55.6% alc./vol.
Distillé en octobre 1992 et embouteillé en août 2007, fût #5499, bouteille 27 de 285.
André 81%
Les notes soutirées au fût donnent le ton rapidement au nez; vanille, orange, raisins secs passé date, un peu austère et brut comme matériel. J’adore la texture huileuse et soyeuse qui dissimule à merveille le taux d’alcool, les saveurs de la bouche (bien que limitées) sont bien agencées et agréables; melon au miel, fruits tropicaux, vanille et miel. Finale forte et soutenue sans bien d’autres nuances que les précédentes, l’alcool est bien discret et la texture encore une fois bien huileuse. Un Jura bien différent, loin des sherry cask habituellement présentés. Les amateurs de la distillerie seront probablement déroutés!
Patrick 86%
Nez: Fruits de la passion, vanille et chêne. Semble délicat, ce qui me semble improbable pour un « raw cask ». Bouche : La bête s’exprime enfin : Une déferlante de chêne, de vanille et de fruits de la passion vient subjugueur nos sens, à notre plus grand plaisir. La texture en bouche est huileuse et l’ensemble est très chaleureux. Finale : Longue, très longue. Non. Encore plus longue que ça. La texture en bouche est incroyable, j’adore les « raw casks » de Blackadder, les seuls embouteillages qui offrent la même sensation que lorsqu’on boit un whisky directement tiré du fût. Pour les saveurs, cette bouteille se mérite un 86%, mais pour les sentiments qu’elle procure, elle mériterait 100%! Ces bouteilles ne seront probablement jamais disponibles à la SAQ car elles sont trop savoureuses, mais elles valent la peine d’être recherchées! Un indice : Federal Wine and Spirit à Boston, et demandez à parler à Joe. Et si vous n’avez pas une demi-journée à lui consacrer (et énormément de patience), oubliez ça!
Martin 80%
Coloration étrange qui passe du jaune-doré au vert-Prestone. Quelques matières en suspension demeurent visibles, dues au raw cask. Nez: On entame le nez avec des notes prévalentes de pruneau et de nectarine avec une pointe frileuse de fenouil. Un second passage nous offre un peu de Key Lime et sa meringue. Décisivement plus herbeux et floral que sucré. Bouche: Le côté le plus haut en couleurs de ce whisky arrive à ce stade. On y décèle le malt grillé et les fruits, avec épices et baie de genévrier. Retour des fleurs à la fin, avec une touche de racine de gingembre. Finale: S’étire sur fumée et cuir parsemés de petits fruits des champs. On reste tout de même sur une impression désagréable. Équilibre: Plus ou moins impressionnant. L’expérience reste amusante certes, mais le cask strength est plus nécessaire au concept qu’au goût.