BenRiach 36 ans

57.7% alc./vol.
Distillé en 1975 et embouteillé en 2011.

André 89%
Nez amplifié par l’alcool, soutenu et masculin. Ananas, noix de coco, vanille. Inversement délivré en bouche; Plus posé – sucre blanc, fruits exotiques, pêches encore une fois. Finale tranquille (trop ?) bien vanillée supportée par l’alcool. J’ai eu de la difficulté à exorciser l’alcool surtout avec des arômes si volatiles.

BenRiach 36 ans 1978 Single Cask

41.7% alc./vol.
Fût #5469.

André 90.5%
Nez raffiné, compote de fruits et sherry de superbe qualité, miel, pommes rouges fraiches, épices relativement discrètes, fruits exotiques. En bouche; pâte de fruits, puissant sherry velouté, avec une finale de bouche rehaussée par un feu d’artifice poivré et épicé qui tranche admirablement avec la souplesse du sherry. Beau paradoxe entre le soyeux du sherry noble et la vague de poivre et d’épices. La finale est extra-longue, la rétro-olfaction n’arrête pas de venir nous taquiner la bouche et le nez, le sherry évolue encore et s’aplanit de plus en plus, en se drapant de filets poivrés et épicés. Un whisky multifacettes, qui fait voyager dans différentes contrées, du nez à la finale.

Patrick 93%
Superbe balance, remarquable profondeur. Ca valait la peine d’attendre 36 ans pour ça! Nez : Une richesse et une profondeur incomparable. Pomme sucrée, cannelle, figues, vanille, sucre de l’orge et pointe de chêne. Bouche : Admirable arrivée en bouche, texture astringente, avec des saveurs d’orge, de chêne avec quelques note de fumée et d’épices, ainsi qu’une pointe de fruits mûrs et de sucre brun. Finale : Longue, suave, chaleureuse, avec un beau mélange de sucre, de fruits et d’épices.

Martin 93.5%
Rouquin-orangé fort alléchant. Nez: Assez doux avec toutes les notes classiques d’un parfait sherry cask, raisins secs, dattes confites, orge grillée, miel et léger cuir. Bouche: Sirupeux et sucré d’entrée de jeu, cuir tanné spectaculaire, feuille de tabac épicée, raisins et orange. Sublime. Finale: Épices astringentes du xérès, cuir et raisin, zeste d’orange, tabac, toutes les notes sont pile-poil au rendez-vous pour un sherry cask de fou. Équilibre: Le parfait whisky-dessert. Chêne et cuir, Maximus, chêne et cuir…

BenRiach 38 ans Single Cask Peated

48.8% alc./vol.
Bottling #12, Distilled 24-11-1976, Bottled 06-2015, Bourbon Barrel Cask #541, Bottle 190 of 194

André 94%
Oh my oh my… Quel merveilleux whisky. Nez de miel sucré parfumé aux fleurs de bruyère, poires et abricots, fumée de tourbe discrète, oranges sanguines, melon et miel, ananas, sirop de salade de fruits… sensation licoreuse et douce, very sexy. Texture hallucinante, grasse et licoreuse. Sirop de salade de fruits, abricots et poires, ananas, miel, oranges, pommes poires. Une fois le tsunami de fruits à chair, beau ressac pas trop brusque de fumée de tourbe finement terreuse et poignée de wine gums. Longue et douce finale sur le sirop de fruits fumé et les céréales au miel. Dans mon top 10 de 2020.

BenRiach Birnie Moss Intensely Peated (46%)

46% alc./vol.
Les nouvelles versions tourbées de Benriach porteront désormais le nom de Birnie Moss. Ce premier embouteillage est encore sous influence du New-Make Spirit.

André 87%
Oh boy! On ne fait pas dans la subtilité ici… Feu de pneus, pétrole, goudron à asphalte. Bouche brute, agaves, feeling de new make spirit, d’alcool jeune. La finale est toute de tourbe et de gazoline sale. Un exercice sur la tourbe et sur la non subtilité. Idéal pour démontrer qu’est-ce qu’est la tourbe.

Patrick 82%
Tourbe et fumée au nez avec fruits mûrs… Ou carrément pourris. Au goût, la tourbe intense se mélange aux fruits en décomposition, le tout marié par le sel. La finale est relativement courte. Manque un peu de balance et surtout de vieillissement.

RV 84.5%
Subtiles effluves de tourbe comme les sourires niais de certains visiteurs de salon de whiskies devant les jolies représentantes, plus verte au nez que le PC6, personnellement plus dans mes goûts. Plus tard, le nez Ardbeg est remplacé par le sel de Bowmore et des nectarines à la Oban. L’arrivée (vraiment pas sa force) est mollo et cireuse et attaque de béton cendré avec retour sur la tourbe verte. Il manque un peu de longueur en finale. Aurait pu être beaucoup mieux.

BenRiach Birnie Moss Intensely Peated (48%)

48% alc./vol.

André 87%
Pour son jeune âge, ce whisky étonne de par sa complexité et sa maturité. Formidable vague de tourbe puissante bien assortie aux arômes de vanille extraite du fût de chêne, cendreux mais avec une belle tangente de citron-agrume. L’intégration de la tourbe et de la vanille est superbe et d’une puissance musclée et soutenue. La bouche est domptée par la tourbe et l’alcool mais l’aspect agrume, sorti de nulle part et associé généralement aux whiskies côtiers m’a grandement plu. Pommes vertes mûres, et brûlure d’alcool en prime. La cendre de tourbe en finale, l’alcool bien fort. Un jeune whisky qui s’en sort très bien considérant la cour de récréation dans lequel il a décidé de s’amuser.

Patrick 88%
Une belle création tourbeuse typique du Speyside, tout ce qu’il y a de plus savoureux et complexe. Nez : Tourbe terreuse et orge. Quelques notes de vanille et de chêne viennent compléter le tout. Bouche : Impressionnant… Fumée de tourbe, cire d’abeille, épices, vanille, quelques fruits tropicaux et pointe de caramel. Compte tenu du taux d’alcool, je me serais attendu à une texture plus huileuse. Finale : Relativement longue et épicée.

Martin 83%
Très pâle et un brin brumeux. Nez: Son nez de new make mélasse à l’horizon trahit son jeune âge. Un peu de vanille, un peu de terre mélangés dans son baril. Fromage cendré. Bouche: Assez léger comme texture. Vanille et agrumes sur fond d’épices. À peine de caramel, de colle à bois et de fruits tropicaux. Finale: À peine métallique, ce qui me fait débander un peu. Notes d’épices de tourbe et de miel. Équilibre: Je le coterais sûrement un peu plus en tant que jeune whisky tout seul, mais comparé au reste de la whiskysphère, il est plutôt bof.

BenRiach Cask Edition 2008 Sauternes Barrique

61.3% alc./vol.
Embouteillé en 2020, cask #5813, 276 bottles.

André 90%
L’influence du Sauternes Barrique bien en évidence au nez, licoreux et tropical à souhait. Amandes trempées dans le miel, abricots, poires, oranges. En respirant, le nez et la bouche deviennent de plus en plus sucrées et gorgées d’oranges. On ne perçoit aucunement l’alcool en bouche, la texture est grasse et licoreuse et colle bien aux bajoues. En respirant, légères notes fromagées au nez, rien de désagrable. L’éventail de saveurs en bouche ressemble passablement à ce que le nez a présenté à la différence des notes de citron et de gingembre qui s’ajoutent à l’ensemble. La finale est moyenne, souple et licoreuse, gorgée de fruits à chair sous un soleil tropical.

Patrick 92%
Ça, c’est du Benriach comme je l’aime ! Tu tombes sur un fût comme ça, faut presque être épais pour pas en faire un “single cask”. Nez :Un parfum de whisky de dessert magnificent, avec des mangues, des prunes, des noix nappées de miel, du sucre blanc et des fruits tropicaux. Wow! Bouche : Sublime ! Impressionnant comment le Sauternes s’exprime avec énormément d’aplomb, avec des noix nappés de miel, du raisin vert très mûr, des fruits tropicaux, du gingembre, du malt toasté et un discret zeste d’agrumes. Le tout, très sucré, est porté par une belle texture en bouche. Finale : D’une belle longueur, sucrée et chaleureuse.

Martin 92%
Nez: Oh les raisins secs, les dattes, les oranges, les noix, le bois et le succulent sauternes. Bouche: Le bois poussiéreux, miel, dattes, pruneaux. Les épices du cask strength sont au rendez-vous, sans toutefois ruiner l’expérience par leur puissance. Finale: Raisins secs, muscade, cassonade, fruits tropicaux, poivre et chêne. Équilibre: Un puissant single cask qui ravira les amateurs de sensations fortes. Avis aux trippeux de sherry, le sauternes fait parfois plus que la job.

BenRiach Cask Strength – Batch 1

57.2% alc./vol.

André 87%
Hyper doux au nez pour un whisky qui frôle le 60% d’alcool. Fruits tropicaux, poires, pommes vertes, céréales nappées de miel, ananas, oranges et vanille. Superbe texture, silky et crémeuse, belles poires bien mûres, miel, abricots secs, fruits tropicaux, céréales Honey Comb, les fruits rouges aussi avec une envolée épique de gingembre, de poivre et d’épices. Finale poivrée et épicée, longue et un peu plus sèche.

Patrick 91%
Un excellent whisky, riche, intense, complexe, d’une grande balance, avec tout ce qu’il faut à la bonne place. J’adore. Nez : Superbe parfum, vanille, caramel, pommes rouges sucrées et juteuses et sucre d’orge. Bouche : Menoum. Du délicieux sucre d’orge, des pommes, de la vanille, du miel, des abricots et du gingembre. Finale : D’une superbe longueur, sucrée, fruitée et épicée.

BenRiach Cask Strength – Batch 2

57.2% alc./vol.

Patrick 91%
Un superbe whisky qui se boit comme de l’eau malgré son taux d’alcool élevé. J’en aurais bien pris une bouteille s’il était à un prix plus raisonnable. Enfin, ça dépends de votre budget! Nez : Parfum crémeux et marqué par des fruits subtils. Appétissant. Bouche : Sucré, épicé, fruité, poires, noix de coco, gingembre. Wow! Finale : D’une belle longueur et sucrée.

Benriach Cask Strength Batch #2

60.6% alc./vol.
Ce brut de fût est issu du vieillissement de fûts de Bourbon, de Sherry Oloroso et de fûts de chênes neufs (Virgin Oak Hogsheads) datant de 2006 à 2008.

André 88%
Laisser respirer un bon 20 minutes! Pelures d’oranges, gingembre, poires, abricots, melon au miel, crème brûlée, caramel, pelures de pommes rouges, vanille. Bouche franche et puissante (quand même à plus de 60% d’alcool) mais avec un amalgame de saveurs bien douces et crémeuses; fruits séchés, raisins, cerises noires, oranges, bananes flambées, caramel, vanille, mélange de gingembre, poivre et de cannelle, chocolat au lait, bois de chêne séché et toasted. Finale de bois toasted et d’épices, de bonne longueur.

Patrick 90%
Un superbe whisky savoureux et d’une belle intensité mesurée pour une telle force d’alcool. Ce fut d’ailleurs un peu trop facile de vider mon verre. Nez : Parfum boisé et subtilement fruité, style petits fruits rouges relativement mûrs et sucrés. Après quelques secondes, j’ai aussi trouvé des notes de chocolat au lait. Bouche : Les fruits prennent ici toutes la place, avec un beau mélange de fraîcheur et de chaleur provenant des épices. Le chocolat au lait est toujours présent pour mon plus grand plaisir. Finale : D’une belle longueur, fruitée et sucrée.

Martin 90%
Nez: Wow, oranges, caramel, réglisse et grosses épices. Bois, gingembre et fruits rouges. Bouche: Pommes et caramel, bois brûlé et miel, raisins, léger cuir et épices endiablées. Savoureux! La texture est soyeuse et enrobante, le degré d’alcool passe étonnamment inaperçu. Finale: Chaude et intense, elle nous livre bois et sherry, miel et poivre avec une touche de gingembre. Équilibre: Incroyable douceur pour son taux d’alcool. Pas grand chose à envier à un Aberlour A’bunadh!

BenRiach Heart of Speyside

40% alc./vol.
Non tourbée, exprime toute la finesse et le fruité des whiskies du Speyside. Plus récemment Benriach a développé avec succès plusieurs séries limitées, affinées dans des fûts spécifiques de porto, de pedro ximenez, de rhum, de madère… Chaque expression fait l’objet d’un vieillissement supplémentaire pouvant varier de 12 à 24 mois, accentuant le caractère complexe et riche de ce single malt du Speyside.

André 67%
Au nez; un alcool très épuré, comme si il avait été filtré plus que normalement. En bouche ça goûtes…e..e…e…e. Est-ce qu’on a skippé l’arrivée en bouche ou quoi ? Une 2eme gorgée de peine et de force. Quelques soubresauts du chêne, de l’alcool à l’arôme de vodka (?), aucune texture en bouche, égoïste et égocentrique. Nullement généreux. Si le site peut avoir une utilité, c’est de peut-être éviter de dépenser inutilement de l’argent. Cette critique aura contribué à aider à l’atteinte de cet objectif. Run, baby run away.

RV 77.5%
Très mélangé au nez mais pas très bien défini, avec un orge sucré qui dépasse à peine les autres odeurs. La texture est intéressante en bouche, mais prend beaucoup beaucoup de temps à ouvrir pour a peine être goûté. Se termine sur une finale de balles de foin tout juste sortie de la presse, avec un fade out presque prévisible. Pas un grand challenge, ne saurait rebuter personne, mais quand la seule qualité appréciable est un prix pas très élevé, on espère presque que la distillerie arrête la production de cette bouteille pour que sa valeur monte. Un peu a l’image du Cardhu.

Patrick 87%
Nez tourbé et légèrement fumé, avec une touche saline. Au goût, nous découvrons un whisky clairement marin via le sel, les algues et la tourbe mariant tout. Nous aussi croyons déceler un sherry très éphémère. On se croirait à proximité d’un petit port de pêche au mois de novembre alors que les pêcheurs , comme des itinérants, tentent de se réchauffer tant bien que mal en se tenant à proximité de barils où il ya des feux de tourbe fait d’algues. Manque un peu de raffinement et la finale est un peu courte, mais quand même délicieux!