Arran Machrie Moor Peated 5th Edition 2014

46% alc./vol.

André 87%
Belle tourbe terreuse et maritime, mélangée d’herbe verte mouillée, de céréales de malt et zeste d’agrumes, beaucoup de vanille. Au nez, la tourbe de cette édition me plait beaucoup plus que ses prédécesseurs. Dommage que le whisky soit si mou en bouche, un manque de caractère qu’un taux d’alcool un peu plus généreux (50%?) aurait peut-être aidé à soutenir. La tourbe est éventée, le vieux bonbon de menthol oublié au fond du manteau d’hiver que l’on retrouve à l’automne, belle notes d’agrume et de citron maritime. La tourbe est par contre bien dosée, pas envahissante et ne dénature pas trop l’essence même de la distillerie. La finale est moyenne-courte, la tourbe est évidente mais ne monopolise pas la bouche, et se mélange agréablement avec les saveurs d’agrume et les accents maritimes.

Patrick 80%
Sans être mauvais, Machrie Moor demeure une déception venant d’une distillerie que j’adore autrement. Exclusivement pour les fans finis de la distillerie. Nez : Belle tourbe salée avec des notes d’algues marines. Aussi une très subtile note de fruits. Bouche : D’abord le sel, puis la fumée, ensuite la tourbe et enfin un cocktail de « végétation » et d’épices. Surprenant, la tourbe est plus subtile qu’on s’y attendait. Finale : D’une longueur moyenne et salée.

Martin 87.5%
Un autre chardonnay sous l’influence de la tourbe. Jambes exceptionnellement fluides et grasses. Nez: Claque sur la gueule de tourbe, ça faisait longtemps que de la tourbe ne m’avait pas remis à ma place de cette façon. Après au moins le troisième nez on peut y déceler orge sucrée, ananas, chêne et pêches. Bouche: Tourbe sucrée, miel citronné, pêches, fruits tropicaux, cuir, dattes et planche de chêne. Finale: Quelques grains d’orge fumés mêlés aux épices descendent doucement dans un douillet nuage phénolique. Équilibre: Qui aurait cru qu’une distillerie au caractère si floral n’avait pas assez froid aux yeux pour nous livrer une pareille bête déchaînée? Arran et tourbe, un partenariat surprenant.

Kim 92%
Peut-être avais-je faim en le dégustant, toujours est-il que j’y perçois des effluves de pizza garnie… poivron vert, champignons et un peu de tourbe. Weird, mais agréable. La pizza disparaît complètement en bouche, pour offrir un dram mielleux, sucré, d’où émane une douce fumée et un soupçon de poivre. Il représente particulièrement bien l’Écosse, comme un Jamie Fraser du whisky.

Arran Machrie Moor Peated 8th Edition 2017

46% alc./vol.
Embouteillée à 46%, cette 8ème édition est vieillie intégralement dans des anciens fûts de bourbons et provient d’orge tourbée pour atteindre un niveau de tourbe à 20 PPM. Une édition venant parfaitement capturer la beauté sauvage des paysages de l’île et libère la légende de Machrie Moor. Dans la partie ouest de l‘île d’Arran se trouve un champ de tourbe appelé « Machrie Moor ». C’est là que, selon la légende, le géant Fingal attachait son chien favori, Bran, à une pierre levée. Cette version tourbée du single malt d’Arran, baptisé Machrie Moor, célèbre cette légende. 18300 bouteilles.

André 86%
Plus discret que son frère ainé Cask Strength mais avec une palette de saveur intéressante lui aussi. Au nez; mélange de bananes et d’ananas, de poires dans leur jus, d’une cuillerée de crème à la vanille. La tourbe est plus en retrait mais pas très difficile à trouver dans cette livraison de saveurs attrayantes. Bouche; agrumes, fruits tropicaux, tourbe terreuse, ananas, oranges, vanille. La texture apparait de beaucoup réduite en comparaison d’avec la texture huileuse offerte par la version brut de fût, le whisky semble s’essouffler plus rapidement et les saveurs se dissolvent rapidement en bouche. Les notes de tourbe aident à étirer un peu la finale. Une version édulcorée de la version Cask Strength, qui offre une belle expérience de dégustation mais qui fait légèrement au niveau texture.

Patrick 90%
Un superbe whisky tourbé et frais comme je n’ai pas souvent vu ça. Bref, ça se boit tellement bien que ça en est presque dangereux!! J’aime, j’en veux encore. Nez : Fumée de tourbe fraîche et marquée par la vanille, des agrumes et le chêne frais. Bouche : Une belle fumée de tourbe fraîche et intense, avec des agrumes, de la vanille et un peu de poivre. Finale : D’une belle longueur, poivrée et fumée.

Arran Madeira Wine Cask

50% alc./vol.
Édition 2008 limitée à 5760 bouteilles.

André 89%
Au nez, mélange d’orange et de pêches, confiture d’orange, agrémentées de saveurs de banane et de vanille provenant du fût de chêne. Le tout cache bien le taux d’alcool. Les épices sont plus frénétiques en arrivée en bouche, l’intégration du fût de Madère est magistrale, les sucres goulus et généreux, avant la livraison d’orange confites et d’un soupçon de cuir. Les éléments sucrés dominent l’ensemble en bouche. La finale, quant à elle, tranche légèrement avec ses accents épicés mais libère aussi de savoureuses notes d’ananas et de fruits tropicaux avant de s’essouffler en quelques sécheresses épicées en toute finale de bouche. Y’a une petite touche qui m’accroche en finale, la conjugaison alcool-épices-sécheresse du fût de Madère peut-être, sinon, j’aurais noté en haut de 90%. Un beau voyage des sens, de belles saveurs.

Patrick 87%
Nez: Aaaaah… Le vin de Madeire. Disons que je ne suis pas un fan. Bref, vin de Madeire et chêne au nez. Bouche: Une belle chaleur, de beaux fruits (ou plutôt une pointe vineuse) et quelques épices. Finale: Chaleureuse et assez longue. Marquée par le vin. Balance: Nez ordinaire mais la bouche est excellente. Je suis agréablement surpris.

Martin 85.5%
Ambre orangé et légèrement rosé, chair de citrouille. Nez: Fraises et épices du vin de madère nous accueillent à bras ouverts avec un voile de muscade. On poursuit sur eau de rose infusée au chêne et à la noix de coco. Bouche: Baies séchées, orange, amandes et gingembre. Sucre d’orge en puissance. J’ai tout de même l’impression que le taux d’alcool occulte peut-être certaines saveurs ici. Finale: Assez longue, ponctuée d’orange, de gingembre et de cannelle. Équilibre: Arran reste un superbe malt à la base, mais je ne peux m’empêcher de croire que cette finition spéciale aurait pu s’en tirer à 46, voire même à 43% d’alcool sans heurt, et ça l’aurait peut-être même amélioré.

Arran Master of Distilling James MacTaggart – 10 ans 2007

54.2% alc./vol.
From First Fill Bourbon Cask, Limited Edition of 12000 bottles. Arran rend hommage à travers cette édition très spéciale à James MacTaggart, maître distillateur d’Arran depuis 2007. Originaire de l’île d’Islay, James a travaillé 30 ans chez Bowmore avant de mettre en œuvre tout son talent pour apporter à Arran une identité forte. Avec plus de 40 ans d’expérience, James connaît l’industrie par cœur et dirige d’une main de maître une équipe de 5 personnes. Embouteillée en brut de fût, cette version est issue de fûts de bourbon de 1er remplissage.

André 85%
Au départ, les céréales Sugar Crisp, miel, vanille, une touche d’agrumes et d’oranges, tranche d’ananas tout juste coupée. Le nez est somme toute pas mal straight forward, sans flafla, la présentation est un peu trop dépouillée mais je me dis que je dois lui laisser une chance en bouche avant de fixer mon opinion. Lovely texture en bouche, soyeuse à souhait, mais il ne faut pas beaucoup de temps pour que les notes de poivre noir, de gingembre et de bois sec prennent le dessus. Malgré les douces notes de céréales au miel et de vanille, l’ensemble est effilé et franc. Je suis un peu déçu. Peut-être un peu trop d’influences du first fill bourbon cask. La finale est vraiment bizarre avec ses notes d’herbe et d’éléments verdâtres, genre bois vert mélangé de vanille. Bon… probablement pas le meilleur embouteillage pour souligner un 10eme anniversaire. Ça manque de chaleur et d’amour cet embouteillage.

Patrick 87%
Trèèèès intense et savoureux, sans toutefois être un chef d’œuvre de complexité. Mais ça demeure très bon et très bien fait tout de même. Nez: Agrumes et vanille à profusion, avec du bois juteux. Bouche : Chêne épicé et brulant, dominé par des agrumes bien juteuses. Finale: D’une belle longueur, marquée par le bois hyper épicé et les agrumes.

Arran Millenium Casks 2013

53.5% alc./vol.
7800 bouteilles.

André 95%
Le nez parfait…. Tonne de crème nappant du melon d’eau, des cosses d’oranges, du barley au miel. L’alcool est plus présent en bouche même si les saveurs sont d’une extrême douceur. Les épices prennent elles aussi un rôle d’une plus grande importante dans cette pièce au timing parfait. La vanille se mélange aux fruits et vient adoucir l’alcool épicé. Chocolats au lait fourré au citron, vanille, melon d’eau, épices, miel… wow… Finale doucement soutenue, balance parfaite, éléments variés et composition juste. Un autre real little gem !

Patrick 92%
Une autre réussite d’Arran. On jurerait avoir affaire à un croisement entre Bowmore et Arran. Définitivement dans mes goûts. Nez : Sel, malt et xérès. Après quelques minutes, on détecte aussi une note de fumée. Bouche : Malt salé et fumé ainsi que xérès intense. La texture est très huileuse et l’ensemble est très chaleureux. Finale : Longue, fumée et surtout très salée.

Martin 93.5%
Miel doré des plus appétissants. Nez: Crémeux et mielleux. L’alcool est complètement absent du nez pour généreusement faire place à l’orge juteuse et au cantaloup. Bouche: Belle chaleur huileuse sur explosion de fruits, de caramel salé et d’épices. En mâchant un peu on parvient à s’imaginer un truffe Lindt à la vanille. Finale: Steady as she goes. Descend tout en douceur sur un tapis de chocolat à la fleur de sel sur lequel on n’a pas peur de tomber. Équilibre: Incroyable. Juste à son nom on a presque peur que l’on en aura pas d’autre avant encore un millénaire.

Arran Napoleon Cognac Finish

57.8% alc./vol.
La version Hardy Cognac est le dernier embouteillage des éditions « Cask Strength » de 2006 de la distillerie d’Arran. Le malt d’Arran à subi une maturation supplémentaire de 7 mois dans des fûts très particuliers. Ceux-ci proviennent de la forêt française de Tronçais et ont préalablement servi à la maturation du Cognac de qualité Napoléon pendant une période de 12 à 14 ans. Bouteille #141 de 482, embouteillé en 2006

André 90%
Bourbon sucré (en fait du cognac), cerises, sherry et sucre à bonbons. En bouche; l’alcool est très présent mais parait pas mal plus bas en alcool qu’il ne l’est en réalité. La finale est légèrement acidulée au citron, hyper satisfaisante. Superbe et définitivement dans mes goûts personnels. 2e tasting: 88.5% Raisins verts, vanille, un peu herbeux et verdâtre. Nez se situant entre les Glen Garioch et certains Mackmyra, fruits sauvages, et herbeux ou bruyère floral. Puissant en bouche, bien vanillé et sucré avec un filet salé et de bananes, de chocolat fleur de sel, toffee. Finale courte et puissante avec un retour sur les bananes et les petits fruits rouges.

RV 88%
Abondamment embroussaillé au museau avec herbes, fruits, chocolat et feuilles dans une tonitruante cavalcade. Principalement fruité en gosier mais le cognac s’exprime formellement. L’alcool est modérément vigoureux et ce n’est que plus tardivement que le caractéristique cuivré du Arran resplendit avec véhémence. Il n’est que davantage par curiosité que pour saveurs qu’on l’aime. Une jouvencelle commune avec une toilette qui sans lui aller comme un gant est plus hardie qu’a l’habitude.

Patrick 89%
Riche nez huileux marqué par les épices et légèrement par les fruits. Au goût, le cognac prend énormément de place. Une épice métallique nous accompagne tout le long de se voyage gustatif. En finale, un délicieux sucre-acide juteux et rafraichissant parvient à nous surprendre agréablement. Un succès de l’une de mes distillerie préférée.

Arran Non-Chillfiltered

46% alc./vol.

André 82%
Terreux et métallique…RAW, mais agréable. Ces scotchs doivent gagner en âge et en maturité afin d’atteindre un niveau qui sera très acceptable et probablement surprenant dans un proche futur.

RV 81%
Métal; ton grand-père est mort depuis 1 an, tu rentres pour la première fois dans la maison, pis tu te sers un verre d’eau aussitôt qu’elle n’est plus brune. Leafy; oaky en finale; finale de longueur moyenne; pas mauvais; pas bon, moyen.

Patrick 75%
Métal, métal, métal; trop jeune? Meilleur au goût qu’à l’odeur; Globalement pas mauvais; Épices ? Goûte l’alcool comme un cask strength, sans la force de l’alcool.

Arran Orkney Bere Barley

56.2% alc./vol.
Distillé en 2004 et embouteillé en 2014, édition limitée à 4890 bouteilles.

André 88%
Nez de fruits exotiques et d’herbe verte, d’agrumes, de tarte au citron et de meringue. Un whisky définitivement porté sur les céréales. En bouche, le whisky est très textural, huileux et fluide et transporte très bien le généreux taux d’alcool. Saveurs camphrées, miel, vanille, agrumes et citron, céréales concassées. Pointe d’herbe verte mouillée encore une fois, avec la même vague poivrée trouvée dans le The Bothy. La finale est musclée, bain de céréales baignant dans le jus salade de fruits et l’essence de vanille, de miel chaud. Sans être le whisky ayant la plus large palette aromatique, ce whisky livre bien ses saveurs et aromes et sa texture fera l’envie de bien d’autres distilleries. Du beau travail exploratoire sur les céréales avec un twist maritime en addition.

Patrick 90%
Un superbe whisky sans artifices et parfaitement bâti. Simple et efficace, j’adore! Nez : Délicat parfum d’orge, touche d’agrumes et notes distinctes du chêne. Bouche : Savoureux chêne, orge enveloppante, vanille et pointe d’agrumes. Le tout est tapissé d’épices parfaitement balancées. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 89.5%
Nez: Fruits tropicaux, agrumes et herbe. Orge et citron. Assez doux et sournois au nez versus son taux d’alcool. Bouche: Texture enveloppante, céréales, chêne, épices, agrumes et fruits tropicaux. Taux d’alcool très élevé mais qui se prend plus que bien. Finale: Longue et intense, sur toutes les notes énumérées plus haut. Équilibre: Une belle mixture de céréales de choix et d’un degré d’alcool qui déménage. On ne cherche pas ici à réinventer laroue, mais ce qu’ils font, ils le font sacrément bien.

Kim 88%
Un whisky étrange, difficile à définir. J’ai l’impression de sentir de l’huile de noix ou de tournesol, ça sent brun. Les premières notes poursuivent l’impression de graines de tournesol, avec un peu de compote de pomme. J’ai soudainement envie d’aller nourrir les mésanges dans un parc. À la longue il s’adoucit, laissant transparaître de l’agrume, des fleurs, le champ de Bambi au complet, en version sucrée. Définitivement un whisky difficile d’approche, mais qui en vaut la peine.

Arran Pomerol Bordeaux Cask Finish

50% alc./vol.

André 88%
Cask finish très affirmé, grains de céréales et oranges. Les pêches, les noix et le nougat prennent la relève en bouche pour nous guider dans une finale mielleuse accompagnées de notes d’amandes grillées et de caramel. Les fruits ont déserté avant la finale. Belle transition entre les diverses étapes. Encore un Arran qui saura nous surprendre.

Patrick 89%
Nez de raisin, et légère touche maritime. En bouche, une agréable chaleur accompagne le sucre du raisin et de l’orge. Soupçon de poudre de « Quick » pour lait au chocolat. Tant qu’à être dans la poudre, un soupçon de poudre au sucre à saveurs de fruits… Mais il y a une épice qui fait qu’on ne peut globalement assimiler la saveur a du bonbon. La finale s’étire tranquillement et prolonge notre plaisir. Une bouteille qui ne m’a pas renversé lors de la première dégustation, mais dont j’ai but plus de la moitié du contenu en une semaine… La note « intellectuelle » serait donc plus basse, mais une bouteille qui se vide si vite mérite des points bonus.

Martin 89%
Nez: Raisin, caramel et vanille. Noix, orange et bois. Céréales grillées et fond de cacao. Bouche: Les raisins perdurent, avec des pointes de petits fruits, d’eau d’érable, de vanille, d’orange et d’épices. Le taux d’alcool est plutôt fort, mais cela ne fait pas exception pour un cask finish de cette distillerie. Finale: Une fois le bois et les épices passés, on se repose sur un lit de cuir, de fumée et de caoutchouc chauffé. Petit feu de mauvaises herbes. Très apaisant. Équilibre: Une belle surprise dans les Arran Cask Finishes. Il faut saluer les efforts quand on sort de la zone de confort xérès-porto-sauternes.

RV 85%
Sournois par son nez, devrait afficher un avertissement pour diabétiques. Débute très mal avec du grain pourri heureusement compensé par une influence indéniable de la finition avec de la cerise de terre et de l’extrait de vanille avec une évolution naturelle de l’orange. En bouche orange devient jus de pêche en poudre et gomme balloune. La finale demeure très sucré en suite logique de la bouche.

Arran Port Cask Finish

50% alc./vol.

André 87.5%
Splash de citron dilué dans le port, enrobage d’épices. Nez bien rond et féminin, fruité abondamment et rehaussé par le piquant des épices. La bouche est pulpeuse avec un peu de mordant, l’alcool aidant, les notes de fruits secs et de xérès balançant le tout, aidé par le côté mielleux la vanille et les nectarines aussi. La finale est différente, avec ses notes de cerises noires enrobées de chocolat, les épices sont encore plus importantes et un nuage de poivre noir offert sur des effluves poussiéreuses. Définitivement un bon achat, vous en aurez pour votre argent.

Patrick 93%
Parfums de chocolat et fruit séchés. En fait, il me fait penser à des Glosettes aux fruits? En bouche, l’ensemble est très sucré et fruité, toujours avec le chocolat au lait et les fruits séchés. En finale, un beau sucre qui s’étire longtemps. Un superbe ensemble, un whisky de dessert tellement bien équilibré qu’on ne sent pas l’alcool. Bref, tout ce qu’il faut pour en abuser. Wow. J’en veux plus.

Martin 88%
Belle couleur de pêche rosée. Nez: Une douce tourbe lève le rideau sur herbe et malt, avec les accents délicats des fruits du porto. Bouche: Principalement fruité, avec des notes parsemées de vanille tourbée, de pêche et d’orange amère. Finale: Avec un restant de fumée amère et de fruits acides, c’est un peu ici qu’on commence à réaliser ses lacunes. Équilibre: On dirait que la tourbe fait ici office de vilain petit canard. Son exubérance nous en fait tristement oublier le porto. Demeure tout de même un excellent malt.

Kim 88%
Je m’attarde rarement à la couleur d’un whisky, mais celui-ci est presque rose à cause du port finish et ça titille la fifille en moi. En plus, il sent le gâteau aux fruits du temps des fêtes, les cerises au marasquin, le miel. C’est sensuel! Au goût il est à la fois doux et épicé, le porto est très présent, très rond en bouche. Un dirait un gros french sur fond de barbe de 2 jours. La finale reste très épicée, peu sucrée, ce qui crée un agréable déséquilibre.

RV 90%
2 tours de piste. Premier tour : on se réchauffe. Nez de cuivre, de bois veineux, de gingembre et chocolat qui se sucre en respirant. On teste lentement les virages en bouche mais graduellement on accélère en roulant dans le chocolat. Dernière courbe? Une finale de dattes et de barres tendres à la framboise avec un aftertaste d’orange et de dattes. Deuxième tour : plein gaz. Le nez a laissé tomber le cuivre, plus léger en melon d’eau, la bouche encore plus assaisonnée en fruits secs. Enfin, dépassée la ligne d’arrivée, on n’appuie pas du tout sur le frein pour jouir jouit d’un grande élan en aftertaste. Un whisky à prendre en deux gorgées assez différente qui se vaut un très beau 90%, et non, je n’aime pas le porto.