The Nikka 12 ans

43% alc./vol.

Patrick 89%
Un autre superbe Nikka, dont j’ai apprécié chaque gorgée. Nez : Un parfum subtil et délicat, avec des effluves d’embruns salins, du chêne sec, des petits fruits doux et une touche discrète d’agrumes. Bouche: Un whisky agréablement salé, avec du chocoate noir légèrement amer, de la terre, des notes florales et quelques fruits exotiques. La texture est un peu aqueuse, sinon ça serait un chef d’oeuvre. Finale: D’une longueur moyenne, salée et fruitée.

SMWS 59.64 Teaninich 10 ans

57.5% alc./vol.
« Get Lost » – Distillé le 18 février 2010, âgé en Ex-bourbon hogshead, puis en Heavy-toast medium-char refill hogshead – 300 bouteilles

Patrick 89%
Un très bon scotch, doux et savoureux : Un whisky parfait pour l’été. Nez: Des fleurs, de la mangue et des poires. Le parfum est léger, mais tout de même riche en saveurs. Bouche : Porté par une belle texture, j’y retrouve des fleurs, du bois, du cuir, des poires et de la vanille. Finale : D’une belle longueur, épicée et florale, avec une touche de cuir.

Balvenie 17 ans New Wood First Bottling

43% alc./vol.
En 2005, The Balvenie Malt Master, David Stewart, a créé cette nouvelle expression, The Balvenie NewWood Single Malt Scotch Whisky, en utilisant des fûts tolifiés à partir de chêne blanc américain qui ont été grillés puis carbonisés et exceptionnellement, n’avaient jamais contenu de liquide auparavant. David a sélectionné et marié 79 fûts de whisky traditionnels d’au moins 17 ans et les a transférés dans les nouveaux fûts de chêne pendant quatre mois.

André 91%
Le génie de David Stewart a encore une fois fait mouche. Le nez est très fruité, petits fruits rouges sauvages, de poires dans leur jus, abricots, orange fraichement pressé, de miel frais et de belle vanille onctueuse. La bouche livre l’apport du bois de chêne au travers de notes boisées un peu sèches et épicées. Fruits rouges mèlés d’oranges, bois de chêne sec, réglisse et cerises, céréales Sugar Crisp couronnées de miel, abricots et sirop de poires, bois caramélisé. Finale moyenne-courte, bien fruitée, par des fruits tropicaux maintenant, saupoudrés d’épices et de caramel. J’avais payé la bouteille aux environ de 100$ dans le temps, elle se vend maintenant près de 1000$, c’est hallucinant.

Glendronach 19 ans Sherry Butt Single Cask

60.5% alc./vol.
Sherry Butt Single cask #1610, Hand-filled at the distillery, Distilled 24/09/1993, Bottled 2/5/2012, Bottle #361.

André 87%
À la fois noble et intense. Prunes et figues, cerises noires, confiture d’oranges, vieux cuir, chocolat noir amer. Bouche amère, le sherry est très musclé, chocolat noir amer, cannelle et réglisse noire, vieille pochette de cuir remplie de tabac, cerises noires et fruits murs. À l’aération, les cerises noires prédominent. J’adore habituellement les single cask de Glendronach mais là, y’a un p’tit quek chose qui m’agace un peu, l’amertume importante peut-être… L’alcool se dévoile un peu plus en finale de bouche, qui est aussi plus épicée et poivrée mais toujours monopolisée par les fruits rouges et le sherry crissement intense.

Glendronach Revival 15 ans

46% alc./vol.
Bottled 2019/07/29

André 89%
Nez un peu savonneux, mélangé de dattes/figues et de cosses d’oranges, des fruits séchés aussi. Le sherry n’est pas aussi intense que dans d’autres éditions de cette distillerie. La bouche est à la fois crémeuse et finiement épicée, mélange de cerises et de raisins mauves sechés, prunes, oranges. Finale finement poivrée, fruitée, très sucrée et gourmande. I like!

Matsui Mizunara Cask

48% alc./vol.
Kurayoshi Distillery – Âgé en fût de chêne japonais Mizunara.

André 82%
Plutôt plat comme nez au départ, puis s’ouvrant progressivement. Pommes poires, vanille, fleurs blanches, melon au miel, sirop de poires et miel. L’alcool est jeune et très perceptible autant au nez qu’en bouche. Bouche très poivrée et épicée avec une continuité soutenue des pommes poires qui s’accompagnent de raisins verts, de melon au miel et de fruits tropicaux. La bouche gagne beaucoup en saveurs si on laisse laisse le whisky respirer un bon 20 minutes afin de purger les flaveurs de jeune whisky. Finale de coconut, de fruits tropicaux et de poivre.

Patrick 75%
&$%@#!! C’est quoi ça?? Quand je vois “Mizunara”, je m’attends à un chef d’œuvre d’épices délicates et délicieuses. Ici, j’ai du new make rough et sans intérêt. J’ai acheté cette bouteille il y a 3 mois, j’ai essayé d’y goûter dans différents contextes, et non, rien à faire, j’aime pas. Heureusement que la boite est belle, car elle va ramasser la poussière longtemps. Nez: Un parfum plutôt rough d’alcool pas raffiné avec une petite goutte de caramel. Bouche : L’arrivée en bouche, dominée par des épices orientales et une agréable touche sucrée, est rapidement submergée par le new make cheap. Finale: Trop longue, avec trop de new make.

Ardbeg Ardcore

46% alc./vol.
Ardcore est une vraie innovation dans le monde des Single Malts tourbés. Vieilli en ex-fûts de Bourbon, ce nouveau Single Malt Ardcore résulte de la distillation d’un malt noir (black malt) : la céréale est chauffée à température très forte pour que le malt devienne torréfié, un peu comme un grain de café ou de cacao. Une opération de séchage sous surveillance… Si la température dépasse les 250°C, le malt peut se transformer en charbon et prendre feu. Un procédé de fabrication qu’on retrouve notamment chez Glenmorangie Signet, mais encore jamais avec un whisky tourbé. Il rappelle le passé oublié de “Punk Ellen”, surnom donné au port de l’île d’Islay dans les années 1970.

André 85%
Nez plutôt réservé, à l’aspect jeune et presque dilué. Lime et citron, chocolat au lait, un brin de zeste d’oranges, fumée de tourbe clean, inspiration maritime. Aux gorgées subséquentes, ananas rôti sur le feu de camps et poivre. En bouche, texture au départ liquide mais aux gorgées subséquentes gagne un bon côté huileux. Anis, bois brûlé, citron, oranges, ananas, poivre, fumée de tourbe terreuse, chocolat et vanille, le tout avec un bon apport herbeux. Courte finale sur le citron, le chocolat et le charbon. Ok… Agréable pour un whisky tourbé et maritime de semaine. Là où ça fait mal c’est lorsque l’on compare le prix versus un Ardbeg 10 ou un Uigeadail qui selon nos sources sera pratiquement au même prix que le Ardcore. Je préfère de loin un bon vieux 10 ans régulier ou pour 200$ balles, un Uigeadail. Est-ce que je vais en acheter pareil? Oui, pour parfaire la collection, mais pas nécessairement pour en boire disons. Hé oui, victime du marché capitaliste…

Patrick 89%
Un beau whisky avec tout ce qu’on peut désirer d’un Ardbeg. Avec une texture un peu plus soyeuse, ça serait vraiment un chef d’œuvre… Mais ça demeure une bouteille que j’ai vidée assez rapidement… Et que je ne regrette ainsi pas d’en avoir acheté une deuxième ! Nez : Un beau parfum fumé avec une touche de sel et du charbon de bois sec. Bouche: De la fumée de tourbe et cendreuse d’une grande intensité, avec une belle note salée, du discret chocolat noir et une petite pointe d’anis. Finale : D’une belle longueur, pleine de suie, de fumée et de bois brûlé.

Matsui Sakura Cask

48% alc./vol.
Kurayoshi Distillery – Âgé en cherry wood casks japonais, connus sous le nom de Sakura.

André 81%
Nez sur la confiture de cerises et de fraises, pommes, agrumes, oranges. Simple mais nez bien équilibré. Nez sucré et très fruité; fraises, cerises, agrumes, zeste de citron, crème vanillée saupoudrée de poivre broyé, de gingembre et de bois séché. Finale légèrement herbeuse, melon au miel, cerises, poivre. Très difficile à sizer comme whisky.

Patrick 76%
Un whisky bas de gamme présenté comme une superstar. Décevant. Dire que j’avais acheté ça pour impressionner les coachs au dojo de karaté. Je n’ai jamais osé leur servir. Seul point positif : la boite est jolie. Nez : Du new make, du cerisier, de la vanille et du bois frais. Bouche: Du bois frais avec une touche de cerise et.. de l’alcool. Finale: D’une longueur bien moyenne, marquée par l’alcool.

Matsui The Peated

48% alc./vol.
Un whisky tourbé de la distillerie Kurayoshi, sise entre Osaka et Hiroshima au pied des Monts Deisen. Il est distillé en potstill puis élevé dans des fûts de bourbon de chêne blanc Américain. L’orge maltée a été sélectionnée puis tourbée par le maître distillateur de la distillerie Kurayoshi. La bouteille est ornée de la célèbre pièce de Katsushika Hokusai, The Great Wave, choisie pour représenter l’esprit et la force du whisky.

André 78%
Soyez prévenus, on est dans la singularité ici… Nez d’huile industrielle souillée, de sel de mer et de fruits rouges, d’oranges et de mangues. J’avoue avoir passé pas mal de temps à trouver la voie définie par le nez, à ne pas me sentir complètement égaré en plongeant et replongeant le nez dans mon verre en quête de repères. Bouche de fruits tropicaux et de fumée crasseuse et cendreuse sur fond de varech et d’enbruns maritimes, d’oranges, mangues et framboises. Courte finale, brise salée sur un bol de fruits tropicaux où les oranges prédominent et une rétro-olfaction de fumée crasseuse bizarre.

Patrick 65%
Ben voyons donc? Quelqu’un s’est trompé à l’usine d’embouteillage et nous a refilé du diluant à asphalte usagé ? Je fais quoi avec ça? Je peux même pas le mettre dans les toilettes, ça va tuer toute la vie marine des océans ! Nez: Ouf, ça doit sentir comme ça un incendie dans une usine de produits chimiques dans un pays sans règles environnementales. Vraiment agressif, dans le top 10 des pires parfums de whiskys que j’aie senti à ce jour. Bouche: Avec un peu d’imagination, je peux voir du sucre, des épices et même des fruits. Mais non. On dirait un feu dans une dump à déchets du tiers-monde. Finale : D’une longueur moyenne mais trop longue, avec le petit goût de produits chimiques brûlés qui colle trop longtemps.

Nikka Days

40% alc./vol.

Patrick 75%
Ouf, un whisky qui m’intriguait depuis longtemps… Et quand j’ai fini par mettre la main sur une bouteille, j’ai été encore plus intrigué par la mention de malt tourbé. Ouf, quelle déception! Aucune tourbe, aucun plaisir… Je l’ai essayé en “highball” et avec une bonne demi-douzaine d’autres mixers, et il n’y a rien à faire avec ce whisky. Nez: Alcool, un peu de fleurs et un soupçon de bois. Bouche: Alcool, caramel, fleurs et une petite pincée de bois. Finale: Courte et sans intérêt.

Martin 78%
Nez: Céréales, fleurs, chêne et une lointaine lointaine vanille. Assez doux dans ses saveurs, entouré d’alcool un peu trop jeune. Bouche: Sucre blanc, alcool à friction, vanille et fleurs blanches. Agressif et unidimensionnel. Finale: Mentholée, sucrée et épicée. Le bois est loin derrière. Équilibre: Un dram assez décevant. J’aimerais bien lui faire plus d’éloges, mais je crois que Nikka a infiniment mieux à offrir.