Ledaig 21 ans 1997 Manzanilla Cask

52.9% alc./vol.
Limited Edition of 1602 bottles. Maturation de près de 19 ans en Ex-Bourbon Cask et affinage de plus de 2 ans en Ex-Manzanilla Sherry Hogsheads.

André 94%
Oh Boy, que c’est weido ça… Un mélange de fruits baignant dans la térébentine et de la fumée de tourbe aux accents de terre mouillée très organique. Côté fruits, on a un amalgame d’oranges, de raisins secs, de dattes, prunes, puis de barres de chocolat noir full cacao parsemée de noix grillées. En bouche, c’est divin… Quelle texture amoureuse à souhait. La tourbe est plus ronde, maritime et encore terreuse mais de façon beaucoup moins prononcée. Tonalités de fruits de mer et savoureuses notes de cassonnade et de raisins secs, cosses d’oranges fraiches, chocolat au poivre, notes de cacao séché, confiture de fruits. Malgré toutes ces saveurs, on a le souvenir persistant de fruits de mer qui flotte au nez, rappelant les origines du whisky. Finale aux saveurs de bols de fruits trônant sur la table de dissection de l’hôpital. De la singularité au pied carré… Solide!

Patrick 94%
Mon mélange de saveurs favori, avec de la fumée poivrée et des fruits pas trop sucrés. Et de plus, c’est meilleur de gorgée en gorgées. Nez : Fumée de tourbe fruitée et chocolatée. Un dessert pour adulte. Bouche : De la tourbe, du sel, du poivre, des fruits sucrés, du bois brûlé, du chocolat. Oh. Que. C’est. Excellent. Finale : D’une superbe longueur, fumée, fruitée et sucrée.

Martin 95%
Nez: Tourbe médicinale, salée et crottée en même temps! Jerky de bacon qui trempe dans l’huile à moteur, Raisins juteux, terre humide, pruneaux et dattes, oranges, bois et quelques grains de poivre. Épique. Bouche: Tourbe salée, grain fumé, vanille, fruits, crème, xérès affirmé. Poivre des dunes. Le taux d’alcool est extrêmement contrôlé. Épique. Finale: Poivrée, fière et chaude. Bois de chêne, sel marin et xérès juteux. La fumée de tourbe pénètre toute l’expérience. Épique. Équilibre: Vraiment particulier, unique. Une bête rare, une licorne même comme dirait l’ambassadeur Mike Brisebois. Épique.

Ledaig 21 ans Marsala Cask Finish

55.8% alc./vol.
1126 bouteilles – Distillé en 1998, embouteillé en 2020

Patrick 80%
Un beau gros whisky, mais avec une petite fausse note au niveau du Marsala en finale. Dommage, ça aurait pu être exceptionnel. Nez : Du chocolat au lait fumé, des fruits mûrs, de la vanille. Yummy! Bouche: De la grosse fumée de tourbe, de belles épices de bois brûlé et beaucoup de sel. Puis, de beaux fruits mûrs légèrement sucrés viennent compléter agréablement le tout. Finale: D’une belle longueur, fumée, salée, chocolatée mais avec une petite fausse note au niveau des fruits mûrs…

Ledaig 21 ans Ruby Port Pipe Finish

52.3% alc./vol.
Vintage 10.1997, Bottled 01.2019, Vieilli au départ en ex-bourbon hogshead, ce whisky est par la suite affiné pendant 29 mois en fût Ryby Port Casks. Édition limitée de 870 bouteilles.

André 91%
Oh là là… Dès le départ, on a droit à une baffe de tourbe terreuse organique typique de la distillerie. Je retombe de mon nuage et je laisse le verre reposer un bon 10 minutes et là c’est beaucoup mieux. Avalanche de fruits séchés, bleuets du Saguenay, raisins secs, prunes, toffee, tourbe terreuse mouillée et fumée, pâte de fruits, poivre broyé. Le nez est complexe et allie de multiples facettes aromatiques. En bouche, belle texture ronde et raffinée. Tourbe terreuse assaisonnée de sel de mer du large, poivre, fruits sauvages et bleuets, cerises, café noir, prunes, chocolat noir amer, cosses d’oranges, réglisse. Longue finale, hyper fruitée, avec une texture goulue mais des épices très soutenues et du caramel brûlé intense.

Ledaig 42 ans Dùsgadh

46.7% alc./vol.
500 bouteille – Distillé en 1972, embouteillé en 2014 – vieilli dans divers types de fûts, puis la finition a eu lieu en fûts de xérès oloroso

Patrick 95.5%
L’un des meilleur whiskys que j’aie goûté. Exceptionnel à tout point de vue. Si vous pensez trouver mieux, vous avez besoin de vous lever de bonne heure! Nez: Du xérès d’une rare intensité et d’une rare beauté. Le tout accompagné de beaux fruits mûrs, de bacon, de chocolat au lait. L’un des meilleurs parfums que je n’aie jamais sentis. Bouche: Du beau xérès sucré, du cuir, du tabac, du chocolat au lait, du bois sec et épicé et un peu de fumée. Magistral. Finale: D’une superbe longueur, avec des fruits, du cuir et une belle note fumée qui s’étire longuement pour mon plus grand plaisir.

Ledaig Sherry Cask

42% alc./vol.

André 78%
Nez overpowering. À donner à vos invités avec peu de connaissances sur les single malts. Tout comme le Glendronach 15 ans, le nez est simplement trop fort en sherry et vient gâcher une expérience qui aurait pu s’avérer intéressante.

RV 80%
Sherry, au nez. Au goût, sel, pin? Aiguilles de pin bin mouillées et sherry.

Patrick 81%
Salé, médicinal; Pin? Sherry; léger peat. Peut être pour un débutant. D’accord avec la critique, c’est plein d’affaires fortes qui se mélangent pas! Rapport qualité prix excellent.

Ledaig Sinclair Rioja Cask Finish

46.3% alc./vol.
Première version de la série Sinclair de la distillerie Tobermory, ce single malt Ledaig fumé a été fabriqué avec de l’orge fortement peated et affiné en fûts Rioja sélectionnés à la main. La série porte le nom du fondateur de la distillerie, John Sinclair.

André 85%
Couleur complètement hors-norme, genre cuivrée ou de vin rosé. Tourbe terreuse weirdo distinctive de la distillerie, médicinale aussi, mutée en background, oranges confites, terre noire mouillée, embruns maritimes et chocolat noir amer. Tout le contraire en bouche où la tourbe est hyper puissante. La première gorgée est violente sur la terre mouillée assaisonnée de cannelle et le poivre, le sel de mer. Assemblage de fruits rouges, pommes et framboises et encore le chocolat noir amer, cannelle incendiaire. Personnellement, je trouve la tourbe trop intense et masque quelques subtilités du whisky. Si les saveurs sont intenses, la texture elle est décevante, diluée et sans support. Longue finale sur la tourbe poivrée à saveur de cannelle, des notes de terre noire mouillée et un résidu cendreux, notes de fruits rouges sauvages. Singulier au carré, dans une niche bien spéciale qui ne rejoindra probablement pas le grand public.

Patrick 93%
Un superbe whisky, en fait l’un de mes préférés de la dernière année. Gros, intense, savoureux et vraiment bien bâti. C’est quoi mon genre de whisky? C’est exactement ça! Nez: Un parfum prometteur, de fumée de tourbe, de sel de mer, de raisins et de petits fruits sucrés. Bouche : Oh que c’est bon! Un whisky qui déborde de saveurs, avec de la fumée de tourbe, des épices, une bonne dose de sel de mer, du bois brûlé, des fruits des champs sucrés et une touche de raisins. Le tout est porté par une belle texture huileuse. Exquis! Finale: D’une belle longueur, du sel intense et un peu de fumée qui s’étire agréablement. Finale: D’une superbe longueur, un peu fumée et très salée.

Martin 89%
Son teint est immédiatement lié aux pot casks de ce monte, particulièrement le Quinta Ruban. Nez: Porto, évidemment. Chocolat, raisins, miel, vanille, fruits rouges, framboises et caramel. Oranges sanguines, miam. Une vague de cuir tourbé enveloppe le tout, avec des vents salins et maritimes. Bouche: Texture qui pourrait avoir plus de corps. Par contre les saveurs ont une belle intensité. Tourbe médicinale, citron, pierre lavée, oranges, raisins secs, bois vineux, miel et poivre rose. C’est vraiment bon. Finale: La tourbe iodée accompagne le reste des saveurs. Accents de terre humide, de fruits des champs, de cuir mouillé, de miel épais, de cassonade dorée, de vin rouge et de chêne. Équilibre: Un superbe port cask maritime. Il faudra peut-être à certains un peu de temps pour s’y acclimater, mais c’est un hybride que je n’ai pas vu souvent, et cette itération me semble un beau succès.

Old Particular Ledaig 16 ans

48.4% alc./vol.
Distillé en mars 1997 et embouteillé en septembre 2013, single cask #10034, 385 bouteilles.

André 86.5%
Tourbe terreuse bizarre et unique à cette distillerie, feu de plage, ensemble maritime et côtier, caramel brûlé, viande fumée et vieillie, sherry et cassis très discret. Je salue la singularité de la présentation habituelle de la distillerie mais la palette aromatique du nez n’est pas pour moi… En bouche, le whisky évolue agréablement bien avec sa belle texture huileuse et l’explosion de tourbe plus phénolique que le nez, encore le feu de plage mal éteint, une pincée de sel de mer, notes de caramel brûlé, les épices et le poivre noir concassé. La finale tourbée propulse le whisky en longueur de bouche et procure une finale lomgue et persistante en bouche. Les notes d’épices densent sur la langue et les notes de poivre pétillent en bouche comme du popcorn. Un whisky avec une approche unique et des saveurs qui le sont tout autant.

Patrick 91%
Nez : Tourbe riche, poudre noire (à fusil) et bacon fumé. Aussi des notes rappelant des feuilles mortes. Bouche : Tourbe, poivre, légers fruits, fumée et algues. Finale : Très longue, surtout marquée par la fumée, mais tout de même complexe, avec des notes de camphre, d’algues et le retour du bacon! Balance : Wow, superbe balance, superbe complexité.

SMWS 42.15 Ledaig 19 ans

58.6% alc./vol.
“Oscillations of light and shade” – Distillé le 23 mai 1995, 206 bouteilles

André 88%
Nez de bananes et de miel qui tranchent avec le poivre et les saveurs maritimes. Fond de tourbe médicinale et un peu camphrée et mentholée. En bouche, bel équilibre de saveurs et de sensations alcoolisée. Très fruité, encore les bananes, le miel et les ananas se perdant dans un nuage pas trop opaque de tourbe mentholée, quelques épices aussi. Fruits tropicaux, sucre et miel, menthol. Finale soulevée par le menthol et une pincée d’alcool. L’alcool passe presque incognito. Dangereux cet embouteillage.

Patrick 92%
On aurait pu nommer ce whisky « the morning after »… Après une nuit torride faisant suite à une « first date », tu as l’idée de génie de lui apporter le petit déjeuner au lit, ce qui contribue rapidement à relancer les ébats arrêtés il y a une couple d’heures à peine. Nez : Plateau de déjeuner avec un superbe panier de fruits avec des ananas, des mangues, des dates ainsi qu’un pot de marmelade et une jarre de miel. Et ce, sans oublier la cafetière qui continue de chauffer le café. Bouche : Ananas caramélisés, cerises noires, miel, gingembre et une touche de piment, le tout avec une bonne dose de sel. Le genre d’éléments me faisant penser à une partie de jambes en l’air après un petit-déjeuner au lit! Finale : Longue et… Sensuelle!

Martin 87%
Teinte pâle de tourbe bien ancrée. Nez: Tourbe et menthol obscurcissent le tableau dès le départ. Un rayon de miel arrive toutefois à percer les nuages, accompagné de poivre et de pain aux bananes. Bouche: Chaud sirop de fruits, miel, herbe et tourbe. Poivre blanc, orge et encore bananes. Belle dualité des saveurs. Finale: Douce et chaude, quoique tournée et camphrée, sur des accents de poivre, d’herbe, de miel et d’orge. On ne pense même plus au taux d’alcool tellement il se fait discret. Équilibre: Excellent scotch. Comme son slogan l’indique, sa plus grande force réside dans la dualité de ses saveurs, à cheval entre l’ombre et la lumière, comme dirait Marie Carmen.

SMWS 42.20 Ledaig 10 ans

62.2% alc./vol.
Young, muscular and untamed – Distillé le 3 mars 2005 – 180 bouteilles – Ex-bourbon

André 85%
Ressemble au Bunnahabhain SMWS 10.104, la tourbe en moins. Nez un peu neutre, mélange à la fois de sucre et de saveurs maritimes. Miel, vanille, terreux, encore la vielle corde de bateau, tourbe jeune, verte et terreuse, bananes passées date, pommes vertes. La bouche est franche et poivrée, sèche aussi. La vanille, les bananes et le miel, fumée de tourbe animale bien bizarre. La finale est même un peu chlorée, bonbons casse-grippe, tourbe et fumée de tourbe verte et herbeuse. Pas un mauvais whisky mais l’amalgame des saveurs ne tombe pas dans ma palette de goûts personnels. Jamais été un fan de Ledaig et de Tobermory.

Patrick 91%
Du grand Ledaig, fumé, intense et bien équilibré. De la fumée sucrée, le meilleur dessert qui soit pour l’amateur de single malt que je suis! Bu en écoutant une comédie musicale, c’était idéal!! Nez : Une légère fumée sucrée, de l’huile végétale, du goudron et des pommes bien mûres. Bouche : Impressionnant, du sucre, de la fumée et le tout est ensuite recouvert d’épices. Bref, caramel, fumée, guimauves, épices, bois brûlé, poivre et goudron. Finale : Longue, complexe et savoureuse.

Martin 86%
Nez: Une belle fumée subtile, accompagnée de raisins verts et de fruits au sirop. Eau de rose et sucre en poudre. Bouche: Belle texture, frais et sucré, mielleux, avec une touche de jeunesse et d’épices. Finale: Poivrée, chaude et fortement épicée, notes de bois amer, de sucre chauffé et d’alcool. Équilibre: Un peu trop violent à mon goût. Un bon malt, mais qui gagnerait à être un peu dilué.

SMWS 42.21 Ledaig 9 ans

59.4% alc./vol.
Ploughman’s on the beach – Distillé le 5 octobre 2006 – 216 bouteilles – Ex-bourbon

André 85%
On est définitivement près de l’océan dans cette présentation; sel de mer, filets de pêche érodés par le temps, fruits de mer, feu de plage, tourbe terreuse mouillée dégageant des effluves grasses et très fumées. La bouche offre des saveurs d’eucalyptus, d’herbe verte mouillée côtoyant la mer, embruns salés, feu de plage éteint par la tempête, tourbe poissonneuse et salade d’agrumes. Le whisky est franc en bouche avec une montée abruptes d’épices et d’alcool. La finale est longue, sèche et tourbée, beaucoup de notes vertes, presque végétales.

Patrick 89%
Un whisky intense et savoureux avec une tonne de sel et une belle fumée. Du bon Ledaig. Nez : Sel intense, algues, un peu de fumée et BBQ de fruits de mer. Bouche : Fumée et sel intense, pneus en train de brûler et poivre déchaîné. Finale : Longue et poivrée.

Martin 88%
Nez: Gros sel, algues, pierre lavée, tourbe maritime. On pass par tous les clichés de la mer avant de tomber sur des notes disons plus continentales. Tourbe, bois carbonisé, terre humide, fruits frais, crème et vanille. Touche de poivre et d’eucalyptus. Bouche: Fumé, tourbé et herbeux. La texture est grasse et transporte bien les saveurs poivrées de vanille, de bois, de fruits tropicaux et d’herbe. Le gros sel maritime domine le tout. Finale: Chaude, longue et poivrée. Épices, chêne, fruits, miel et sucre doré. Salade de fruits. Équilibre: Acéré c’est certain. Mais ce n’est pas désagréable. Un beau Ledaig qui présente tous les plus beaux atouts tourbés de Tobermory. Un autre bon coup de la SMWS. Dans la catégorie valeur sûre on ne fait pas beaucoup mieux.