Hillrock Double Cask Rye

45% alc./vol.
Barrel no.76

André 94%
Du gros rye… mais présenté avec beaucoup de raffinement. Le nez est licoreux, rond et amoureux, ce qui est étrange vu les odeurs habituelles épicée et poivrées. Donc, réglisse rouge, grosse chandelle de cire, cerises noires, toute-épice, poivre, oranges, chocolat noir, café noir, fruits séchés, cannelle, beaucoup de caramel brûlé aussi. La bouche est bold, grosses cerises noires, les pommes caramel de Beauce Carnaval, oranges, poivre, clou de girofle, caramel, léger carbonisé, petits fruits sauvages, chocolat noir amer, café noir. La bouche n’offre que peu de surprise et livre dans l’ensemble ce que le nez avait annoncé et même la texture onctueuse est reflétée sur la langue et colle partout en bouche. Belle finale, bien ronde et longue, onctueuse et fruitée avec une rétro-olfaction de bois brûlé. Un whisky avec une structure incroyable et une divine texture.

Patrick 78%
Décevant, un autre exemple de whisky où on a mis plus d’efforts dans le packaging que les fûts. Nez : Eeech… Il y a quelque chose de pas correct ici. Genre une bouteille de vin laissée ouverte sur le comptoir pendant un mois… Bouche : Savoureux et intense, avec du sucre et du bois brûlé, mais toujours une petite touche de vin passé date. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices et le vieux vin chaleureux.

Hillrock Estate Single Malt

48.2% alc./vol.
Fût #1. Premier baril de single malt de la distillerie de la vallée de l’Hudson.

André 84%
Nez prometteur de céréales organiques, d’orange mûres, de clou de girofle et de vanille, le sherry ceinture le tout. Bouche épicée présentant les mêmes oranges du nez et une vague d’agrume au léger feeling acide de céréales aromatisées au citron (ça ressemble à certaines saveurs que j’ai retrouvé dans le Pemberton Canadian Whisky). Le grain de céréale est très présent et les fruits le parfumant rendent une belle douceur en bouche à ce whisky qui possède un certain caractère. L’ajout d’épices et de poivre apporteront une certaine ambiguïté qui donnera une belle transition avec la finale, finale fortement épicée, bien fruitée et où l’alcool aidera à tenir la note. Pour un premier essai, un whisky qui étonne.

RV 92.5%
Si ce whiskey ne peut convaincre un mordu de single malt que l’orge est une céréale de talent réservé qu’à l’Écosse, j’abandonne. Tellement plus doux que ce à quoi j’aurais cru, c’est la vanille sucrée qui surprend de beaucoup les narines, mais le reste est vraiment spécial aussi. Autre surprise pour les papilles alors que l’orge est en plusieurs vagues, assez fort (48% demeure toujours mon pourcentage préféré). La finale est très épicée, du gros poivre noir, pas nécessairement fraichement moulu mais celui de mon grand-père qui venait dans un contenant de métal (Maison Royale). Finale dans le même style très longue et l’aftertaste est toute aussi délicieuse. Dave Pickerell a vraiment dû s’amuser avec celui-ci car on est à des années-lumière du Maker’s Mark (où jadis il était maître distillateur), et pour un premier single malt d’une distillerie, une étoile est née.

Patrick 80%
Nez: Orge, menthe et sciure de bois. Bouche: Menthe très puissante. Touche de fruits. Poivre. Pointe de chêne brûlé. Finale: Longue et métallique. Balance: Pas dans ma palette. Pas mauvais, mais j’aime pas vraiment. Coudonc, je dois être un traditionaliste. Then again… Donnez-lui quelques années de vieillissement de plus et on verra! 2e tasting: 79% Nez : Herbeux et notes rappelant le gin. Bouche : Herbe très puissante, touches de pissenlits. Finale : Courte et marquée par les céréales. Balance : Sans faute, mais semble trop jeune. Finalement, pas impressionnant.

Hillrock Solera Aged Bourbon

46.3% alc./vol.
Barrel: Sauternes-15. Expérimentation du défunt Dave Pickerell, utilisant la technique Soléra. Les whiskys de cette édition proviennent de MGP et de jeunes spirits distillés à Hillrock affinés dans des ex-sherry cask de 20 ans d’âge. Mashbill composé de 63% corn et 37% rye.

André 77%
Un bourbon en processus transgenre, définitivement weirdo. Au nez, on a définitivement les saveurs découlant du Sauternes, ce côté fruits à chair, poires et fruits du verger qui s’accompagne aussi de fruits rouges, réglisse et de cannelle. En bouche par contre, on fait dans la cour des bourbons avec les saveurs typiques; réglisse, cannelle, clou de girofle, pommes, fruits secs. On détecte assez rapidement l’apport des jeunes spirits avec les notes d’alcool un peu maladroites et pointues et celles découlant de l’utilisation de sherry cask avec les notes de fruits secs et de caramel très prononcées. Courte finale, fruitée, bien portée sur le rye et le bois sec. Je ne suis pas définitivement pas fan.

Patrick 87%
Ok, une bouteille avec la mention « 1806 » quand on sait que la plus vieille distillerie de l’Etat n’a même pas 15 ans, ça fait rire. Puis, voir sur la bouteille la signature d’un « Master Distiller » d’un produit distillé Dieu-sait-où, on se dit que c’est n’importe quoi, et qu’on nous prend vraiment pour des cons. Mis à part l’aspect marketing déplorable, le jus est très bon, et le vieillissement que la « distillerie » a réalisé est très bien réussi. Nez: Beau parfum fruité et sucré, avec du maïs et du bois épicé. Bouche : Du bois épicé et brûlé, des fruits mûrs, chaleureux et sucrés. Finale : D’une belle longueur, épicée, fruitée, chaleureuse et sucrée.