El Dorado 15 ans Special Reserve

40% alc./vol.
Demerara Distillers, Guyane.

Patrick 86%
Un très bon rhum autour duquel les puristes des styles traditionnels et agricoles pourraient se réunir.  Sans être le plus complexe, il offre tout de même une saveur intéressante et une balance bien réussie.  Nez : Délicat jus de canne à sucre dans le lequel on ferait tremper des éclats de chêne.  Bouche : Canne à sucre, prune, chêne et vanille épicée.  Même si l’ensemble demeure distinctivement végétal, on a l’impression d’avoir affaire à un hybride traditionnel/agricole.  Finale : Longue, présentant un mélange de saveurs végétales et surtout une vanillé épicée très marquée.

RV 82.5%
L’arrivée de canne est tranquille, un peu trop pour un 15 ans à mon goût. La finale est quant à elle plus sucrée et fruitée, avec de la prune en proéminence. Assez intéressant même s’il se fait mieux dans le même genre, et que je lui préfères de loin son aînée de 21 ans.

El Dorado Silver 6 ans

43% alc./vol.
Guyane. Rhum vieilli 6 ans puis filtré au charbon, il est exclusivement disponible au Canada.

RV 81.5%
Industriel, mais sans la partie chimique désagréable trop souvent commune. L’arrivée tout particulièrement aux agrumes (papaye et banane) et à la noix de coco qui est assez forte. En finale, ça s’approche de la canne caramélisée avant de se terminer tranquillement malgré un soubresaut de cannelle. Très bonne valeur pour un industriel, bon goût pris straight et en rupture d’agricole blanc, très approprié pour le ti’punch et le mojito.

Dos Madeiras Luxus

40% alc./vol.
Espagne.

RV 89%
Nez hors du commun: bien peu de bois mais une abondance de cassonade et un peu d’epices itou. Doux en bouche, le fruit est moins present mais plus cremeux, avec juste le bon poids sur la langue. En finale je retrouve la qualite du Dos Madeiras, encore plus fancy, avec des notes veloutes de mures. Un grand rhum, mais au double de l’edition originale, j’opterais pour un double Dos Madeiras original.

Dos Madeiras PX

40% alc./vol.
Espagne. Rhum vieilli 5 ans dans les caraibes puis 5 ans dans des fûts ayant contenu des sherry de 20 ans.

Patrick 87%
Un beau mélange savoureux de sucre et d’épices.  Nez : Parfum de caramel et de xérès.  Touche de vanille et de chêne.  Bouche : Beau chêne épicé, sucre brûlé et jus de fruit mûr.  Finale : D’une longueur moyenne et épicée.

RV 92%
Nez très puissant de raisins et de figues (à l’image du Forty Creek Double Barrel Whisky), avec du caramel très sucré et de la vanille fraîche. Le sucre a la même efficacité sur les papilles malgré le raisin qui se fait entendre davantage, et le sherry qui pousse au travers, de manière bien dosée. En finale, on assiste à un retour du raisin mais en déclinaison tarte raisins secs et sirop d’érable, avant de se conclure sur un élan de caramel légèrement brûlé un peu plus classique mais d’excellent goût. Un peu trop dénaturé à mon goût, un peu cher mais facilement comparable en terme de qualité avec les bons whiskies de prix comparables ou supérieurs.

Diplomatico Ambassador

47% alc./vol.


Patrick 91%
On parle souvent de cassonade en parlant de rhum…  Mais ici, on jurerait s’être mis la tête dans le sac!  En bouche, le premier mot qui me vient en tête est « sublime »!  Un mélange de caramel dolce de leche et de vanille assez époustouflant.  La finale s’étire sur une note de chêne brûlé.  Un ensemble très bien réussi…  Je m’en achète une caisse dès que je gagne le million à la loterie!

Diplomatico

40% alc./vol.
Venezuela.

Patrick 92%
L’un des meilleurs vendeurs à la SAQ, qui est en perpétuelle rupture de stock!  J’ai d’ailleurs converti des dizaines de néophiqtes aux joies du rhum grâce à celui-ci : Facile d’approche pour le novice, il saura aussi satisfaire l’expert.  Sa plus grande force réside dans le fait qu’il agrémentera toutes vos fins de soirées, que ce soit après le ski ou après une chaude soirée à danser le « Joropo » (danse nationale du Vénézuela) à l’extérieur!  A ce jour, mon rhum favori.  Nez : Caramel brûlé, cassonade, pot-pourri et avalanche de petits fruits.  Puis, le chêne émerge de l’ensemble lui conférant un parfum qui met l’eau à la bouche!  Bouche : Le rhum à son meilleur!  Belle texture enveloppante, chaleureux et sucré, regorgeant de caramel, de chêne brûlé et de discrètes, mais non subtiles notes de fruits.  Le tout est complété par de belles épices et une touche de raisins secs.  Finale : D’une longueur parfaite, s’étirant sur le caramel et les épices.

RV 83.5%
On fait en effet dans le diplomatique, l’érudits mais aussi dans la mélasse industrielle et profondément ensevelis, quelques fruits bien mûrs. L’arrivée est piquante mais un peu plat. Tout est compressé en finale avec du bon raisin sec, de l’érable et une légère pointe de mélasse. Dans l’ensemble assez bien, mais reste somme toute ordinairement conservateur.

Depaz Blue Cane Rhum Agricole

40% alc./vol.
Saint-Pierre, Martinique.

RV 83%
Petit parfum bien doux, aucun caramel ne colle dans les narines, c’est plutot de la belle canne. Attaque soutenu de sucre végétal, la finale est un peu trop verte mais l’aftertaste corrige le tout. Beau rhum agricole d’introduction malgré le manque de sucre, mais étant donné sa grand typicité, davantage a boire straight qu’en mojito.

Dzama Rhum Ambré

40% alc./vol.
Madagascar.

RV 90%
Dans sa catégorie à part: gâteau ou pain perdu à la vanille, mais peu de caramel ou de canne. Un armagnac des îles du sud. L’arrivée en bouche est très douce, même un peu trop, parfumée de fruits discrets. J’aimerais vraiment connaître le processus de fabrication de ce rhum car dans toute sa bizzareté, il est plus qu’appréciable.

Cruzan Aged Amber

40% alc./vol.
Îles Vierges.

RV 84%
Dans les rhums, trop en règle. En bouche, une texture laiteuse soutient la cannelle jusqu’a la finale dans le même élan. Étant donné la réputation de ce rhum, je reste un peu déçu du manque de finition, ayant l’impression qu’on n’a travaille que la texture en oubliant le goût.

CockSpur Bajan Crafted 12 ans

43% alc./vol.
Barbades. Rhum industriel vieilli 2 ans en fûts de whisky et de bourbon.

RV 84%
Crazy glue au caramel, le nez n’est pas des plus subtils ou distingués, ce qui fait que ce n’est pas facile de ne pas appréhender ce qui va suivre. En bouche, mieux équilibré avec le bois brûlé qui vient faire disparaitre la colle et qui contrôle tout de même bien le caramel, en l’épiçant juste comme il se doit. En gorge, soubresaut de colle avant que ne remonte le caramel qui laisse un aftertaste sucré-collant plus qu’adéquat. Difficile à noter par son nez vraiment pas à l’image du reste, il s’agit d’un bon rhum sans être un incontournable absolu.