46% alc./vol.
Distillé en octobre 1982 et embouteillé en juin 2010, depuis des hogsheads de sherry
André 88.5%
Beaucoup d’influence fruitées pour cet embouteillage, le sherry bien en évidence à l’avant-plan, s’affublant d’un manteau d’épices poussiéreuses de surcroit. C’est à la fois agréable et énigmatique. Ces mêmes fruits se retrouvent en bouche, mais plus des fruits secs tapissés de sherry. Mélange pas très compliqué mais très efficace. J’adore la candeur de ce whisky, superbement balancé même si simpliste dans sa présentation. La finale se fond dans le sherry poussiéreux qui s’attarde encore un peu, les fruits secs et le chocolat.
RV 82.5%
Un bon synopsis mais la réalisation manque de cohésion. Glenrothes en version inintéressante, avec une petite pointe de tourbe, comme si l’on avait mis 2-3% de whisky d’Islay dans un Speyside anonyme. Arrivée est bien soupesé mais tout de même un peu trop doux sur les papilles. La finale un peu trop simple, légèrement teintée d’orange et de Grand Marnier. De premier niveau, c’est très horizontal mais pas assez vertical.
Patrick 89%
Épices et poussière au nez, avec une pointe fruitée que je crois deviner. En bouche, le xérès prend toutefois toute sa place, déclinant une belle palette de saveurs allant du raisin aux cerises en passant par un doux mélange de caramel et de vanille. La finale est très sucrée et fruitée, mais tout de même pas trop, et demeure longtemps en bouche à notre grand plaisir. Le nez laissait présager un whisky bien ordinaire, mais ce whisky nous réservait une délicieuse surprise. Bien balancé, offrant une belle palette de saveur, et à un prix raisonnable pour son âge, que demander de plus?