Douglas Laing Rock Oyster

46.8% alc./vol.
Ce vatted malt est élaboré à partir d’un assemblage de malts provenant de plusieurs îles dont Jura, Orkney et Arran.

André 84%
Un whisky qui affiche vraiment ce qu’il est, un whisky des Iles, un whisky que l’on prend plaisir à prendre du temps à perdre son temps à le sentir, l’analyser. Première approche fraiche; iode et sel de mer séché sur les cailloux, sac d’herbe verte mouillée tout juste coupée, eucalyptus, citron pressé, fumée en retrait et odeur du quai de pêche. Douce bouche, cendre de foyer refroidies, sel de mer, vanille, poivre noir, terre mouillée, zeste de citron, poires. Texture huileuse et grasse, mielleuse. Finale de panier de fruits tropicaux, d’agrumes et de citron dans un nuage de tourbe terreuse et de cendre froide, eau de mer salée et poivre noir broyé.

Patrick 87%
Un mot succulent! Très maritime, complexe et d’une balance magistrale. Toutefois, la texture plutôt aqueuse en bouche lui fait perdre de nombreux points. Nez : un parfum extraordinairement complexe, avec des notes maritimes, de bruyère, de vanille, de miel et une pointe subtile de tourbe poivrée. Bouche : Salée à souhait, cendres, poivre, réglisse et bonne dose d’épices boisées. La texture en bouche me déçoit toutefois amèrement. Finale : Longue, poivrée et fumée.

Martin 87%
Jaune doré très pâle portant sur la jonquille. Nez: Très facile d’approche avec une céréale maltée qui cède le passage à une légère tourbe florale. Fruits rouges avec une poignée de bruyère. Bouche: Juteux et sucré, sur des notes aisées de fruits, de baies, de sucre d’orge et d’épices. Assez plaisant, quoiqu’on perd un peu de son caractère maritime dans une avalanche de sucre. Finale: Le sucre s’estompe un peu ici pour faire place à un retour discret de la tourbe. Cette dernière accompagne chêne et épices pour une expérience somme toute agréable. Équilibre: Une belle idée de blend. On en distingue aisément les différents ingrédients. Un peu trop de Arran par rapport au Highland Park à mon avis…

Douglas Laing Rock Oyster 18 ans

46.8% alc./vol.
Un blended malt en édition limitée, comprenant des whiskies provenant de Jura, Islay, Arran et des Iles Orcades.

André 89%
Tourbes maritimes des iles comme on l’aime, le nez est souple et bien défini à la fois, sur les agrumes et la compote de poires, bananes et d’ananas. La bouche est remplie de miel et de vanille onctueuse, la texture est exquise, douce et feutrée, tout comme la fumée de tourbe puissante mais hyper bien équilibrée. Les fruits tropicaux se mêlent maintenant aux fruits rouges et aux saveurs de prunes. Des notes savoureuses de chocolat assaisonné de grains de poivre émergent au fil des gorgées. Finale de zeste de citron et de sel de mer, s’asséchant rapidement.

Patrick 89%
Un très bon whisky dont on pourrait facilement abuser. Nez : Du malt, de la vanille, du miel et un peu de banane. Alléchant ! Bouche : L’arrivée en bouche est marquée par de la savoureuse fumée de tourbe, accompagnée d’épices bien mesurées, de sel de mer, de fruits tropicaux et de bananes. Chaleureux, délicieux et porté par une belle texture. Finale : D’une belle longueur, marquée par la fumée et le sel.

Martin 88%
Nez: Malt, miel et pelure d’orange, avec une douce et lointaine vapeur de tourbe maritime. Pierre lavée par le ressac et citron confit. Vanille crémeuse. Bouche: La vanille et la crème sont au premières loges, bois, épices, malt, cuir, agrumes et miel. La tourbe se tient tel le pilier de l’expérience, tout en laissant la place aux autres saveurs. Finale: Douce tourbe qui nous dépose sur un lit de poivre, de miel, de citron, de fleur de sel et de vanille. Équilibre: Beau blend d’exception de la part des amis chez Douglas Laing, belle texture, belle construction, beau choix de distilleries.

Douglas Laing Scallywag

46% alc./vol.

André 90%
Vanille et fruits secs, raisins. Nez licoreux axé sur le sherry goulu, la balance est notoire, les flaveurs variées. Très soyeux en bouche, le sherry demeure prédominent, énormément fruité avec un kick back d’épices tout en revêtant son manteau soyeux et textural. En bouche, gâteau aux fruits du temps des fêtes, bouche fraiche et paradoxalement un xérès un peu austère et vieillot. Finale bien longue, texture huileuse, orientée en force sur les épices et le sherry, les fruits secs, l’orange. On redore ici l’appellation blend, si souvent malmenée…

Patrick 85%
D’une complexité incroyable, mais la balance de l’ensemble me déçoit un peu.  Nez : Très complexe, avec compote de fruits épicés, caramel, vanille et touche de bois brûlé.  Bouche : Chêne, vanille, un peu d’épices et de fruits trop mûrs.  Finale : Longue et marquée d’un caramel trop réchauffé.

Martin 89.5%
Extrêmement vif sur la robe, or étincelant un peu trouble. Nez: Belle influence du fût de sherry. Raisins, pruneaux, dattes, chêne et feuille de tabac. Au second nez, la vanille florale et le miel du bourbon cask nous fait agréablement sursauter. Bouche: Crème brûlée, vanille, miel, bois, épices, touche de boucane de cuir. Beau poids du xérès sur la langue. Finale: Sucre fumé, la céréale fait surface ici, sur une planche de chêne un peu délavée. Équilibre: Un blend sacrément bien construit, dans lequel personne ne vole la vedette. Superbe amalgame du bourbon et du xérès.

Douglas Laing Scallywag 10 ans

46% alc./vol.
Certains disent que ce Scallywag 10 ans est en fait âgé de 70 ans, et si vous comptez en âge canin c’est le cas. Cet embouteillage sort à l’occasion des 70 ans de la Maison Douglas Laing fondée par Fred Douglas Laing en 1948. Ce blended malt est le fruit d’une combinaison parfaite entre plusieurs Single Malt du Speyside vieillis en fut d’Olorosso et de Pedro Ximénez. Ce whisky rend hommage à la longue lignée de Fox-Terriers qui accompagne la famille Douglas Laing depuis tant d’années. Production limitée de 4.500 bouteilles.

André 87%
Fruits rouges divers, pommes, cerises, prunes, gâteau forêt noire avec coulis de cerises, chocolat noir et grains de café moulus. À l’aération, le sherry devient de plus en plus important. En bouche, la texture est ronde et sucrée, appétissante à souhait, poivrée et gorgée de sucre de fruits. Prunes séchées, cerises, bleuts, raisins mauves, une touche de cannelle et de poivre, mélange de cappucino glacé et de chocolat noir amer, vanille et cassonade. Le sherry a un léger aspect austère et sérieux. Finale de fruits rouges poivrés, de cassonade et de chocolat noir. Une belle simplicité avec de la complexité bien cachée.

Patrick 93%
Oh que c’est bon! Un superbe blend qui a profité d’une maturation exceptionnelle en fûts de xérès. Un rapport qualité prix excellent, je recommande sans hésiter. Nez : Un superbe xérès riche et onctueux, avec des oranges, du chocolat noir sucré, des fruits mûrs et quelques épices. Bouche : Wow, du xérès rempli de fruits mûrs, d’orange, de chocolat noir, de bois, d’épices et de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le xérès et le bois brûlé.

Martin 90.5%
Nez: La chaleur du xérès vient nous chercher ici. On sait tout de suite qu’on a affaire à un gros joueur. Chocolat noir, zeste d’orange, fruits des champs et chêne gorgé de xérès épicé. Irrésistible et accablant à la fois. Bouche: Raisins rouges, raisins secs, marmelade à l’orange, cannelle et muscade, bois et fruits rouges. Touche de tabac aromatisé. Caramel. Finale: On demeure dans une longue finale qui étire les notes du reste de l’expérience sur une belle ligne droite. Équilibre: On se retourne et on reflète sur la dégustation et, bien que c’est un blend délectable, j’ai l’impression qu’on se la joue safe au niveau de la diversité des saveurs. En venant jouer dans la céréale, le cuir ou la fumée, je crois qu’on aurait pu scorer mieux. Mais il ne faut pas trop lever le nez, ça reste un superbe produit.

Douglas Laing Scallywag Red Nose Reindeer 10 ans Edition #2

48% alc./vol.
Limited Edition of 200 bottles.

André 89%
Inspirant comme nez, mélange de salade de fruits et de sherry festif jumelé d’épices bien dosées; sherry, oranges, bananes, poires, cannelle, gâteau aux fruits, miel, citron, fruits secs. La texture est vraiment solide, grasse et savamment sucrée afin de balancer l’apport d’épices. Si le nez ne mettait pas le sherry à l’avant plan, celui-ci est beaucoup plus imposant en bouche accompagné de fortes épices. On retrouve la même palette de saveurs humée mais en proportion et importance différente, le sherry, les fruits tropicaux et les épices pour finaliser le tout avec une rétro-olfaction sur les poires nappées de crème fouettée citron-vanille. La finale est portée sur les épices, la cannelle principalement et quelques souffles de bois.

Patrick 87%
Un très bon blend du temps des fêtes que j’ai dégusté avec plaisir au coin du feu. Nez : Parfum très fruité, sucré mais tout de même léger grâce des notes de bananes et d’agrumes. Bouche : Un beau mélange de saveurs, avec de beaux fruits secs, du bois brûlé bien épicé et de la tarte au citron. Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et boisée.

Douglas Laing The Epicurean

46.2% alc./vol.
Blended malt des Lowlands

André 78%
Un whisky vert… Herbeux et céréalé, menthe verte aussi, miel, très typique dans le style Lowlands. Bouche; herbe verte fraichement coupée, pommes vertes, raisins verts, poires. La texture est bien contrôlée, beaucoup d’épices dont le poivre noir broyé et de gingembre qui rendent le whisky puissant et laissent supposer un taux d’alcool bien supérieur. Le rendu végétal et légèrement citronné rappelle la distillerie Bladnoch. La finale est épicée, poivrée et un peu sèche. Avouons que l’échantillon fera grandement l’affaire plutôt que la bouteille de 750ml…

Patrick 86%
Un surprenant whisky, savoureux et qui saura satisfaire les amateurs de complexité dans leur dram ! Nez : Parfum léger typique d’un whisky des Lowlands : Agrumes, herbes et sucre. Bouche : Belle arrivée en bouche épicée et intense, beaucoup plus savoureuse que le nez pouvait le laisser présager. Le tout est complété par de beaux fruits et un peu d’herbe. Finale : D’une belle longueur, épicée et herbeuse.

Martin 82.5%
Nez: Orge à peine plus fumée que grillée. Fleurs blanches et lilas. Bananes et crème anglaise, meringue et fruits tropicaux. Bouche: Légerement minéral. Sucre à glacer, fleurs, herbe et épices. L’alcool de grain goûte un peu plus ici, sans toutefois être maladroit et/ou déplacé. Son taux d’alcool au-dessus de la normale aide bien des facettes à s’épanouir. Finale: Bois et épices avec une petite touche astringente qui fait un tout petit peu patate ici. Équilibre: Solide blend des Lowlands, qui torche bien des single malts de la même région.

Douglas Laing The Gauldrons No4

46.2% alc./vol.
The Gauldrons qui signifie littéralement « baie des tempêtes » est un whisky provenant de Campbeltown. Il vient enrichir la gamme Remarkable Regional Malt de Douglas Laing, qui comprend déjà Big Peat d’Islay, l’épicurien des Lowlands, Rock Oyster des îles du pays, Scallywag du Speyside et Timorous Beastie des Highlands. Son nom est une référence aux « criques sablonneuses » de Campbeltown.

André 81%
Céréales séchées saupoudrées de sucre blanc et nappées de crème Anglaise, miel, zeste de citron, une touche de sel de mer, ensemble qui rappelle le virgin oak, fleurs blanches nageant dans une mer d’herbe verte, oranges. Avec cet amalgame de saveurs, difficile d’y attribuer Campbeltown comme région (pour ce que les régions valent encore dans l’univers du whisky Écossais). La bouche est diluée et très liquide; citron, sel de mer, miel. Douce tourbe terreuse en background mélangée de céréales séchées, de vanille et de caramel. Malgré la tourbe, le whisky demeure dans l’ensemble sucré. Fianle de tourbe légèerement salée, de caramel salé, citron et miel.

Patrick 77%
Je comprends pourquoi Douglas Laing est si discret avec ce scotch. Alors que la plupart de leur autres blended malts sont magistraux, celui-ci m’a définitivement laissé sur ma faim. Un mauvais achat. Nez : Parfum de jeunes céréales qui trempent dans l’eau de mer depuis trop longtemps. Le tout avec une touche florale et d’agrumes. Bouche : Du sel, de l’orge sucré, du miel, de la vanille, des mêlons et du bois mouillé. Un discrète note de fumée de tourbé tente sans succès de relever le tout. Finale : Courte, salée et boisée. | 2eme évaluation (2023): 87% De loin supérieur au Gauldrons que j’avais acheté il y a trois ans, celui-ci répondant tout-à-fait à mes attentes. Nez : Nez légèrement maritime, avec une pointe de fumée des agrumes et des fleurs. Bouche : Une bonne grosse dose de sel, de la fumée, du chêne craquant, du miel et quelques chaleureuses épices à steak. Finale: D’une belle longueur, salée et fumée.

Martin 80%
Nez: Sucre en poudre, miel et citron salé, avec une touche de craie minérale et de bois sec qui s’infiltre. Quelques oranges, un peu de crème, un peu d’herbe. L’ensemble est disons un peu décousu, même si la diversité des arômes me charme un peu. Bouche: Peu de texture, peu d’épices, mais bien du sucre gratuit. Glaçage, miel, vanille et melon. Finale: Ici les épices poivrées parviennent à percer un peu, surfant sur une planche de chêne un peu dénaturée. Un brin de tourbe tente de sauver la face de ce chaos involontaire, mais n’y parvient pas tout-à-fait. Équilibre: Douglas Laing a habitude de nous présenter de bons blends représentatifs des différentes régions de l’Écosse. Mais là où leurs embouteillages entre autres du Speyside et des Orkneys nous séduisent, le streak est brisé avec Campbeltown.

Douglas Laing Timorous Beastie

46.8% alc./vol.

André 86.5%
Nez raffiné et rond; miel, orange, un brin de sherry. Superbe nez équilibré et crémeux. En bouche, émergence d’épices, la pomme verte, miel, relevé par un vent d’agrume et un retour sur le miel et la vanille. Céréales épicées… Fraicheur du Glen Garioch, fruité du Dalmore. Belle texture mais un peu trop court en finale. L’embouteilleur voulait un whisky en haut de 46% pour éviter la filtration, mais ce que le whisky gagne en texture, il le perd avec les saveurs les plus fines qui sont muselées par l’alcool. J’adore le nez mais la bouche n’arrive pas à en exprimer les saveurs avec justesse.

Patrick 95%
Le meilleur blend que j’aie jamais goûté. À acheter par caisses pleines! Après avoir bu plus de 1500 whiskys, celui-ci se classe haut la main dans mon top 5. Rien de moins. Nez : Parfum extrêmement raffiné, avec des notes de bruyère, de vanille, d’orge, d’épices, de chêne frais, de fudge et de raisins secs. Bouche : Le bruyère et les épices se battent à l’avant-plan, laissant le terrain libre aux épices, au chêne brûlé, à la vanille, au fudge, aux raisins secs et au miel. I-N-C-R-O-Y-A-B-L-E. Finale : Longue, complexe et savoureuse. Avec des notes camphrées, boisées, sucrées et épicées.

Martin 85%
Doré très jaune avec des jambes plutôt lentes à démarrer. Nez: Beau blend de céréales fruitées, avec l’impression qu’un petit sherry cask se cache à quelque part dans l’assemblage. Fruits rouges et sucre brun à fond. Bouche: Encore très sucré et fruité, avec quelques notes timides de dattes, d’épices et de chêne. Intéressant mais sans toutefois cogner un circuit. Petit cuir. Finale: Les épices, surtout le poivre enflammé, prennent l’avant-scène, et nous laissent sur une planche de chêne humide et légèrement amère. Équilibre: C’est rare que je dis cela, mais peut-être qu’un taux d’alcool un brin inférieur aurait un peu calmé la bête et offert une finale moins violente.

Douglas Laing XOP Speyside Region « Probably Speyside’s Finest » 50 ans

52.2% alc./vol.
Single Refill Sherry Butt #DL12786, Distilled 11/1967, Bottled 08/2018, Bottle #109 of 248.

André 89%
Un tel taux d’alcool après 50 ans de vieillissement!!! Le nez est gourmand et très, mais vraiment très bold. Gâteau aux fruits, fruits secs, oranges, chocolat fourré de confiture de prunes. La bouche est très épicée et d’une sécheresse un peu deboussolante qui tranche brusquement d’avec l’aspect moelleux et texturé qu’offrait le nez. Bouche de cerises et de fruits secs, assaisonnés de cannelle, gâteau aux fruits, chocolats à l’orange, figues. Ensemble très sec et tranchant, poivré et dominé par le bois. Longue et sèche, la finale s’étire sur le Sherry et l’amertume du bois omniprésent, celui-ci marié aux épices boisées. Personnelle je suis un peu décu du changement de cap au niveau de la sécheresse en bouche, mais cela demeure une impression personnelle.

Old Malt Cask Mannochmore 13 ans

50% alc./vol.
Distillé en avril 1999 et embouteillé en octobre 2012, 182 bouteilles.

Patrick 87%
Nez : Alcool et herbe, avec une touche de poivre. Bouche : Agrumes, orge et herbe. Touche de caramel et d’épices. Finale : Longue et épicée. Balance : Un peu agressif, mais tout de même agréable.