The First Edition BenRiach 26 ans 1989

56.1% alc./vol.
Bottled 2015, From Refill Sherry Puncheon #HL12002, 268 bottles

André 86%
Pour un fût de sherry, on est définitivement hors de la palette aromatique habituelle. Compote de bananes et de poires, pommes jaunes trempées dans le miel, une touche citronnée, vanille, pastilles au miel pour le mal de gorge. Douce texture mielleuse au départ, niveau saveurs, on a les mêmes fruits du nez mais des épices passablement plus pointues et les tonalités de bois secs aiguisent la bouche de façon surprenante. Jus de salade de fruits, miel, vanille, poires, bananes, fruits tropicaux. Un peu déçu de l’éventail limité de saveurs. Finale épicée et sèche et une texture succulente.

Patrick 79%
Même si c’est bon en bouche, faut que ça passe proche de mon nez et il y a définitivement un bug à ce niveau. Je suis bien content de ne pas avoir eu à payer pour y goûter! Nez : Un mélange un peu douteux de poires trop mûres, de bananes trop vertes et de pommes trop brunes. Avec une touche d’agrumes et de miel. Bouche : C’est mieux en bouche, ça me rappelle les pastilles pour la gorge au miel couvertes de sucres de mon enfance! Aussi du chêne brûlé bien épicé et de la salade aux fruits Del Monte avec un trait de vanille. Finale : D’une belle longueur et épicée.

The First Editions Mortlach 24 ans 1989

49.7% alc./vol.
212 bouteilles.

André 88.5%
Nez relativement plat au niveau arômes ; beaucoup de vanille, bananes en purée, petits fruits presque muets, raisins secs, un brin d’agrumes et une belle fraicheur générale. Difficile de savoir si au final c’est un bourbon cask ou un affinage car les saveurs sont contradictoires. En bouche, miel, agrumes, oranges, poivre et gingembre. J’aime beaucoup la texture, un peu huileuse que nuance les épices. La finale est douce malgré les saveurs pointues et le taux d’alcool. Dualité de saveurs ; miel, vanille et bananes contre épices, fruits séchés et poivre. Un Mortlach complètement différent de la ligne habituelle, offrant un défi de saveurs au dégustateur.

The Glenlivet Code

48% alc./vol.
Deux ans après le succès de Cipher, The Glenlivet présente sa nouvelle édition mystère… Code ! Alan Winchester met au défi les fins connaisseurs avec un challenge digital, qui propulse le whisky dans l’ère moderne ! The Glenlivet Code vous invite à shazamer le code situé au dos de l’étui pour découvrir l’hologramme d’Alan Winchester qui présente les étapes de dégustation pour trouver les notes aromatiques du whisky.

André 86.5%
J’adore ce nez de pommes vertes et de gommes Bazooka, de poires au miel, compote de pommes, vanille, cette sensation de fraicheur invitante. On reconnait rapidement la signature de Glenlivet au travers les flaveurs singulières et typiques. La bouche est très fruitée; oranges, xérès, ananas, pommes, agrumes, puis de la réglisse, du caramel, gingembre et pincée de cannelle et belles épices pointues. Niveau texture, un peu grasse mais rehaussée d’épices frivoles. La finale est sèche et épicée, bol de salade de fruits mais à mon sens un peu trop d’influences au niveau du chêne sec, presque des notes qui rappellent aussi le bois vert, même si vainement adoucies par de pulpeuses notes de vanille. Crack the code, go.

Patrick 89%
Un beau whisky complexe et relativement intense. Le Speyside à son meilleur, ou presque! En tout cas, par sa complexité, ce fut un bon choix pour l’exercice. Nez : Oh que ça sent bon. Complexe, eau de rose, orange, caramel, fruits séchés, poires, miel et vanille. Bouche : Des poires, du caramel, des fruits séchés, des oranges et beaucoup de fleurs. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé, des agrumes et des fleurs.

Martin 87.5%
Nez: Orange et caramel, figues et miel, pommes vertes, fruits séchés et noix. Fleurs et eau de rose. Bien que je ne sois pas convaincu du mélange d’arômes, je dois tout de même saluer sa complexité. Bouche: Encore pommes, miel et caramel sur une planche de chêne aux épices bien dosées. Vent frais, cannelle, poire et butterscotch. Finale: On surfe sur une vague de chêne épicé et de raisins secs astringents. Équilibre: Un super whisky, un solide Glenlivet, avec un petit jeu intéressant pour les saveurs, quoique ça revient un peu cher pour le petit côté ludique en extra.

The Irishman Small Batch Founders Reserve

40% alc./vol.
Irish blend compose de 70% de single malt whisky et de 30% de single pot still whisky.

André 81.5%
Nez tout en douceur; poires, toffee, vanille, sucre à glacer, pelures de pommes. Sans être un whisky qui étonnera au premier égard, il offre une belle complexité et un équilibre indéniable en bouche malgré les limites de sa gamme de saveurs. La texture est souple, les saveurs typiques ; poires et vanille, cannelle fraiche. Légère sécheresse épicée et poivrée en finale de bouche, ce qui nuit à l’équilibre générale du whisky. La rétro-olfaction est fortement axée sur le bois de chêne qui masque toutes les saveurs plus délicates. Un whisky qui expose bien le style mais qui ne renouvelle pas du tout le genre.

Patrick 84%
Un bon Irish, frais et délicieux. J’aime mes whiskeys avec plus de punch, mais je dois admettre ici que c’est tout de même bien fait. Les amateurs de whiskeys Irish devraient aimer. Nez : Pommes vertes et un peu de miel, de fleurs et de caramel. Bouche : Panier d’épices et de fleurs séchées, avec une bonne dose de chêne. Après quelques gorgées, la pomme verte revient, avec un caramel des plus subtils. Finale : Courte, mais tout de même ok.

Martin 82.5%
Nez: Pommes-caramel, vanille sucrée et purée de poires. Assez intéressant. Bouche: Doux, belle texture, malt, miel et pommes mijotées. Épices et chêne, poire et cannelle vers la fin. Finale: Chêne sec, poivre blanc, belle longueur. Équilibre: Un bon Irish, bien fait, mais qui gagnerait à être un brin plus agressif.

The King of Scots Blended Whisky

40% alc./vol.
King Of Scots est un blend de la maison de négoce Douglas Laing. Cette dernière garde précieusement le secret de sa recette depuis les origines de la création de ce blend en 1886. En effet, contrairement à l’industrie du blend, King Of Scots a une partie importante de malt âgé qui entre dans sa composition qui sont assemblés à des whiskies de grains.

André 77%
Une partie importante de malt peut-être mais qui demeure enterré sous les arômes et saveurs de whiskies de grains. Céréales séchées nappées de caramel et de noix cuites au four, miel chaud, cannelle et anis, vanille. La bouche confirme la bonne proportion de whiskies de grains, sucre à glacer, caramel chauffé à la poêle, toffee et miel. On fait rapidement le tour du propriétaire. Finale pointue, sur les céréales sucrées et épicées.

Patrick 79%
Pas mauvais, mais faut vraiment qu’il n’y ait rien d’autre à boire. Nez: Un parfum dominé par le grain. Bref, des céréales, du miel et quelques noix. Bouche: Du grain, du bois, un peu d’épices. Finale: Du grain, du bois, un peu d’épices.

The Malt Whisky Co. Glenrothes 8 ans

64.2% alc./vol.
Refill Hogshead Oloroso, Cask #37602

André 87%
Gâteau aux fruits, raisins, dattes, figues, cerises noires, raisins mauves, chocolat noir, la pâte de fruits, cannelle. On aurait pu se laisser biaiser sur l’imposant taux d’alcool et cela aurait été une erreur magistrale. La bouche est mouth coating, presque sirupeuse et collante, les saveurs de fruits sont intenses et condensées, mais somme toute le whisky livre les mêmes saveurs que présentées au nez, grosse influence du fût de xérès mais tellement goulues que le taux d’alcool passe inaperçu. La finale est tannique, la pâte de fruits et les cerises noires, le gâteau aux fruits et le chocolat noir. Bien que le voyage sensoriel de ce whisky pourrait sembler monotone, l’expérience générale est très intéressante. Déjouer le taux d’alcool de façon si habile montre bien l’apport des saveurs du sherry cask. Timing parfait peut-être en cette journée de printemps hâtif, qui s’agrémente admirablement bien d’un morceau de chocolat amer. Faut assumer ses dépendances au chocolat…

The Malt Whisky Co. MacDuff 16 ans

54.9% alc./vol.
Refill Hogshead Cask #500720

André 78%
Mmmmm… Savoureux nez très invitant. Vanille crémeuse, ananas, cannelle, menthol, herbe verte, quelques fruits tropicaux. La bouche est soutenue et bien structurée, l’alcool pas mal présent, passablement de vanille qui sert de toile de fond aux épices dont le poivre, notes de cannelle, de miel, fraicheur qui rappelle l’eucalyptus. Belle texture visqueuse en bouche, un peu grasse et collante mais qui sera rapidement dominée par l’alcool. La finale est puissante, poivrée avec beaucoup d’amour, très épicée aussi et alliant des saveurs de menthol et d’herbe. La présentation ne me rejoint pas beaucoup, les saveurs également mais la qualité de la texture du whisky lui-même est à souligner. Jamais été un fan de MacDuff et je ne crois pas que ce soit aujourd’hui que ça va changer…

The Maltman Vintage Cask Secret Speyside Distillery 16 ans

51.8% alc./vol.
Distilled 08/2002, Bottled 09/2018, from First Fill Sherry Butt Cask #900145, 681 bottles.

André 90%
Ouf, crissement intense sur le sherry ce whisky. Énormes notes de fruits secs, de vieux cuir mouillé, dattes et raisins. Chocolat gourmand et prunes. En bouche, c’est licoreux un max, l’alcool n’est nullement ressenti, liqueur de cerises, gâteau aux fruits, oranges sanguines, prunes, raisins puis grains de café torréfiés trempés dans le chocolat noir. Les épices sont discrêtement cachées sous cet édredon sirupeux. Whisky dessert all the way. Longue finale, tout en souplesse et en persistence, douceur au rendez-vous, avalanche de fruits rouges et une divine texture. Le sherry est vraiment intense, pas dans le style Macallan, plus du type Tamdhu ou Glendronach.

The Manager’s Choice Knockando 12 ans 1996

58.5% alc./vol.
Distilled 1996, Bottled 2009, Cask #800790, 612 bottles

André 89%
Le whisky est tellement foncé dans le verre qu’on dirait du Coca Cola dégazéifié. Pour amateurs de sherry avertis. Some kind of sherry monster. Le nez est pâteux et licoreux. Pâte de fruits, prunes, cerises noires, vieux cuir mouillé, raisins secs sans sucre, chocolat amer, café Expresso, vanille, oranges sanguines. Bouche sur le rhum brun et la pâte de fruits, les prunes juteuses et des grains de poivre concassés, cassonade, café et chocolat noir poivré, les cerises séchées, cannelle. Venant d’un sherry si intense j’aurais pensé y dénicher des notes de soufre mais nope… no sulphur at all mais peut-être un peu trop tannique à mon goût personnel. La texture est licoreuse, grasse, le taux d’alcool pratiquement absent. Longue finale, sèche et poivrée, licoreuse. Une intensité surprenante pour un whisky si jeune.

The Quiet Man Traditional Irish Whisky

40% alc./vol.

André 61%
Nez: eh…..mmmm…zzzzz…. miel…. Zzzz…. vanille…. poires fraiches…… alcool…. Céréales maltées. Bouche…arghhhhh…. Yarkkkk… alcool à friction…horrible. Dès que la première gorgée est prise, on sait que ça sera notre dernière et le nez perd le peu d’attrait qu’il avait. Pas facile d’évaluer un whisky lorsqu’après une seule gorgée, tu n’as pas envie d’y regoûter… Finale alcoolisée, le solvant à peinture, saveurs inexistantes. Avec un whisky comme ça, on comprend rapidement pourquoi le marché des whiskies Irlandais s’est écroulé voilà un siècle. Bon, y’a pas juste cette raison mais ça n’a certainement pas aidé la cause. Définitivement un des pires whiskies de cette année. Ça devrait être donné en bonus à l’achat de peinture à la quincaillerie afin de nettoyer les pinceaux.

Patrick 65%
Mauvais, rebutant et agressif. C’est quoi l’idée d’embouteiller une telle scrap? Honte à celui qui a pris la décision! Nez : Vanille, caramel, chêne, poires. Bref, un peu n’importe quoi. Bouche : Fort en alcool, avec des notes d’agrumes, une petite pointe de chêne et une bonne dose de solvant! Finale : Courte et insipide.

Martin 70%
Nez: Assez étrange dès le départ, quelques notes « off ». Vanille, poires mûres et bois. Touche de melon miel. Un peu de caramel et de térébenthine. C’est un accueil je dirais plutôt froid. Bouche: Eau de rose, sucre à glacer, poivre, raisins blancs et bois sec. Le tout avec une vague de décapant et d’alcool jeune mal maîtrisé. Ouin, pas sûr. Finale: Sèche et chaude, poivrée et boisée, tout en gardant les mauvaises notes énoncées précédemment. Équilibre: Un Irlandais de bas-étage. The Quiet Man, effectivement il y a de quoi se fermer la gueule. Mon conseil est de passer tout droit sur cet embouteillage.