SMWS 3.255 Bowmore 21 ans

56.6% alc./vol.
“Genie in a bottle” – Distillé le 29 avril 1994, ex-fût de sherry, 510 bouteilles.

André 92%
Tout en douceur au nez; tourbe paisible, fruits rouges, léger citronné et d’agrumes, sel de mer, touche herbeuse. Dans l’ensemble très parfumé et fruité avec une touche maritime indéniable. En bouche, outre la tourbe phénolique et les saveurs maritimes, le whisky offre également de savoureuses notes poivrées et épicées (gingembre), arrondi par de volubiles notes mielleuses et de fruits du genre poire ou melon au miel, des amandes nappées de miel peut-être aussi. La finale est sèche, poivrée et épicée, avec de bonnes notes maritimes et de fruits secs. Ce whisky offre un beau voyage au pays des saveurs. L’éventail de saveurs est large et offre aussi un bon challenge à l’amateur de whisky. On sent bien la signature de la distillerie Bowmore au travers l’utilisation du fût de sherry et les notes maritimes.

Patrick 92%
Un SMWS de Bowmore vieilli dans des fûts de xérès : Gage de qualité garantie. Ca ne peut qu’être excellent ! Nez : Bonbons aux fruits, sel, fumée, un peu de miel, de bruyère et de gingembre. Bouche : Belle texture huileuse. Arrivée en bouche marquée par une fumée intense, avec une bonne dose de poivre et de sel, une touche de fruits et de fleurs, une pointe rappelant du cuir et un soupçon de pierre à savon. Finale : Longue et intense, salée et avec une note de pierre à savon.

Martin 93%
Nez: Fruits au sirop, semble un peu plus jeune que son âge ne l’indique. La tourbe est discrète et laisse place à des notes plus agrumeuses. Bouche: Tourbe un peu timide ici aussi, pour laisser briller le citron et la crème, la pierre lavée et les épices. Bois brûlé. Finale: Longue et chaude, avec de généreuses touches de tourbe cendrée, de citron et de filet à pêche. Équilibre: Difficile de s’échouer avec un single cask de Bowmore.

SMWS 3.261 Bowmore 14 ans

55.7% alc./vol.
“Record shop at the races” – Distillé le 8 mai 2001, depuis des Hogsheads d’Ex-bourbon, 234 bouteilles.

André 86.5%
Bowmore à l’état brut et sans artifices. Bois de chêne séché, pansements Band-Aid, céréales maltées avec une touche de vanille. C’est un peu dépouillé comme présentation, malgré les belles textures maritimes et de fumée de tourbe et un léger côté viande fumée. La bouche dévoile d’agréables saveurs de fruits verts, genre raisins verts et agrumes, à mon avis le bois de chêne est un peu trop prédominent et monopolise l’attention générale. Vanille et noix sautés à la poêle, éclisses de bois de chêne, presque herbeux en bouche après quelques gorgées. Finale un peu crasseuse, huile à moteur et fumée de tourbe, tablier de cuir ayant servi au garagiste pour réparer l’auto, eucalyptus. Finale sèche et tannique.

Patrick 86%
Un Bowmore qui a laissé son veston au vestiaire et s’est dirigé directement au bar avec son t-shirt de band de death metal. Mot clef : Intense. Nez : Parfum sucré avec des notes de vanille, de fleurs et d’un peu de fruits et d’agrumes. Bouche : Sel intense, bois intense, jambon fumé intense, tabac intense, vieux cuir et vinyle intenses. Ai-je dit intense ? Finale : Longue, intense et salée.

Martin 88%
Nez: Orge et cuir sur fond de léger goudron. Céréales grillées et bois épicé. Bouche: Miel, orge, tourbe et citron. Jambon fumé, fleurs et tabac à pipe. Se rapproche presque plus du caractère d’un Ardbeg. Finale: Longue et chaude, en restant toutefois douce. Raisins, chêne, tabac aromatisé et cendre poussiéreuse. Équilibre: Un Bowmore qui sort des sentiers battus, quoiqu’avec la SMWS, on reste rarement sur les dits sentiers.

SMWS 3.266 Bowmore 15 ans

56.3% alc./vol.
“Smoke drifting over gardens” – Distillé le 13 octobre 2000, provient d’un ex-fût de bourbon de premier remplissage, 228 bouteilles.

André 93.5%
Belles vagues de fruits exotiques, bord de mer avec embruns salés, fumée de feu de plage un peu lointain, miel, vanille et un p’tit twist verdâtre d’eucalyptus et de camphre. Une mixture de contrée exotique et de bord de mer du nord. Wow, quelle texture en bouche, souple et … texturée, grasse et collante. Herbe verte, algues vertes humides et sel de mer, tourbe et fumée mourante, fruits exotiques nappé de coulée de chocolat noir fondu. Chaque gorgée décuple les saveurs et précise encore plus la ligne directrice. Finale salée et fumée, confirmant les origines maritimes de whisky, huileux à souhait, texture transportant bien le bon taux d’alcool. Étonnant de voir comment le whisky peut vieillir différemment d’un fût à un autre. Superbe bouteille et choix exact du fût. Nicely done!

Patrick 89%
Un Bowmore très maritime, très Bowmore en fait ! Riche et intense, très bien balancé. Encore ! Nez : Belle fumée, avec des notes de vanille, des fruits subtils, du miel, du caramel et surtout du sel. Bouche : Fumée sucrée et épicée, avec une bonne dose de bois brûlé, du chocolat amer, du caramel et une tonne de sel. Finale : Longue, fumée, salée et marquée par le bois brûlé.

Martin 91.5%
Nez: Vent de tourbe salée et maritime comme seul Bowmore sait nous offrir. Vanille, orge, menthe, miel et fruits tropicaux. Bien ficelé. Bouche: Belle et ample texture, sur des notes de miel, de fruits, de tourbe, de sel et de gazon. Chocolat noir 80% cacao. Finale: Fumée épicée et langoureuse. Sel de mer et chêne, orange et chocolat. Cendres d’un restant de feu de camp sur la plage. Équilibre: Un autre tour de magie de la SMWS… et hop! Il n’y en a plus!

SMWS 3.270 Bowmore 18 ans

55.8% alc./vol.
“Surf ‘n’ turf in a camel’s saddlebag” – Distillé le 25 septembre 1997 depuis des ex-fûts de xérès, 594 bouteilles.

André 92.5%
Ok… pas facile de sizer cet embouteillage. Nez sucré, genre sauce à BBQ sucrée ou à côte levées, pastilles casse-grippe camphrées, fruits rouges provenant du sherry, toffee, sensation poussiéreuse bizarre. La bouche est bold mais douce, fruits séchées, prunes, mélange de fumée de tourbe médicinale et de fruits rouges. Superbe texture feutrée parsemée d’explosions épicées. Bel équilibre des saveurs qui cache habilement le bon taux d’alcool. La finale est d’une force contrôlée, hésitant entre les notes de fruits et la tourbe médicinale maritime. Bizarre, j’adore ce whisky mais j’ai bien de la difficulté à expliquer pourquoi…

Patrick 94.5%
Un excellent Bowmore ! Un whisky de cette qualité m’a coupé le souffle et m’a mis tout qu’un sourire dans la face ! La recette du bonheur, quoi ! Nez : Xérès, caramel, sel, miel, gaufres… L’un des parfum de whisky que je n’ai jamais senti. Bouche : Xérès, caramel réchauffé, miel, prunes, gingembre, cuir, cigares, vieux rhum, un peu de fumée et une tonne de sel. Finale : Longue et chaleureuse, marquée par le xérès et le sel.

Martin 94%
Nez: Légère tourbe, caramel grillé, sel marin, orge sucrée. Côtes levées BBQ et sherry poussiéreux. Vapeurs sèches et camphrées. Bouche: Caramel, tabac à pipe, xérès astringent, tourbe et pastilles pour la gorge. Cuir et fumée. Finale: Chaude et longue sur des notes de cuir, de bois et de fumée. Équilibre: Un grand, grand, grand pleated sherry cask.

SMWS 3.291 Bowmore 20 ans

56.5% alc./vol.
“Tickle your Fancy” – Distilled on April 5th 1996 from Refill Ex-Bourbon Hogshead Cask – 263 bottles

André 86.5%
Une invitation au buffet de saveurs incroyable servi à la mode Bowmore; gâteau aux fruits, oranges, cuillerée de cannelle, gingembre, confiture de fruits, saumon au sirop d’érable, miel, raisins secs, chocolat noir, pincée de sel de mer, fumée de tourbe noyée dans les fruits secs. On déchante rapidement en bouche, où quelques effluves de chlore ressortent immédiatement du verre et taquinent la bouche… Belle envolée d’épices, de caramel et d’ananas, d’oranges et de petits fruits rouges sauvages, caramel salé un peu brûlé. Vraiment étonnant cette avalanche de fruits avec un vieillissement en bourbon cask, j’aurais parié sur un sherry cask… Finale longue et très fruitée, les raisins secs et une lente fumée de tourbe florale. Un Bowmore hors-norme, avec quelques petits défauts mais définitivement attrayant.

Patrick 90%
Un superbe Bowmore, différent des produits habituellement offerts par la distillerie, mais qui sait tout de même satisfaire le fan que je suis. Nez : Caramel, oranges sanguines, épices et sel de mer appétissant. Bouche : Sel et épices en premier lieu, fruits mûrs discrets, trace de fumée, notes de rhum et gingembre discret, mais pas tant que ça non plus. Finale : D’une belle longueur, épicée, légèrement fumée et salée.

SMWS 3.295 Bowmore 20 ans

54.6% alc./vol.
“Bouquets and spades” – Distillé le 5 avril 1996 – 228 bouteilles

André 87%
Effectivement floral et agréablement sucré, genre lilas et pâquerettes, chocolat blanc, beaucoup d’ananas nappés de vanille fraiche. La bouche est moelleuse, douce tourbe légèrement phénolique, grosses tranches d’ananas, poires en cube, vanille saupoudrée de sel, chocolat blanc, pincée de cannelle. Je détecte un léger off-key en bouche que je n’arrive pas à identifier… J’adore l’amalgame de saveurs et le taux d’alcool un peu plus approchable. La finale se définit par des tonalités fumée et tourbées et son mélange de poires et d’ananas. Pas le meilleur embouteillage de Bowmore de la SMWS mais ce whisky offre de belles découvertes de dégustation.

Patrick 88%
Un beau Bowmore bien salé comme je les aime. Aussi riche, intense, complexe et bien équilibré. Nez : Bouquet de fleurs et cassonade, avec une touche de miel et surtout de sel de mer. Bouche : Sel intense, touche de poivre, bois brûlé, bouquet de fleurs, bois brûlé et cassonade discrète. Finale : D’une belle longueur, riche et intense, marquée par le chêne brûlé, le sel et la fumée.

SMWS 3.300 Bowmore 17 ans

59.7% alc./vol.
‘’Dirty margarita on a yatch’’, Distilled 17/02/1999 from 2nd Fill Hogshead, 231 bottles – Dix-sept ans en Ex-Bourbon cask et retransféré dans un ancient fondre de second remplissage Retoasted Hogshead ayant servi à la maturation de l’édition SMWS 35.147 (Glen Moray 21 ans).

André 79%
Compote de pommes et violettes dans un champs, miel, vanille, notes typiques de Lavande savonneuses, barbe à papa, feu de plage mal éteint et sel de mer sur les lèvres après une longue marche sur la plage, quelques tonalités tirées du bourbon cask. La bouche manque définitivement de nuances et de contraste malgré sa texture soyeuse ainsi que légèrement aqueuse en fond de bouche. Ananas, bananes, lime et citron, violette et lavendre, herbes médicinales, iode, fumée de tourbe hyper discrète. Finale salée et poivrée, avec des notes de tourbe plus prononcées mais qui demeurent dans l’ensemble rectiligne. Je ne sais pas si c’était juste pour ne pas perdre le fût tellement il était mauvais mais même l’affinage supplémentaire n’aura pas réussi à réchapper ce qui cloche dans la maturation initiale.

Patrick 91%
Wow, un autre superbe Bowmore avec tout ce que j’aime dans cette distillerie, le sel, la fumée de tourbe bien mesurée, et plein d’autres bonnes saveurs! Nez : Parfum salé, de la bruyère, des biscuits et un peu de sucre. Bouche : Oh wow, des sel, des fleurs, des fruits discrets et surtout de la belle fumée de tourbe. Finale : D’une belle longueur, fumée et salée.

SMWS 3.306 Bowmore 18 ans

59% alc./vol.
“Summer on Islay”, Distilled 17/02/1999 from 2nd Fill Toasted Ex-Hogshead, 222 bottles.

André 91%
Ananas et oranges, crème vanillée, fumée de feu de tourbe lointaine, mangue, poires, limonade au citron, miel, une touche de sel bien discrète. Très délicat et nuancé. Grosse tourbe terreuse et salée en bouche, ananas rôti, cosses d’oranges, citron et agrumes, sel de mer, terre humide et vieux cuir, herbe verte mouillée, caramel. Un whisky puissant avec une texture délectable. Longue finale, s’asséchant rapidement suivie d’une montée de sel de mer, de poivre et d’épices. Du beau travail d’utilisation du bourbon cask.

Patrick 94%
Un gros Bowmore intense, avec une superbe balance. Tout ce que j’adore dans un whisky s’y retrouve, miam miam miam. J’adore. Nez : Sel, fumée de tourbe, avec une belle petite dose de xérès. Bouche : Wow, un superbe sel, du xérès, de la fumée de tourbe et une bonne dose de bois brûlé. Intense. Finale : Très longue, avec énormément de bois brûlé, de la fumée et un peu de xérès.

Martin 93.5%
Nez: Sel marin et citron. La tourbe est là mais elle est lointaine, fidèle à l’habitude de Bowmore. Bois et vin. Bouche: Tourbe, malt salé, chêne grillé, vin rouge et raisins. Épices et xérès. Finale: Belle descente boisée et épicée. Équilibre: Un superbe Bowmore qui malgré son degré d’alcool se prend tout en douceur et en élégance.

SMWS 3.308 Bowmore 13 ans

59.5% alc./vol.
« A maritime meander », Islay Festival Bottling, Distilled February 16th 2004 from 2nd Fill Ex-Bourbon Hogshead, 258 bottles

André 91%
Wow. Nez délicat tout en étant maritime et tourbé. Sirop de poires, compote d’ananas, zeste de citron, fruits de mer dégustés sur le quai, fumée de tourbe lointaine. En bouche, une touche florale apparait dès la première gorgée. Tourbe, eucalyptus, fleurs mauves, presque quelque chose qui s’approche de la gomme savon, fruits de mer, poussière de pierre, mélange de bois verte et de bois séché. Un peu franc en bouche comparativement au nez qui est plus équilibré. La finale est savoureuse, sur le sorbet au citron et à la mangue.

Patrick 85%
Un Bowmore malpropre comme j’en ai rarement vu. Je le décrirais comme un verre d’eau de mer puisé à proximité de Deepwater Horizon. Nez : Un parfum me faisant penser à un feu de camp débordant encore de bois brûlé éteint par de l’eau de mer. Bouche : Le sel est ici très intense, mais aussi le charbon de bois, des mûres amères, du goudron et un peu de réglisse noire. Finale: D’une belle longueur, avec du sel et du goudron.

Martin 91%
Nez: Relativement gêné comme départ, mais si on persévère la récompense ne se fait pas trop attendre. Citron, meringue et pierre lavée. Poire et tourbe salée. Une belle expérience qui se veut finalement peut-être plus subtile que timide. Bouche: Pétales de fleurs, eau de rose, poivre intense. Tourbe salée, citron, oranges et vent maritime. Assez intense dans sa présentation, mais avec des saveurs toutefois bien plaisantes. Finale: Vent marin tourbé, feu de plage, bois sec, poivre rose et bouquet de fleurs séchées. Touche de fruits tropicaux et de restant de cendres sur la beach. Équilibre: Un SMWS avec des saveurs qui font voyager l’esprit. Un beau Bowmore comme on en voit peu de nos jours, un vrai dram de pirate.

SMWS 30.110 Glenrothes 12 ans

64.5% alc./vol.
« Espresso to the power of 4 » – Distillé le 6 juin 2007, 1st Fill Ex-Sherry Butt, 596 bouteilles.

André 88%
Dattes et raisins secs, figues, Glosettes au raisin, chocolat noir amer, oranges. La bouche est intense, les saveurs puissante et l’alcool décoiffant. Figues et prunes, dattes, raisins secs, chocolat noir, cerises noires, fruits séchés et une bonne dose de poivre broyé. Une fois aéré une demi-heure, le nez dégage effectivement des notes de café expresso. Vieux fut de xérès dans un chais humide dont le sol est en terre battue. Texture ronde et souple. Finale de prunes et de raisins trempés dans le chocolat, caramel, bonne amertume et une baffe d’épices. Un Glenrothes intense, sur le sherry en version stéroïdes. Fine touche de soufre en rétro-olfaction.

Patrick 90%
On reconnaît le style traditionnel de la distillerie, à défaut d’y retrouver tout son raffinement. Ça demeure néanmoins un superbe whisky grâce à son intensité et le fait que… Tout y est bon (à un moment donné, ça ne vaut pas la peine de se fendre les cheveux en quatre pour expliquer un principe aussi simple!). Nez : Un arôme de dessert, avec du caramel, des fruits des champs bien mûrs, de la mélasse et une goutte de café noir. Bouche : Oh, le café est ici beaucoup plus intense, avec des prunes très mûres, des épices à profusion, du chocolat noir et un gros xérès pas trop subtil. Finale: Très longue, marquée par le xérès et une touche de chêne.

Martin 90%
Nez: Caramel, crème anglaise et mélasse. Malt grillé et pain légèrement brûlé. Fruits mûrs, cacao et café. Noix et dattes. Un bon sherry cask, même s’il est plus ou moins subtil dans son approche. Bouche: Dattes, raisins et feuille de tabac. Caramel, chêne et une tonne de poivre et de cannelle. Le taux d’alcool fait son travail ici. Finale: La texture emprisonne bien les notes de raisins, de tabac à pipe et de toffee. Orange, bois, poivre blanc et caramel épais. Équilibre: Un bon gros dram qui fera peut-être peur à certains, mais qui saura récompenser ceux qui l’apprivoiseront.