Peregrine Rock Californian Single Malt 2 ans

40% alc./vol.
Situé juste à l’est de Los Angeles, Saint James Spirits dit produire un « Hometown single malt ». Fabriqué d’orge des highlands écossais malté et tourbé, Peregrine Rock est ensuite vieilli pour une période de 2 ans dans des fûts de chêne américain ayant contenu du bourbon. Une partie des profits générés par la vente du single malt est remis à une œuvre visant la protection des faucons pèlerins. « Whisky with a conscience…only in Los Angeles ».

André 84%
Fabriqué avec de l’orge maltée et tourbée ??? Si fumée il y a, je n’en ai jamais trouvé à nulle part tout au long de la dégustation. Le nez est à l’image du pot de bonbons croquants qu’avait grand-maman sur sa table basse du salon. Un sucré légèrement mentholé, frais, une feuille verte ou d’herbe poussant sur le bord d’une plaine bordant la Irish Sea. À l’aveugle, j’aurais parié sur un whisky Irlandais sans hésitations. Pas mal plus agréable que j’aurais pensé au départ, surtout pour un 2 ans d’âge. Une belle trouvaille en voie d’extinction dans les SAQ. Sympathique et sans prétention.

Patrick 84%
Me fait penser à un gros Russe qui fumerait le cigare dans un sauna. Sherry ? En tout cas, au goût, définitivement sherry, fumée et menthe. Étrange comment les goûts évoluent…

Saint James Spirits Peregrine Rock 3 ans

40% alc./vol.

André 82%
Salade de fruits et poudre de gomme Bazooka, vanille crémeuse. Notes de céréales maltées et étrangement… de sherry et de fruits séchés. En bouche, le whisky est éventé et on constate rapidement que la complexité et l’équilibre ne sont pas au rendez-vous. Les saveurs dans l’ensemble sont liées par l’utilisation du bourbon cask; miel, carré de toffee, vanille. Les notes de poivre et d’eucalyptus nuancent un peu les saveurs dans qui sont dans l’ensemble relativement restreintes. La finale est courte et diaphane, sans surprises. Décevant et prévisible.

Patrick 90%
Un superbe whisky d’une qualité que la plupart des distilleries n’ont jamais atteinte. J’adore ce whisky, dommage qu’il ne soit plus disponible par ici. En fait, je n’ai pas réussi à retrouver de traces récentes de cette distillerie, ce qui m’inquiète un peu… Nez : Un peu de fruits, du bois brûlé et des épices. Bouche : Fumée, épices, fruits mûrs, bois brûlé, le tout porté par une surprenante texture huileuse pour un si jeune whisky. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 82%
Nez: Fruits frais dans un sirop sucré, eau d’érable, sucre en poudre. Vanille et gomme balloune, léger malt grillé. Bouche: Très sucré, fruits, vanille et bonbons. Le sucre détruit tout autre espoir de complexité. Finale: Belles épices, un peu de bois ressort ici. Mais le tout est étrangement enveloppé dans une balloune de gomme Bazooka. Équilibre: Trop fruité ou juste fade en général? On va juste dire: « pas prêt ».