45.8% alc./vol.
La distillerie fut fondée en 1830 par deux frères, Hugh et Kenneth Mac Askill, fils de docteur ; après différents essais, Carbost fut choisi comme emplacement définitif. La distillerie fut rénovée en 1880 puis agrandie en 1900. Elle passa sous la houlette d’un groupement d’assembleurs la D.C.L. (Distillers Company Ltd.) en 1925 et cessa de pratiquer la triple distillation jusque là en usage en 1928. En partie reconstruite en 1960 à la suite d’un incendie, elle conserva néanmoins quelques éléments de la distillation traditionnelle : des washbacks en bois, ainsi qu’un système de condenseurs immergés dans des cuves en bois situées à l’extérieur des bâtiments (une des rares choses ayant survécu à l’incendie). Ce single malt est aussi utilisé pour les blends Johnnie Walker et White Horse ainsi que pour la liqueur Drambuie.
André 88%
Poivré et fumé punché. Goût prononcé de fond de cendrier de vieilles matantes lors du party de Noël. La singularité même et que ce soit juste pour ça, il mérite la note attribuée. La lave des Cuillins.. for sure !
Patrick 91%
Wow, un de mes préférés! Fumée explosive! Épices fortes, poivre, rocheux volcanique. Robuste, on adore ou on déteste!
Martin 87%
D’une teinte orange rosé, j’avoue me lancer en territoire inexploré. Nez: Cuir, tourbe et iode. Beef jerky poivré. Feuilles de tabac à pipe. Fruits séchés en-dessous avec une pointe de pelure d’orange. Bouche: Doux et sucré, fumée un peu moins présente qu’au nez. Serait-ce une touche de chocolat noir derrière tout ça? Finale: Un peu de cuir, un peu de boucane de tourbe. Regrettablement courte. Équilibre: Une belle entrée pour Talisker. Je suis curieux d’en essayer d’autres.
RV 86%
Beaucoup plus chocolaté qu’à ma souvenance, la fumée est assez douce, presqu’absente, mais les épices sont bel et bien là. En bouche il est tout de cuir, spécialement en finale, bien mélangé aux épices, légèrement animal: poil ras sous la selle du cheval. Le poivre n’est plus aussi sauvage que par le passé, mais cette domestication n’est pas optimale: celle-ci traîne loin derrière le mustang pur-sang qu’on retrouvait par le passé.
Pierre-Luc 90%
Fumé, mais pas d’iode comme on en goûte quelquefois dans les scotch de la région d’Islay. Poivré et robuste. On aime ou on n’aime pas! Chose certaine, ce n’est pas le whisky à servir pour initier quelqu’un. Pour ma part j’aime beaucoup, il demeure le standard par lequel je juge mes découvertes.