Douglas Laing Director’s Cut Highland Park 28 ans

48.5% alc./vol.
Distillé en décembre 1984 et embouteillé en septembre 2013, single cask, 133 bouteilles.

Patrick 85%
Nez : Étonnant! Cassonade, orge brûlée et bruyère séché. Bouche : Chêne, épices, biscuits à l’orge et une touche de fumée. Finale : Longue, chaleureuse, me fait penser à un cigare qu’on aurait trop laisser brûler. Balance : L’ensemble est très chaleureux et intense. À 57$, ca ferait un excellent dram pour aller à la pèche. À 577$ (prix SAQ), c’est simplement du vol, même pour un 28 ans.

Douglas Laing Director’s Cut Macallan 25 ans Single Cask

50.2% alc./vol.
Distillé en mai 1988 et embouteillé en décembre 2013 depuis le fût DL10160, 117 bouteilles.

André 95.5%
Douceur extrême, saveurs polies et raffinées. Bouche hallucinante, le sherry est excessif mais présenté avec une exactitude étonnante; cerises marasquins, feeling légèrement cireux, saveurs de miel et de chocolat, un peu boisé, fines épices, oranges sanguines. Ce whisky garde la note en bouche si longtemps que ça en est déstabilisant. Il explose en bouche et nappe complètement la bouche de sa texture un peu cireuse et fruitée à saveur de xérès. Finale éternelle sur le sherry et les fruits, les cerises dans leur jus. Macallan doit encore se mordre les doigts d’avoir vendu ce fût.

Douglas Laing Director’s Cut North British Single Grain 50 ans 1963 Single Cask

46.4% alc./vol.
#DEL 10268, 252 bouteilles.

André 90%
Doux comme de la dentelle. Cire d’abeille pour le bois, vanille, coconut, toffee, céréales. On peut ressentir le whisky âgé sous cette avalanche de saveurs bien douces. La noblesse du vieux whisky se livre à travers les notes poussiéreuses de céréales. La bouche est fraiche et épurée, beaucoup de toffee et de meringue, crème glacée à la vanille, crème brûlée, marmelade d’orange saupoudrée d’épices. Finale longue mais très variée au niveau du goût. Un single grain de belle conception, à la superbe balance et au taux d’alcool approprié.

Douglas Laing Double Barrel Bowmore & Highland Park

46% alc./vol.
Ce Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts des distilleries Bowmore et Highland Park. La gamme Double Barrel a été lancée par les frères Laing en août dernier. Issue de la technique du « vatting », c’est-à-dire de l’assemblage de fûts, Fred et Stewart Laing ont sélectionné pour chacune des mises en bouteille des distilleries iconiques : Laphroaig et Macallan, Bowmore et Highland Park. Comme son nom l’indique, Double Barrel résulte de l’assemblage de deux fûts de deux distilleries.

André 94%
When Orkney meet Islay. Un Tango langoureux, passionné et un brin animal où la douce tourbe d’Islay et le miel de bruyère des îles Orkney mènent le bal chacun leur tour. Suave et amoureux en bouche, agrumes – principalement les oranges – et la vanille très crémeuse accompagnée d’un soupçon de sel marin. La bouche est extraordinaire et les vagues successives des éléments distinctifs d’Islay (sel, douce tourbe) et les traits distinctifs de Highland Park (miel de bruyère, chocolat) prennent le relais chacun leur tour, comme un ballet de vagues interminable. La finale est incroyablement longue, ce qui accroit la surprise car jamais on aurait pensé qu’une concoction aussi douce pouvait garder une si longue persistance en bouche. Léger retour sur la poussière de pierre salé en rétro-olfaction que le miel et la vanille réussit toujours à adoucir. Une vraie petite perle créée du meilleur des deux mondes. Le « bad boy » a finalement rencontré sa « girl next door ».

RV 84.5%
Boxe avec 2 pugilistes de talent semblable, simplement un qui est 2 fois plus pesant que l’autre. Olfactivement, plein de bon Bowmore bien salé mais aussi avec la cendre du Laphroaig, et un fond d’herbe de bord de rivière. En bouche, c’est la puissance du Bowmore qui domine toujours au-dessus d’une faible dose de chocolat. Peu de développement en bouche avant une offensive du HP rapidement écrasée par le trop fort Bowmore. Le combat se termine en KO dans une finale toute juste assez longue mais aussi peu goûteuse. Drôle de match.

Patrick 80%
Woooooo! Ok, un mélange peu orthodoxe de tourbe, fleurs, fruits, cendre et herbes. Je suis un peu débalancé par le nez… En bouche, la tourbe prends le dessus, tout en laissant en arrière plan des notes florales, cendreuses et vanillées plutôt étranges. La finale s’étire longuement sur une tourbe bizarre. Globalement, l’équilibre est… étrange? Définitivement un mélange que je fantasmais de voir. Mais, comme bien des fantasmes, il est souvent mieux de les confiner à notre imagination.

Douglas Laing Double Barrel Caol Ila & Tamdhu

46% alc./vol.
« Deux distilleries, un whisky », telle est l’idée derrière cette série composée de trois expressions lancées en 2010 par la maison de négoce écossaise Douglas Laing. Derrière chaque whisky se cache en fait un blended malt, assemblage de deux single malts distincts en provenance de deux distilleries, mis en bouteille suite à un temps de mariage à 46% et sans filtrage à froid. Le but recherché est de créer un nouveau whisky, tout en mettant en valeur chaque composant du mélange. En général, les assemblages de cette gamme se font à partir de deux malts de régions et de style que tout semblait opposer jusque-là : Speyside et Islay, Mainland et îles, fûts de bourbon et fût de xérès… Le résultat, toujours intriguant, est parfois surprenant !

André 83.5%
Dans cet affrontement entre le lutteur Sumo Caol Ila et le représentant de Western Spaghetti Tamdhu, on n’est pas surpris de la domination fumée grasse immédiatement présente au nez. La présentation est huileuse et un peu crasseuse, légèrement industrielle dans l’approche, avec la fumée de tourbe grasse, les cosses de pommes vertes, le mélange de miel et de vanille, notes de chocolat noir, tarte à la lime et citron, une touche d’agrumes aussi. La bouche se livre au départ de façon presque feutrée, texture un peu molle et légèrement diluée, mais on ressent rapidement les influences maritimes avec le sel de mer et les agrumes fraiches. La bouche est tout de même pas mal rectiligne côté saveurs, les influences du Tamdhu sont rendues presque seulement par la texture un peu lente et ratoureuse. Bon soubresaut d’épices en finale qui racolent avec la fumée de tourbe huileuse, malheureusement le whisky s’essouffle beaucoup trop rapidement en bouche et s’éteint sans passion. C’était probablement un couple dont la relation était vouée à ne pas trop fonctionner.

Patrick 84%
Fumée de tourbe offrant une belle intensité. En bouche, toujours la tourbe, mais pas aussi puissante… On dirait qu’on lui a ajouté un peu d’eau. Finale de tourbe et d’épices. Bref ,une belle curiosité, assez bonne.

RV 88.5%
Caol Ila + Tamdhu = Impressionnant + excellent. Festival d’épices, peu de fumée vient du Caol Ila mais l’ensemble respire d’épices, de tourbe et de cèdre. Même chose en bouche où c’est un peu trop clair au début mais où le fruit arrive ensuite de nul part. Finale à fond sur le cèdre, c’est un vatted (blended malt) aux allures de single malt à quel point le mélange est bien fait et semble naturel. Tout en nuance, un blend? Peu importe.

Douglas Laing Double Barrel Macallan & Laphroaig

46% alc./vol.
5e édition. 8 ans d’âge.

André 86%
Pour reprendre la phrase désormais célèbre de Fred Laroche  » Mélanger du Laphroaig avec du Macallan, c’est comme donner une quéquette à une fille ?! » En tout cas, au nez, c’est tout à fait Laphroaig; maritime, phénolique, médicinal, avec un parfum plus velouté en toile de fond. Il y a un peu de retenue dans le nez, ce qui est plutôt intriguant pour un Laphroaig, Un peu bizarre en bouche, texture un tantinet rocailleuse, de sel marin puis médicinal pour ensuite passer aux notes plus sucrées de chocolat et de fruits. Ces même notes fruitées s’éclipsent rapidement en finale et laissent les saveurs maritimes et tourbées du Laphroaig s’occuper de la finale. L’ensemble manque de punch même si l’expérience est intéressante.

RV 83.5%
Les opposés ne s’attirent pas toujours. Curieux mélange où le Laphroaig est trop fort et donne un aspect de fleurs pourries au trop doux Macallan. L’arrivée en bouche donne un feeling agréable et doux avant la cendre du Laphroaig. La finale est correcte, lorsque décortiqué il est bien, mais je reste avec le feeling que c’est davantage un mariage forcé que d’amour véritable.

Patrick 84%
Nez très peu subtilement tourbé-à-la-Islay. Avec de la fumée. En bouche, l’arrivée en bouche semble avoir été noyée dans l’eau. En fait, l’expérience au complet semble diluée. Dommage. Les saveurs sont excellentes, mais la sensation en bouche manque d’un petit quelque chose. Tourbe, sel, sucre, fruits rouges… Finale un peu courte. Les bonnes saveurs sont présentes, bien équilibrées entre elles, mais on dirait qu’un voile vient en masquer la pleine dimension. On sent le degré d’alcool plus élevé, mais on a aussi l’impression qu’on a ajouté trop d’eau dans mon verre. Bon. On a un peu gâché 2 bons whiskys ici selon moi. Bonne idée, mais était-il réellement besoin d’en faire autant de bouteilles?

Douglas Laing Double Barrel Talisker & Craigallachie

46% alc./vol.

RV 81%
Une étrange partie de rugby entre joueurs de hockey et de soccer. Bizarre dès le nez avec un mélange de fumée et de grain qui laisse une impression de match pas vraiment approprié ou élégant. Arrivée claire et liquide heureusement suivi d’un boom de fumée alors que Talisker semble prendre l’avance. Finale plus standard à quelque part entre Talisker et Mackmyra, spécialement avec l’aspect spécialement chimique de ce dernier. De bons éléments, mais pas vraiment dans la même bouteille.

Patrick 90%
Nez de tourbe herbeuse. En bouche, fumée, épices, et tourbe. La finale s’étire sur la fumée. Une superbe complexité, on jurerait un vatted. A ben. C’en est un. Lol.

Douglas Laing Executive Decision Laphroaig 21 ans Single Cask

55.8% alc./vol.
#DL: 9969, sherry butt, distillé en février 1992 et embouteillé en september 2013, 186 bouteilles seulement.

André 92%
Holy cow… Bloc de sherry tourbé, cerises confites roulées dans un nuage de tourbe maritime, cendreux et pleins de sous-entendus crasseux, cigares aromatisés à la cerise. Bouche à l’approche hyper fruitée, se mélangeant avec exactitude avec la tourbe médicinale de Laphroaig. À un âge vénérable de 21 ans, cette même tourbe est plus feutrée et se marie superbement bien avec le fût de sherry. Elle explose par contre littéralement en bouche avec force, plus de doute c’est vraiment tourbé et médicinal… L’éventail de saveurs est relativement limité mais la justesse des éléments est évidente. Le gâteau aux fruits (encore une fois), la fumée de cigare, tourbe salée médicinale, diachilons, cerises marasquin. Finale longue, musquée, fruitée à souhait et savoureusement tourbée. Simplement wow !!! N’eut été du prix, j’en aurais déjà une dans la whisky room.

Patrick 93%
Laphroaig comme on l’aime, ou plutôt, le scotch come on l’aime: Riche, complexe et profond.  Un superbe mélange de tourbe et de xérès.  Impressionnant!  Nez : Tourbe très fruitée, saveurs sucrées-salées.  Touche de cendre huileuse.  Bouche : Tourbe fumée intense et surtout trèèèèès fruitée.  Pointe de sel.  Texture très huileuse.  Chaleureux et profond.  Finale : Très longue, fumée et épicée.

Douglas Laing Rock Island 10 ans

46% alc./vol.
« Remarkable Regional Malts 2019 ». Fervent ambassadeur les Iles Écossaises, Rock Island a été élaboré à partir de malt en provenance de Jura, Orkney ou encore Arran.

André 86%
Incroyable fraicheur de fruits tropicaux et citronnés, aspect minéral genre galets enduits de sel de mer séché, tarte lime et citron, poires fumées, bananes vertes, crème vanillée, bois de chêne séché. Bouche; poivre et sel de mer, tarte poires et citron nappée d’un nuage de crème à la vanille, ananas et bananes verts, miel, galets salés et poudre de craie tombée du tableau noir à l’école, cendre froide, fumée de tourbe, herbe mouillée. Finale de feu de tourbe terreuse sur la plage, embruns maritimes, poivre broyé. Ce whisky pourrait être la porte d’entrée du nouvel amateur de whiskies des Iles voulant s’initier à la tourbe et aux saveurs maritimes sans avoir un coup de pelle d’un Octomore disons.

Patrick 88%
Un beau whisky qui porte bien son nom, étant plus maritime qu’autre chose. J’aime bien! Nez : Un beau parfum où se mélange l’orge, le sel, des agrumes et une touche de fumée de tourbe. Bouche : Toujours l’orge, mais aussi du miel, du sel, des agrumes et une fumée tourbe d’une belle intensité pour laisser les autres éléments s’exprimer. Finale : D’une longueur moyenne, avec un beau mélange de malt et de sel.

Martin 89%
Nez: Air salin et pierre lavée, citron et tourbe maritime. Pain aux bananes, vanille et crème anglaise. Un beau bouquet, ça c’est certain. Bouche: Belle texture ample. On commence sur un vent de tourbe, une touche de minéralité, pour tomber dans le citron et l’orange, la crème et l’herbe, la vanille et les fleurs, le léger poivre et le chêne bien sec. Finale: Bien chaude, assez longue, marquée par poivre, cannelle, bois sec, agrumes, acidité et belle tourbe pas trop intense. J’adore. Équilibre: On savait que le Rock Island / Rock Oyster était un blend orcadien d’exception, mais ici le 10 ans d’âge nous porte à un niveau supérieur. Solide!

Douglas Laing Rock Island Sherry Edition

46.8% alc./vol.
Blended malts comprenant des whiskies provenant des Iles d’Arran, Islay, Orkney et Jura. Ce Whisky a passé les dernières étapes de sa longue maturation dans des fûts ayant préalablement contenu du Sherry Oloroso. Édition limitée de 3000 bouteilles.

André 81%
Je ne trippe pas sur ce type de tourbe à la Tobermory-Ledaig, très terreux avec des accents de soufre mélangé de viande fumée dans un nuage maritime iodé. Bouche ponctuée de raisins secs, de sel de mer, de tourbe terreuse, enrobé de caramel, puis de cerises et de cannelle. Viande fumée et cuite sur le bbq. Finale épicée et tourbée, caramel poivré, grandement influencée par le sherry et qui ne se départit pas de ses notes terreuses du début à la fin de la dégustation. Pour tout dire, je crois que l’influence de Jura est peut-être un peu trop prononcé sur le rendu final.