Bunnahabhain 2002 Madeira Cask Finish – Fèis Ìle 2020

56.9% alc./vol.
Embouteillage Fèis Ìle 2020. Finition de 3 ans en fûts de madère. 17 ans d’âge. 1164 bouteilles.

André 87%
Avalanche de fruits tropicaux, bananes, poires, oranges, cerises, melon au miel, belle vanille onctueuse, miel et caramel chaud. Étrangement encore une fois, le vin doux et sucré de Madère effile un peu le whisky au lieu de l’arrondir. En bouche, on retrouve la même palette aromatique, abricots, poires en canne, miel, melon au miel, oranges, lime et citron, pommes caramel, cerises, pincée de gingembre et de poivre en fond de bouche, bois de chêne sec et une touche minérale également. Le poivre offre beaucoup plus de ferveur et s’accompagne de notes de clou de girofle et de cannelle.

Patrick 87%
Un très bon whisky, dont la douceur du parfum cache l’intensité de l’alcool. Nez : Parfum relativement léger, avec de léger fruits, de la banane, de l’orge, et un peu de bois. Bouche : Oh! C’est ici que ça se passe! Le fruit du vin de Madeire est beaucoup plus présent ici, très mûr et très chaleureux. Le tout est aussi un peu boisé, avec du sucre brun un peu réchauffé et une touche d’agrumes. Finale : D’une belle longueur, fruitée et surtout boisée.

Martin 88%
Nez: Malt poussiéreux avec une touche de chêne mielleux. Quelques fruits tropicaux, banane, belle légèreté alliée à des arômes que nous ne sommes pas habitués, du moins pas dans un Islay. Bouche: Miel épicé, chêne chauffé, cannelle, poivre blanc et fruits rouges. Caramel et beurre d’érable. Finale: Chaude, longue et bien relevée. Fruits des champs nappés de crème à l’érable. Équilibre: Une belle expérience, un embouteillage qu’il faut saisir dès sa sortie si on veut en profiter, surtout en 2020.

Bunnahabhain 2005 Burgundy Finish

60.7% alc./vol.
Distillé le 10 octobre 2005, embouteillé le 23 janvier 2020 – 600 bouteilles

Patrick 91%
Un beau gros whisky intense et savoureux, bien bâti et dont chaque gorgée me remplit de plaisir. Nez: De beaux fruits mûrs et sucrés, avec une belle dose de chocolat au lait et une touche de vanille. Bouche: Du gros bois sec et brûlé, des fruits mûrs, des mûres, du chocolat noir intense et du tabac séché. Finale: D’une belle longueur, avec du tabac, du bois sec et des fruits mûrs.

Bunnahabhain 2007 Mòine Oloroso Fèis Ìle 2018

59.5% alc./vol.
Distillé 12.12.2007, embouteillé 26.02.2018, fût Oloroso – 1881 bouteilles

André 94%
Belle tourbe sexy, enrobée de chocolat noir et de mottes de terres humides, fruits secs, dattes, raisins, tabac, prunes, anis, sherry, caramel. La bouche est exquise, viande fumée sur feu de tourbe, sauce caramélisée, anis, sherry vieillot et bold, raisins secs, prunes, chocolat noir roulé dans une préparation de poivre, cannelle et clou de girofle. Intenses notes de fumée de tourbe mélangée de terre et d’herbe humide. Impression un peu cendreuse et légèrement tannique en fond de bouche recouvert d’une texture onctueuse et amoureusement collante du sherry cask qui éclipse totalement le bon taux d’alcool. Bacon à l’érable et cassis, compote de fruits, purée de prunes, pochette de cuir mouillée. Longue finale, costaude mais de style vol en planeur sur des courant ascendants d’épices un peu pointues et des nuages de fruits séchés.

Patrick 94%
Sublime. J’espère que l’équipe de Bunna a pris la recette en note, car ça peut difficilement être meilleur que ça! Nez : Une belle fumée de tourbe, posée délicatement dans un sublime écrin de xérès fruité et sucré, le tout assemblé par un trait de caramel. Bouche : Ce que j’ai senti au nez se confirme, mais avec une dose d’épices supplémentaire, ainsi que du bois brûlé. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé et la fumée de tourbe.

Martin 94.5%
Nez: Ouff, on est en territoire A’bunadh ici, cask strength sherry bomb city, terminus tout le monde descend… Tourbe, raisins, chocolat, vin rouge, cuir, dattes, tabac et caramel. Ça tire partout, mais aucun coup de feu ne se perd. Bouche: Coulis d’érable chaud, miel et raisins, pâte de fruits, chêne et poivre blanc, cannelle. Le tout bien enrobé d’une soyeuse fumée de tourbe. Hallucinant comme présentation. Finale: Longue et épicée, sur des accents de xérès, de beurre d’érable, de pommes, de raisins et de boucane tourbée. Caramel et chocolat, framboises. Équilibre: Un superbe dram, à garder pour les grandes occasions. Bunnahabhain nous allonge par terre de plus en plus avec ses éditions spéciales.

Bunnahabhain 2007 Port Pipe Finish Limited Release

55.3% alc./vol.
Bottle #1129 of 1578, Warehouse #8, Distilled 27-09-07, Bottled 17-01-19.

André 91%
Le raffinement au nez, wow. Noisettes, dattes, cassis, petits fruits sauvages séchés, raisins mauves séchés, framboises et pommes, pâte de fruits. En bouche, les fruits à chairs se dévoilent; poires, oranges et s’entremêlent aux fruits rouges; raisins, dattes, prunes, framboises, pommes, cerises. La texture est sirupeuse, la pâte de fruits, mielleuse aussi, persillée d’épices (anis, poivre, cannelle) et d’une pincée de sel de mer. Douce et longue finale, saline et poivrée, légèrement aiguisée par les notes de bois de chêne brûlé.

Patrick 90%
Un superbe Bunnahabhain qui semble meilleur à chaque gorgée. Oh que c’est bon, le whisky parfait pour impressionner la visite. Nez: Un parfum magnifique, avec des dattes, de la cassis, des bleuets très mûrs et une touche de cacao. Bouche: De beaux fruits mûrs intenses et savoureux, saupoudrés de sel de mer et d’une goutte de miel. Finale: D’une belle longueur, fruitée, salée et légèrement boisée.

Bunnahabhain 2010 Mòine Amontillado Finish – Fèis Ìle 2020

56.9% alc./vol.
Embouteillage Fèis Ìle 2020. 9 ans d’âge. 1658 bouteilles.

André 90%
Pâte de fruits, raisins secs, prunes, figues dans le jus, abricots, chocolat noir, tourbe terreuse docile, anis, gummy bears, quelques cosses d’oranges, cannelle. Bel agencement de saveurs hétéroclites. Superbe texture de bouche, gras de bacon cuit sur le feu de tourbe, le fond du warehouse humide avec le sol de terre, vieux cuir, figues et prunes séchées, cerises noires, chocolat noir amer, poivre, cannelle. La provenance maritime se dévoile un peu plus en finale avec des tonalités de sel de mer discrètes qui s’entremêlent aux fruits rouges épicés et poivrés.

Patrick 93%
Dans la catégorie des whiskys les plus intenses, avec toutes les saveurs que j’aime. Si on vous en offre une bouteille, la seule question est de savoir si vous en avez les moyens, car vous ne regretterez pas votre achat. Nez : Fumée de tourbe intense, huileuse, voire crasseuse (comme on aime), avec une légère touche fruitée et sucrée. Alléchant. Bouche : Oh wow! L’arrivée en bouche est très sucrée et fruitée, puis une grosse vague de fumée de tourbe huileuse vient tout emporter. Finale : D’une superbe longueur, fumée, subtilement fruitée et de plus en plus sucrée à mesure que le temps passe.

Martin 91%
Nez: Malt salé et bacon fumé! Incroyable, allumez le fumoir! Belle tourbe puissante, crottée, huileuse et fumée. J’espère que la texture est au rendez-vous. Fruits rouges en compote. Bouche: Texture juteuse et fruitée, tourbe épicée, bois caramélisé, dattes, raisins bien gorgés. Belle touche de sécheresse et de poussière. Finale: Chaude et longue, supportée par son taux d’alcool adapté. Bois gorgé de xérès, poivre noir et cinq épices. Grosse cuillère de cassonade. Équilibre: Un superbe embouteillage qui, malgré son jeune âge, sait marquer des points où il le faut. Si vous en avez la chance, c’est un achat enivrant.

Bunnahabhain 2013 Feis Ile 2021 Moine Bordeaux Finish

59.5% alc./vol
Édition limitée de 5166 bouteilles.

André 89%
Gros raisins mauves juteux pataugeant dans un nuage de fumée de tourbe, prunes trempées dans le chocolat noir, presque des notes de bleuets, caramel salé. Je m’attendais à une tourbe beaucoup plus présente au nez alors que c’est plutôt en bouche quelle prendra place. Les influences du Bordeaux cask explosent en bouche. Raisins mauves trempés dans le caramel puis le chocolat noir, une fine touche iodée, fumée des cigares au raisin. Avec le temps sensation sucrée intensément gourmande, bleuets et prunes. Finale de gras de bacon, de raisins mauves et de tartinade aux bleuets.

Patrick 93%
Un whisky comme je les aime, avec un superbe mélange d’épices, de fumée et de fruits. La recette gagnante! Nez: Un sublime mélange de fruits mûrs, de fumée de tourbe, de chocolat au lait et de cendre. Wow! Bouche : Des épices, du bois, de la fumée de tourbe, de la cendre… Puis, on goûte la délicatesse d’un beau vin fruité et sucré. Finale : D’une belle longueur, le vin prends ici plus de place, mais la fumée reste tout de même tapie discrètement sous les épices pour notre plus grand plaisir.

Martin 90%
Nez: Tourbe maritime et médicinale. Fruits rouges et pommes croquantes, vanille, cuir et cassonade. Chêne poussiéreux. Feu de camp sur la plage. Bouche: Raisins secs juteux et tourbés, épices, chêne astringent. La texture est agréable et laisse bien des saveurs fumées et fruitées en bouche. Finale: La texture et le degré d’alcool font une belle job pour garder les saveurs précédentes bien marquées et bien longtemps en bouche. Impression cendreuse durable. Équilibre: Les amateurs de tourbe et de wine finish ne seront pas déçus ici.

Bunnahabhain 25 ans

46.3% alc./vol.
Au nord d’Islay, en bordure de mer, Bunnahabhain se prononce “bouna’hav’n et siginifie, en gaélique, “bouche de la crique”. Sur son étiquette figure un farouche capitaine écossais barrant son navire tout en regardant on ne sait quelle lointaine destination…

André 90%
Un pur sang nourri au sherry. Le nez est une bombe de sherry un peu poudreux, saupoudré de gingembre et d’épices. Le sherry est boisé, oaky, très bold and thick, massif, à la limite rustique et un peu austère. Ça sent aussi le bois mouillé, le sous-bois une journée d’automne pluvieuse. La bouche est plus ronde et amicale, abondante et fruitée, un brin chocolatée, les épices et les cerises prédominent, avec un twist poussiéreux et vieillot en prime. Cela me rappelle certaines versions de vieux Glendronach. La finale livre quand à elle des embruns de sels et des notes maritimes qui surprennent dans cet amalgame fruité plutôt champêtre. Il gardera tout de même sa ligne directrice de sherry vieillot poussiéreux, auquel s’ajouteront le miel et le caramel salé dans un style mi-maritime, mi-champêtre.

Patrick 83%
Nez: Léger xérès et beaux fruits. Pointe de fruits trop mûrs. Bouche: Fruité, caramélisé. Finale: Une belle longueur, chaleureuse, envoûtante même! Balance: Bien, sans plus.

Martin 89%
Orangé-roux presque rubis. Petite pluie de jambes grassouillettes. Nez: Vénérable ancêtre de xérès. Chêne poussiéreux gorgé de raisin et de cuir. Feuille de tabac, caramel salé et poignée de dattes. Une impression de maturité qui ne ment pas. Lointaine feuille de menthe. Bouche: On nous prend par la main et on nous dépose doucement sur un lit de fruits rouges épicés, de chêne et de cuir bien tanné. Finale: Moins longue que je ne l’aurais souhaité, mais ces solides notes de vieux fût de xérès nous offrent un discours on ne peut plus clair. Équilibre: Toujours un grand 25 and, et loin de moi l’idée de me plaindre, mais on retrouve un rapport qualité/prix plus équilibré avec le 18 ans.

RV 88.5%
En Gucci, Prada et Versace elle est vraiment sexy, mais ne dépasse pas vraiment l’attirance que j’ai pour la petite Bunna en habits normaux de l’édition standard. Sherry aux allures salé vraiment exacerbé au travers de l’aspect huileux des whiskies de la souvent-négligé d’Islay. L’alcool est surprenamment piquant sur la langue, mais le malt s’installe confortablement dans un petit nid de poivre et sel. La finale est toute une aventure, d’abord du beau grain puis l’inéluctable sherry monte de la gorge dans une longueur qui ne fait de doute sur les 25 ans passé en baril. Un excellent whisky certes mais au prix que commande ce type d’excellence le nouveau 12 ans demeure un meilleur achat.

Bunnahabhain 25 ans 1990 Lady of the Glen

48.9% alc./vol.

André 93%
Plénitude d’une journée d’été. On mange de la salade de fruits tropicaux et de la compote de pommes vertes et rouges bien assis les pieds nus dans l’herbe, un bol rempli de tranches d’ananas et de bananes fraichement coupées taquinent nos narines de son parfum. Rien à voir avec la mer ou un côté maritime, on a plus l’image d’une prairie en plein été. Fleurs blanches. La bouche est envahie par les notes d’ananas et de jus de salade de fruits, de poires baignant dans leur jus auquel on a ajouté un peu de zeste de citron. La texture est exquise, huileuse et grasse en support aux éléments. L’alcool est jusque là passé complètement sous le radar. Les quelques lapées supplémentaires confirment les divers fruits tropicaux et dévoile le taux d’alcool qui commence sournoisement à piquer sur la langue. Tout comme le Hazelburn 10 ans, j’ai encore des notes de coconut séché en finale de bouche et de bonne notes pointues de chêne sec et de poivre également. Deux années après avoir goûté ce whisky, j’y reviens avec le même engouement, quelle expression, totalement hors du spectre habituel de la distillerie.

Bunnahabhain 30 ans

46.3% alc./vol.
Maturation en Ex-Sherry Casks.

André 92%
Nez noble, à la fois intense et posé. Prunes et dattes, pâte de fruits, raisins secs, d’où s’exclament aussi des notes d’agrumes bien fraiches. Exquise texture, huileuse et rehaussée d’épices bien dosées. Raisins secs et prunes, le sherry est intensément goulu, pincée de poivre et discrète fumée au caramel, compote de petits fruits sauvages, caramel salé, chocolat noir. Longue et douce finale, sur les prunes et les raisins secs, oranges sanguines, caramel salé et une pointe de fumée.

Patrick 90%
Un superbe whisky chaleureux et profond, qui répond bien à mes attentes pour un scotch de 30 ans. Nez: Pâte de fruits et raisins secs, une touche de chêne. L’ensemble est profond et chaleureux. Bouche: De beaux fruits mûrs sucrés et chaleureux, les épices du chêne, du caramel salé, du chocolat noir et un peu de vieux cuir. Finale: D’une longueur moyenne, avec des raisins secs et un peu de chêne.

Bunnahabhain 30 ans 1988 New Acquaintance

45% alc./vol.
Embouteillé en 2019, 400 bouteilles

Patrick 86%
Un très bon whisky, avec un kick faisant penser à un whisky plus jeune. De très belles saveurs, mais l’ensemble ne m’a pas excité. Nez: Un parfum de marmelade aux fruits mûrs, qui évolue alors quelques minutes sur une discrète touche maritime, du cuir et de (très) vieux livres. Bouche: D’intenses fruits mûrs, du bois épicé, de la cannelle, du poivre, du cuir, du tabac et une petite pincée de sel. Finale: D’une belle longueur, pleine de cuir, de sel et de fruits mûrs.