Royal Reserve

40% alc./vol.

André 74%
Poivre blanc sur bois vanillé, très vif. Nez acéré et baveux. Bouche vide et sans structure menant sur une finale (souhaitée) de toffee et d’alcool. Ok, « Done on the check list ». Next !

Patrick 75%
Nez de whisky canadien bon marché. Bon marché dans le sens de cheap. Arrivée en bouche intense et épicée, avec poivre blanc, mais sans grand raffinement. Finale avec touche de caramel. Définitivement pas un grand whisky de dégustation. En fait, aucun plaisir à boire ca. Pourrait peut être bon dans un cocktail qui permettrait d’en cacher le goût.

Martin 74%
Nez: Touche dominante de rye, par-dessus caramel, vanille, bois de chêne et poivre noir. Acétone marqué du whisky canadien cheap. Bouche: Léger rye, accompagné de caramel, d’épices, de vanille et de bois, toujours en gardant l’impression de vernis sous-jacente. La texture est quasi-inexistante. Finale: Longue, mais pas pour notre plus grand plaisir. Les notes de vernis et de bois étouffent le peu de caramel et de vanille qu’on aurait pu apprécier. Équilibre: Vraiment un whisky de base, dans un cocktail peut-être? Par contre sa seule rédemption serait sa douceur qui plaira peut-être à bien des amateurs. Pour ma part je passe.

RV 77.5%
Et puis bof. Rye, sel et poivre et mélange de caramel. Arrivée épicée du rye, assez mollo avec une mince présence d’orange. Début de finale assez vineux, dans le même ton, mais pas vraiment d’aftertaste sauf un peu de bois mouillé.

Royal Reserve 1975

40% alc./vol.

Patrick 70%
Un whisky qui manque définitivement de finition et de balance.  Doit être potable lorsque servi avec beaucoup de Coke et de glace.  Nez : Alcool de grain rappelant presque une vodka.  Touche de panier de fruits, mais faut vraiment la chercher!  Bouche : D’abord l’alcool, puis les herbes mais ensuite ça se bouscule : Orge, caramel, chêne, vanille et quelques fruits.  Finale : Assez courte, portée sur l’alcool.

Martin 69%
Coloris à mi-chemin entre le doré et le roux clair. On ne peut s’empêcher de penser au Crown Royal. Quelques particules en suspension nous font penser à un Raw Cask, mais il serait fort mal avisé dans ce cas-ci de se faire de faux espoirs. Les canadiens sont là après tout. Nez: On commence avec l’alcool qui nous foudroie d’un uppercut sans crier gare. Si on ose baisser sa garde un peu, on peut déceler un petit côté fruité noyé dans la térébenthine. Un vent de cerise transporte des notes de bois et de vanille avant de les larguer dans une bassine de solvant à peinture. Touche de poivre et de jus de raisin Welch’s. Bouche: Arrivée en bouche plus mielleuse que prévu. Je suis même agréablement surpris de me faire servir un peu de caramel et de fruits des champs mêlés aux épices du seigle. Finale: Retour du solvant, avec épices, toffee et bois. Heureusement, la finale est très courte. Seul le poivre blanc demeure longtemps en bouche. Équilibre: Ce n’est quand même pas un désastre sur toute la ligne. C’est juste que dans la vie, il y a des choses qui ne changeront jamais, et le Royal Reserve en fait malheureusement partie. Comme chanterait si haut et fort ma petite Simone : « La peinture à l’huile c’est bien difficile, mais le Royal Reserve c’est pour laver mes pinceaux… »