Canadian Club Sherry Cask Batch #C-12-047

41.3% alc./vol.

André 88%
Nez rond et plein, fruits secs, prunes, raisins, cassonade et un peu d’épices du rye. La bouche se démarquera par l’apport des fruits secs et les raisins du nez, se mariant avec le poivre et les notes de bois sec. La texture est vraiment bien et le soucis de présenter un Canadian whisky différent est bien senti. La finale, d’où pointera des notes de gingembre, soulignée par les notes de sherry poivrée est vraiment bien et les épices aideront à prolonger celle-ci de façon remarquable.

Patrick 88%
Un excellent rapport qualité/prix, en fait, il serait presque un crime de ne pas toujours en avoir une à la maison! Nez : Parfum plein de fruits secs, de seigle, de raisin et avec une touche de vanille. Bouche : Très fruité, boisé, épicé, avec une belle note de cassonade ainsi qu’une pointe de vanille et une touche subtile de gingembre. Finale : Longue et marquée par le bois brûlé et les fruits secs.

Martin 82%
D’un degré acajou ou henné quasiment rubis, cette expression est plutôt bien assortie à son nom. Nez: Une avalanche de fruits évoquant un irlandais nous tombe immédiatement dans le nez. Les épices du rye emboîtent rapidement le pas avec une touche de vanille, le tout chapeauté par une solide présence de sherry. Bouche: Très doux et sucré, très fruité avec un brin de sucre d’orge et des notes de pin et de xérès. Finale: Douce et moyennement longue surfant sur une vague de tabac en feuilles et d’anis. Un beau duo seigle et sherry. Équilibre: Un bon rye avec un petit bonus. Une belle coche au-dessus du Canadian Club Classic 12 avec un rapport qualité-prix tout à fait canadien, dans le bon sens…

Cutty Sark

40% alc./vol.
Cutty Sark est une marque de blend qui a été créée le 20 mars 1923 par un marchand de vin et de spiritueux basé à Londres Berry Bros & Rudd. Le nom de la marque provient du fameux clipper Cutty Sark, lui même étant le nom d’une sorcière dans un poème de Robert Burns. Le fabricant a sponsorisé de 1973 à 2003 la Tall Ships’ Races, une compétition créée en 1956 à laquelle participent d’anciens grands voiliers, en l’honneur du Cutty Sark et pour perpétuer l’époque héroïque des courses de clippers. Durant ces trente années, la course porta donc le nom de Cutty Sark Tall Ships’ Race.

Patrick 80%
Un whisky agréable et facile à boire. Pas un whisky de compétition, mais définitivement un whisky de soif! Nez : Un beau mélange de whisky de grain et de vanille avec une touche de bois frais. Bouche : Du bois, de la vanille et des céréales qui ont trempées dans le lait. Finale : D’une longueur moyenne, marquée la vanille et le bois sec.

Martin 78%
Nez: Très fruité. Fraises et crème, shortcake même. Rayon de miel. Suit un léger côté médicinal qui ne prend pas trop de place. Un deuxième nez révèle un souvenir de petit caramel mou Kraft. Bouche: Encore frais et fruité. On remplace doucement la face sucrée par une vague de poivre blanc, pour terminer en douce sur le sel marin. On se croirait même sur le pont du Cutty Sark. Finale: Chaude et longue, voire même réconfortante. C’est ici qu’on décèle le malt, accompagné de poivre et de bois. Présence de chocolat. Équilibre: Belle surprise. Beau mixer, je dirais même beau blend de party. Au format disponible en SAQ, je n’aurais pas peur ni honte de laisser traîner la bouteille sur la table lors d’une fiesta.

McClelland’s Regional Speyside

40% alc./vol.
Le Single malt McClelland est conçu afin de représenter une région particulière d’Écosse, ou plutôt afin d’illustrer un style, celui de la région du Speyside. McClelland, propriété de Morrison Bowmore représente l’essence même de cette région.

André 68%
Menthe, herbe coupée, foin séché, miel, poires, céréales, pommes vertes. Nez générique et dilué, sans aucune passion. La bouche est aussi moche que le nez le laissait supposer, le menthol et l’herbe verte prédominent avec une poussée d’épices astringentes désagréables. La texture est diluée dans l’eau et n’aide pas aux saveurs afin qu’elles aient quelque chose sur quoi s’attacher. La finale est pauvre, insipide et n’a rien à dire, comme la famille Kadarshian en fait. À la différence de son petit frère McClelland Islay, ce whisky n’offre aucune plus value, aucun challenge (mis à part le fait de tenter de vider son verre sans recracher) et ne fait surtout pas honneur à sa région d’appartenance. Un autre whisky que les producteurs n’Ont probablement pas goûté eux-mêmes avant de le mettre en marché.

Patrick 70%
À éviter, même pour la curiosité. On essaie ici de nous passer du stock dont personne n’a voulu! Nez : végétal, en fait feuilles mortes en décomposition et recouvertes de champignons. Le tout enveloppe les céréales et quelques notes d’agrumes. Bouche : La description de Martin est parfaite : Beurre citronné, vanille, madère et oui, je confirme, colle blanche! Finale : Courte et portée par des notes florales.

Martin 68%
Robe qui oscille entre le jaune et l’ambre léger. Nez: Doux et réservé. Vanille, beurre, citron et fruits séchés. Touche de madère. Pas désagréable mais vraiment rien d’excitant. Bouche: Beurre citronné, vanille et madère avec une note de… colle blanche? L’alcool brûle un peu. Finale: Courte et sans intérêt. Un peu de citron qui laisse rapidement place à une quelconque amertume. Équilibre: La finale vient briser ce trop jeune whisky. Même s’il n’est pas cher, choisissez autre chose, je vous en prie.

Glenfarclas 30 ans

43% alc./vol.

Patrick 90%
Nez: Riche caramel avec pointe de fruit et une touche de terre noire. Bouche: Sucre du caramel et des fruits mûrs qui se mélangent agréablement avec une pointe d’épices boisées. Finale: Longue et chaleureuse. Balance: Wow. Un beau whisky de 30 ans. Encore une fois, dommage que le taux d’alcool se limite a 43%.

Lombard Teaninich 12 ans

40% alc./vol.
Teaninich fut fondée en 1817. La majeure partie de la production sert au blend Johnny Walker Red Label. Il n’y a d’ailleurs pas d’embouteillages officiels de cette distillerie. Elle compte aujourd’hui 6 alambics, mais en avril 2013, Diageo a annoncé que 16 nouveaux alambics y seraient installés. Cette nouvelle installation portera toutefois un nom différent et produira un whisky distinct.

André 76%
Oranges, fruité épuré, un brin floral et sucré. Texture plate en bouche, surtout à l’arrivée puis par la suite, biscuits sablés saupoudrés de sucre, vanille, un peu de sel. Finale courte principalement axée sur le sucre et la vanille. Ennuyant et sans challenge.

RV 80%
Après une rapide accélération, on se perd entre les distilleries et on arrive un peu nulle part. Un single malt simple mais efficace au nez, qui sort du soporifique trio malt-grain-fleur du Speyside anonyme, avec malgré tout une pointe de Dalwhinnie et d’Aberlour. Arrivée assez forte mais un peu vide de goût, on revient dans le malt beaucoup plus standard jusqu’à la finale de feuilles séchées. Bien, mais bien trop ordinaire.

Patrick 85%
Nez marqué d’un intriguant mélange de tourbe et de pelures d’oranges. En bouche en retrouve un malt très floral, avec un fond d’agrumes et une pointe de tourbe, le tout mélangé à des biscuits sablés. La finale, marquée par la pointe de fumée tourbée, est malheureusement un peu courte (je ne comprends pas les embouteilleurs qui embouteillent leur whiskys à 40%), lui fait perdre quelques points. Enfin, un dram qui offre tout de même une belle personnalité et suffisamment d’originalité pour lui faire gagner quelques points.

Kilchoman Machir Bay 2012

46% alc./vol.
Fruit d’une élaboration singulière, Machir Bay (la baie de Machir) a deux particularités. L’une est d’être la première version permanente de la distillerie. La seconde est d’être constituée en petits lots tous les ans avec des vattings (des millésimes) de chaque année en utilisant progressivement le whisky de plus en plus vieilli d’année en année. Kilchoman Machir Bay est un assemblage de whiskies âgés de 3, 4 et 5 ans. Vieilli en fût de Bourbon de premier remplissage et affiné 8 semaines en fût de Sherry Oloroso, cette version non filtrée à froid devient l’incontournable de la gamme ! Machir Bay est non filtré à froid, vieilli en fûts de Bourbon, élaboré en small batch.

André 89%
Reste de feu refroidissant, cendres et tourbe de terre humide, suie, fruits (kiwis, lime et zeste de citron). Nez de caoutchouc fortement tourbé et maritime, herbeux. Incroyablement doux en bouche par contre, la vanille, les fruits et le chocolat, ce qui tranche abruptement avec le nez. La tourbe est elle aussi plus docile sans toutefois manquer de ponctuer l’ensemble de notes tourbées relativement puissantes. Finale soutenue où les divers éléments poursuivent nonchalamment leur lancée. Un beau whisky, très différent des autres Kilchoman dégustés, plus posé et approchable. On comprend pourquoi il est le nouveau « flagship » de la petite distillerie. Plus j’en prend, plus je l’aime.

Patrick 92%
Superbe nez où dominent, sans surprises, la fumée de tourbe et une touche végétale. En bouche, l’arrivée est plus légère que je m’y attendais, mais “explose graduellement”. Malt, fumée, tourbe et foin. La finale s’étire sur la fumée et le foin. Wow. Quel délicieux ensemble, offrant une certaine complexité et surtout un bel équilibre. Bravo.

Martin 90%
Paille dorée est sa nuance. Nez: Tourbe, algues, raisins blancs, herbe, citron et chocolat. Un mélange de salade de fruits et de gomme balloune vient ensuite occulter la tourbe à un point tel que j’ai de la difficulté à la retrouver au second nez. Bouche: Très vif et frais. Herbe, vanille, chocolat et sel marin. Le tout est enveloppé d’une timide boucane de tourbe. Finale: Salée, tourbée et fumée. Presque aucun fruit ou sucre ne perdure. Équilibre: Un jeune scotch épatant. Bien construit, il nous emmène à des endroits auxquels nous n’avons pas songé. À ne pas manquer les rares fois où il y en a en SAQ.

RV 84.5%
Le coté trop féminin de la tourbe. Très doux avec une pointe de sel sucré (oui oui), c’est une tourbe de lavande florale qui semble un peu trop ingénue. L’arrivée en bouche a quelque d’irlandais pendant un cours moment (heureusement) et de blé avant une avalanche de peppermint et d’herbes diverses. La tourbe absente de la bouche revient en finale avec des accents de fumée bleue contenue dans un baril de bourbon. Belle dualité entre le floral et la fumée, le goût et le feeling de la finale, mais venant de cet île, je désire davantage une petite punk qu’une amateur de classique.

Redbreast 12 ans Cask Strength Batch B1/11

57.7% alc./vol.
Batch B1-11. La version non-réduite du célèbre Pure Pot Still irlandais, le Redbreast 12 ans, ce whisky est distillé à la distillerie de Midleton en Irlande du sud. Mis en bouteille sans filtrage à froid, il est plus fort et plus riche que son petit frère.

André 90%
On se lasse rapidement des étoiles éphémères constellant le paysage des irish whiskies, mais si on est patient, il arrive parfois que l’on ait droit à une belle étoile bien scintillante. Sherry, gâteau aux fruits, dattes ou pelures de raisins, un soubresaut d’épices. L’approche de bouche est timide et un peu réservée, mais cela n’en décuplera la surprise. Un flot d’alcool aromatisé à la saveur de fruits secs, de vanille, miel et de raisins secs, se terminant en de savoureuses vagues d’épices (gingembre) et de cannelle. Finale plutôt sèche mais avec une persistance interminable. Ensemble robuste et consistant mais avec un côté lissé et recherché. Un des rares superbes irish whiskies.

Bruichladdich Octomore Edition 05.169 Ochdamh-Mòr 5 ans

59.5% alc./vol.
Le whisky le plus tourbé au monde devient plus tourbé encore : Octomore, dans sa cinquième version, est tourbé à un niveau extraordinaire de 169ppm. Ceci est un autre Octomore classique, et encore une fois le niveau de tourbe monte, maintenant mesuré à 169 ppm. Mais à ce degré de tourbe il ne s’agit pas d’une quête absolue de puissance, il s’agit de parvenir à l’équilibre exceptionnel entre la puissance de cette orge incroyablement tourbé et la finesse et l’équilibre de l’un des spiritueux les plus élégants et sophistiqués du monde. Et de fait, distillé avec grand soin, la tourbe ne se montre pas aussi envahissante qu’on aurait pu se le représenter, laissant s’épanouir les arômes de ses 5 années passées en fûts de chêne.

André 88%
Créosote, huitres et beaucoup de tourbe mais pas de la tourbe sale et crasseuse, sel. Passablement fruité et ça crée une ambivalence agréable. En bouche il est une vraie soie, très doux, avec une texture huileuse, offrant à la fois des notes de tourbe et de suie et de biscuits sablés légèrement salés. Une autre vague apporte des fruits (ananas) et des saveurs de citrons maritimes. La finale est soutenue par l’alcool mais disparait aussi passablement rapidement, laissant des nuages de fumée de tourbe et une rétro-olfaction salée.

Patrick 80%
Pour les amateurs de moonshine tourbé, c’est l’idéal! Bref, un whisky qui aurait pu être impressionnant si on avait patienté quelques années de plus. Pas grave, on a plutôt investit dans le marketing et tout le monde est tombé dans le panneau. Nez : De la belle fumée de tourbe avec de la vanille, du sel et du chêne. Simple et efficace. Bouche : La fumée de tourbe se marie bien avec le chêne, la vanille, les biscuits sablés et le sel. L’ensemble paraît toutefois un peu trop jeune. Finale: D’une belle longueur, avec de la fumée, du sel et le new make qui n’est pas trop loin.

Martin 91%
Oubliez toutes mes blagues de whiskies distillés au Mordor, ils ne sont rien comparés au Octomore, son taux de PPM jumelé à son emballage en font un whisky somptueusement sinistre. Un jaune pâle témoigne de son 5 ans de vieillissement. Nez: Belle tourbe, iode, une promenade au Canadian Tire un samedi matin à l’ouverture. Des vagues d’eau de mer s’écrasent sur les murs. Un bon feu de tourbé d’herbe, de foin et de goudron. Bouche: Fumée. Explosion de tourbe. Fumée. Sucré. Fumée. Citron et fruits tropicaux tentent une percée. Mais les sombres nuages de fumée ne laissent rien s’échapper. Finale: On sent la puissance de l’alcool épicé et cendré descendre en douceur. Équilibre: Un symbole imposant de noirceur et de design épuré.

Bruichladdich Octomore Edition 04.2 Ochdamh-Mòr Comus 5 ans

61% alc./vol.
Le whisky le plus tourbé du monde, vieilli dans un fût du meilleur chêne qui existe, et imprégné du plus grand de tous les vins moelleux, voilà le concept derrière ce single malt phare de la distillerie Bruichladdich. Nommé comme le fils du dieu grec Bacchus, Octomore Comus est une cuvée limitée à 18 000 bouteilles. Agé de cinq ans, il a vieilli en fûts de chêne français de l’Allier ayant contenu du Sauternes Premier Cru. Bouteille #16806.

André 93%
Tourbe aromatisée au miel et aux poires, Doux, très doux et huileux, une doudou d’alcool. Comment peut-on faire un whisky à 61% d’alcool et conserver une telle douceur? Couleur de vin de dessert, blanc jaunâtre. Gâteau aux carottes avec garniture, cacao, sucre blanc. On distingue bien l’effet du fût de Sauternes par les notes de vanille et de biscuits sablé bien sucré mais dans un étrange mélange de tourbe animale et sauvage endormie. Un mélange exotique et audacieux. J’aime être déstabilisé de cette façon quand je découvre un nouveau whisky.

RV 85%
Le nez est, puis bof. La tourbe est douce, sucrée, intriguante et ce que je craignais être encore une fois qu’un exercice de ppm se révèle mieux dosé au nez que les derniers Octomore. Toutefois, la bouche n’est que tourbe tourbe tourbe, si ce n’est que légèrement fumé ou épicé. Finale dans le même élan où heureusement on délaisse le plomb en aftertaste, particulièrement long pour l’âge. N’était-ce du nez intéressant, j’aurais qualifié le tout d’expérience ordinaire tout à fait prévisible, mais au moins c’est un pas dans la bonne direction.

Patrick 90%
Douce tourbe, petite pointe de fumée et bois brûlé. Un nez relativement doux pour une telle bête. En bouche, tourbe, fumée, épices et fruits qui lui donnent PRESQUE un petit côté dessert. La finale est épicée et s’étire longuement. Surprenant comment il est doux compte tenu de son taux d’alcool.

Cardhu 12 ans

40% alc./vol.
Speyside, 1824. La distillerie Cardhu, que l’on nomma aussi parfois Cardow, fut fondée en 1824 par John Cumming.Dirigée par Elizabeth Cumming à partir de 1872, la distillerie fut entièrement reconstruite en 1884 sur un nouveau site puis agrandie en 1887. Les anciennes installations furent partiellement cédées à W. Grant qui les utilisa pour équiper sa nouvelle distillerie Glenfiddich. Agrandie en 1960, le nombre d’alambics passa alors de 4 à 6 ; des travaux furent également entrepris en 1988 avec notamment la création d’un centre d’accueil pour les visiteurs. A noter que Cardhu fut en décembre 2003 à l’origine d’une polémique qui secoua momentanément le microcosme malté : afin de répondre à une demande sans cesse croissante des blended Johnnie Walker, les propriétaires avaient en effet décidé de commercialiser sous le même nom et avec le même emballage, non plus un single malt, mais un « vatted malt » (assemblage de plusieurs single malts). Face aux protestations des autres producteurs qui ne tardèrent pas à affluer, Cardhu a finalement retrouvé sa nature originelle…et tout est rentré dans l’ordre en 2006.

André 81%
Yaourt à la vanille avec morceaux de pommes vertes. Clean et aéré avec un manque au niveau de la substance. Finale légèrement fruitée, suivi d’un flash pas agréable au goût de rouille et de métal qui demeurera jusqu’à la rétro-olfaction. Une expérience de nez plus que de bouche et une mauvaise expérience pour le portefeuille compte tenu du prix demandé versus ce qui est livré. Un scotch ordinaire le sera encore plus lorsqu’il aura été payé chèrement.

Patrick 84%
Nez : Caramel, cassonade et biscuits, une pointe très subtile d’herbe. Bouche : Herbes, pomme verte et un peu de caramel et de vanille. Finale : Finale sucrée, d’une longueur moyenne. Balance :Définitivement meilleur que la première bouteille que j’avais goûté de cette édition.

Martin 69.5%
Entre or pâle et ambre, avec une goutte de rosé. Plutôt clair pour son âge. Nez: Orge, pomme verte et vanille. Acétone, savon et menthe avec une pointe d’herbe. Bouche: Peu de corps. Le goût prend du temps à se présenter. Ça commence par les épices, pour ensuite passer par caramel, menthe, chêne, noix et sel en finissant par une forte impression métallique. Finale: Comme un poignée de monnaie dans la bouche. Équilibre: Incroyablement surestimé et surévalué. Chapeau à Johnnie Walker pour avoir trouvé un profil utilisable dans ce malt.

RV 79.9%
Déception en deux temps, d’abord le portefeuille puis les papilles. Foin très ordinaire mais rien d’autre. (bon peut-être que ce n’est pas par le nez qu’elle essaie de charmer). Un peu plus sucrée et peut-être épicé mais pas de manière suffisante pour la certitude (on doit avoir gardé la surprise en finale). Finale dans le même ton, c’est à dire assez ordinaire. Comme achat de barils douteux d’un revendeur peut-être, mais à plus de 100$ trop cher, une honte comme produit phare d’une distillerie.