Bunnahabhain 30 ans 1988 Vintage Marsala Cask Finish

47.4% alc./vol.
Distillé le 1er décembre 1988, embouteillé le 18 janvier 2019 – 1116 bouteilles

Patrick 90%
Un beau scotch riche, savoureux et bien balancé. Un whisky dont on pourrait savourer chaque gorgée pendant des heures. Nez: Du chêne, des fruits mûrs, du miel et un peu de fleurs. Bouche: De beaux fruits chaleureux, un peu de bois sec épicé, du chocolat noir et du miel floral Floral: D’une longueur moyenne, boisée, fruits et chaleureuse.

Bunnahabhain 7 ans Warehouse 9

58.6% alc./vol.
Cask #4903, 2nd fill Oloroso Gonzalez Byass Sherry Cask, Fèis Ìle 2015 limited bottling.

André 92.5%
Prunes séchées, dates, raisins secs, tannique et pâteux, intense… Caramel brûlé, chocolat noir. Superbe nez, la qualité du sherry est indéniable. Un nez riche et raffiné. La bouche est très ronde, vieilles pommes poquées avec du brun dessus, dattes et prunes, pâte de fruits, poivre noir concassé, caramel bien présent, chocolat noir. Mélange de saveurs ingénieux et bien amalgamé, bouche pleine et généreuse. La finale est beaucoup plus soutenue au niveau alcool, les épices et le poivre semblent sur les stéroïdes, sensation tannique et fruits exubérants. Un superbe embouteillage, les saveurs sont au rendez-vous, l’alcool est présent mais n’envahit pas la bouche, l’équilibre est savamment contrôlé. Au niveau des saveurs, on a ici quelque chose qui se rapproche des anciennes versions de Glendronach Cask Strength. Le genre d’embouteillage qui te donne l’impression de redécouvrir une distillerie que tu connais déjà bien.

Patrick 85%
Ok, si ça, c’est le résultat d’un fût de second remplissage, un fût de premier remplissage ferait certainement peur. Un peu too much, mais à petite dose, ça reste le fun! Nez : Parfum de xérès plus intense qu’un verre de xérès, dans lequel on aurait versé une bonne dose de caramel. Bouche : Vieux vin boisé intense, avec une bonne dose de caramel salé. Finale : Longue et intense, marquée par le vieux vin et le caramel salé.

Bunnahabhain 9 ans Fèis Ìle 2017

58.1% alc./vol.
Warehouse 9, Cask #110883, Bourbon Finish. Distilllé en 2007, vieilli pour une première période en refill cask avec un affinage supplémentaire de 3 ans en first fill Wild Turkey bourbon cask.

André 80%
Nez hyper tranché, vraiment rectiligne et un peu trop fermé; marshmallow, poires, miel, vanille de Madagascar, rond et amoureux, calme, vanille, céréales, beaucoup d’alcool, agrumes, ananas, noix et cachoux, miel. Le nez est à la limite agressif, l’alcool est en avant-plan et j’avoues que la déception me gagne, surtout avec les derniers embouteillages qui m’ont vraiment renversé, la réserve et les saveurs qui peinent à s’exprimer laissent sur ma faim. Avec le temps et beaucoup de patience, la silhouette d’équilibre prend place. La bouche est huileuse, les saveurs sont réservées, mais quelle claque d’épices et du poivre en bouche, en plus avec la force de l’alcool, on est presque assommé par la présentation dépouillée. Quelques notes de vanille et de cachoux, agrumes et léger citronné, poires poêlées, poivre et épices. La finale est longue et s’étire très longtemps, l’effet huileux est disparu, balayé par l’alcool et les épices. Un Bunnahabhain qui affiche une présentation dépouillée et qui manque d’amour.

Patrick 90%
Un superbe scotch, superbement balancé et savoureux. Pas ce qu’on attends d’un whisky d’Islay, mais à l’aveugle, il ne m’a pas déçu! Nez : Parfum qui met l’eau à la bouche, en présentant de belles notes de vanille, des agrumes et une belle dose de sucre blanc. Bouche : Une tonne d’agrumes, du chêne fraîchement coupé et une touche subtile de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Bunnahabhain Abhainn Araig Fèis Ìle 2022

50.8% alc./vol.
Maturation en ex-bourbon et ex-sherry Octave Casks.

André 86%
Dates et figues, chocolat au lait et raisins secs, miel. Nez très doux dans l’ensemble avec une pointe de bois secret un soupçon de citron. La bouche est assaisonnée de cannelle et offre beaucoup de fruits rouges séchés; raisons, figues et réglisse. Le sherry est festif et pas du tout austère. La texture manque malheureusement de consistance et de structure. La finale est lente et langoureuse, un peu trop diluée sur la texture et remplie de fruits rouges.

Bunnahabhain American Craft Ale – Hand Filled Exclusive Warehouse Edition

50.5% alc./vol.

André 93%
Le nez est définitivement unique et les papilles et le cerveau cherchent avidement à faire des liens avec quelque chose de connu mais, c’est impossible. L’image primaire que j’ai est des céréales bien sucrées, une sensation presque licoreuse, des bananes nappées de caramel et de crème à saveur de vanille, de miel et de sucre à glacer, de poires, saveurs qui rappellent le bourbon cask un peu tweaké… Après deux petites lapées et un peu de temps passé dans le verre, notes d’oranges, de pâtisserie à la vanille et amandes, pommes vertes fraiches, poires dans leur jus et des notes festives de citron nuancées par de gros grains de poivre frais broyés et du gingembre râpé. L’alcool est plus ressenti en finale de bouche surtout avec les ponctuations d’épices en ajout. C’est salement bon cette bouteille, à la fois simple mais qui cache une complexité surprenante et un hyper bon challenge de dégustation.

Martin 92%
Nez: Arômes vifs, verts et frais. Pomme croquante, cidre pétillant, caramel, fleurs blanches et céréales. Touche de sucre en poudre. Poire et vanille sur fond de cèdre. Bouche: Céréales et planche de chêne, orange, citron, herbe, crème, vanille et légère vague de cuir. Salade de fruits frais saupoudrée de sucre à glacer. Les épices, surtout la cannelle, enveloppent le tout sans toutefois éclipser le reste du tableau. Finale: Franche, juteuse et épicée à point. Une agréable amertume probablement reliée au tonneau de bière utilisé nous fait un petit coucou. Bois, crème, vanille et Poivre noir, l’ensemble ponctué par le pétillant de ce petit cidre décelé au début. Équilibre: Un embouteillage superbement balancé, dans lequel le taux d’alcool est juste assez bien dosé pour faire briller ses saveurs particulières. Une autre licorne…

Bunnahabhain An Cladach

50% alc./vol.
World Traveler Exclusive

Patrick 80%
Un jeune whisky intense qui aurait mérité qu’on le laisse tranquille dans son fût quelques années de plus. Nez: Xérès délavé, de l’orange, une touche de métal, des oranges, des noix et du chocolat. Bouche: Un beau mélange de fruits, d’épices et de chocolat noir et… De new make. Finale: D’une longueur moyenne, marquée par le new make.

Bunnahabhain Aonadh Warehouse 9 – 2021 Edition

56.2% alc./vol.
Distilled 07/02/2011, Bottled 22/04/2021, Limited Edition of 14088 bottles

André 84%
Ouf… bizarre de nez maritime, terreux et humide à la fois. Confiture de bleuets et purée de prunes, raisins secs, sel de mer, bois mouillé. Bouche insipide, diluée et sans éléments gras, raisins poivrés, soufre, sel de mer, warehouse humide, caramel et vieux cuir. En respirant, on merge plus sur les notes de chocolat et de caramel un peu crâmé, les raisins macérés dans le rum et les prunes poivrées. Finale marquée par le sel de mer, le poivre broyé et des notes de raisins trempés dans le soufre des têtes d’allumettes. Je suis un peu perdu pour être franc. 2e Tasting: 87%
Mélanges de fruits sauvages, bleuets et framboises, Glosettes aux raisins, caramel. Attirant. La bouche est iodée et poivrée et offre la même livraison de fruits sauvages que le nez. Mélange de chocolat et de caramel, touche herbeuse, beaucoup de notes de raisins secs, de cerises et framboises, prunes. Forte montée de poivre en bouche, s’accompagnant d’une petite touche de soufre et de terreau d’empotage. Longue finale, alcoolisée, chocolatée et poivrée et très influencée par les notes de vin.

Patrick 91%
Le genre de whisky qui donne faim, qui donne le goût de manger une belle grosse pièce de viande rouge! Délicieux! Nez : Un beau parfum débordant de caramel, de fruits sucrés, du chocolat au lait et des noisettes. Bouche : Le caramel les fruits sucrés, le chocolat au lait et les noisettes y sont toujours, mais dominés par les chaleureuses épices du chêne. Le tout est porté par une belle texture en bouche. Finale: D’une belle longueur, sucrée, fruitée et légèrement épicée.

Martin 82%
Nez: Xérès mi-sucré, raisins, oranges cacao, cuir, et malheureusement… pointe de soufre? Bouche: Fruité, épicé, quand même agréable. Caramel, vin chaud. La puissance du xérès masque une légère tourbe trop discrète qu’on aurait aimé rencontrer pleinement. Finale: Longue, légèrement fumée, mais bien fruitée. Bois et épices, cuir et notes sulfureuses et terreuses. Équilibre: Un autre dram qui est affecté par une dosette de soufre non-désirée. Dommage.

Bunnahabhain Caorag – Hand filled Warehouse 9

45.8% alc./vol.
Bottled 30/5/2019. Vatting de 50% Bunnahabhain Moine Mhor peated et 50% Oloroso sherry cask.

André 84%
Tourbe puissante qui se présente rapidement au nez, morceaux de pommes verte, agrumes, quelques timides fruits sauvages, citron vert, bois tout juste coupé, crème à la vanille, céréales séchées gorgées de fumées de tourbe. La bouche n’est définitivement pas à la hauteur de ce que la distillerie nous a présenté dernièrement, hyper fluide et diluée, sans structure huileuse ou grasse. Oranges, citron, fruits secs, pommes vertes, céréales maltées, tourbe terreuse mais aucune longueur en bouche et des saveurs qui s’affadissent beaucoup trop rapidement. Finale de céréales maltées et bien fumées, poivre noir, accent frais citronné.

Bunnahabhain Ceòbanach – Batch 01

46.3% alc./vol.
En Gaélique Céobanach (qui se prononce Chio ba nac) veut dire “brume fumée”. Il s’agit d’une référence au XIXème siècle, lorsque la communauté insulaire était dépendante de la tourbe afin de se chauffer ou pour commercer. A cette époque les volutes de fumée provenant des feux extérieurs se mêlaient à l’air marin et créait ce « brouillard enfumé » que l’on pouvait sentir et presque goûter.

André 89%
J’ai l’impression de découvrir une nouvelle distillerie. La tourbe est prononcée et maritime. Cela me rappelle les petits biscuits au beurre et la tarte à la meringue dégustée sur le port de mer. La vanille est omniprésente et tranche avec le sel de mer en arrière-plan. Texture moelleuse en bouche, la fumée de tourbe est tout de même très approchable. La vanille attendrit beaucoup les notes de poivre moulu et de sel de mer, la fumée affirmée. La texture est huileuse et très agréable et même à une finale tourbée et poivrée à souhait, maritime, ou le sel de mer se mélange à la perfection à la tourbe poivrée et à la vanille. Tout en étant un whisky tourbé d’Islay, cette présentation n’effraiera pas les non amateurs du style et ravira les habitués et amateur de tourbe distinctive. Définitivement un must !

Patrick 90%
On a ici un excellent contrôle de la tourbe, avec un beau contraste de saveurs bien maîtrisé. Nez : Fumée de tourbe envoutante avec une belle note de suie et un petit quelque chose de frais ou plutôt rafraichissant. Bouche : Texture huileuse et belle arrivée en bouche, rapidement subjuguée par une vague de fumée de tourbe intense et de suie. Une touche de fraicheur portée par des agrumes rend l’ensemble complexe et très agréable. Finale : Longue et savoureuse.

Martin 87.5%
Jaune assez pâle merci. Nez: Fumée de tourbe bien dosée et pas trop assumée comme les autres Islay. Vanille et crème fraîche. Herbe et sel de mer. Bouche: Doux et moelleux. Vanille, tourbe et poivre. Citron et gros sel. Un petit délice. Finale: Longue et fumée. On reste sur un lot de belles épices qui nous ont manquées aux étapes précédentes. Équilibre: Un bel embouteillage qui emprunte de bons trucs à gauche et à droite. Parfait pour une terrasse ensoleillée. Un point de plus pour les NAS de qualité.

Bunnahabhain Ceòbanach – Batch 03

46.3% alc./vol.

André 89%
Une distillerie qui gagne définitivement à être découverte, l’ado boutonneux de v’la 10-15 ans a vieilli et même maintenant une vie de prince. Le passage à 46.3% a aussi été un deas meilleurs move de cete distillerie, là ou bien d’autres ont baissé les bras face à la tentation du profit facile. La tourbe est en avant-plan au nez mais pas comme un coup de 2×4 en pleine gueule, juste campée et bien définie, sel de mer, vanille crémeuse, terre mouillée, agrumes, tourbe un peu verte et jeune, huileuse. On n’est définitivement pas très loin de la mer dans l’approche générale. L’arrivée en bouche déçoit un peu, je trouve le whisky un peu dilué et anodin, l’onctuosité du nez ne se réflète pas en bouche au départ, mais une fois le whisky bien installé, les saveurs sont prononcées et définies; tourbe un peu verdâtre, eucaplyptus, pastilles au menthol, sel de mer. Finale cendreuse sur le toute-épices et le poivre, encore les influences maritimes et la tourbe verdâtre, sans brusquerie mais avec une assurance certaine dans le style.

Patrick 91%
Aaaaargh!! Je m’étais dit que non non non, je n’achèterais pas une autre bouteille de whisky cette semaine. Et là, je goûte à ce Ceòbanach et je n’ai pas le choix, il me la faut! Nez : La tourbe comme on l’aime, avec une bonne dose de sel de mer et quelques fruits subtils. Bouche : Toujours la tourbe et le sel, mais avec une belle note poivrée et de vanille pour compléter le tout. Finale: Longue et savoureuse.