46% alc./vol.
La distillerie a été fondée par William Teacher en 1897 et n’a pas changé de propriétaire au cours de son histoire, mais la société William Teacher & sons a été reprise par Allied Distillers, filiale de Allied Domecq. La distillerie Ardmore chauffe encore ses alambics, en forme d’oignons, au charbon, ce qui est très rare de nos jours. Le single malt Ardmore entre dans la composition de nombreux blends, en particulier le Teacher’s Highland Cream. La distillerie Ardmore est une des plus grandes et des plus modernes distilleries d’Écosse, et produit annuellement plus de 3.000.000 de litres et possède sa propre tonnellerie.
Ce Speyside particulièrement tourbé a subi une double maturation : d’abord vieilli en fût de bourbon, il est ensuite vieilli pendant plusieurs mois dans des « quarter casks », des fûts beaucoup plus petits entraînant un rapport chêne / whisky supérieur et influençant grandement le profil aromatique du malt. Le single malt Ardmore entre dans la composition de nombreux blends, en particulier le Teacher’s Highland Cream.
André 88%
Wow ! Tourbe paisible, sel et effets omniprésents du bois. Citron, sel, un peu crasseux. Texture très huileuse en bouche, un peu terreuse, chocolat noir, léger brûlé-caramelisé. Finale où la tourbe et le sel gagnent en ampleur. Biscuits au citron en finale. Partage beaucoup de similitudes avec le Laphroaig Quarter Cask. Je ne savait pas que Laphraoig avait un frère illégitime dans le Speyside.
Patrick 84%
Parfum de tourbe typique des Highlands. En bouche, la tourbe, mais sans l’intensité qu’on aurait pu attendre d’un whisky à 46% d’alcool. On dirait que quelque chose vient l’adoucir inutilement (trop de caramel?). Toutefois, à ma surprise, la finale se révèle d’une surprenante intensité et s’étire longuement sur une belle pointe de fumée. Ce whisky aurait avantage à prendre exemple sur son cousin le Quarter Cask de Laphroaig, qui est embouteillé à un taux d’alcool supérieur. Un très bon whisky, mais décevant par rapport à mes attentes.
Martin 86.5%
Vraiment doré sous le soleil, entre jaune tournesol et confiture d’abricots. Nez: Beaucoup moins tourbé que ce à quoi je m’attendais vu la description sur la bouteille. Belle céréale du Speyside au coeur du nez. Chêne grillé et patate douce sucrée enrobent le noyau, mais obscurcissent un peu la tourbe. Bouche: Miel et céréales pavent le chemin, sans toutefois prendre toute la place. Huileux et métallique au niveau de la texture, alors que le goût nous fait voyager un peu plus parmi des saveurs de maïs et de fudge au chocolat avec une pointe de boucane de tourbe. Finale: Très douce malgré son taux d’alcool, s’étirant sur une mystérieuse et curieusement amusante fumée métallique. Bonne dose de caramel au rendez-vous. Équilibre: Pas désagréable, mais la tourbe n’est vraiment pas suffisamment affirmée pour un embouteillage qui se dit peated. Un malt difficile à qualifier de stellaire, mais qui se boit très bien. On peut passer une très belle soirée à ses côtés si on parvient à mettre de côté notre façade de péteux ne serait-ce qu’un instant.
RV 87%
Tourbe, mais définitivement pas celle de Islay. En bouche, une moitié de citron trempée dans de la cendre hachée très très finement. Le citron meure et est finalement incinéré dans un lit de cendre sous un feu doux.
Eli 84%
(Comment un cask ne peut pas être traditionnel ? Côté marketing – c’est raté) Je trouve l’odeur plus proche des scotchs des iles que du Speyside. Le nez est assez riche et tourbée – avec les raisins secs. Je trouve que plus je sens, plus il y a une petite odeur d’avernésie qui m’agace. L’aftertaste est somme tout longue et intéressante. Il y un peu de pomme verte Granny Smith pas tout à faite mûre. Surette ? Je ne dis pas que c’est mauvais dans l’ensemble – ca passe bien.