60.4% alc./vol.
« Paradise in a Paradis » – Distillé le 14 janvier 2015, 1st fill Oloroso hogshead, 298 bouteilles
André 74%
Après un hiver qui n’en finit plus de s’éterniser, une journée avec 50mm de pluie au mois d’avril et plus de deux mois de confinement, l’été arrive maintenant bien vite avec un mercure dans les 20 degrés et l’idée de partir votre piscine un peu précipitamment vous prend. C’est le temps du kit de départ acheté chez Canac (achat local) et vous ouvrez le traitement choc au chlore pour killer les algues verdâtres qui ont envahi votre plan d’eau. Vous savez la draft chlorée et aqueuse qui sort du sac, bien ce whisky c’est en plein ce que vous aurez en bouche. Même si le nez démontre une belle complexité au travers d’odeurs de bol de fruits sauvages et de raisins secs enrobés de chocolat, de prunes et d’oranges sanguines couronnées de caramel cramé dans la poêle, tout ce qui peut vous attirer, la bouche est juste aqueuse et chlorée et a saveur de porto qui a trourné après être resté sur le comptoir de la cuisine durant la canicule. C’est brutal comme revirement de dégustation. Dans ce nuage aqueux s’extirpent avec difficultés des notes de prunes et de raisins secs, d’oranges trop mures et de xérès parsemé de notes d’alcool de fruits en fermentation et de gingembre. Je ne sais pas si c’est la force de l’alcool qui engourdit ma langue et fait que ces saveurs désagréables sont moins intenses aux (pénibles) gorgées supplémentaires. Finale de jeune spirit granuleux, de chlore aqueux e t de queue de celeri. Après un si long texte, je suis sans mots…
Patrick 92%
Je pense n’avoir jamais goûté un scotch de 3 ans aussi bon! C’est riche, c’est savoureux, c’est intense mais tout de même balancé avec brio. J’adore. Ça regarde bien pour le futur de cette distillerie. Nez : OMG! Terreux, avec des fruits mûrs, du chocolat, de la vanille. Oh que ça sent bon! Bouche : De la terre, du cognac, du chocolat et des fruits mûrs. Oh que c’est superbe. Finale : D’une belle longueur, riche et savoureuse.
Martin 80%
Nez: Une minéralité peu subtile nous assaille le nez au départ. Mélasse sucrée et cassonade, léger vent de new make. La colonne vertébrale de céréales est très solide par contre. Bouche: Fruits rouges, bois et épices grillées. Caramel et raisins juteux. Explosion de poivre et de sherry malheureusement noyée dans une douteuse eau de piscine. Finale: Très épicée et boisée, grosse dose de sherry goulu. On termine ça dans une impression minérale désagréable. Équilibre: Sorry not sorry SMWS, on peut pas gagner toutes les batailles 😉