57.3% alc./vol.
Cette série limitée à 2958 bouteilles est la plus ancienne et la plus rare jamais proposée par la distillerie Talisker.
André 91%
Tourbe sucrée et cendre de feu de plage refroidit, oranges et fruits tropicaux. À la fois animale et docile. La tourbe s’installe confortablement en bouche sur un écrin de sucre d’une agréable douceur. Pointe chocolatée et adorablement fumée qui sort au nez si vous laissez votre verre s’éveiller quelques instants. Finale avec une présence de sherry et de cerises accompagné de sel. Un mariage inusuel et particulier qui apporte de belles nuances entre le côté plus sauvage et le côté beaucoup plus domestiqué de cet embouteillage rarissime.
RV 89.5%
La Talisker rock chick est toujours aussi entraînante alors pourquoi s’affubler d’un flamboyant costume quand un spectacle toute simple aurait davantage touché ses fans? Nez assez vineux, voire trop, avec cerise de terre confite et tourbe un peu trop épurée. La tourbe, le sel et le poivre font leur apparition en bouche, avant une finale qui a quelque chose de la tourbe du Lagavulin tout en conservant la roche volcanique. Avec une longue finale liquoreuse très sage, malgré le prix très élevé et ce qui semble la trop forte influence d’une finition particulière, l’expérience reste tout à fait agréable.
Eli 90%
Au nez, il y a une subtilité poivrée et au goût on le perçoit avec la vanille. Peut-être dans le fond que le poivre tourne plus au gingembre en bouche. Il y a ces épices qui se mêlent et qui font un bel ensemble. Je dirais qu’il s’agit plus d’épices qu’on utilise dans les desserts. Anis peut-être ? Piment d’espelette. La tourbe qui enrobe le tout demeure très discrète avec des fruits qui ne sont pas très sucrés. Ce n’est pas ça qui domine le goût selon moi. Une finale hyper punchée et on dirait qu’il me reste du café, du caramel dans les joues. Plus je goûte, plus je distingue l’âge du breuvage. Lovely !