Glen Garioch 10 ans

40% alc./vol.

André 85%
Meilleur que le 15 ans selon moi, encore méconnu malheureusement et souvent oubliés, ces produits sont pourtant très agréable. Mielleux et fruité (bruyère ?).

Patrick 82%
Nez: fleurs, agrumes; Goût: céréales humides, encore les fleurs (violettes). Excellent apéritif, parfait pour la visite compte tenu de son bon rapport qualité/prix et du fait qu’il est facile d’approche.

Glen Garioch 12 ans (ancien embouteillage)

43% alc./vol.

André 87%
Nez généreux aux arômes de fruits sauvages – style bourbon – fruits des champs. Un peu chétif à l’arrivée en bouche mais pardonné par l’ampleur des saveurs livrées par la suite. À la fois fruité et croquant, une pointe de caramel écossais séché, légèrement brulé peut-être. La finale est étonnamment longue, un beau panier de fruits sauvages avec un fort accent de confiture de cerises. Une belle, très belle découverte.

Glen Garioch 12 ans (nouvel embouteillage)

48% alc./vol.
Vieilli en fûts de bourbon et de sherry.

André 86%
Poires et toffee, un peu floral aussi, un single malt calme et bien construit. La bouche est plus costaude, l’alcool aidant et affiche passablement d’éléments sucrés qui se mélangent bien avec les petits fruits rouges, finement épicés. Les effets transmis par les fûts de sherry sont très perceptibles en finale, qui s’avère plus pointue d’ailleurs. La texture en bouche me déçoit un peu par contre. Il y a aussi quelque chose qui cloche en rétro-olfaction, quelque chose qui semble relié au fût de sherry.

RV 88.5%
Un baril de whisky semble un bel endroit pour faire pousser les jeunes fleurs. Bien qu’à l’ouverture il sent le whisky vieillot, après 2 ou 3 minutes on retrouve le bruyère du Glen Garioch sans le côté mielleux sucré habituel. Conservateur mais bien équilibré en bouche, le bruyère conserve sa chaleur pour la finale où il explose à un niveau que seul Highland Park m’avait habitué. Le tout accompagné d’une pointe de baril brûlé. Quoique la finale est un peu courte (c’est un 12 ans après tout), cet exercice de style payant bien chaleureux est d’un rapport qualité/prix vraiment intéressant.

Patrick 91%
Nez de fruits et de fudge avec une touche florale. En bouche, les fleurs se révèlent être de la bruyère, avec une touche de caramel et un bon fond d’épices offrant une complexité intéressante. La finale, d’une belle longueur, s’étire sur de chaleureuses épices. Un scotch agréable, bien balancé, qui pourra satisfaire autant le connaisseur par sa complexité que celui qui recherche quelque chose de facile à boire. Embouteillé à un taux d’alcool idéal, il demeure l’une de mes plus belle surprise de la dernière année : plus j’en prends, plus je l’aime!

Martin 87.5%
Nez: D’une douceur singulière, agrumes, lilas, melon, touche de barbe à papa. Le haut degré d’alcool pince à peine les narines. Bouche: Chaud et mielleux, les épices et leu peu de vanille cèdent la place à une marée de caramel salé. Finale: Une petite vague de fleur de sel fait durer le bonheur. Équilibre: Vivement le choix de garder son taux à 48%, je ne crois pas qu’on aurait autant apprécié à moins que ça. Il ne faut jamais abaisser un taux d’alcool sans raison valable, fiez-vous à Maker’s Mark pour vous le rappeler. Comme disait Alec Baldwin il y a fort longtemps: « Si l’autorité n’a pas d’oreille pour écouter, elle n’a pas de tête pour gouverner. »

Glen Garioch 15 ans

43% alc./vol.
Ce single malt provient de l’assemblage de fûts ayant contenu du sherry et du bourbon.

André 85%
Savoureux mélange de céréales maltées roulées dans le miel chaud, nid de fleurs très douces, nuage d’épices sur discret fond de fumée sucrée. La bouche manque légèrement de consistance, mais la justesse des saveurs est réelle, belle dualité miel et épices soutenues par le filet de fine tourbe. Les fleurs me font penser à du lilas ou de la lavande. Les épices quant à elle offre une légère sensation poivrée en finale de bouche que rééquilibre le miel sucré et une belle montée fruitée en finale. Un single malt simple et équilibré très différent des nouvelles versions sur le marché.

Patrick 82%
Lavande, beurre, trèfle, un peu d’épices. Je préfère le 10 ans, mais quand même très bon. Original, ca en prendrait plus des comme ca! Bravo Glen Garioch pour l’ensemble de l’œuvre. 2e évaluation: Nez: Touches de lavande, chêne, caramel écossais. Goût: Léger, floral. Caramel écossais. Lavande, beurre, trèfle, un peu d’épices. Finale : Longue et douce. Légère épice et lavande. Les Highlands à leur meilleur.

Martin 85%
Nez: Fleurs et céréales mielleuses, épices douces, caractère réservé. Un peu de caramel au beurre sous tout cela. Un nez qui me rappelle mes premiers scotchs. Bouche: Texture légèrement fade, mais compensée par une chaude et abondante vague sucrée. Chêne et miel. Un brin de poivre nous nargue à la fin. Finale: Chaude et poivrée, mais un peu courte à mon goût. On reste sur une belle sensation de poivre blanc, de bois et de fumée de tourbe effacée. Équilibre: Bon scotch de qualité, bien que ce soit un bon exemple d’une époque où on prenait le temps de faire les choses avec soin.

RV 83%
Beurre et épices, finale soyeuse et satisfaisante.

Glen Garioch 15 ans 1998-2014 Wine Cask Matured

48% alc./vol.
Batch 24.

André 87%
Belle onctuosité fruitée au nez, fruits secs, oranges, prunes, dattes, pâte de fruits, wine gums, raisins secs, chocolat noir. La bouche livre de grosses influences tirées du wine cask, saveurs de vin rouge un peu tannique, wine gum, prunes, cerises, oranges. Finale sur des notes de gingembre et de cannelle, de fruits rouges, mélange de tannins et chocolat noir amer fourré aux oranges. Singulier et hors-norme, un beau défi de dégustation.

Patrick 88%
Un très bon scotch qui offre exactement ce qu’il prétend être, ni plus ni moins : Assez intense, et marqué par le vin. Nez : Parfum très vineux, avec des notes chocolat, de marmelade et de miel. Bouche : Une grosse explosion de vin, puis les épices du bois brûlé, des fleurs, du gingembre et une touche de caramel. Finale : D’une belle longueur, marquée par les épices.

Glen Garioch 16 ans – The Renaissance 2nd Chapter

51.4% alc./vol.

André 77.5%
Très dénaturé, on a peine à deviner le whisky sous l’étoffe fruitée très intense. Avalanche de raisins, Kool Aid aux raisins en poudre, pruneaux séchés, petits fruits séchés, dattes, chocolat noir. La bouche est plus épurée, texture un peu floue et malhabile, plus crémeuse que le laissait supposer le nez, plus épicée aussi avec les pointes de gingembre de bonne force. Les fruits secs et le raisin prédominent et se drapent d’écharpe d’épices un peu frivoles, quelques cosses d’oranges au passage avec de savoureuses notes de toffee, de céréales maltées et de crème brûlée. La finale de bouche livre les secrets du taux d’alcool qui demeurait très discret jusqu’à cette étape de la dégustation. Outre le fait que ce whisky verse dans l’excès de saveurs qui le dénaturent, ce whisky offre une mauvaise pléiade de saveurs dont l’agencement laisse à désirer. Pour un Glen Garioch c’est le dépaysement total, définitivement du jamais vu. Ça bouscule comme présentation. Ce whisky trouvera probablement un public cible mais à mon avis les omniprésentes saveurs de raisins et de fruits cachent toutes les nuances qu’aurait pu présenter les saveurs.

Patrick 83%
Un bon whisky, d’un style très différent de ce que je suis habitué de voir venant de Glen Garioch. La balance laisse toutefois un peu à désirer. On dirait qu’on a utilisé un fût qui n’était pas au top dans le mix… Le Glen Garioch que j’ai le moins aimé depuis qu’on a revampé la marque. Nez : Parfum très fruité, avec un mélange de fruits frais et de fruit mûrs, avec une touche de caramel réchauffé et quelques fleurs. Bouche : Très chaleureux, fruits très mûrs, caramel, miel, bruyère, abricots, céréales et quelques notes de bois brûlé. Finale : Longue, marquée par les fruits mûrs et un sucre très chaleureux.

Glen Garioch 17 ans – The Renaissance 3rd Chapter

50.8% alc./vol.

Patrick 89%
Un très bon whisky, complexe, débordant de saveurs et qui représente bien la distillerie. J’aime bien! Nez : Du beau miel sucré, du caramel, un peu d’herbes et de fleurs ainsi que des abricots. Bouche : Du chêne, du miel, du gingembre, des pommes vertes, des fleurs et un discret zeste d’orange. Complexe et savoureux. Finale : D’une belle longueur, boisé et épicé.

Glen Garioch 18 ans – The Renaissance 4th Chapter

50.2% alc./vol.

Patrick 88%
Un superbe Glen Garioch très complexe et bien balancé. Nez : Un parfum très complexe, avec un mélange ahurissant de noix de coco, miel, fleurs, fruits tropicaux et sirop d’érable. Bouche : Portées par le bois, une tonne de saveurs se présentent en même temps pour mon plus grand plaisir: miel, fleurs, fruits tropicaux, noix de coco encore « vertes » et quelques épices. Finale: D’une belle longueur, boisée, épicée et subtilement fruitée.

Glen Garioch 1994

53.9% alc./vol.
Embouteillé en 2011, batch #32.

André 91.5%
Superbe nez de toffee (vive Glen Garioch), de sucre, de beurre, de miel. La bouche est tellement douce, le 54% d’alcool passe incognito en plus d’être éclipsé par les saveurs de pêches dans leur sirop, les raisins et le chocolat. Quel mélange bizarre mais tellement efficace. La finale est très directe et n’offre pas trop de surprise mais ne décevra pas personne également, l’efficacité est bien là ! Une superbe whisky, pas cher en plus !

RV 92%
Velours, fruits et chair chaude; une expérience de whisky sexuel. Gâteau avec crémage de vanille et de blé sucré, juste la bonne balance pour un whisky non aromatisé. L’arrivée est très forte, d’abord d’alcool, puis de grain, puis de parfum et enfin de vanille. Finale à tendance de canadien bourbonné pour rapidement revenir dans le bruyère de l’Écosse, pour un aftertaste très long. Comme son nez, un whisky qui approche la perfection: doux, chocolaté, sexy.

Patrick 92%
Au nez, tourbe florale, violette et caramel salé. En bouche, toujours le caramel salé et les violettes, le tout habilement marié par une belle fumée complexe. En finale, une fumée florale qui s’étire longuement. Un bel exemple de balance.

Martin 91.5%
Nez: Entrée de toffee en force. Herbe et fleurs. Agrumes. Forte présence du bois de chêne. Bouche: Fruits, vanille, toffee, épices. Un brut de fût dans toute sa splendeur… Formidable, magistral, souverain. Explosion de caramel salé. Finale: Longue, douce et épicée en alternance. Le salin est long et presque savonneux. Équilibre: L’allée des parfums chez La Baie. Je le répète encore, à se tirer dans les murs. Encore une fois mon coup de coeur de la soirée.

Glen Garioch 1995

55.3% alc./vol.
Un small batch release, vieilli pendant 16 ans en fût de bourbon de premier remplissage, distillé tout juste avant la fermeture de la distillerie en octobre 1995. Batch #10.

André 92.5%
Douceur extrême, le lent travail du bourbon cask, douces nuages de vanille et de toffee. Raisins verts, pomme caramel, vanille savon floral (viollette ou lilas), bruyère. La bouche diffère du nez de part l’apparition du chocolat qui s’allie avec justesse avec le miel et la vanille. Une fine touche d’épices relève aussi le tout. Encore une fois, on a réussi à cacher l’alcool avec brio, l’ensemble est doux comme la soie et d’une balance exceptionnelle. Finale de pancake au beurre, la vanille et au miel, le sherry est admirable, sec et poussiéreux. Encore une fois, Glen Garioch me surprends. J’ai l’impression de découvrir une nouvelle distillerie.

Patrick 92%
Nez : Gingembre et pain aux bananes. Bouche : Céréales, pain aux bananes, épices, chocolat et miel. Très complexe. Finale : Longue et savoureuse. S’étire sur les épices et une touche de tangerine. Balance : Superbe, j’aime!

Martin 92%
Or très pâle, plus pâle même que le 12 ans. Nez: Aucune, mais aucune agression par son taux d’alcool. On débute avec des petits fruits savonneux pour ensuite se faire surprendre par une véritable explosion de fleurs. Une deuxième visite au nez nous donne un doux mélange de toffee et de caramel, voire même une belle grosse cuillère de beurre d’érable. Bouche: Crémeux à mort. Un raz de marée de caramel salé, de toffee et d’épices. Du raisin vert avec une minéralité ensorcelante. Tout simplement divin. Finale: Longue et épicée comme le 1994, avec un petit côté salin mêlé à une impression de fleur mangeable sur les gâteaux comme celles en glaçage royal que faisait ma mère quand j’étais môme. Équilibre: Un cask strength incroyablement doux et suave. Majestueux, une balade en traîneau toute en douceur. Au moment d’écrire ces lignes, les quantités en SAQ sont dangereusement basses. Je me sentirais mal de vous dire de ne pas vous garrocher sur l’occasion. Un autre superbe coup de coeur de cette distillerie légendaire.