Duncan Taylor Big Smoke

60% alc./vol.

RV 81%
Si Ronda Rousey peut se débarasser du sobriquet « one trick poney », ce n’est pas le cas de tous. « B » comme dans Bonjour tourbe qui s’estompe un peu trop rapidement dans le sel, mais sans être trop pressée. Manque un peu de profondeur par contre (si on le compare au Michel Couvreur Candid par exemple). Fleur de violettes africaines avant l’alcool qui frappe à l’image des octomores, sans finesse, avec une recette plus efficace qu’originale. Aftertaste presque déficient hormis l’alcool. Un one-line punch sans plus.

Duncan Taylor Big Smoke 60 Vatted Malt

60% alc./vol.

André 86.5%
Not so big au nez… Je m’attendais à un coup de pelle ronde trempée dans la tourbe en pleine face mais c’est plutôt posé comme whisky tourbé. Posé mais aussi sans ambiguïté, pour notre plus grand plaisir. Le nez se garde bien de dévoiler ses notes tourbées au départ, il affichera plutôt une belle rondeur vanillée tirée du fût de bourbon et de généreuses notes sucrées. Avec le temps, les notes de bitume apparaissent, la fumée de tourbe et les notes maritimes entrent en scène. Beau caméo des céréales en apparition surprise. La bouche est huileuse et très agréable, plus musclée que le nez (merci taux d’alcool), la pomme poire et les épices, le citron et l’orange, la tourbe et un côté épicé astringent en finale de bouche, peut-être un kick woody de chêne. La finale est longue, épicée et alcoolisée, ponctuée de notes poivrées et de saveurs tourbées.

Patrick 84%
Si on se bouche le nez, c’est un excellent whisky. Nez : Avec un tel nom, je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus agressif. En fait, il ne sent presque pas la fumée, mais plutôt une odeur de jus de bas acide. Bouche : Nettement mieux en bouche, avec une belle texture huileuse supportant une superbe vague de fumée épicée et sucrée par une touche de jus de fruits. Finale : Longue et intense, avec des saveurs de fumée et de fond malpropre de vieux réservoir à huile.

Duncan Taylor Regional Collection Islay Blended Malt

40% alc./vol.

André 88.5%
Un nez à la Kilchoman; j’adore ! Du charbon sale, ça sent la suie et les anciens trains à vapeur. L’attente est grande car au nez, il ne peut renier ses origines. Un p’tit côté sucré et salé agrémente le tout. Catastrophe… l’arrivée en bouche est molle mais ce n’est que de façon temporaire car il explose par la suite en bouche avec des attributs de kiwi et de fruits de la passion s’enveloppant d’une écharpe de tourbe et de suie de charbon. Belle longueur en finale même si l’effet n’est ressentie qu’en bout de langue plutôt qu’avec son effet enveloppant propre aux whiskies plus âgés, mais je suis loin d’être déçu mis à part l’arrivée en bouche où il se dépouille de quelques points.

RV 85%
Du beau petit gibier, facile à capturer et dévorer. Et un vrai Islay. Tourbe salée, un peu mince mais bien là. Appétissant, léger en bouche mais le sel demeure stable malgré la tourbe qui joue du coude. Finale de poivre blanc, assez longue pour un blend. Une réserve spéciale Islay pour la visite qui s’en tire très bien un soir seul lorsque le chasseur de single malt n’est pas à l’affût d’une très grosse prise.

Patrick 86%
Fumée poivrée et tourbe jaune. Tourbe jaune très intense, suivi de fumée aux stéroïdes et de sel. Belle finale. On dirait un single malt par son intensité!