Tomatin 40 ans

42.9% alc./vol.
Édition limitée de 1614 bouteilles, distillée le 17 mai 1967, embouteillée le 2 octobre 2007.

André 93%
Raisins secs et purée de pommes, réglisses rouges, cosses d’oranges, abricots, une touche de cannelle titille les narines doucement, le tout aplani par les notes de miel onctueux. Le nez est vraiment solide, juste wow. En respirant, le nez s’arrondit encore plus et de juteuses notes de mangue et de melon au miel émergent goulument. En bouche, le whisky est hyper onctueux, gras et huileux. Belles notes de coconut et de tabac et un savoureux mélange de fruits tropicaux et de jus de raisin mauves frais; d’abricots, melon au miel, oranges, papaye. Il y a bien quelques épices mais pour le moment c’est plus l’avalanche de fruits tropicaux qui prend toute notre attention. Aux gorgées subséquentes, l’équilibre général et la texture vraiment unique nous étonne encore plus. Solide!!! L’apogée de cette expérience mémorable de dégustation est la conjonction des fruits est des épices qui se passe en finale et qui se meurt dans des notes de coconut fumé. J’avais 5 mois quand ce whisky a été distillé, la preuve que je ne suis pas le seul qui vieillit bien! Lol!!!!

Tomatin 9 ans 2007 Caribbean Rum Barrel

46% alc./vol.
Distilled May 18th 2007, limited Edition of 6000 bottles.

André 85%
Le nez représente très bien les Caraïbes; ananas, bananes, coconut, vanille, fruits tropicaux. Bon taux de sucre aussi, développant une belle onctuosité au nez et qui appelle à la dégustion. Texture agréable mais rien qui casse la barraque, semble un peu dilué malgré son 46%. Je m’attendais à un rendu plus moelleux. Les saveurs aussi n’offrent que peu de surprise, ne répliquant que les odeurs présentées au nez. On ressent aussi la jeunesse du whisky, sa fougue bien cachée sous l’édredon sucré. La finale dévoile des notes d’épices plus prononcées qui, en s’évaporant, s’entremêle avec le jus de salade de fruits et la cassonnade. Un bon whisky gourmand, genre crème brûlée de whisky.

Patrick 82%
Un whisky léger… “Softer Side of the Highlands”, en effet! Un bon whisky, mais je préfère mes drams avec plus d’intensité. J’ai souvent goûté des whiskys de grain qui me donnaient plus d’émotions que ça. Nez : Léger parfum fruité, avec de la vanille, de la noix de coco, des ananas et beaucoup d’agrumes. Bouche: Bois frais et légèrement épicé, un peu de sucre, des agrumes, de la noix de coco, des bananes vertes et d’autres fruits tropicaux. Finale : D’une longueur moyenne, avec du bois, des agrumes et des fruits tropicaux.

Martin 85.5%
Nez: Orge et fleurs, vanille et crème. Punch aux fruits tropicaux, noix de coco et canne à sucre. D’une douceur alléchante et apaisante. Bouche: Vanille et sucre blanc, bois et épices, herbe et fleurs. Taux d’alcool approprié. Finale: Sucre blanc et chêne épicé avec fruits tropicaux, pommes vertes et ananas. Équilibre: D’une belle douceur, sans prétention. Sans être un grand single malt, personne ne doit être gêné d’en offrir un verre à ses invités.

Tomatin Cask Strength

57.5% alc./vol.
Fûts de bourbon et de xérès oloroso de premier remplissage, édition limitée à 15000 bouteilles.

André 82.5%
Pommes vertes, oranges, fruits séchés, gingembre, poivre. Saveurs opposées mais harmonie parfaite, balance exacte de l’intensité des saveurs. Ouverture sur la vanille en bouche, texture duveteuse agréable, les saveurs tirées du bourbon cask gagnent sur celles du sherry cask, les fruits séchés sont par contre plus apparents en finale de bouche ou le tango d’épices par en une envolée poivrée surprenante. Le taux d’alcool est lui aussi perceptible, ce qui était au nez presque une brise alcoolisée se transforme en vague soutenue de poivre et de gingembre râpé. Après environ 15 minutes à respirer, pulpeuses notes de poires et de caramel, légère astringence apportée par le fût de sherry. La finale est sèche, poivrée et épicée. Tout le velouté du nez est disparu, mis chaos par les épices et le poivre.

Patrick 89%
Un whisky dangereux pour 2 raisons: 1) Je n’ai pas senti la force de l’alcool (ou si peu) et 2) j’ai été incapable de résister à la tentation de m’en servir un autre verre (et un autre, et un autre et ainsi de suite…). Nez : Doux parfum de caramel recouvrant des morceaux de pomme rouge bien sucrée, ainsi que quelques gouttes de vanille. Bouche : La douceur du sucre fait qu’on sent à peine la force de l’alcool. Bref, caramel, vanille, épices et un peu de pomme rouge. Finale : Longue, épicée et sucrée.

Tomatin Contrast Bourbon Matured

46% alc./vol.
Vatting de fûts de 1973, 1977, 1988, 1991, 2002 et 2006 – 5400 bouteilles.

André 86%
Quel bon concept… auquel j’aurais ajouté une troisième bouteille contenant un vatting de bourbon et sherry, ou encore mieux, les amateurs peuvent expérimenter eux-même! Nez dans la ligne du style; miel, vanille, ananas, bananes, poires, citron, nectarines, raisins verts. Touche de bois verdâtre et d’herbe verte coupée aussi qui gagne un peu mon plaisir. La bouche est crémeuse au départ et plus épicée ensuite; melon au miel, poires, miel, vanille, raisins verts, citron et fruits tropicaux puis une touche de poivre et beaucoup d’influences du bois de chêne. Finale très fruitée en légèrement épicée et sèche.

Patrick 83%
Un concept fantastique que de présenter deux whiskys jumeaux ayant subi des maturations différentes. Je recommande l’ensemble sans hésiter à tous les amateurs de scotch! Ceci étant dit, ce whisky est plutôt bon, même s’il ne s’agit pas d’un feu d’artifice. Nez : Arômes de miel herbeux, avec une touche de citron, de vanille, de noix et un soupçon de bois sec. Bouche : Du bois sec, des citrons, de la vanille et des ananas. L’ensemble est porté par du sucre chaleureux. Finale : D’une longueur moyenne, sucrée et chaleureuse.

Martin 84%
Nez: Herbe et miel, fleurs et bois sec. Fruits tropicaux et crème anglaise. Superbe petit nez timide. Citron et amandes. Bouche: Meringue, vanille et chêne. Citron, fleurs et épices. Touche d’ananas et autres fruits tropicaux. Finale: Une légère tourbe avec accents de cuir enveloppe les saveurs énumérées ci-haut. Bois sec bien représentatif du fût de bourbon. Équilibre: Une belle expérience de Tomatin. Sans être particulièrement à tout casser, j’aime bien oÙ on s’en va ici.

Tomatin Contrast Sherry Matured

46% alc./vol.
Vatting de fûts de 1973, 1977, 1988, 1991, 2002 et 2006 – 5400 bouteilles.

André 85%
Quel bon concept… auquel j’aurais ajouté une troisième bouteille contenant un vatting de bourbon et sherry, ou encore mieux, les amateurs peuvent expérimenter eux-même! Nez de raisins secs, dattes et prunes, vieux livre avec couverture de cuir, caramel chaud, oranges, pommes rouges, gâteau au chocolat. Léger off-key dans le nez. La bouche est pas mal plus épicée que le nez le laissait supposer même si l’on retrouve la même palette aromatique annoncée. Prunes, dattes et raisins secs, chocolat noir, poivre et bois épicé. Texture un peu flat et qui manque d’amour. Finale éphémère sur le xérès franc et épicé.

Patrick 85%
Un concept fantastique que de présenter deux whiskys jumeaux ayant subi des maturations différentes. Je recommande l’ensemble sans hésiter à tous les amateurs de scotch! Ceci étant dit, ce whisky s’avère très agréable à boire – je dois admettre que même si je bois les deux bouteilles du duo en même temps, celle-ci tends à se vider plus rapidement! Nez : Un xérès intense, marqué par une grosse dose de raisin ainsi que du caramel et des pommes. Bouche : Toujours l’intense xérès, avec du caramel chauffé, de la cannelle, des clous de girofle, de la marmelade et une bonne pincée de poivre. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 86.5%
Nez: Raisins juteux, sherry goulu, cuir et bois de chêne. Prunes, pelure d’orange, marmelade et dattes. Toutes les notes précises d’un sherry cask classique, sans tomber dans la démesure. Bouche: Texture agréable qui pourrait être un peu plus huileuse, mais qui transporte bien ses saveurs telles le xérès, le raisin sec, le bois et la cuirette. Pommes mijotées et caramel. Je l’aime bien, particulièrement comparé à son comparse d’expérience en fûts de bourbon. Finale: Bien boisée et fruitée, elle ne nous laisse pas vraiment sur notre faim. Bien poivrée et vanillée. Équilibre: Un beau saut au-dessus de la version bourbon, quoique la comparaison entre les deux est une superbe expérience en soi. Je recommande.

Tomatin Cù Bòcan

46% alc./vol.

André 82%
L’apport du fût de virgin oak est bien en évidence au nez, crémeux et soutenu par les oranges et de bonnes notes d’agrumes. La tourbe est loin d’être évidente au nez, les notes du fût neuf cachent beaucoup des arômes les plus subtiles. La bouche est fruitée et offre un mélange inhabituel d’épices (gingembre, clou de girofle, poivre) et d’agrumes. La fumée s’affichera en finale de bouche avec plus de tonus, mais rien de très musclé. Finale douce avec un filet de tourbe dilué dans les agrumes. Après quelques embouteillages version « virgin oak » je peux commencer à dire que je ne suis pas fanatique du style, même si je ne peux expliquer pourquoi. Cet embouteillage ne fait pas exception à la règle.

Patrick 85%
Simple et efficace. Dans le style fumé et tourbé, on ne fait pas ici dans la subtilité, mais on s’en fout, ce n’est pas le but visé. Vraiment très bon. Nez : Fumée de tourbe cendreuse, avec une touche de bois brûlé. Bouche : Charbon et fumée de tourbe, avec une bonne dose d’épices chaleureuses, le tout porté par une belle texture huileuse. Toutefois, je dois admettre que le new make n’est pas si loin que ça… Finale : Longue, fumée et épicée.

Martin 81%
Jaune franc, entre limoncello et bouquet de mimosa. Nez: Céréales sûrettes avec une pointe de citron. Le bois de chêne, bien qu’un petit peu pourri, vole la vedette, soutenu par une petite tourbe extrêmement timide. Pointe de fleurs. Nez très jeune qui évoque par moments un new make. Bouche: Très sucré et fruité. Fruits rouges et épices. Quand même poivré avec une bonne dose de cannelle et de gingembre. Peu de corps mais plein de jeunesse. Finale: Petit retour de fumée sûrie, mais beaucoup trop gênée.On baigne ici encore un peu dans le new make. Équilibre: Un malt intéressant mais qui manque cruellement de raffinement. Tomatina devrait en imiter d’autres et laisser un peu plus de temps de maturation à leur expression de base, car pour le moment ça ne m’incite pas fort à explorer plus loin cette distillerie.

Tomatin Cù Bocàn Creation #1

46% alc./vol.
Agé en fûts de Stout de la Black Isle Brewery Imperial et de vin de Bacalhôa Moscatel de Setubal.

André 84%
Le nez s’ouvre sur des notes de tourbe terreuses et de virgin oak. Après quelques minutes d’aération, zeste d’oranges, bananes flambées, vanille. La bouche manque de corps, demeure fluide mais sans support gras ou chaleureux. Nous demeurons sur les notes de fruits à chair comme la mangue, les oranges et la banane qui s’accompagnent d’un soupçon de fumée, de poivre et de cannelle. Après quelques gorgées, notes de pelures de raisins et zeste de citrons. Finale poivrée et fumée qui s’étire longuement.

Patrick 87%
Un très bon whisky, avec un mélange de saveurs des plus intéressants. J’aime! Nez: Léger, cireux, avec des fruits mûrs et des herbes. La fumée est ici définitivement en arrière-plan. Bouche : Ici, au contraire, la fumée est à l’avant-plan, avec de belles épices, du tabac, du cuir, de la marmelade à l’orange et du beurre fondu. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 87%
Nez: Crème, caramel, fruits rouges et malt grillé. Raisins verts, vanille et bois. Bouche: Continuation du malt, notes de bière, de bois, de poivre et de fruits mijotés. Texture beurrée. Finale: La myriade de saveurs continue ici, guidée par les fruits et le poivre. Équilibre: Un bon dram pour de l’expérimental. Bien hâte de goûter leurs futures Créations…

Tomatin Cù Bocàn Creation #2

46% alc./vol.
Agé en fûts de shōchū japonais et de chêne européen vierge.

André 77%
Oh c’est bizarre ça… Étrangement, on repère l’épine dorsale des saveurs types de la distillerie mais avec quelque chose de difficile à identifier. Bois vert, citron, vanille et céréales séchées. En bouche; raisins verts et feuilles mouillées, virgin oak bien présent encore, miel et poires, citron vert. La texture est quelconque, pas diluée mais sans rien d’accrocheur. Pointe de fumée terreuse qui se perd dans le reste des autres saveurs. C’est un peu maigre comme présentation. Finale nonchalante et disparate, fraiche et un peu sèche.

Patrick 80%
Ouf, je suis content d’avoir expérimenté un whisky âgé en fût de shōchū, mais je ne suis pas impressionné. Le fait que ce soit un alcool avec un léger vieillissement fait en sorte que la saveur de l’alcool est beaucoup plus présente. Genre, un peu comme si on avait coupé mon scotch avec de la vodka. Nez : Fumée intense, avec l’alcool qui est très présent et une touche d’agrumes. Bouche : Fumée de tourbe, alcool, bois épicé, noix grillées, kiwi et lime. Finale : D’une belle longueur, fumée et épicée.

Martin 79%
Nez: Les arômes commencent plutôt sur la défensive. Céréales et fleurs blanches, jeune bois vert et vanille. L’alcool s’annonce bien aiguisé. Bouche: Sucre en poudre, poivre blanc, chêne gorgé de sirop simple, fruits des champs. L’alcool pique pas mal pour un 46%. Finale: Raisins blancs et poivre, vanille et bois humide. La chaleur et la longueur demeurent agréables, bien que la texture a des croûtes à manger. Équilibre: Malheuruesement l’influence du shochu est bien difficile à cerner. Dommage, un dram somme toute décevant.

Tomatin Cù Bòcan Creation #3

46% alc./vol.
Âgé en fûts de Cabernet Sauvignon Marocain et en fûts de rye nord-américain

Patrick 92%
Une superbe création que ce whisky ! J’en veux une pleine caisse! Nez : De la fumée de tourbe, avec de succulentes fraises juteuses, des fruits tropicaux et du vinaigre balsamique. Bouche : Miam! De la fumée, les épices du rye, des figues, des fleurs, des agrumes et des fruits des champs discrets. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, fumée, épicée et fruitée.

Tomatin Cu Bocan Limited Edition Sherry Cask

46% alc./vol.
D’après la légende, Cù Bòcan a hanté les résidents isolés du village de Tomatin. Cette créature de l’enfer était présentée par son comportement de plus en plus imprévisible. Apercevoir le monstre ne se produit qu’une fois par génération et de manière terrifiante. Un employé de la distillerie, se promenant au coucher du soleil, fut un jour poursuivi par une imposante bête noire aux narines dilatées et aux crocs menaçants. Attiré malgré lui par le magnétisme de l’animal à la fourrure abondante, il s’arrêta et tendit sa main tremblante. C’est alors qu’il vit le fantôme – Cù Bòcan – s’évaporer devant ses yeux, ne laissant derrière lui qu’un nuage de fumée bleue dans un silence de mort …

André 83.5%
Un employé de distillerie qui voit des monstres en sortant de sa job le soir, me semble que ça sonne pas mal plus comme une histoire de bouesson ça… Au nez, étonnant combien le caramel est presque aussi puissant que le sherry. Vanille, caramel, prunes, sherry très rond et épicé, cannelle. Je cherche la tourbe… que je ne trouve pas. L’arrivée en bouche est veloutée, le sherry est puissant épicé et légèrement sec. Une fois la gorgée avalée, il y a un léger moment déséquilibré que j’attribuerais aux trop fortes épices avec que le whisky se restabilise. La tourbe se dévoile timidement en fin de bouche mais il est difficile de différencier la tourbe des épices plus pointues. Déstabilisant ce whisky… Les saveurs de sherry et de fruits reprennent un peu le dessus également en finale. La rétro-olfaction apporte de belles notes de chocolat au lait épicé. Un whisky intéressant à l’équilibre douteux. Je suis ambivalent quant au résultat final.

Patrick 92%
Un excellent whisky avec tout ce qu’il faut à la bonne place. Nez : Parfum de beaux fruits sucrés, avec un soupçon de fumée, un peu d’épices et une bonne dose de caramel. Un peu de bois, de vanille et d’orge complètent le tout. Bouche : Fumée et fruits mûrs et sucrés. Le tout est présenté avec une bonne dose de chocolat ainsi que des biscuits aux amandes. Finale : D’une belle longueur, fruitée, sucrée, épicée. On voudrait qu’elle ne finisse jamais !

Martin 85%
Nez: Un beau mélange de xérès et de caramel. Raisins, orange et fruits rouges. Doux et plaisant, caractère affirmé. Bouche: Raisins, feuille de tabac, compote de fruits des champs, épices, bois et caramel. Assez fort et audacieux. Presque maladroit dans sa puissance. Finale: Cacao, prunes et bois. La tourbe est extrêmement timide. Équilibre: Somme toute un sherry cask assez agréable, mais à un prix plus que déraisonnable.