Blair Athol 23 ans 1993

58.4% alc./vol.
2017 Limited Release, Bottle #5332 of 5514. Ce single malt embouteillé au degré naturel en édition limitée, est présent pour la première fois dans la collection Special Release. Issu de la méconnue distillerie Blair Athol située à Pitlochry, Perthshire, cet embouteillage est le premier Blair Athol depuis 2003. Il a vieilli depuis 1993 en ex-fûts de Xérès, assemblés à partir de chêne européen. Seulement 5.514 flacons numérotés individuellement pour le monde entier. Ce whisky fait partie de l’édition 2017 des Special Releases de Diageo, une collection qui permet de découvrir des whiskies rares ou atypiques en provenance des meilleures distilleries d’Écosse, dont certaines sont aujourd’hui fermées.

André 91%
Cerises noires, grosses épices du gâteau aux épices, chocolat noir, oranges, raisins secs, sensation presque tannique, prunes et oranges. Belle courbe aromatique en bouche, plénitude des saveurs, intenses et qui sont certaines dans leur approche; prunes, raisins secs, cerises noires, tannins du vin rouge, gâteau aux épices, oranges. Texture vraiment superbe, collante et amoureuse menant à une finale sur les cerises noires épicées et les prunes, la pâte de fruits. Superbe whisky, une célébration du sherry cask. Divin!

Patrick 90%
De loin le meilleur Blair Athol que je n’aie jamais eu, superbement construit et totalement satisfaisant. Wow, ils avaient caché le bon stock! Nez : Parfum marqué par un vieux xérès, avec du chocolat noir, des fruits mûrs et une vanille subtile. Bouche : Wow, du vieux xérès sur du vieux chêne, avec des épices intenses, des noix et du gâteau aux fruits. Finale : D’une superbe longueur, marquée par les fruits mûrs et du caramel légèrement cramé.

Cadenhead Blair Athol 19 ans 1997

54.5% alc./vol.
498 bottles – Fruit du mélange de deux fûts de bourbon hogshead.

André 88.5%
Superbe nez, onctueux, notes herbeuses au départ, puis plus fruitées de type fruits tropicaux, agrumes, vanille, crème Chantilly, poires. La bouche est super sexy, douce et hyper texturée, huileuse par moment; fruits tropicaux, ananas, bananes, poires, agrumes, oranges, poivre, herbe verte, fumée de botte de tourbe parcellée de mottes d’herbe verte mouillée. Belle finale finement tourbée et salée surfant sur des vagues de fruits tropicaux. Belle expérience de dégustation avec une touche de singularité.

Patrick 90%
Oh, c’est excellent ça! Ça peut sembler fendant, mais des fois je suis un peu tanné d’évaluer des centaines de nouveaux whiskys, dont une bonne proportion sont bien ordinaires… Puis, je tombe sur un whisky comme celui-ci et mes doutes se dissipent aussitôt. Nez : Parfum envoûtant, du genre que je reste 30 minutes à sentir mon dram sans y goûter. Bref, des fruits tropicaux, de la crème Chantilly, des agrumes et une touche de poires. Bouche : Ooooooh, wow! Je pensais que le parfum était hot, mais c’est en bouche que ça se passe! Une belle fumée de tourbe bien mesurée se marie admirablement avec de l’herbe séchée, des agrumes, du bois sec, des bananes et des fruits tropicaux. Le tout porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle superbe longueur, fumée, épicée et boisée.

Connoisseurs Choice Gordon & MacPhail Blair Athol 1997

43% alc./vol.
Distillé en août 1997 et embouteillé en juillet 2010.

André 79%
Nez frais et fruité avec accents d’orange, ces mêmes fruits qui se retrouvent en bouche jumelés d’un passage légèrement épicé. Finale d’épices et de menthe en crescendo mais qui dans l’ensemble, tombe à plat très rapidement. À se demander pourquoi on a juger l’embouteiller à ce stade de maturation ?

RV 78%
Confortable mais beaucoup plus symbolique de la chaise que du fauteuil Un peu de pain, un peu de malt, un peu de foin mou, le tout à tendances lowlandesques. Un peu plus piquant en bouche il semble vouloir se réveiller, pour tomber dans un épais tas de blé sec. Pas vraiment de finale, ni de mots bons pour ce simplet, simple, trop simple single malt.

Patrick 78%
Parfum frais avec un soupçon d’orange. En bouche, d’abord les céréales, puis une petite vague d’agrumes. Finale courte avec une pointe d’épices… une pointe plutôt émoussée. Mouin. Une belle complexité, bien équilibré, mais c’est un whisky qui aurait gagné à être embouteillé à cask strenght.

Douglas Laing Premier Barrel Blair Athol 11 ans

46% alc./vol.
388 bouteilles.

André 77%
Un whisky qui m’a laissé indifférent du début à la fin. Bonbons en gelée, raisins secs, sucre blanc. Bouche fraiche, aérée et diffuse, texture plus qu’ordinaire. Finale courte, saveurs passagères. Pas nécessairement de fausses notes mais en jouant la prudente on termine dans la singularité et le banal…

Patrick 79%
Bien, sans plus.  Le finale est vraiment décevante.  A acheter uniquement si vous avez besoin de la superbe bouteille en céramique come bibelot.   Nez : Caramel et vanille.  Miel subtilement fruité.  Bouche : Comme le nez, mais recouvert de chêne carbonisé et légèrement fumé.  Petit fond de pina colada.  Finale : D’une longueur moyenne présentant un mélange d’épices et surtout de poussière.  Une bonne finale donne le goût de reprendre une gorgée du whisky, mais ici on a plutôt le goût de se rincer la bouche avec de l’eau.

Gordon & MacPhail Reserve Blair Atholl 15 ans

46% alc./vol.
Distillé en 1995 et embouteillé en 2010, fût # 4837, édition limitée à 342 bouteilles.

André 79%
Purée de bananes, essence de vanille, copeaux de bois et graines de lin. Un nez singulier et prometteur qui se gâche malheureusement en bouche. L’effet du fût est très présent, écorce de grains de céréales et relents de cendres froides en background. La finale est une vague indéfinie et mal structurée. Comme l’autoroute 30, un grosse job qui n’est pas finalisée.

Patrick 83%
Nez de malt, goût de malt, finale maltée. Bon, on peut aussi voir un soupçon de sucre fruité et une touche épicée en finale… Aucune faute, mais rien pour me renverser. Une bonne « réserve spéciale » qui a l’avantage d’être rare!

Martin 82%
Nez: Malt, vanille et bananes. Très très doux à l’approche. Melon, sucre en poudre, herbe séchée et fleurs blanches. Léger raisin vert. Bouche: Frais et légèrement boisé. Touche de poivre, raisins et pommes vertes. Vent mentholé. La texture et relativement fade et n’aide pas les saveurs à exploser pleinement. Finale: Douce, moyennement longue, elle s’écrase un peu suite au manque de texture. Équilibre: Pas mauvais pour explorer les Highlands, mais ça reste un embouteillage qui a de la difficulté à se démarquer.

RV 83.5%
Se démarquer dans une bande de perdants: on peut se contenter de cesser de perdre ou comme dans le cas suivant, gagner un peu. Beau petit grain sympathique et tout naturel, avec une suite du grain et de malt avec une petite finale d’herbes séchées intéressante et de vanille. Un Speyside anonyme… mais supérieur.

Hepburn’s Choice Blair Athol 10 ans

46% alc./vol.
Single cask, distillé en 2002 et embouteiilé en 2013, 378 bouteilles.

André 78%
Porté sur la poire et la pomme poire, les céréales fraiches nappées de miel, un peu de caramel, de la crème vanille. Pas de mauvaise conception mais aussi avec rien de bien singulier. La bouche est agréable et sans prétention, les poires encore, texture crémeuse et les grains de céréales concassés. Il y a quelques saveurs qui me rappellent encore le virgin oak cask, un edge fruits tropicaux crémeux bizarre, les noix, les raisins et le caramel. Finale douce et un peu trop dilué à mon goût personnel. Bien qu’agréable, ce whisky manque de panache et est un peu chancelant. Le rapport qualité-prix laisse peut-être lui aussi un peu désirer mais n’en demeure que les éditions de Blair Athol sont fort rares sur les tablettes de la SAQ alors question d’explorer, c’est un détour fort agréable.

Patrick 81%
Un bon whisky , sans plus.  Nez : Bel orge sucré avec une subtile touche de fruits et d’agrumes.  Le tout est complété par le sucre d’orge et une note de chêne.  Bouche : Orge sucré et épicé.  Touche de poivre et de… Sable.  Finale : D’une longueur moyenne et poussiéreuse.

Martin 81%
Une autre expression de la pâleur d’un chardonnay sec. Nez: L’orge sucrée est au rendez-vous, suivie de quelques fruits dans un yaourt nature avec un filet de miel. Très facile d’approche. Bouche: Caramel, vanille, et crème anglaise sont immédiatement ce qui marque le plus au palais. Quelques fruits tropicaux avec un peu de chêne salé viennent en complément au corps principal. Finale: Épices, poussière, noix et restant de caramel nous accompagent sur cette déscente excessivement courte, quoique plaisante. Équilibre: Bien que ce soit un dram très agréable et facile d’abord, son prix et sa rareté en font une curiosité, pas plus.

Old Alelphi Blair Athol 21 ans

57.2% alc./vol.
First Fill Oloroso Sherry Cask #5773, 201 bottles.

André 93%
Dattes, pâte de fruits et prunes, café et chocolat noir, grosses cerises noires. La bouche est hyper sirupeuse, les saveurs sont très intenses; gâteau aux fruits, prunes séchées, cerises noires, oranges, dattes juteuses, raisins secs, chocolat noir, grains de café moulus, bois gorgé de vieux xérès. S’en suit une touche de gingembre et d’épices astringentes menant vers la finale très fruitée et pâteuse, soutenue et ou l’alcool est fort bien emmitouflée dans le sherry noble et raffiné. Superbe expression à la présentation pratiquement irréprochable. Comme comparatif, j’ai en tête les vieux embouteillages de Glendronach.

Old Malt Cask Blair Athol 15 ans

50% alc./vol.
Bourbon Barrel

André 84%
Lignée de fruits tropicaux, vanille, agrumes, poires, ananas, bois de chêne séché. Pas super complexe comme présentation et des saveurs pas mal toutes regroupées dans le même coin de la palette aromatique. La bouche est épicée, à la fois poivrée et sucrée, une touche de pommes vertes et de vanille, sirop de fruits en conserve, zeste de citron, une touche de gingembre et d’herbe verte peut-être. Finale moyenne en longueur, épicée et fruitée. Un peu trop monolithique comme présentation.

Patrick 86%
Un beau whisky intense et savoureux. Simple et efficace. Nez : Chêne frais, agrumes et vanille. Bouche : Du bois sec et épicé, des agrumes et un peu de sucre chaleureux. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Martin 84%
Nez: Fruits tropicaux nappés de crème fouettée et de miel. Poires, bois de chêne et vanille. Assez straightforward comme on dit, mais j’aime bien. Bouche: Miel et melon, vague fraîche de vanille et d’épices. Pommes et pétales de fleurs blanches. On s’étire sur une planche de bois sucrée. Finale: Chaude et épicée, avec bien des saveurs susmentionnées. Le bois est à l’honneur. Équilibre: Pas mauvais, mais manque de diversité au niveau des flaveurs. C’est un peu décevant pour un embouteillage choisi avec un soin aussi grand.

Old Malt Cask Blair Athol 15 ans Possession Day

50% alc./vol.
Distilled 2005, Bottled 2020.

André 88%
Beau nez de gâteau aux fruits secs et de prunes, réglisse rouge et ananas nappés de miel. Nez rond et gourmand. Celui-ci devient licoreux avec le temps. La bouche est à saveur de miel couronnant une coupe de fruits sauvages. Des notes de cassonade et d’épices accompagnent le tout. Finale de longueur moyenne, fraiche et citronnée aussi sur les fruits rouges épicés.

Patrick 86%
Un bon scotch classique. Que dire de plus? Nez : Un beau parfum rappelant un bon dessert, comme une tarte aux fruits tropicaux avec un généreux trait de vanille et de miel floral. Bouche : Menoum, la tarte aux fruits tropicaux a ici une belle intensité, avec du miel et… une croquée de bois épicé! Le tout, porté par une belle texture huileuse. Finale : D’une belle longueur, boisée et épicée.

Old Malt Cask Blair Athol 21 ans

50% alc./vol.
Distillé en février 1985 et embouteillé en novembre 2006, affiné 6 mois au minimum en barriques de rhum, édition limitée à 286 bouteilles.

André 87%
Pelures d’oranges, zeste de citron. Très frais et délicat. Bois de santal. La bouche est plus généreuse avec un soupçon de lime, un bon mélange de fruits et d’épices, d’abricots séchés et de toffee. La finale est timidement fumée, démontre un peu d’acidité et est de belle longueur. Globalement, un single malt vraiment bien et très satisfaisant.

RV 80%
Sucre végétal entre la canne et l’agave, qui verdit vers les feuilles à la tête de l’ananas en respirant. L’arrivée est encore plus verte, mais migre vers les feuille sèches et laiteuses (à la 2e gorgée) de bananiers tombées sur la plage. La finale passe de cactus sous la langue, au lait de la même plante sur les joues, et à un aftertaste trop sec en morceaux de verre d’ampoule électrique blanche, sans véritable raffinement, tellement qu’on souhaiterait presque qu’elle soit moins longue. Un single malt qui commence par la richesse de l’exotisme des îles du sud pour s’échouer dans la pauvreté, la sécheresse et un peu de ma révolte.

Patrick 87%
Au nez, sucre à la crème légèrement brûlé avec une touche d’épices à steak. Un soupçon de croustade aux pommes vient agrémenter le tout. Au goût, la croustade de pommes explose pour laisser la place à l’orge. En finale, un décevant papier mâché (et salé !) vient un peu gâcher l’ensemble, sans toutefois le ruiner. Un très bon dram qui donne envie d’en savoir plus sur cette discrète distillerie.