Jack Daniel’s Straight Rye

45% alc./vol.
Constitué de 70% de seigle, 18% de maïs jaune et 12% d’orge malté (le N°7 est composé de 80% de maïs jaune, 12% d’orge maltée et 8% de seigle). Produit selon le même process que le Jack Daniel’s Tennessee Whiskey, à savoir bénéficiant d’une filtration goutte à goutte sur une couche de trois mètres de charbon de bois d’érable avant d’être placé en maturation dans des fûts neufs de chêne blanc américain, la différence vient ici des céréales utilisées. Lors de la prohibition, la distillerie Jack Daniel’s, forcée à arrêter sa production, a été utilisée pour accueillir un élevage de mules et d’ânes. C’est peu après cet événement, en 1941, que naîtra sur le sol américain la recette du « Mule » ! Ce Jack Daniel’s N°7 Rye est donc la base parfaite de ce cocktail mythique !

André 81%
Rye cireux, un brin d’acétone, réglisse rouge, petits fruits sauvages, cerises noires. Très velouté en bouche mais un peu volatile, la structure est fragile et diaphane, les céréales de seigle sont bien en évidence mais les saveurs un peu délavées; rye cireux et un brin terreux, réglisse poivrée, cerises noires, oranges roulées dans le caramel et la cannelle. En finale de bouche, les céréales de maïs séchées assaisonné de morceaux de bananes et de cosses de pommes rouges apparaissent aussi, avant de se terminer sur des notes de cerises poivrées et une forte sécheresse, caramel et chocolat noir.

Patrick 89%
Une belle surprise que ce nouveau Jack Daniel’s qui saura satisfaire les fans de la marque et les fans de rye en général. En tout cas, moi, j’adore, et la meilleure preuve en est ma bouteille qui se vide trop vite! Nez : Savoureux parfum de céréales sucrées où le seigle domine, accompagné d’un peu de cerises et d’une bonne dose de vanille. Bouche : Planche de chêne, seigle, épices, vanille, cerises, le tout enveloppé par du bois brûlé et recouvert de sucre blanc brûlant. Finale : D’une belle longueur, épicée et sucrée.

Martin 86.5%
Nez: Oh, le seigle est à l’honneur ici, tout en gardant le caractère JD. Maïs, vanille, menthe et bois grillé. Bouche: Pommes, vanille, caramel, fruits rouges, réglisse, rye bien frais. Finale: Le rye se résorbe un peu ici pour laisser les notes traditionnelles de Jack briller un peu. Équilibre: Bien que JD soit pratiquement la plus traditionnelle des distilleries américaines, un pilier quoi, reste que parfois innover ça peut être payant.

Jack Daniel’s Master Distiller Series No.2

43% alc./vol.
Jack Daniel’s Master Distiller #2 est la deuxième bouteille de la série limitée dédiée à nos 7 master distillers. L’étiquette, reprenant les codes de la version classique Old n°7, a été adaptée pour cette édition limitée. Un bandeau vient border la célèbre étiquette noire et sur les côtés, on peut découvrir l’histoire du second master distiller, Jess Motlow, successeur de Jack Daniel. Depuis plus de 140 ans, la distillerie Jack Daniel’s, la plus vieille enregistrée aux Etats-Unis, connut sept master distillers. Sept hommes seulement eurent le privilège de veiller à la fabrication de notre whiskey Jack Daniel’s. La série limitée Master Distiller est l’occasion de rendre hommage à ces hommes.
Jess Motlow, frère de Lem, neveu de Jack qui hérita de la distillerie à sa mort, devint maître distillateur en 1911 avant de voir sa carrière tomber au fond de la cuve avec l’arrivée de près de trois décennies de prohibition… Fier gardien de la recette originelle du bon vieux Tennessee whiskey de 1919 à 1938, Jess permit ainsi de relancer la production dès 1941 comme si le temps s’était arrêté.

André 83.5%
Bien que représentatif du style de la distillerie, on sent trop bien la dilution à 43% dans cette édition aux accents prononcés de fruits sauvages et de cerises noires. Le nez est simple mais agréable, sans grande prétention, un peu clair, presque éventé. En bouche, la sensation est très mellow et douce, encore ces fruits distinctifs et la cerise Cherry Blossom, le sundae aux bananes nappées de vanille fraiche relevées de notes de léger brûlé. Le sucré du maïs est à l’honneur même si quelques timides épices tendent la main au dégustateur. Finale qui s’essouffle un peu trop vite, dilution un peu trop généreuse qui, alliée au charcoal filtering attendrit trop le whisky. La trame de fond est intéressante mais l’histoire mal ficelée.

Patrick 89%
Une autre démonstration que Jack Daniel’s ne doit pas uniquement son succès à son équipe de marketing. Nez : Huileux, sirop de maïs, bois brûlé, fumée et touche subtile d’orange. Bouche : Belle arrivée de bois épicé et fumé sur un fond très huileux. L’ensemble me fait penser à un bon rye, avec une petite dose de fruits et de vanille. Finale : S’étire longuement sur des notes de bois fumé et de vanille sucrée.

Martin 85%
Nez: Céréales et charbon propres à Jack Daniel’s sont au rendez-vous. Vanille, suie, sirop de maïs, bois et cerise noire. Bouche: Doux, notes de cerise, maïs, charbon, cacao et orange. Finale: Tout de suite la fumée et le chêne carbonisé typiques de Jack nous rappellent avec plaisir la provenance de ce que l’on boit. Classic JD. Équilibre: Très représentatif de Jack Daniel’s, mais on sent bien un bel effort de construction et de blending dans cette expression.

Jack Daniel’s Master Distiller Series No.4

43% alc./vol.
Jack Daniel’s Master Distiller N°4 est la quatrième édition d’une série limitée sur les Master Distiller Jack Daniel’s Tennessee Whiskey. Au cours de la longue histoire de la marque, plus ancienne distillerie enregistrée aux Etats-Unis, seulement sept hommes ont supervisé la fabrication du mythique Tennessee whiskey. Cette lignée remonte à Mr. Jack lui-même. Jess Gamble travailla comme le maître distillateur pour seulement deux ans. Mais ce fut un moment important, Jess a été le premier des maîtres distillateurs qui ne descendait pas de la famille de Jack. Même ainsi, il fit en sorte que le whisky respecte la tradition de M. Jack.

André 87%
Bon, disons que la présentation avec la face du grand-papa austère genre ‘’Papa a raison’’ est un peu bizarre. Hyper doux au nez, presque feutré. Cerises noires, réglisse, caramel, un brin de fumé, fruits rouges, quelques épices bien dosées. Bel ensemble en bouche, saveurs rouges; cerises, réglisse, cannelle, pelure de pomme, petits fruits sauvages, du Jack Daniel’s typique. La filtration rend le whisky souple et tellement agréable à boire, c’est bien conçu et presque sans prétention. La finale est fruitée et épicée, pincée de gingembre en toute finale et quelques grains de poivre également.

Patrick 85%
Un bon Jack! Honnêtement, à part le packaging, je crois bien que les Master Distiller Series n’apportent rien de nouveau, mais bon, ça me donne une excuse pour prendre une bonne shot de Jack ! Nez : Beau parfum de maïs sucré, de cassonade, de bois brûlé et de cerises. Bouche : Bois carbonisé intense, pop corn brûlé et un peu de cerise. Finale : D’une belle longueur, avec un peu de bois, de belles épices et un peu de cerise.

Martin 86%
Nez: Mélange de cerises et d’anis, parmi le caramel fumé et la céréale classique de la distillerie. C’est sans l’ombre d’un doute un JD. Bouche: Bois et cerise noire, charbon, maïs et épices, caramel et vanille. Petits fruits rouges. Un festival de saveurs, bravo! Finale: Un peu dégonflée à mon goût, on revient sur le maïs et le chêne brûlé pour finir dans les épices et dans un combo cerise-gingembre. Équilibre: Encore une expression qui montrera à tous les mécréants que Jack Daniel’s est en mesure d’offrir des trucs tout de même intéressants. Chapeau pour le 43% d’alcool.

Jack Daniel’s Single Barrel – Barrel Proof – Batch #16-7007

64.8% alc./vol.
Bottled October 31st 2016.

André 88%
Y’a finalement quelqu’un qui a allumé le cul des mouches à feu chez JD pis qui s’est demandé ‘’pourquoi on embouteille des single barrel à 47% ???’’. La réponse, un vrai cask strength au taux hallucinant de 64.8%… Nez puissant, le fût de chêne carbonisé, notes de caramel brûlé, de réglisse rouge et de fruits sauvages, sirop d’érable, banane flambée. Malgré tout, le taux d’alcool demeure discret ce qui est étonnant. Laisser le whisky respirer aidera les notes de cerises noires à émerger avec passion du verre. La texture est souple et presque feutrée, ce qui cache bien l’alcool puissant. Bouche; caramel, vanille flambée, fût de chêne brûlé, cerises noires, bananes flambées. Relativement rectiligne comme présentation mais ça fait la job en sale comme stuff. Cannelle et cloude girofle habituels, nappés de caramel chauffé à la poêle. Finale moyennement longue ou l’alcool est un peu plus perceptible, épices, cerises et charcoal. Bien que cette édition mérite réellement le détour, je suis d’avis que certaines versions single barrel à 47% d’alcool sont supérieures. De un, l’alcool un peu plus bas permet l’expression d’arômes plus subtils, de deux, l’ensemble de la bouche est aussi légèrement moins sèche. Niveau équilibre, on a quelque chose de bien dans les cas mais mon cœur balance du côté des single barrel à 47%. Ceci étant dit, cette nouvelle expression (car JD ne sont pas les champions des nouveautés disons…) trouve réellement sa place dans le portfolio de la distillerie. Les amateurs redécouvreront leur distillerie préférée et les snobs qui boudent JD auront la machoire qui leur dévissera par terre.

Patrick 87%
Un Jack Daniel’s intense comme il devrait toujours l’être! J’aime bien. Nez : Bon parfum de céréales sucrées, miel et un peu de bois épicé. Bouche : Bon maïs sucré, chêne brûlé, un peu de cerises, des épices et de la cassonade. Finale : D’une très belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 89%
Nez: Charbon, bois, fruits rouges, réglisse, maïs, vanille, cassonade. D’une douceur étonnant pour son degré proof. Bouche: Soyeux et sucré. Sucre brun, fruits rouges, maïs, cannelle et chêne carbonisé. Excellent. Finale: Belles touches de charbon pour arrondir toutes ces notes classiques de bourbon boisé. Équilibre: Solide apport au portfolio de la distillerie. Dommage qu’au Québec ça soit un autre produit difficile à obtenir.

Jack Daniel’s Single Barrel #16-5530

47% alc./vol.

André 90%
Je suis parfaitement d’accord avec Patrick sur cet embouteillage, wow.. Quelle belle expérience, du nez à la finale. Le nez est très fruité, avalanche de réglisse rouge et de pelure de pommes, beau rye poussiéreux et cireux, belle rondeur apportée par le maïs sucré et fondu. On remarque la contribution de chacune des céréales utilisées, le tout sans flafla et avec rien qui ressort et vole le show, tout en équilibre et en nuances. La bouche est hyper fruitée, texture grasse et ronde en bouche, encore la réglisse rouge et les pelures de pommes, belles nuances apportées par les épices du rye, sensation cireuse de résidus de crayons de cire, s’accompagnant d’une généreuse morsure d’alcool (pas féroce du tout par contre). On en redemande à chacune des gorgées, savoureux, typique mais pas quétaine ni prétentieux dans la présentation. Finale sur les influences des céréales, les fruits rouges, fruits sauvages et savate rouge, épices. Superbe embouteillage et toujours étonnant de voir les variances selon les fûts.

Patrick 90%
Wow, on dirait que ce whiskey s’améliore à chaque baril ! Un superbe whiskey « in your face ». Nez : Le beau parfum de maïs sucré, de caramel et de petits fruits. Bouche : Wow ! Chocolat amer, fûts de bourbon, fruits mûrs, vanille. Le seigle prends ici le dessus sur le maïs. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.

Martin 90%
Nez: Très rond et fruité. Maïs, caramel et réglisse, avec un punch d’épices qui pourrait en décoiffer plus d’un. Chêne et charbon. Bouche: Texture superbe, tapis de réglisse rouge, de maïs et de vanille. Un beau mélange de caramel, de bois et de cannelle fait le reste. Finale: Chêne carbonisé, seigle épicé et fruits rouges. On en redemande… Équilibre: Si vous aimez Jack Daniel’s, il est grand temps que vous allongiez le 20$ supplémentaire pour une bouteille de ce calibre.

Jack Wieber’s Classic of Islay #3

55.7% alc./vol.
Embouteillé en 2018 – Cask Nos. 1802 – Selon des sources généralement bien informées, il s’agirait d’un Lagavulin semblable aux « Distillers Editions », mais en version cask strength.

André 88%
Vieux fût de sherry poussiéreux, embruns maritimes, cendre refroidie, viande fumée sauce BBQ, fumée de bois de cerisier, ananas, fruits de mer, médicinal. Bouche; cerises terreuses, tourbe animale genre fourrure mouillée, xérès poussiéreux mêlée de chocolat noir, sel de mer, fruits de mer sur le feu de camp. À l’aération, de grosses notes de caramel apparaissent et les notes animales tendent à disparaitre progressivement sans amputer l’aspect phénolique de la tourbe. J’ai aussi des notes de citron et d’oranges qui prennent place et s’entremêlent aux saveurs de fruits rouges séchés et poivrés. Superbe texture grasse et bien enrobante. Douce finale, la sensation médicinale et phénolique s’est adoucie, le sherry est plus plat et laisse même la place èa des saveurs d’agrumes, de caramel et de cassonade.

Patrick 95%
Lorsqu’on m’a vendu cette bouteille comme étant “fort probablement” un Lagavulin Distillers Edition Cask Strength, j’avais de gros doutes, surtout qu’il s’agit de l’un de mes whiskys favoris. Mais oui, j’en mettrais ma main au feu, c’est bel et bien ce que ça goûte. De plus, l’étiquette n’est pas la seule chose à sembler provenir d’une époque révolue, le prix, fort raisonnable, aussi! Nez : La fumée de tourbe et les arômes d’un beau xérès sucré se chicanent pour être à l’avant-scène. Le parfum me fait penser à un Lagavulin “Distillers Edition” sur les stéroïdes. Bref, c’est rudement alléchant. Bouche : Superbe fumée de tourbe adoucie par le fruité et le sucré d’un délicieux xérès, et complété par de belles notes salées. Finale : D’une superbe longueur, fumée, fruitée et salée.

Martin 92%
Nez: Tourbe verte bardée d’un vent de vin fortifié, de vanille et d’air salin. Fruits, agrumes et crème viennent compléter le tableau. Bouche: Fruits sucrés, tourbe bien affirmée, épices dominantes sur la fin. Citron, pierre et vent du nord. On aime bien. Le taux d’alcool est moins agressif que je ne l’aurais cru. Finale: Longue et chaude. Tourbe bien présente, xérès goulu, chêne bien gorgé. Cannelle et poivre. Fleur de sel. Équilibre: Un bon Islay bien ficelé. Je ne sais pas d’où ça vient, mais je suis bien prêt à croire en la théorie d’un Lagavulin Cask Strength oublié…

James Buchanan Black & White 1946

% alc. inconnu
Black & White a été produit pour la première fois en 1884 par James Buchanan.
Un an après il réussit le contrat pour fournir la Chambre des Communes et la marque a ainsi été l’une des premières à introduire ses whiskies blended sur la marché anglais.
Composé à 60-65% de whiskies de grain parmi ceux qui incluent des marques comme Port Dundas, Cameronbridge et Dalwhinnie.

André 81%
Wow!!!! On croirait le Lagavulin 8 ans ou la version Game of Throne version sucrée!!! Tourbe herbeuse médicinale, camphre sucré, poires, herbe verte et bonbons casse grippe, céréales au miel. Bouche diluée, sucrée, tourbe terreuse, thé noir, poires et amandes, melon au miel, agrumes, huileux tout de même avec une petite morsure de gingembre. Ne serait-ce que de la texture moche, les saveurs sont super agréables, la tourbe bien intégrée et l’alcool bien approchable. Retour sur le bois brûlé en finale et les céréales au miel, sirop de poires et un nuage de tourbe diaphane. Un beau rappel historique.

Patrick 46%
Dégueux. J’espère que c’était meilleur que ça en 1946, rapport que là, c’est incroyablement mauvais. Nez : Yaaaaark. Yark Yark Yark. Bouche : Infect. Ok, des épices, de la fumée de tourbe du sucre et une tonne de vinaigre. Finale : Mélange de vomi de bébé et de vinaigre. Ouin. Le vomi de bébé, c’est moins pire que ça. Vomi-d’ado-sur-sa-première-brosse, plutôt.

Martin 80%
Nez: Doux et sucré, vieux et poussiéreux à la fois. Comme une vieille bibliothèque. Jerky de boeuf et fumée légèrement cendrée. Oranges et steak mariné. Arrière-vent d’aneth et de vinaigre. Bouche: Sucré et boisé, le côté vinaigré laisse place ici à une douce fumée maritime. La vieille poussière demeure ici en fin de bouche. On sait qu’on goûte ici à de quoi de vieux. Finale: Colle à timbres, vieux bois vineux, fumée, miel et brandy. Équilibre: Bien heureux d’avoir goûté à ceci, mais bien heureux aussi de voir que de nos jours les distillateurs savent un peu plus ce qu’ils font.

James T. Kirk Straight Bourbon Whiskey 12 ans

45% alc./vol.

André 75%
Sensation cireuse au nez. Pomme caramel, cerises, cannelle, cire, fût de chêne brûlé, tarte aux pacanes, sirop d’érable et caramel. La bouche déçoit grandement au niveau texture, aucun support gras oui onctueux et de grosses saveurs de bois brûlé pas subtiles du tout. Saveurs de cerises, pelures de pommes et pommes caramel, gros rye épicé le tout recouvert de bois de chêne grassement brûlé. Finale monopolisée par le bois calciné et des sous-entendus de fruits rouges épicés et poivrée. Si Star Treck a changé le visage des séries télé, ça ne sera pas de même pour le monde des bourbons. Beam me up, quickly.

Patrick 86%
Ok, nous ne sommes définitivement pas “where no one has gone before”, mais comme l’ensemble de la franchise, ça demeure une valeur sûre. Nez : Un beau parfum de maïs chaleureux, de cerises très mûres et d’un peu de bois brûlé et épicé. Bref, un arôme assez classique pour un bourbon. Bouche : Du sucre chaleureux, du bois brûlé et épicé très intense, une touche de cerise mûre. Finale : D’une longueur moyenne, et très boisée.

Martin 85.5%
Nez: Assez classique comme nez, mais avec un petit “oomph” de plus, probablement dû à son taux d’alcool. Caramel, pommes rouges, maïs, vanille et chêne. Bouche: Maïs, bonne dose de seigle épicé. La texture pourrait être plus ample, mais bon, on s’en contente. Vanille, biscuits et crème, bois de chêne. Finale: Assez longue, quoiqu’un peu violente sur les épices. Poivre noir, chêne gorgé, vanille crémeuse, fruits rouges, épinette. Équilibre: Un bon bourbon en soi, quelques belles saveurs, un peu “rough” sur les bords, un peu comme Kirk lui-même, quoi.

Jameson 12 ans Special Reserve

40% alc./vol.
Lancé au milieu des années 1980, ce blend au fort pourcentage de pure pot still whiskey est produit à Midleton. Après la triple distillation dans des alambics traditionnels, les eaux de vie qui composent Jameson 12 ans vieillissent en fûts de chêne de xéres et de bourbon au minimum 12 ans.

André 81%
J’adore le nez, juteux et fruité avec une touche spicy: pommes vertes, poires, touche de fruits rouge rappelant le sherry, chocolat. La bouche est un peu molle et face, la dilution trop importante, mais la qualité de l’agencement des saveurs est indéniable. Le xérès s’exprime avec plus de forte qu’au nez et les épices ferment la parade. Encore une fois on reconnait bien la ligne directrice de la distillerie avec l’épine dorsale des saveurs habituelles s’agençant de quelques variantes au niveau de la palette aromatique. Touche de toffee, d’agrumes et de céréales séchées. La finale est passagère au niveau textural et pratiquement seules les épices et les notes de sherry prolongeront la courte expérience. Un whisky Irlandais dans le style traditionnel de belle conception mais côté innovation on repassera.

Patrick 82%
Au nez, épices et sherry. Au goût, sherry, fruits amers, épices. Bois brûlé? En finale, doux cacao.

Martin 84%
Nez: Jus de fruits tropicaux, punch aux fruits, poires, pommes mijotées, petit côté vineux, tout pour évoquer les fruits quoi. Légère céréale fumée pour compléter le tout. Bouche: Biscuits graham, miel et fruits rouges bien juteux. Raisins rouges, réglisse et crème fouettée. Le gâteau de Noël. Finale: On termine sur des fruits juteux et vineux, sur le bord du xérès. L’astringence du fût de chêne ne nous laisse pas non plus indifférent. Équilibre: Un belle coche au-dessus Jameson régulier. Bien dommage, comme un paquet de bonnes expressions, difficile de trouver dans les bars, voire même impossible en SAQ.

Jameson Black Barrel

40% alc./vol.

André 84.5%
Hyper fruité, avec de savoureuses notes d’orange et de nectarine, vanille crémeuse, céréales et le fût brûlé. Ce qui étonne, c’est définitivement les saveurs intenses de fruits et de bois brulé. La texture en bouche est crémeuse et cache bien sa force latente. Céréales grillées, fût brûlé, fruits exotiques, vanille, banane. Le whisky est costaud en bouche et les saveurs du fût brûlé masquent un peu les autres saveurs. Rétro-olfaction épicée au gingembre. Finale longue, copeaux de bois brûlés, épices. Un Jameson qui tranche d’avec les autres expressions de la série. Ce whisky est plus ‘’sale’’, plus période industrielle, ça me rappelle ce que devait être travailler dans les mines de charbon et lorsque les gars allaient au pub se taper un dram avant de revenir à la maison. Un whisky Irlandais avec une forte personnalité et des saveurs définies.

Patrick 85%
Un whiskey qui livre ses promesses! Un très bon Jameson marqué par le bois brûlé. J’en ferais bien mon dram quotidien. Excellent rapport qualité/prix. Nez : Savoureux parfum épicé et marqué par le bois brûlé, avec des notes d’orge intense et de vanille. On jurerait presque avoir affaire à un single pot still au lieu d’un blend. Bouche : Épices, orge, bois brûlé et vanille, le tout porté par une belle texture huileuse avec des notes d’agrumes des plus subtiles. Finale : D’une belle longueur et marquée par le bois brûlé.

Martin 85%
Non seulement ambré, mais graine de citrouille. Nez : fruité et boisé tel qu’attendu d’un Jameson, mais avec une touche de douceur qui est quant à elle inopinée. Miel et céréales complètent bien le tableau. Légère sécheresse. Toffee. Bouche : frais et épicé à la fois, fruité et boisé. Légèrement fumé, avec de douces vagues fleuries. Vanille et noix. Orange et clémentine séchée. Finale : les saveurs de la bouche continuent et se transfigurent en notes de caramel et de chêne carbonisé. Équilibre : un excellent Jameson, une belle édition qui, quoi qu’abordable, reste malheureusement rare.