Suntory Whisky Toki Blended

43% alc./vol.

André 76%
Ce whisky peut vous servir de base, de base à savoir ce qu’est un whisky ordinaire ou mauvais. L’avantage c’est qu’il permettra d’agrandir votre palette de connaissance whisky. L’expérience whisky comprend aussi des passages obligés dans des whiskies ordinaires qui permettront d’apprécier ce que sont de bons whiskies. Nez ; ça sent l’alcool bon marché, l’herbe jaune séchée, miel, genièvre, fines herbes. L’alcool semble beaucoup plus puissant en bouche et l’alcool brut et jeune est bien ressenti. Plus de saveurs verdâtres aussi, genre menthol et herbe verte, bouche portée sur l’alcool de grain, les agrumes et le miel. La texture est pauvre et épurée, sans grande passion. Finale sur le gingembre et le genièvre, finale courte de surcroit avec une recrudescence de l’alcool bon marché en rétro-olfaction. Je ne comprends pas la stratégie marketing de ce produit, mis à part de miser sur un prix abordable, ce whisky perdra des adeptes et amoureux des habituellement excellents produits Suntory, en plus de se mettre à dos les courageux qui auront mis le 60$ sur une bouteille à petit budget. Car une fois passé la caisse et que vous serez bien assis à la maison tranquille, vous regretterez de ne pas avoir mis un 20$ supplémentaires pour un whisky qui ne goûte pas le regret. On remarque aussi que la saq a encore payé un gars pour barrer au crayon feutre les mesures impériales. On se croirait dans le film 1984 avec la Police de la pensée…

Patrick 79%
Déception! J’ai toujours acheté tous les whiskys japonais qui passaient par la SAQ, mais je dois admettre avoir ici des regrets. Enfin, en apéro, il est supportable car on remarque moins à quel point il est insipide. Un blend cheap qui a pas dû coûter trop cher à produire. Pour les gens qui n’aiment pas vraiment le whisky. Nez : Oh boy, ça sent plus l’alcool que bien des casks strengths ! On y trouve aussi des agrumes, un peu de bois, ainsi qu’une touche de gingembre. Léger et subtil. Bouche : Alcool, puis bois, miel, agrumes, quelques épices, un peu de vanille, de gingembre et surtout de l’alcool de grain. Finale : Courte et marquée par les agrumes.

Martin 79.5%
Nez: Crème, grain et citron. Doux sucre à glacer, herbe séchée, miel et raisin blanc. Le tout semble noyé cependant dans une vague d’alcool non contrôlée. Bouche: Alcool au départ, ce qui n’est pas toujours bon signe. Miel, vanille, crème, bois et poivre blanc. Fleurs et herbe, touche de grain. L’alcool s’estompe un peu. Finale: Épicée et sucrée. Pointes de gingembre, de chêne, de vanille et de grain. Équilibre: Moins méchant que ce que l’on pourrait croire. Par contre, en général dans les whiskys japonais les attentes sont extrêmement élevées. Cet embouteillage-ci ne les rencontre malheureusement pas.

Suntory Yamazaki 12 ans

43% alc./vol.

André 85%
Nez fruité; sherry, gélato aux cerise, orange et toffee-fudge. Bien équilibré mais assez restreint comme arômes. Relevé par les épices en bouche, style affinage de sherry, un zeste de citron, miel. L’arrivée en finale est une accalmie avant le soulèvement de la finale, bien servie par une bouffée d’alcool épicée et un peu florale peut-être et un brin cireuse.

RV 82%
Nez: Nanda kore? Ça tire partout en même temps, mais on sait pas où. Goût: épicé et vanille intéressant, un peu poivré, bonne finale sucrée; Dessus d’une crème brûlée et agrumes; goûte le Speyside, à la limite Lowland.

Patrick 88%
Nez délicat, mélasse et vanille, avec une touche de xérès. Au goût, cerises, fraises, raisins rouges et orge se combinent admirablement. La finale est longue et complexe, marquée par le sel et les raisins secs. Un très bon rapport qualité-prix.

Martin 89.5%
Aussi doré qu’une Sapporo. Nez: Miel, orge et baies de genévrier. Floral avec un brin de cannelle et de sucre à glacer. Bouche: Plutôt doux et huileux. Encore du miel, accompagné cette fois d’une touche de crème brûlée. Notes de chêne, d’épices et de lime. Finale: Sèche avec une bonne longueur. Sucre d’orge, fruits séchés et épices. Équilibre: Un excellent « whisky du monde », facile à boire. Un parfait exemple du savoir-faire japonais.

Suntory Yamazaki 18 ans

43% alc./vol.
Ce single malt issu de l’assemblage de quelques fûts ayant contenu du sherry, est une version officielle disponible en série limitée.

André 88%
Nez volupté à odeur de nectarine et de fruits dans un panier de bois. Sherry. La finale est étonnamment longue et la rétro-olfaction est un beau melting-pot de cire de pomme, les nectarines se sont changées en oranges trempées dans le chocolat à fondue.

Patrick 91%
Parfum de dattes et de noix de Grenoble grillées. Arrivée en bouche spectaculaire et agréable ! D’abord le chocolat noir, puis les raisins rouges et enfin les épices du chêne. La finale, voluptueuse, s’étire agréablement en mettant en évidence le chêne et le xérès. 2e tasting: Nez : Sucré-salé, fruits et chêne. Complexe et intense. Tellement japonais. Bouche : Sel et fruits, sucre et chêne. Aaaargh… Si savoureux. Finale : D’une longueur moyenne, où le sel maintient son intensité alors que les autres saveurs s’éteignent doucement. Balance : Une autre preuve de la supériorité des whiskys japonais. Toutes les saveurs qu’on aime, réunies dans un équilibre exemplaire.

Martin 93%
Cuivre roux profond foncé merisier, mettez-en des adjectifs… Est visuellement au Yamazaki 12 ans ce que le Crown Royal Black est au Crown Royal régulier. Nez: Chêne, orge et noix de macadam sont nos amis ici. Léger cuir au fond, melon, racinette et puissant xérès. Beaucoup de zeste d’orange suivi d’une pointe de vanille. Bouche: Caramel épais, raisins, dattes et toffee sur les épices astringentes du sherry. C’est en bouche que son vrai caractère apparaît. Outre le chêne, on se laisse surprendre par des pêches et de la framboise. Finale: La main de fer du sherry dans le gant de velours de la douce fumée. Raisins secs Sunmaid. Équilibre: Un coup de maître. Un des tops malts nippons, mondiaux même. À ne pas manquer les rares fois où on peut mettre la main dessus.

RV 85.5%
Peau de bananes et un coup sec de guimauve à la fraise de façon olfactive. Arrivée houleuse et huileuse en épices et en bananes. Sur la langue il est cendré, adéquat mais c’est la finale qui est vraiment géniale et qui laisse deviner la profondeur de la maturité de 18 ans, surtout lorsqu’on le compare au 12YO. À 110$, légère déception par rapport au prix, mais à meilleur prix (l’ayant acheter à 80$ aux USA il y a 2 ans), il ne faut pas hésiter.

Suntory Yamazaki Distiller’s Reserve

43% alc./vol.

André 86.5%
Mélange de fruits secs, de miel et de vanille crémeuse. Simplicité efficace. On pourrait facilement confondre avec les saveurs du fût de sherry. Raisins secs, cerises, pâte de fruits. Agréable texture en bouche, beaucoup de miel et de vanille pavant la route aux fruits secs, cerises, oranges. Sensation un peu poreuse du bois en bouche mais aussi sucrée. La poudre dans les emballages de gommes bazooka… Sucre à glacer. La finale est un brin trop épicée et influencée par le bois, à la limite un peu sèche ce qui tranche beaucoup avec la souplesse des éléments fruités et sucrés. Histoire agréable mais une finale en queue de poisson.

Patrick 88%
Comme d’habitude, un très bon whisky japonais. Le style classique de Yamazaki, avec une petite pointe fruitée qui en fait un whisky complexe et savoureux. Nez : Sel et quelques algues bien subtiles, chêne brûlé, fraises, pêches crémeuses et noix de coco. Bouche : Friases, algues, vanille, pêche et un petit fond salé. Finale : un peu courte, mais savoureuse.

Very Rare Old Suntory Expo 1975

43% alc./vol.

André 84%
Belle douceur fruitée, un mélange de marmelade de fruits, cerises et d’ananas ainsi que de miel. Le taux de sucre est super agréable et rend le whisky invitant. Au nez; purée de cerises, chocolat au lait, ananas, sucre brun, prunes, raisins secs, réglisse éventée. La première impression à la première gorgée… peut-être un peu dilué, un peu trop de grain whisky peut-être? …mais cela se corrige rapidement à la deuxième lapée. Il y a une addition de couches de fruits qui devient presque pâteux à la longue; beaucoup de cerises, raisins secs, prunes, puis oranges, ananas nappé de vanille et de miel. Glosettes (raisins trempés dans le chocolat au lait). Finale finement épicée sur un panier de fruits frais. Gros plus pour les saveurs, un bémol sur la texture en bouche et une finale où les fruits s’époumonnent un peu trop rapidement. Pas mauvais mais pas de coup de cœur aussi.