: Orge et sirop de table, bois et épices, fruits mijotés et caramel. Encore une fois rien de bien stellaire. Finale: Longue et chaude, parsemée de notes d’alcool, de caramel, de bois et d’épices. Un beau petit remontant. Équilibre: On ne déteste pas, mais on adore pas non plus. Reste que j’ai bien hâte de voir ce que Wolfburn va nous proposer par la suite.

Wolfhound Irish Whiskey

40% alc./vol.

André 72%
Un Irish whisky qui ne passera pas à l’histoire. Poires dans leur sirop, miel, vanille, beaucoup de grains de céréales séchés, herbe séchée, un brin de gingembre. Texture liquide et acérée, grains de céréales séchés, beaucoup de gingembre et de miel, poires, caramel, alcool jeune, le tout se terminant par quelques notes poivrées disparates. Courte finale, sans trop de structure, mielleuse et vanillée, bois verdâtre.

Patrick 84%
Un bon whiskey savoureux, typiquement irlandais, frais et facile à boire. Nez : Typiquement irlandais au nez, avec de la vanille, du maïs et de la banane. Bouche : Un whisky avec une bonne dose de pot still, avec de la vanille, de l’huile de lin, du maïs et de la banane. Finale : D’une longueur courte, mais fraîche et agréable.

Martin 85%
Nez: La douceur de la distillation irlandaise est au rendez-vous. Vanille et petits fruits rouges, gâteau aux épices. Poire, gingembre et bois sec. Bouche: Texture huileuse et agréable, notes sucrées de gâteau, de caramel et de coulis de framboise. Ça se transforme rapidement en jujubes à la framboise à une cenne de chez Perrette. Finale: Les p’tits bonbons nous laissent sur de courtes notes de chêne, de fruits rouges et de vanille. Léger poivre. Équilibre: Quand on ne recherche pas nécessairement trop de sensations fortes, mais plutôt un malt doux, fruité et facile d’approche, on a ici une valeur sûre. Ça vaut la peine de donner un peu d’amour à ce whiskey irlandais.

Woodford Reserve

45.2% alc./vol.
Issue de la plus ancienne, petite et … lente (en terme de production) des 9 distilleries du Kentucky – Labrot & Graham – Woodford Reserve résulte d’une sélection rigoureuse des meilleurs fûts de la distillerie. Labrot & Graham se distingue des autres distilleries américaines par des cuves de fermentation en cyprès (et non en pin), des alambics à repasse en cuivre et une triple distillation.

André 88%
Très singulier, particulier, intriguant au nez. Même au 3eme verre (merci Pat pour m’avoir prêté la bouteille), j’en suis toujours à le trouver très énigmatique. Pourtant, tout y est; l’opulence des épices, l’abondance de fruits secs, des arômes boisées et sucrées avec parcimonie mais, ce bourbon demeure un mystère dans son ensemble. Ceci dit c’est un superbe bourbon, à un prix fort abordable pour la qualité qu’il nous offre.

Patrick 86%
Au nez, raisins brûlés, cassonade, épices, seigle. Chêne. Au goût, plutôt sec. Épices. Un peu d’amertume venant du bois fumé en finale. Vanille. Notes d’agrumes. La finale est délicieuse. Épices et légère amertume. En résumé, un excellent whisky, un peu moins sucré que la plupart des bourbons. (Ce qui fait mon bonheur personnellement!)

Martin 87%
Roux-ambré classique du bourbon. Nez: Épices et fruits séchés nous accueillent. Raisins, maïs, caramel et vanille. Un 2e nez révèle encore du caramel, mais brûlé cette fois-ci. Bouche: Belle texture, notes de caramel, de salade de fruits, de miel et de maïs, surplombé de vanille. Retour du toffee et du butterscotch. Finale: Agréable longueur ponctuée d’épices et de vanille. Chêne grillé et maïs nous portent vers une agréable finition sirupeuse. Équilibre: Superbe pour une expression de base. Un incontournable à avoir dans sa collection de bourbons.

RV 83.5%
Tout une aventure olfactive avec du profond blé mais un aspect du caramel ultra standard canadien (genre canayan club 12 ans) et un brin de cerise de whisky aromatisé et de la cire des bourbons. Assez fort en bouche, on remet de la cire brulante et de la corde, j’ai l’impression de retourner à mes premiers bourbons. Finale encore une fois dans le même coin, l’aftertaste est tellement meilleure que le goût, tellement plus concertée que le nez, avec beaucoup de grain sucré (gruau). Dommage pour la bouche, la finale est tellement belle.