P&M Corsican Single Malt Whisky 7 ans

42% alc./vol.
Edition limitée à 3500 exemplaires. Le single malt P&M 7 ans est obtenu par la distillation du wash, provenant de la Brasserie Pietra, il est ensuite élevé de longues années dans les chais du Domaine Mavela. La maturation obtenue par le passage en fûts de chêne de la forêt de Tronçais, ayant préalablement contenus les vins blancs et muscats du domaine Gentile. Premier Single Malt Corse, il revendique ses origines qu’il puise dans la merveilleuse nature insulaire, mondialement reconnue comme une terre sauvage exempte de toute pollution.

André 91%
Nez entier, raisins secs, abricots, sherry, oranges, saveurs d’épices discrètes, sensation liquoreuse, bien sucrée mais nuancé d’épices. La bouche est costaude, gâteau aux fruits, pâtes de fruits, raisins de Corinthe et confirme sa texture liquoreuse bien dodue en bouche. Les saveurs sucrées l’emportent sur les épices mais l’équilibre des saveurs est parfait, la texture sert très bien de toile de fond à l’explosion fruitée dévoilée en bouche. Après quelques temps, savoureuses notes de céréales Sugar Crisp, de caramel fondu et de sucre caramélisé. La finale est longue et souple, complexe et d’un parfait équilibre. Une surprise, de l’inattendu.

Patrick 90%
Complètement unique! Succulent, complexe, chaleureux, le genre de whisky qui garde ma passion envers les nouveautés bien allumée! Nez : Parfum très épicé, sucré et surtout complètement unique. Après quelques minutes, de riches fruits mûrs et chaleureux apparaissent aussi. Complexe, unique et prometteur. Bouche : Chaleureuse, fruitée, épicée et herbeuse, avec une note pierreuse des plus subtiles. Finale : Un peu courte, mais savoureuse et sucrée.

P&M Vintage Whisky

40% alc./vol.
Whisky artisanal de Corse, bouteille #09720. En 1999, Dominique Sialelli de la brasserie Pietra et Jean-Claude Venturini de la distillerie Mavela (d’où l’acronyme P&M) associent leur amour commun de ce breuvage céréalier et leurs savoir-faire pour créer un whisky unique, profondément ancré dans le terroir de l’île de Beauté. Ce sera la troisième distillerie française à sa lancer dans la production de whisky, les premiers embouteillages verront le jour en 2005. La Cuvée “P&M Vintage” est le résultat d’un assemblage de whiskies millésimés, dont les plus anciens ont jusqu’à 14ans. En l’associant à des whiskies issus de distillations plus jeunes, le Malt brassé par Pietra et distillé au Domaine Mavela en l’année 2000 révèle dans cette édition limitée une large palette aromatique. Les whiskys P&M vieillissent dans des fûts de chêne ayant contenu du vin du Cap corse du Domaine Gentile, principalement des fûts ayant contenu du vin blanc ou du Muscat, puis sont assemblés à l’eau du Col Saint-Georges qui prend sa source à plus de 1000 mètres d’altitude sur les hauteurs de l’île.

André 69%
Nez de poires et de céréales mouillées, la paille, le fût neuf(?), agricole et artisanal dans le style et l’approche. On dirait que ce whisky est vieilli dans un fût ayant préalablement contenu un autre alcool ou un vin genre licoreux et sucré, genre du Sauternes. La bouche est très douce, la salade de fruits en conserve, les poires DelMonte, s’accompagnant de bonnes épices. Finale d’agrumes et de gingembre. Conception correcte mais une touche artisanale peut-être un peu trop présente.

Patrick 59%
Yark. Un bel exemple de marketing « efficace », où on appelle un whisky “vintage” en espérant convaincre quelques poissons de l’acheter. Nez : Parfum de paille et de céréales mouillées, avec des poires trop mûres et je ne sais quoi me rappelant vaguement une latrine. Berk. Bouche: Pfffff. Céréales séchées, bois brûlé et liquide bleu de toilette chimique. Finale : S’étire sur le liquide bleu de toilette chimique. Bon, pas aussi pire que ça, mais dans la même catégorie.

Martin 65%
Nez: Drôle de pourriture fruitée et sucrée. Réglisse , herbe et menthe. Horrible. Nez beaucoup trop jeune. Champ d’épandage. Bouche: Texture beaucoup trop aqueuse, fruits légers dans le sirop. Caoutchouc brûlé, herbe et mélasse, purin. Finale: Abominable, terre moisie, cerise de terre et fumier. Équilibre: C’est comme manger des poubelles.

Paddleford Creek Bourbon Whiskey

41.5% alc./vol.
Charcoal Filter Bourbon Whiskey – Distillé en Indiana

André 84%
Nez plutôt effacé au départ, puis s’esclaffant sur des notes de fruits rouges rapidement roulés dans la cassonnade. Pommes caramel de Beauce Carnaval, réglisse, cerises, caramel, cannelle poivrée. Bouche plus aiguisée et très influencée par le chêne mais les saveurs sont dans la ligne du style; cassonnade, caramel, cerises, fruits rouges, réglisse, poivre. Finale de bois brûlé fruité.

Patrick 85%
Un très bon bourbon, sans rien d’original, mais tout de même très agréable. Nez : Un whiskey léger et fruité, avec une touche de sève. Bouche : Du bois épicé, des fruits des champs… C’est léger et punché à la fois. Finale : D’une longueur moyenne, avec un beau mélange de bois brûlé et d’épices.

Paddy’s Old Irish Whiskey

40% alc./vol.

André 77%
Beaucoup de céréales au miel et de fruits tropicaux au nez, poires et jus de salade de fruits, caramel et toffee, sensation un peu flat, le whisky offre peu de consistance et de contenu. Beaucoup de vanille aussi. La bouche est diluée et que ne confirme que les saveurs du nez auxquelles s’ajoutent une pincée de noix et de coconut. On ressent beaucoup l’apport des céréales au travers de notes de céréales séchées et d’herbe jaunies. Ces sensations assèechent de beaucoup la bouche ce qui donne le ton à la finale, épicée et sèche, unidimentionnelle. Dans le style, on respecte la ilgne directrice mais côté sigularité, on repassera.

Patrick 77%
Beaucoup mieux que ce que je m’attendais, mais les attentes étaient très basses. Reste que s’il n’y a que ça à boire, profitez-en pour faire une journée sans alcool, vous en ressortirez beaucoup plus satisfait. Nez : Parfum de nettoyant à plancher, avec une touche d’agrumes et quelques notes de céréales pour nous signifier que c’est peut-être en fait du whiskey. Bouche : Rudement mieux en bouche, avec de belles notes de céréales sucrées, de la vanille, un peu de caramel, le tout délicatement enveloppé d’épices de bois légèrement brûlé. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par l’alcool.

Palm Ridge Reserve – Batch 18

45% alc./vol.
Handmade Micro Batch Florida Whisky.

André 85%
À voir Liv Taylor on ne soupçonnerait pas que Steven est son père… Il y a parfois des mix difficile à considérer dans nos pensées. C’est le cas ici. « An american whisky mellowed with toasted oranges » ??? Crayon de cire Crayola, genre de feeling que l’on retrouve dans le Rittenhouse Rye 25 ans, remover à vernis, sucre et bois gorgé de cerises et d’oranges. Dommage qu’il s’effondre si lamentablement en bouche; sucre brun et baba au rhum, gâteau au épices, raisins secs mais texture tellement plate en bouche. Finale aux saveurs de rye et d’épices. Un whisky déstabilisant et savoureusement exotique mais pas à la portée de tous, audacieux et hors-norme.

RV 86%
Méchant cocktail sucré. Les effluves de cassonade, de sucre durci et de bois très léger sont rapidement remplacées par l’orange et le blé. L’arrivée est douce et davantage tempérée, moelleuse, mais tranquillement la vanille et le grain se frayent un chemin avant l’explosion du grain en finale qui souffle temporairement l’orange avant la finale, très longue pour un whisky très jeune. Aussi près mais loin que je le souhaite d’un whisky aromatisé, pas aussi estivale que sa provenance floridienne mais parfait pour les jours frisquets d’automne où l’on regrette de s’être plaint des trop chaudes journées d’été.

Pappy Van Winkle Family Reserve 15 ans

53.5% alc./vol.

André 93%
Wow… Le nez est raffiné et finement cireux, jus de cerises et cannelle, pommes caramel, cassonade, Root Beer, oranges, le tout agrémenté d’une touche de fumée lointaine et de terreau d’empotage. La bouche est à la fois poivrée et garnie de bois carbonisé très discret. Grosses cerises juteuses et pommes caramel, bois de cerisier, chocolat noir. Texture grasse et épaisse qui nappe bien la bouche, exquis. Finale moyenne en longueur, sur la cannelle cireuse et poivrée, le bois de chêne brûlé.

Patrick 93%
Un superbe bourbon, complexe et très bien bâti. Je comprends définitivement le buzz! Nez: Un beau parfum riche, délicat et sucré. De la cassonade, de la vanille, du cuir, un peu de bois et de la salade de fruits. Bouche: Du bois sec et épicé, de la cassonade, des fruits, de la vanille, du cuir et encore du bois. Finale: D’une belle longueur, boisée et complexe.

Martin 96%
Profondément roux et aussi alléchant qu’une bière de la même couleur. Nez: Caramel salé et toffee nous prennent d’assaut, mais sans nous agresser, ce qui n’est pas coutume pour une expression aussi forte en alcool que celle-ci. Pomme de tire. On parvient à déceler le maïs, suivi de muscade, de cannelle et de gousse de vanille. La liqueur « Dr. Pepper », le chêne, les amandes, le blé et les fleurs. On y trouve aussi au fond du verre une feuille de tabac parfumée à l’images des plus grands « sherry bombs » écossais. Tout simplement renversant. Bouche: Délicat et fougueux. Caramel et épices, cannelle, cassonade brûlée, vanille, cidre de pommes et chocolat aux fruits. Tire « Grandma » qu’on donne à l’Halloween. Finale: Longue, chaude et douce à l’extrême. Infime amertume. Tabac et épices, gomme balloune. Le portrait final en est un d’une douceur et d’une subtilité épouvantable. Équilibre: Je n’ai jamais au grand jamais goûté à un bourbon aussi complexe. Élégance à tout casser. Malheureusement c’est un produit qui demeure très dispendieux, et il ne sera de la partie que lors des grandes occasions. Pire encore, n’espérez pas voir ça en SAQ de si tôt. Redéfinit l’adjectif « épique ».

Pappy Van Winkle Family Reserve 20 ans

45.2% alc./vol.

André 94%
Wow…wow et rewow… Intense et concentré mélange de fruits sauvages, de bonbons nounours en gélatine, de chocolat. Je lisais des commentaires sur le web et on le rapprochait d’un cognac et je dois avouer que la comparaison est très juste. En somme c’est un bourbon assez dénaturé mais cela augmente la surprise et le challenge du dégustateur ! En bouche, texture huileuse et hyper soyeuse, une brise alcoolisée, de fruits sauvages rouges et encore une fois les bonbons en gélatine, presque du sherry à la Aberlour Abunadh, les fruits secs, les prunes très mûres, la cire. Hallucinante texture, c’est du rarement vu. Feeling un peu paradoxal en bouche car le dit liquide est clair et limpide comme de l’eau mais les arômes et saveurs s’accrochent partout en bouche et au nez. La finale est longue et très distinguée mais sans variantes que celles apportées en nez et en bouche. Les saveurs sont vaporeuses et l’alcool tellement discret… Définitivement un whisky dangereux à avoir dans son verre!

Patrick 90%
À en prendre une seule gorgée, on comprend immédiatement le buzz aoutour de cette marque. Complexe et savoureux, d’un équilibre parfait. Nez: Parfum sublime et intense de cerise, voire de xérès de chêne brûlé et de vanille. Bouche : Les fruits explosent et libèrent quelques épices et des tonnes de sucre blanc. Texture huileuse, voire cireuse. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 94%
Du nectar d’orange jusqu’à la fondue à la clémentine. Nez: Phénoménal. Chêne massif. Cerise, caramel et vanille. S’annonce bien juteux. Un brin de cuir et de cannelle s’ajoutent au plaisir pour une complexité effarante. Peu de maïs en faveur du blé. Bouche: Assez huileux, sans être trop lourd. Juteux et fruité. Une peu de cuir, beaucoup de bois. Notes de raisin et de tabac, presque de sherry. Wow! Cerise de terre. Finale: D’une incomparable longueur et douceur, sur des pointes de cerise, de bois et de gomme balloune. Grains d’espresso trempés dans l’chocolat. Équilibre: Je m’attendais à un autre bourbon épique, et je ne suis pas déçu, mais pas surpris non plus. Le 15 ans a une goutte de fougue supplémentaire, probablement à cause de son taux d’alcool légèrement supérieur.

Parker’s Heritage 10 ans Cognac Finish

50% alc./vol.

André 89%
Huge, massive, thick, bold. À la fois distingué et aristocratique, un peu vintage, rustique. Des fruits rouges dans une pochette de cuir, miel, sucre, cire pour meubles en bois. Affinage bien présent mais qui ne dénature pas le whisky. Incroyablement doux en bouche, les fruits beaucoup plus à l’évidence qu’ils ne l’étaient au nez, le sucre est plus léché aussi, l’ensemble est soutenu mais doux et agréable. La rétro-olfaction transmet bien l’influence du cognac finish, dans un maelstrom de fruits et de sucre. J’adore l’initiative et l’intention de livrer quelque chose de différent.

RV 92.5%
Pas le rouge, ni le noir: le 50 unique sur la tablette de roulette qui rapporte gros. Étrange mais pour l’amateur a la fois de bourbon et de cognac, le nez est rustique, fermier et sucré a la fois, avec l’influence du cognac qui se sent. Arrivée super épicée mais davantage due aux grains qu’au taux d’alcool (qui pique le bout de la langue), puis le raisin se fait goûter. Finale d’abord toute en blé puis le raisin revient tranquillement pour l’aftertaste, qui aux premières secondes semble trop faible mais qui persiste et finit par signer. Coté influence de baril c’est un peu effronté, mais quand on aime les deux alcools, on ne peut que célébrer le courage.

Patrick 85%
Nez exceptionnel d’épices, de riche bourbon et de vin. En bouche, le cognac nous assaille de son sucre et de son puissant fruit. Puis, le bourbon rappelle sa présence via de belles épices et une touche de bois brulé. Une belle expérience.

Parker’s Heritage 10 ans Wheated Bourbon

63.9% alc./vol.
Quatrième opus de la série, élaboré à partir de 52 fûts vieillis pendant une période de 10 ans dès l’année 2000 dans les chais de Heaven Hills au Kentucky. Une édition limitée de 4800 bouteilles non filtrées à froid.

André 89%
Sucré et incroyablement doux et fruité. Toffee, vanille. L’arrivée en bouche est superbe, très texturée, soyeuse. Les sucres et la vanille sont toujours au rendez-vous. Notes de rhum brun (?), gâteau Reine Élizabeth. Finale mielleuse avec un bon mordant alcoolisé. Un superbe bourbon qui affiche bien ses origines sans sortir de sa zone de confort.

RV 87%
Un Mercedes ne peut se contenter d’être “un peu plus agréable à conduire”. Blé vert, pas très mûr et une pointe de réglisse. En bouche, ça n’a plus rien à voir avec le sucré alors que sur la langue il attaque en piquant, sans toutefois piquer, comme s’il se contentait de survoler le tout. En conclusion, la finale et de bonne longueur, spécialement pour un 10YO, presque, presque de seigle et ce qui semble être l’apport d’un baril particulièrement brûlé. Possède évidemment quelque chose du Bernheim, ce qui peut-être aussi son défaut car mis à part son taux d’alcool, je m’explique difficilement ce qui justifie son prix 2.5 fois supérieur à ce dernier (et l’un des plus chers bourbons que j’ai jamais goûté), si ce n’est qu’une très belle chaleur.

Patrick 92%
Arômes de gâteau, des fruits, du caramel, du chocolat et de la vanille. Ca part bien! En bouche, c’est un avalanche de saveurs: cerises, fraises, chocolat, caramel, épices de steak… La finale s’étire longuement sur les épices et les fruits. Le tout est superbement équilibré, tout en balance, tout en intensité. Aussi bon qu’un bourbon peut l’être!

Parker’s Heritage Collection Double Barreled Blend Kentucky Straight Bourbon Whiskey – December 2022 Release

66.1% alc./vol.
Mashbill compose de 78% corn, 10% rye et 12% malted barley. Blend composé de 67% de whiskey de 13 ansd d’âge et de 33% de 15 ans d’âge.

André 92%
Ouf, richesse au pied carré. Cerises noires et marasquin, caramel réchauffé et sirop d’érable, cassonade. Intense comme pas possible. La bouche est soutenue et soyeuse. Notes rouges de cerises et de pommes nageant dans un océan de caramel et de sirop d’érable. Le tout s’accompagne d’une soupçcon de bois toasted et de prunes. L’alcool réchauffe la bouche sans la brûler et accentue l’effet épicé du poivre moulu et de la cannelle. La finale est riche, chaleureuse et douce. Les mêmes notes livrées en bouche se poursuivent et de belles tonalités de chocolat s’ajoutent à l’ensemble. I am in love!