Buffalo Trace Single Oak Project • Cask #14 Rye

45% alc./vol.
#R3YLA2*

André 92.5%
Très different du cask 10. Le rye est plus domestique et enrobé, plus discret. Fruits rouges divers, la réglisse éventée. Jim Murray écrivait chocolat et je suis d’accord avec lui. Le whisky a un côté gras du chocolat, le côté soyeux et texturé de celui-ci, Cherry Blossom… avec le jus de cerise marasquin. La texture est superbe, les saveurs s’accrochent au palais et les épices du rye se déposent avec douceur au fond de la langue, s’en suit un nuage fruité agréable se perdant dans les nuées d’alcool. Le seul défaut que je lui trouve est sa finale qui s’essouffle trop rapidement car le whisky est tellement bon et savoureux… Réglisse rouge, chocolat au lait, fruits rouges et cerises marasquin. J’aime beaucoup!

Patrick 90%
Un superbe rye! Message aux gens de Buffalo Trace: Avec cette recette, vous n’êtes pas loin du but! Nez: Délicieux parfum de cerise et d’épices… D’accord avec André et Murray pour ce qui est du Cherry Blossom. Me fait toutefois penser un peu plus à un bourbon qu’à un rye. Bouche: Wow, superbe whisky en bouche. Épices intenses, chêne et Cherry Blossom. Tellement Cherry Blossom, que j’ai l’impression de goûter aussi quelques cacahuètes. Finale: Longue, épicée, sucrée et surtout très savoureuse.

Martin 90.5%
Beau roux doré classique et neutre. Nez: Riche explosion de fruits rouges et de rye. Presque canadien, mais bien balancé par de subtiles notes de vanille et de cacao. Bouche: Doux caramel grillé, avec les épices du rye qui nous rattrapent à la façon d’un cask strength. Cerise et chocolat nous transportent en douceur vers la finale. Finale: Seigle et maïs, gomme balloune, réglisse, presque trop sucré. Équilibre: Solide American Whiskey expérimental. C’est toujours le dosage du seigle qui est gage de succès.

Buffalo Trace Single Oak Project • Cask #170 Wheat

45% alc./vol.
#W1YKA2*

André 89%
Plus poli et réservé que le cask 106, fruits lointains, céréales au miel, sucre brun. La bouche est attirante et fruitée, saupoudrée d’épices qui frétillent sur la langue, même si adoucie par de belles notes de miel et beurre de caramel. Finale ponctuée d’épices et de caramel, avec une rétro-olfaction de fruits sauvages desquelles ressortent de bonnes pointes d’épices.

Patrick 86%
Une belle réussite au niveau des épices et des planches de chêne. Nez: Cassonade réchauffée et épices avec un fond complexe où se mélange le chêne et le miel. Bouche: Belles épices chaleureuses et chêne quibaigne dans un mélange de caramel et de miel. Finale: Épices qui s’étirent délicieusement.

Martin 87%
Couleur bourbon doré et mielleux. Nez: Maïs et épices ultra-douces, chêne prononcé, confiture de fruits, avec une pointe de sucre brun chauffé. Bouche: Texture plus ou moins aqueuse, mais qui laisse tout de même transparaître de belles notes de réglisse rouge et de gomme balloune. Le maïs et les épices sont toujours là, mais le blé va particulièrement adoucir le tout. Finale: Un beau jeu d’épices et de bois, avec un restant de purée de fruits. Le tout est malheureusement ramené un peu en arrière par une infime touche de mélasse. Équilibre: Une belle tentative et une belle idée d’utiliser le blé pour adoucir ce breuvage.

Buffalo Trace Single Oak Project • Cask #29 Rye

45% alc./vol.
#R3XLB2*. Le Single Oak Project s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche ambitieux amorcé en 1999. A l’époque, Buffalo Trace a méticuleusement choisi 96 arbres aux grains différents (fins, moyens et épais). Ces arbres ont été divisés en deux (la partie basse et la partie haute). Des douelles ont été découpées à partir de ces 192 sections, puis séchées à l’air libre durant 6 ou 12 mois. A l’arrivée, 192 fûts aux caractéristiques variables ont été confectionnés à partir de ces sections. Ils ont été toastés (l’intérieur d’un fût doit être carbonisé avant d’accueillir de l’alcool pour vieillissement) à deux niveaux d’intensité différents (3 et 4), puis remplis d’une des deux recettes de bourbon (maïs et blé, ou maïs et seigle). Et la liste des variables ne s’arrête pas là ! La distillerie a testé deux degrés d’alcool différents pour le distillat avant sa mise en fût (« entry proof ») : 52,5 et 62,5 (105 et 125 dans les unités américaines). Et, enfin, elle a conservé ces fûts dans deux entrepôts, l’un aux sols en bois, l’autre aux sols en béton. Un véritable condensé des variables techniques si souvent débattues par les connaisseurs !

André 88%
Franc et direct au nez, le rye, sans détour, livré avec un camion d’épices et l’habituelle odeur de réglisse rouge un peu défraichie. En bouche, il étonne par sa quiétude, je m’attendais à quelque chose de plus costaud mais, mis à part la sécheresse un peu poivrée du rye, les fruits aplanissent le tout de façon fort convaincante et jumelé au sucré, il s’avère relativement calme pour un rye whisky.

RV 78%
Whiskey coupé à l’eau avec un lointain parfum de petit malt et un peu de cuir. Une fois bien mélangé en bouche, c’est un whisky général peu défini et trop édulcoré malgré une certaine présence gênée. Sans tomber à plat la finale est peu agréable, c’est rarement rencontré (un single malt de micro distillerie à tendance irlandaise?) mais l’originalité ne peut compenser pour les saveurs un peu trop aqueuse… Jeter la recette et oublier que vous avez servi ce produit.

Buffalo Trace Single Oak Project • Cask #61 Wheat

45% alc./vol.
#W3XLB2*. Le Single Oak Project s’inscrit dans le cadre d’un projet de recherche ambitieux amorcé en 1999. A l’époque, Buffalo Trace a méticuleusement choisi 96 arbres aux grains différents (fins, moyens et épais). Ces arbres ont été divisés en deux (la partie basse et la partie haute). Des douelles ont été découpées à partir de ces 192 sections, puis séchées à l’air libre durant 6 ou 12 mois. A l’arrivée, 192 fûts aux caractéristiques variables ont été confectionnés à partir de ces sections. Ils ont été toastés (l’intérieur d’un fût doit être carbonisé avant d’accueillir de l’alcool pour vieillissement) à deux niveaux d’intensité différents (3 et 4), puis remplis d’une des deux recettes de bourbon (maïs et blé, ou maïs et seigle). Et la liste des variables ne s’arrête pas là ! La distillerie a testé deux degrés d’alcool différents pour le distillat avant sa mise en fût (« entry proof ») : 52,5 et 62,5 (105 et 125 dans les unités américaines). Et, enfin, elle a conservé ces fûts dans deux entrepôts, l’un aux sols en bois, l’autre aux sols en béton. Un véritable condensé des variables techniques si souvent débattues par les connaisseurs !

André 93%
Nez d’une douceur feutrée , fruits rouges, oranges, cerises, un brin d’épices et du sucre brun. Le nez au départ pointu s’est adouci en respirant afin de nous faire découvrir la douceur maternelle du blé. En bouche, réglisses rouges ponctuées d’épices, fruits abondants, superbe et agréable. Finale bien balancée, par contre sans ajouts supplémentaires que ceux présentés précédemment au nez et en bouche. Un whisky qui saura étonner par sa longueur en bouche ainsi que par sa persistance surprenante. Rétro-olfaction épicée à la réglisse rouge.

RV 93%
Quelle insulte au niveau du nom. Pour un bourbon c’est assez gêné au nez, très égal, à la croisée de tous les grains. Arrivée juteuse, encore très traditionnelle avant la surprise en début de finale avec quelque chose du Willett mais en retenue. Loin d’être avant-gardiste, mais quelle sortie! Quelque chose du Woodstone et du Wild Turkey en prime, peut-être de la crème et de la vanille qui vient du chêne et de la pêche tant qu’à y être. Un projet, vraiment? Une réussite.

Patrick 86%
Nez de bonbon épicé-sucré (on devrait suggérer à parfum à Willy Wonka, le jour qu’il voudra faire des bonbons pour adultes). En bouche, un superbe mélange d’épices chaleureuses et sucrées, une touche de bois brûlé et de cerises. La finale est un peu courte, marquée par la cerise… Un bon whisky qui ne réinvente rien toutefois. Idéal pour le dimanche après-midi en écoutant le football, on pourrait même en abuser.

Buffalo Trace White Dog Mash #1

62.5% alc./vol.
Maïs, seigle et orge maltée

André 88%
Toujours difficile l’évaluation d’un new make, c’est comme être dépisteur de hockey dans une pouponnière… Nez sans ambigüité sur le dit liquide ; le maïs à plein nez, le sucre onctueux, une pincée d’épices, alcool. Je m’étais préparé à un nez très fort en alcool mais je suis très agréablement surpris par la douceur émanant du verre. En bouche par contre… ciboire… un 10 roues d’alcool qui te passe sur la face… woooouf… puis l’alcool disparaissant progressivement, accalmie de maïs en crème sucré, volée d’épices provenant du seigle, feeling sweet and sour et bonbons rouges surettes, presque une légère sensation d’acétone et de fruits rouges. On dirait que les épis de maïs on été roulés dans la terre des champs brulée par le soleil. Finale longue sur l’alcool mais relativement courte sur les arômes. Belle balance, équilibre des éléments (une fois accusé le coup d’alcool). Dans le style j’adore mais la bouteille ne manquera pas à la whisky room.

Patrick 80%
Dans le style « white dog », c’en est un bon. Mais je dois admettre que plus j’en bois, moins j’ai du fun (je parle des white dogs en général). Nez : Avec un spiritueux directement sorti de l’alambic, les surprises sont rares. Ca sent ce que c’est : Maïs, seigle et orge. Plus de détails? Sucre, épices et parfum de céréales. Bouche : Le sucre du maïs, les épices du seigle et le tout est enveloppé par les notes de céréales de l’orge. Finale : Quand même longue pour un white dog.

Martin 85%
Nez: Assez doux au nez pour un new make. Les céréales et le sucre blanc sont bien sûr à l’avant-plan. Mélasse et touche de poivre. Bouche: Sucre et mélasse. Maïs et poivre. Cannelle. Le feu roulant de l’alcool s’en vient puissance 10! Pas grand chose d’autre à rapporter! Finale: Poivrée, sucrée, épicée. Longue et chaude à l’excès. Équilibre: Dans le style new make, c’est un de ceux que j’ai le mieux aimé. Par contre, les bienfaits que le bois et le vieillissement lui apporteront dans le futur sont indéniables bien entendu.

Charter 101

50.5% alc./vol.
Fabriqué par Buffalo Trace, Frankfort, Kentucky.

André 86%
Sucrebrûlé, kick d’alcool épicé, assez relevé comme nez. Plus boisé en bouche, fût de chêne et la vanille. Bonbons au miel, soyeux et sans brusquerie. Finale plus imposante, soutenue par l’alcool. À priori doux et sucré, le taux d’alcool plus élevé trouve toute son importance dans cet embouteillage. Une belle surprise.

RV 77.5%
Puissante anonymat. Sent le stock de bas étage (lire ici le bourbon trop générique). Arrivée en bouche un peu plus épicé, mais la personnalité manque toujours. En début de finale, petite poussée aigre, insuffisante. Enfin, goute trop peu et laisse un souvenir de manque d’effort crasse. On repassera.

Elmer T. Lee Single Barrel 100 Year Tribute

50% alc./vol.

André 93%
Beaux fruits rouges capiteux, cassonade et sirop de maïs, caramel, pommes, réglisse rouge et cannelle, sirop d’érable. C’est velouté, riche et offre une belle profondeur des arômes et saveurs. J’adore l’équilibre entre le sucré des céréales de maïs et l’épicé du rye. Quelle texture, wow… Soyeuse et sucrée, une partie fruits rouges, une partie fruits à chair. Pommes, cerises, ananas, oranges, anis, cannelle, poivre et gingembre, puis chocolat au lait. Finale épicée sur les fruits sauvages et les cerises noires, la cannelle et l’anis avec une touche de toasted oak. Du raffinement au pied carré. Solide!

Patrick 92%
Un superbe whiskey digne d’un centième anniversaire! Du bonheur à chaque gorgée! Nez : De la cassonade, du maïs sucré, de la vanille, de la réglisse rouge et les épices du seigle. Bouche : Un superbe mélange du sucre du maïs, des épices du seigle et de bois brûlé. Aussi des pommes rouges bien mûres, des fruits des champs et une touche de chocolat noir. Le tout est porté par une belle texture onctueuse. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 92%
Nez: Sirop d’érable et pâte de fruits rouges, caramel et pommes mijotées. Doux et suave, le degré d’alcool est bien timide dans son approche. Il y a bien des couches à explorer pour arriver au bout. Menoum! Bouche: Belle texture, supportée par de belles saveurs de seigle, de maïs, de fruits rouges et de sucre d’orge. Pommes et ananas, poivre et réglisse. Superbe. Finale: Belle longueur, touches de cerise, de bois sec, de maïs, de cannelle, de poivre et de vanille. Tornade de gingembre. Équilibre: Un beau bourbon bien sophistiqué tout en restant facile d’approche. Un bel hommage pour les 100 ans qu’aurait eu Elmer l’an dernier!

Stagg Jr. (2017)

64.75% alc./vol. (corrigé par la SAQ)

Patrick 90%
Un excellent bourbon, mais pas pour les enfants! J’adore, et je félicite la SAQ de nous proposer enfin ce whiskey! Nez: Parfum fruité et sucré, avec de profondes notes de cerises, de vanille et de cassonade. Bouche: Intense et savoureuse, avec des cerises en feu, des épices endiablées et des notes boisées qui viennent du ciel! Finale: Longue et très intense, marquée par les épices du bois.

Two Stars Kentucky Straight Bourbon Whiskey

43%
 alc./vol.
Produit par Clear Creek Distilling Co… Qui est une compagnie inactive depuis 1990 selon Kentucky Secretary of State – Online Business Filings et propriété de Buffalo Trace.

André 78%
Nez plutôt neuter et effacé, tant les odeurs sont douces et l’alcool en retrait. Doux mélange de caramel et de cannelle, additionné d’une pincée de clou de girofle et de miel, de vanille aussi. La bouche est relevée par quelques grains de poivre noir moulu, de cuir mouillé, réglisse et de cannelle, puis de miel et de caramel. La texture st un peu quelconque et disparate. Le bois de chêne apparait progressivement au fil des gorgées, tout comme les épices de bonne force qui étonnent un peu. Finale de pommes caramel et cannelle, très smooth. Un bourbon easy going, sans flafla et facile à boire.

Patrick 83%
Un autre superbe whisky qu’on a trop dilué à l’embouteillage. En tout cas, ça demeure un bon rapport qualité/prix. Nez : Un beau parfum de bourbon typique de Louisville (voir le propriétaire de la marque, ci-dessus), présentant un mélange agréable de sucre brun, d’épices, d’herbes séchées et de chêne. Bouche : Très porté sur le seigle et les épices, avec des herbes séchées et du chêne sec, complété par du sucre brun, une trace de cerise et une goutte de vanille. La texture est malheureusement un peu trop aqueuse pour que je lui décerne la note qu’il devrait mériter. Finale : Un peu courte, épicée et boisée.