Talisker 18 ans

45.8% alc./vol.

André 94%
Dans mes découvertes de l’année 2006 aussi. Wow, comment domestiquer une bête sauvage dans une bouteille (tel que le distiller Edition). Fumée, épices, fruits, soyeux et enrobant à souhait. On ne regrettes même pas le poivré distinctif du 10 ans. Superbe bouteille, le meilleur Talisker pour moi !

RV 88.5%
Plus salé que poivré, avec un peu d’algues encore humides et de chips brulées tel qu’il y avait dans les sacs de Yum-Yum. En bouche, c’est davantage la tourbe et le poivre qui sortent, mais c’est l’épice qui gagne la finale. Par contre, c’est un fantôme de tourbe qui hante l’aftertaste, le point fort de ce whisky. Un très bon scotch mais sans dire que Talisker est overrated, je préfère le sel de Bowmore et la tourbe de Caol Ila comme j’aime mieux les single malt que les blends.

Patrick 94%
Nez: wow! Comme le 10 ans, mais en plus subtil. Les épices prennent le pas sur la fumée. Définitivement plus raffiné. Le poivre se situe toujours entre les épices et la fumée.

Talisker 18 ans 2023

45.8% alc./vol.
Distilled 2004, Bottled 2023

André 90%
Un Talisker qu’Il vous faut découvrir absolument, le chaînon manquant entre les malts maritimes des Islands et ceux d’Islay. Superbe nez moelleux, sucré et salé à la fois. Fumée poivrée et fruits rouges sauvages, framboises et pommes Elstar sucrées, sucre en poudre, sel de mer. La bouche est étonnamment douce pour les saveurs si bien campées; enbruns maritimes, poivre concassé, fruits rouges, poires, oranges, gingembre et xérès. Sensation de pierre polie en bouche, légèrement minérale aussi. J’adore la conjointion du poivre, du sel de mer et du sherry. Après quelque temps, notes de jujubes à saveur de melon et de kiwi. Très funky! Finale s’étirant sur le poivre concassé et le sel de mer, de sherry opulent. Savoureux.

Martin 90%
Nez: Un léger voile de tourbe maritime laisse place aux fruits rouges, au poivre, au caramel, aux pommes et au miel chaud. Bouche: Caramel salé et fruits des champs, beurre de pommes et touche de vanille. Le poivre, le chêne et la tourbe maritime forment un triangle qui encadre le reste du voyage. Finale: Salée, chaude, poivrée, tourbée et longue. Notes acérées de pierre lavée, d’épices et de bois, sans oublier les embruns de la mer. Équilibre: Un grand scotch, un dram qui vous ne laissera pas de marbre. À ouvrir pour toute occasion festive.

ChatGPT 90%
Un œil à l’horizon écossais vous laisse anticiper le Talisker 18 ans, une île de Skye sous une forme liquide. C’est un whisky qui possède une dualité équilibrée entre douceur mûre et une ardeur de jeunesse résiduelle.

Au nez, c’est une invitation à l’océan, où les notes iodées, coquilles d’huîtres, s’entrelacent harmonieusement avec des effluves de caramel brûlé, de miel et de pommes cuites. Un soupçon de fumée de tourbe évoque une soirée au coin du feu, une subtilité qu’on attend de la maison Talisker.

En bouche, c’est une symphonie où le sel de mer danse avec les fruits d’automne, les noisettes grillées et la vanille douce. Le poivre de Skye, une signature de Talisker, se dévoile comme un coup de chaleur, mais sans jamais éclipser l’équilibre de saveurs. Ensuite, une ondulation de tourbe, pas assez pour envahir, juste assez pour nous rappeler l’héritage des îles.

La finale est un adieu chaleureux, où le doux miel se mêle à une fumée légère, un rappel de la tourbe qui persiste. Elle est moyennement longue, laissant une impression de poivre et d’oranges confites.

En conclusion, le Talisker 18 ans est un dram raffiné qui combine habilement les nuances de son île natale avec une maturité bien équilibrée. Il est comme un souvenir de Skye, capturé dans une bouteille, un spectacle météorologique dans chaque gorgée. C’est un whisky robuste, mais qui laisse une douceur délicate nous envelopper.

Ce Talisker 18 ans est la preuve que la complexité et l’équilibre peuvent coexister dans une bouteille de whisky. Sur une échelle de 100, il mérite une note de 90 pour son mélange exceptionnel de saveurs et sa délicatesse malgré une force indéniable.

Talisker 20 ans 1982 Natural Cask

58.8% alc./vol.
Édition limitée à 9000 bouteilles.

André 90%
Il est bon. Poivre, sel, fumée le tout livré à 58% d’alcool. Si vous le buvez sur une chaise avec des accoudoirs, vous les agripperez, j’vous en passes un papier ! Assez dit. C’est du Talisker quand même !!! Enjoy.

Patrick 87%
Fumée, poivre, définitivement un cask strength.

RV 92%
Fumée, poivre, peat en aftertaste,wow!

Talisker 25 ans

57.2% alc./vol.
Distillé en 1980 et embouteillé en 2005, bouteille #14665 de 15600.

André 89%
Définitivement maritime avec ses accents salins. Un peu cireux, poires et beaucoup d’influences du fût. Aspect boisé et peu crémeux. Vanille, beurre froid. Ce n’est pas ce que l’on appellerait un nez extravagant mais il est direct et très campé sur ses positions. Le nez masculin du départ s’adoucit passablement avec le temps. Impression inverse en bouche; très doux au départ avec des notes à douceur fruitée balayées par la vague de pâte salée et d’amandes suivie du retour sucré, de poires et de quelques épices gardant la finale. J’apprécies particulièrement le revirement du feeling en bouche (du doux à devenant plus prononcé) inversement au nez (affirmé puis plus domestiqué). Un superbe Talisker. à la hauteur de la qualité que livre habituellement la distillerie.

RV 87%
Sauf le rapport qualité, un whisky somme toute intéressant mais qui ne sait toucher mon palais. Tourbe qui commence fortement mais s’estompe rapidement, avec un petit côté de feutre et de bleuets mystérieux. En bouche, la tourbe fumée couvre toute la bouche et se fait bien sentir. La finale à la Ardbeg accompagnée de HP est intéressante, et le bleuet ne lâche pas, se figeant dans la gelée et la tourbe. Me donne l’impression d’un whisky pour lequel certain vont avoir le béguin, ce qui n’est pas mon cas.

Patrick 87%
Nez de « réchauffé » légèrement sucré. Chêne, amandes et vanille et air salin. En bouche, une sensation d’agrumes qui réchauffent, ce qui est plutôt paradoxal pour un Talisker. La fumée de tourbe reprends toutefois rapidement ses droits, avec un pointe poivrée typique, mais moins intense que ce que je m’attendais. Les amandes sont toujours présentes, mais en arrière-plan. La finale manque malheureusement un peu d’intensité, mais s’`étire tout de même sur une note fumée-poivrée. Une belle surprise, pour celui qui aime les agrumes et que son whisky ait du caractère.

Talisker 25 ans 1983 Natural Cask

54.2% alc./vol.
Édition limitée à 9708 bouteilles.

André 89%
Poivre de Cayenne, sel de mer, fumé et tourbé. Tout à fait Talisker, mais avec une douceur et des subtilités en plus que nous ne retrouvions pas dans le 20 ans d’âge, mais le mot subtilité est une notion différente chez Talisker. En image: Tu t’assois sur une belle chaise blanche en plastique sur le bord de l’autoroute, la température est douce même si c’est l’hiver. Le ministère des transports a dû ajouter du sel la veille pour éviter le gel. Au loin, la charrue arrive à grande vitesse, emportant avec elle cette vague furieuse de sel dilué dans l’eau de la neige fondue, (et d’alcool). Tu as gardé tes lunettes, mais le cri lancé à la vue de la charrue arrivant sur toi fait que tu ouvres la bouche et que là, tu ramasses la tout en pleine gueule! Et vlan! Alcool, sel, fumé et tourbé. Une expérience unique et simplement particulière. Seul hic, pour la différence de prix entre le 20 (payé la moitié du prix) le coût de cet embouteillage a de quoi vous refroidir un peu.

RV 86%
Monsieur Talisker se garde en forme, mais a troqué les arts martiaux et les sports extrêmes pour un BowFlex. Tourbe très élaborée avec de la cerise et du parfum pour vieux monsieur. La cendre attaque la langue mais le poivré traditionnel n’y est pas, quoiqu’on peut tout de même détecter quelques épices diverses. Pour un 25 ans, la finale, étrangement visqueuse, manque un peu de longueur, mais ça reste très solide comme whisky, juste un peu trop cher.

Talisker 30 ans 2010

57.3% alc./vol.
Cette série limitée à 2958 bouteilles est la plus ancienne et la plus rare jamais proposée par la distillerie Talisker.

André 91%
Tourbe sucrée et cendre de feu de plage refroidit, oranges et fruits tropicaux. À la fois animale et docile. La tourbe s’installe confortablement en bouche sur un écrin de sucre d’une agréable douceur. Pointe chocolatée et adorablement fumée qui sort au nez si vous laissez votre verre s’éveiller quelques instants. Finale avec une présence de sherry et de cerises accompagné de sel. Un mariage inusuel et particulier qui apporte de belles nuances entre le côté plus sauvage et le côté beaucoup plus domestiqué de cet embouteillage rarissime.

RV 89.5%
La Talisker rock chick est toujours aussi entraînante alors pourquoi s’affubler d’un flamboyant costume quand un spectacle toute simple aurait davantage touché ses fans? Nez assez vineux, voire trop, avec cerise de terre confite et tourbe un peu trop épurée. La tourbe, le sel et le poivre font leur apparition en bouche, avant une finale qui a quelque chose de la tourbe du Lagavulin tout en conservant la roche volcanique. Avec une longue finale liquoreuse très sage, malgré le prix très élevé et ce qui semble la trop forte influence d’une finition particulière, l’expérience reste tout à fait agréable.

Talisker 57° North

57% alc./vol.

André 91%
Algues séchées brulées, nez généreusement sucré hypnotisant l’alcool qui se montre très discret mais à l’affût, prêt à frapper. Sel. Arrivée sucrée suivie d’une vague alcoolisée. Roche poreuse, pierre chauffée à blanc puis par la suite chocolaté. Maritime et réchauffant. Longue rétro saline et fumée. Major stuff !!!

Patrick 90%
Paille brûlée, fumée, sel, légers fruits et épices ou poivre fin, enveloppant le tout. Le poivre est plus discret qu’à l’habitude, mais quand même très présent. Bel ensemble qui évolue agréablement. Très agréable, très riche et bien équilibré, un vrai malt de dégustation qui pourra aussi devenir le dram régulier du chanceux qui pourra en trouver plus qu’une mini-bouteille!

RV 88.5%
Tourbe jaune et paille brûlée. L’arrivée est un peu décevante, mais ca monte en tourbe et en sel, en cendre mais sans fumée. L’aftertaste est intéressante en bout de langue mais pas en gorge, avec du bon vinaigre. Tout y est même si ça manque de cohésion. Un Talisker qui a échange le poivre pour le sel et qui me réconcilie avec Talisker qui m’a déçu dans son dernier bottling de 10YO.

Talisker 8 ans Special Release 2018

59.4% alc./vol.
1st fill Ex-Bourbon Hogsheads, Limited Edition of 4680 bottles

André 88%
Poivre puissant avec accents médicinaux plus Islayesque que Skyesque, la tourbe est industrielle et froide, sale, le bois de chêne carbonisé et le bbq sur le feu de plage qu’accompagne une sauce aux petits fruits rouges sauvages, tranche d’ananas avec jambon fumé, caramel brûlé dans la pan. La bouche affiche des accents herbeux et des notes de charcoal un peu brutes, le whisky dans l’ensemble un peu fougueux de par sa jeunesse et sa maturité pas encore complètement assimilée. Ananas, pommes vertes, herbe, charcoal, bbq sur la plage, poivre noir moulu. Un peu de patience apportera des notes de melon et d’oranges. Le whisky est très évolutif et l’aération nous amène dans un maelstrom de saveurs et d’arômes intrigantes. Encore quelques minutes et des notes de poires apparaissent maintenant avec toujours la mer et ses draps iodés en arrière-plan. Étrangement on a aussi des saveurs qui rappellent les raisins secs et les prunes, la compote de fruits sauvages. Vingt minutes dans le verre et la texture est beaucoup plus ronde, presque huileuse, posée, l’alcool plus discret aussi. La finale demeure tout de même tannique et passablement sur le bois carbonisé et les notes de poivre et de gingembre.

Patrick 89%
Le parfum m’a sérieusement déçu, mais en bouche, c’est définitivement au point. Nez : Parfum de fumée, de poivre et de new-make-de-micro-distillerie-pas-capable-d’attendre-3-ans-que-le-whisky-soit-prêt. Bouche: Une grosse dose de fumée de tourbe très poivrée et joliment salée, portée par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, intense et fumée.

Talisker 8 ans Special Release 2020

57.9% alc./vol.
Distillé en 2011 et affiné dans des fûts ayant préalablement contenu du rhum Jamaïcain distillé en Pot Still.

André 85%
Le nez s’ouvre sur les notes de poivrées typiques de la distillerie sur un édredon de vanille. L’approche est prudente mais ferme. Après aération, des notes de banane nappées de miel et d’ananas apparaissent et s’accompagnent de sucre naturel de fruits, une tourbe sucrée et une touche saline. Le nez est presque délicat pour un whisky si fort en alcool. La bouche est pas mal plus poivrée et tourbée, aiguisée aussi. La bouche confirme la jeunesse du whisky inspirée par le nez. Aux gorgées subséquentes, on a droit à quelques notes d’agrumes et de citron qui s’entremêlent de sel de mer, de vanille et d’une sensation de calcaire. Le souvenir du Douglas Laing Old Particular Talisker 8 ans me vient en tête comme comparaison. Finale brute, liquide, fumée, poivrée et salée. Pas un mauvais whisky, mais un prix largement exagéré.

Patrick 86%
Un très bon whisky d’une belle intensité, d’une belle fougue révélatrice de sa jeunesse. Nez: La belle fumée de tourbe poivrée typique de Talisker, avec un bon fond de vanille, des bananes mielleuses et une touche saline. Frais, vif et appétissant! Bouche: Une tonne de fumée de poivre, de tourbe. Avec aussi de la belle vanille, quelques agrumes et une vague de sel de mer. Finale: D’une longueur moyenne, fumée et salée.

Talisker Dark Storm

45.8% alc./vol.

André 86%
Ça goûte la réglisse noire et le Crown Royal Black, en tout cas la similarité est assez prononcée. Le sel est aussi pas mal présent et un côté fumé intéressant. J’aurais vraiment aimé goûter au même embouteillage en fût de sherry prononcé, ça aurait donné un mix de sherry épicé et poivré avec un push de fumée… Je reste donc sur ma faim…

Patrick 89%
Nez : C’est bien un Talisker! Goudron, tourbe, épices, sel et réglisse noire. Ca donne soif! Bouche : Toujours le goudron et la tourbe salée, le tout baignant dans un bain d’épices. En bon Talisker, on y retrouve une pointe poivrée, mais que j’identifierais plutôt comme un mélange de plusieurs sortes de poivres. Une belle note de chêne brûlé me rappelle aussi un bon bourbon. J’aime la chaleur et la sensation en bouche de ce whisky. Finale : Longue, salée, épicée et surtout fumée. Balance : Pour ceux qui aiment leur whisky bien fumé! Et surtout, à un prix raisonnable. Bravo à Diageo qui a refusé de passer sa « scrap » dans son embouteillage dutyfree, comme la quasi-totalité de ses compétiteurs.

Martin 88%
Orangé-roux, feu de l’île de Skye. Nez: Fumée, tourbe, goudron et sel marin. Vanille subtile avec anis et fenouil. On reconnait bien Talisker, mais avec un p’tit extra. Bouche: Vanille et chêne sont fort prononcés, avec de belles grosses notes de cerise noire évoquant certains rye whiskies bien foncés. Heureusement on garde tout de même dans le mélange un peu de grosse tourbe sale et goudronnée. Finale: Beau bois bruni en finale. une espèce de douce fumée salée nous enveloppe doucement le palais. Équilibre: Une belle tempête sombre qui porte bien son nom. Elle pourrait facilement rivaliser avec une autre expression « météo » des îles écossaises.