Teeling Whiskey Small Batch 10/2013

46% alc/vol.
Lot 10/2013 – Assemblage de malt et de grain, ce whiskey irlandais a vieilli de 4 à 7 années en fûts traditionnels avant d’être affiné pendant plusieurs mois dans des fûts de rhum du Nicaragua (Flor de Cana), les préférés de Jack Teeling.

André 82%
Oranges, à plein nez… et la compote de pomme, extrait de vanille, herbe verte mouillée. On ressent aussi la piqure légèrement effilée de l’alcool de grain et de belles notes poivrées. En ayant la patience de laisser le verre respirer un 5-10 minutes, les notes de vanille deviennent encore plus goulues et crémeuses. En bouche, beaucoup plus doux que l’annonçait le nez, céréales au miel, vanille crémeuse, cannelle, grains de céréales maltés, herbe séchée. Finale douce, lente, axée sur les céréales séchées, les épices et le poivre. Un Irish blend exploratoire auquel la touche du rhum cask est à peine perceptible, ce qui est dommage car cela aurait aidé à nuancer l’ensemble de l’expérience.

Patrick 85%
Un bon blend whiskey qui semble fort sur le grain, qui se boit facilement (comment ça ma bouteille est déjà vide?) et qui offre une bonne complexité. Nez : Parfum délicieux, sucré et fruité. Bouche : Chêne, caramel, vanille, chocolat blanc et pomme très mûre. Finale : Un peu courte, mais tout de même agréable.

Saint James Spirits Peregrine Rock 3 ans

40% alc./vol.

André 82%
Salade de fruits et poudre de gomme Bazooka, vanille crémeuse. Notes de céréales maltées et étrangement… de sherry et de fruits séchés. En bouche, le whisky est éventé et on constate rapidement que la complexité et l’équilibre ne sont pas au rendez-vous. Les saveurs dans l’ensemble sont liées par l’utilisation du bourbon cask; miel, carré de toffee, vanille. Les notes de poivre et d’eucalyptus nuancent un peu les saveurs dans qui sont dans l’ensemble relativement restreintes. La finale est courte et diaphane, sans surprises. Décevant et prévisible.

Patrick 90%
Un superbe whisky d’une qualité que la plupart des distilleries n’ont jamais atteinte. J’adore ce whisky, dommage qu’il ne soit plus disponible par ici. En fait, je n’ai pas réussi à retrouver de traces récentes de cette distillerie, ce qui m’inquiète un peu… Nez : Un peu de fruits, du bois brûlé et des épices. Bouche : Fumée, épices, fruits mûrs, bois brûlé, le tout porté par une surprenante texture huileuse pour un si jeune whisky. Finale : D’une belle longueur, boisée et fruitée.

Martin 82%
Nez: Fruits frais dans un sirop sucré, eau d’érable, sucre en poudre. Vanille et gomme balloune, léger malt grillé. Bouche: Très sucré, fruits, vanille et bonbons. Le sucre détruit tout autre espoir de complexité. Finale: Belles épices, un peu de bois ressort ici. Mais le tout est étrangement enveloppé dans une balloune de gomme Bazooka. Équilibre: Trop fruité ou juste fade en général? On va juste dire: « pas prêt ».

Green Spot Chateau Léoville-Barton Finish

46% alc./vol.
Tout d’abord, vieillie traditionnellement en fûts de sherry oloroso (25%) et en fûts de bourbon (75%) pendant une période de 7 à 10 ans, cette version de Green Spot a été affinée pendant une période allant de 12 à 24 mois dans des fûts de chêne français ayant contenu le vin du Château Léoville-Barton, dont le propriétaire Anthony Barton est né en 1930 en Irlande.

André 83%
L’affinage de single malts Irlandais est hasardeux. Bien que certaines éditions aient bien réussi (Yellow Spot Malaga et Teeling 21 ans Sauternes), le choix d’un red wine cask finish peut facilement monopoliser les arômes et saveurs d’un whisky généralement très réservé au niveau de l’intensité des saveurs. C’est ce qui est arrivé ici ; on ressent bien la qualité du distillat, mais le cask finish vient dénaturer l’esprit même du whisky. Pommes rouges, petits fruits sauvages, gingembre, caramel épicé. La bouche est effilée, l’approche du cask finish est un peu maladroit et les épices trop présentes. J’aimes beaucoup les saveurs d’agrumes citronnées qui se cachent sous le manteau de fruits rouges et le caramel. La finale est encore une fois forte sur les fruits rouges et les agrumes, sensation terreuse en fond de bouche, vanille & caramel, raisins secs.

Patrick 92%
L’une des meilleurs finition en fût que j’aie jamais goûté. J’aime, j’en boirais comme de l’eau! Nez : Parfum très fruité et sucré, avec une touche de vanille. En fait, des fraises, des framboises et des pommes, sur lesquelles ont aurait versé un trait de vanille. Bouche : Toujours le mix de fraises, framboises et de pommes avec le trait de vanille, mais avec aussi des mûres et une belle touche d’épices. Le tout est complété par des notes vineuses et une orge intense. Finale : D’une belle longueur, et marquée par le vin.

Martin 84%
Doré classique qui tire sur le rosé du Château Léoville-Barton. Nez : doux caramel fruité, raisins juteux et xérès alléchant. Au deuxième nez il semble que le côté vin rouge vient un peu débalancer l’expérience. Sucre brûlé. Bouche : Vanille, caramel et fruits prennent rapidement toute la place. Ensuite on se rabat sur raisins, cassonade, orange et chêne. Finale : les épices de son taux d’alcool nous tiennent en haleine sur les planches de fût de xérès teintées de Bordeaux. Équilibre : le gros côté sucré et fruité plutôt ostentatoire est savoureux, mais il étouffe la subtilité propre du Green Spot lui-même.

Yellow Spot 12 ans

46% alc./vol.
Le Yellow Spot est un single pot still Irish whiskey qui a été vieilli dans 3 types de fûts différents: American Bourbon cask, Spanish Sherry butts & Spanish Malaga casks.

André 87%
Poires, jus de salade de fruits, ananas. Nez hyper frais et rafraichissant, belle vanille crémeuse, bananes, sherry, fruits séchés, rien de tape à l’œil, doux et défini avec subtilité. La texture en bouche déçoit un peu par sa maladresse à soutenir un si beau canevas de saveurs. Légère sécheresse en bouche même si de savoureuses notes d’agrumes et de fruits tropicaux s’expriment du verre, notes de vin blanc, de céréales au miel, pommes vertes, raisins verts. Finale douce et un peu sèche qui rythme bien avec le nez et la bouche. Une expression qui cadre bien avec l’esprit des whiskies Irlandais mais avec une touche distinctive très intéressante. Vivement l’exploration des différents types de fûts. Je le classerais dans la même gamme que les Teeling 21 ans au niveau aromatique, mais avec moins de subtilité et de nuances.

Patrick 88%
Un très bon whiskey. En fait, je crois que la bouteille que je viens de m’acheter ne durera pas très longtemps! Ok, let’s go, j’en prends un autre verre! Nez : Beaux fruits sucrés et mielleux, pêches, un peu de thé vert et quelques noix. Bouche : Fruits mûrs chaleureux, miel, thé vert, bois épicé, pommes rouges, crème brûlée et chêne. Finale : Longue et savoureuse, avec de l’orge séchée, des épices et des fruits sucrés et chaleureux.

Martin 87%
Nez: Sherry sec, bois, raisins Sun-Maid, vanille, caramel salé. Un peu de noisette, un peu de fruits saupoudrés de sucre brun. Touche de crème et de pommes vertes. Bouche: Caramel, xérès et raisins juteux. Bois, vin, épices, pommes rouges, pomme de tire même. Très appétissant. Finale: Longue et chaude, sur des vagues de caramel épicé, de vin chaud, de chêne, de sherry sec et de vanille. Équilibre: Une belle construction, avec des caractéristiques qu’on ne voit pas souvent dans un irlandais, tout à son honneur.

Wolfburn Single Malt Scotch Whisky

46% alc./vol.
Le premier single malt produit à la distillerie. Située à Thurso au cœur de la région la plus septentrionale d’Ecosse, Wolfburn écrit depuis 2013 une nouvelle page de l’histoire du Scotch Whisky en faisant renaître l’une des distilleries iconiques du 19ème siècle (située à 350m de la nouvelle distillerie) . Il est produit à partir d’ingrédients locaux et de la même source d’eau que la distillerie originelle. Créé sur mesure par le maître distillateur Shane Fraser, ce whisky est le résultat d’un certain nombre de facteurs essentiels : des ingrédients locaux minutieusement sélectionnés, une eau riche en minéraux, une fermentation lente et une distillation conduite en douceur afin de ne récolter que la partie la plus pure du distillat. Une partie des barils Quarter Cask ayant servi à cet embouteillage, ont préalablement servi au vieillissement de whisky fumé de l’Ile d’Islay.

André 80.5%
Salade de fruits, pommes vertes, vanille, céréales séchées, miel, agrumes et citron, tourbe organique lointaine. On comprend rapidement que l’on a affaire à un whisky très jeune de par son approche un peu boiteuse et franche. La bouche est alcaline et minérale, poussière de pierre, tourbe herbacée et terreuse, eucalyptus, un peu médicinal, miel et céréales, vanille, raisins secs, prunes. Le whisky est monotone, la texture épurée, presque trop liquide, aucune trace de gras ou d’huile. Les saveurs sont un peu fades et effacées aussi. A-t-on droit à d’ex Laphroaig Quarter Cask? Finale astringente, poivrée et phénolique de type médicinale, longue et très épicée, amandes non-salées. Le whisky laisse aussi une couche poudreuse et salée en bouche très bizarre.

Patrick 80%
Pour un new make, c’est bon! Mais pour un « scotch », il reste du travail à faire, même si le résultat est prometteur. Je vais donc réserver mon jugement final pour quelques années, tout en me promettant d’acheter leur prochain embouteillage pour en suivre l’évolution. Ce n’Est pas Kilchoman, mais c’est tout de même intéressant. Nez : Agrumes, bananes, malt, l’ensemble étant sucré et subtilement fumé. Bouche : Le new make n’est pas loin, avec une bonne dose de fumée, quelques fruits et une touche de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par le new make et la fumée.

Martin 82.5%
Nez: Salade de fruits au sirop, miel, vanille et sucre en poudre. Chêne sec. Fleurs blanches. Rien de bien surprenant, mais rien de bien dangereux non plus. Bouche: Orge et sirop de table, bois et épices, fruits mijotés et caramel. Encore une fois rien de bien stellaire. Finale: Longue et chaude, parsemée de notes d’alcool, de caramel, de bois et d’épices. Un beau petit remontant. Équilibre: On ne déteste pas, mais on adore pas non plus. Reste que j’ai bien hâte de voir ce que Wolfburn va nous proposer par la suite.

Canadian Club 12 ans Classic • Batch C12-014

40% alc./vol.

Patrick 78%
C’est la première fois que je dis ça d’un whisky : Too much! Les notes de bois brûlé, de vanille et de caramel sont tellement intenses que je ne peux que soupçonner que l’on aie abusé de la règle qui permet d’ajouter aux whiskys canadiens ~9% de n’importe quoi. Bref, si vous aimez suffisamment le whisky pour consulter ce site web, évitez ce whisky. Sinon, pour le beau-frère, ça fait un cadeau qui parait bien pour pas cher. Ou encore un parfait « dernier dram pour la route » quand tu veux la visite s’en aille. Plaira aussi aux amateurs de rhums industriels cheaps. Nez : Parfum très sucré de caramel réchauffé, avec des notes de bois brûlé, de vanille et d’épices. Bouche : Toujours le caramel et le sucre, avec le bois brûlé pas très loin derrière, et une bonne touche vanillée. L’ensemble me fait plutôt penser à un rhum cheap. Finale : Assez longue et intense, marquée par les notes de bois brûlé et de vanille.

Benromach Sassicaia Wood Finish 2005

45% alc./vol.
Embouteillé en 2012. Version affinée pendant 29 mois dans un fût ayant contenu l’un des plus célèbres vins italiens. Vieillissement préalable en ex futs de bourbon et de sherry. Édition limitée de 4200 bouteilles.

André 87%
Outre sa couleur rose saumon très bizarre le nez confirme l’affinage en fût plus singulier. Nez gourmand, abricot, pêches, grains de céréales, touche florale, melon d’eau, quelques notes d’herbe verte. Très frais et estival. La bouche est plus franche, poivrée et fumée, cosses d’oranges, pommes, petits fruits rouges, fortes épices asséchant la finale de bouche. La fumée de tourbe et le poivre sont aussi plus apparents en finale. Ce Benromach est un whisky très singulier. Le choix du cask finish est ambitieux mais ne plaira pas à tous. Le changement de cap du nez à la bouche est un peu déroutant mais comme les chemins hasardeux offrent parfois les meilleures aventures, le choix s’avère payant.

Patrick 89%
Un très bon whisky, offrant une certain originalité et une belle complexité. J’aime bien. Nez : Fruits mûrs et boisés, céréales, herbes vertes et touche florale. Bouche : Boisé très fruité, quelques fleurs, pommes fraîches, touche d’orange et une pointe de fumée subtile. Finale : D’une belle longueur, la fumée s’y démarque un peu plus, même si les fruits et les oranges demeurent omniprésents.

Nomad Outland Whisky

41.3% alc./vol.
Ce whisky né et vieilli en Ecosse – et éventuellement fini à Jerez en Espagne. Ce double processus de vieillissement unique en enfreint les règles de la SWA pour la définition d’un « scotch » : il s’agit donc d’un « whisky » aux termes de la loi européenne, et non un « scotch ». Le spiritueux est fabriqué à partir de 30 whiskys de malt et de grain du Speyside, âgés entre 5 et 8 ans. Le whisky est ensuite envoyé à Jerez, où il subit une finition pour un minimum de 12 mois en fûts de Pedro Ximénez, dans la cave de Nomad des caves González Byass.

André 84%
Le sherry du nez a la même exubérance que Richard Patterson dans ses ateliers de whisky. Fruits séchés, grains de popcorn salé nappés de chocolat et de caramel fondu vendu au Burk Barn, une touche de sherry sec et astringent, abricots séchés, dattes, oranges, vanille. La texture en bouche est unique, goulue, presque collante de sucre. La bouche développera les mêmes éléments du nez. C’est très compact et compressé, presque brut et sans subtilité comme présentation. Je suis tourmenté entre la sensation de se dire ‘’maudit que ça se boit bien’’ et ‘’maudit que c’est pas subtil’’… Donc, très porté sur les fruits séchés, les dattes, les prunes, caramel salé et sécheresse du sherry. Mais l’ensemble général est très collant et sirupeux comme texture. La finale est très douce, fruitée et longue avec une rétro-olfaction épicée et sèche. J’ai rarement été si ambivalent pour donner une note. Ce whisky est définitivement unique. La touche de sherry typique de Patterson est sans ambiguïté, mais le manque de subtilité général est un peu agaçant. Par contre, l’envie de se taper ce whisky verre après verre est forte tellement ça se déguste facilement. Pour les amateurs de whisky à la dent sucrée, ce whisky dessert est pour vous!

Patrick 83%
La publicité ne ment pas, ce whisky est extrêmement intense en terme de xérès. Par contre, il semble que le whisky soit un peu trop jeune pour être vraiment très bon. Nez : Sucre et cassonade, avec des raisins secs, des fruits mûrs et un peu de chêne brûlé et une belle touche de vanille. Bouche : Toujours les raisins secs et les fruits mûrs avec une bonne dose de vanille et un peu de cassonade chaleureuse. Finale : D’une belle longueur et chaleureuse.

Martin 85%
Nez: Fruits rouges intenses, raisins juteux, dattes et oranges. Vanille et caramel onctueux complètent une toile de fond veloutée et suave. Les xérès à fond la caisse. Bouche: Explosion de xérès fruité, presque comme une claque sur la gueule. Raisins, cassonade, caramel salé. Oranges, dattes, bois sec et cuir. Belle chaleur épicée, mais on refuse ici de jouer dans la subtilité. Finale: Sucrée, empreinte de poivre, de bois et de cuir. Les fruits du sherry sont toujours au rendez-vous. Équilibre: Ce n’est certainement pas un méchant dram, mais on reste en territoire évident, ça sent les raisins secs à 2 pieds du verre. Comme si plus on est proche des caves González Byass, plus ça va goûter le sherry… Je ne sais trop quoi en penser, cheers!

The Quiet Man Traditional Irish Whisky

40% alc./vol.

André 61%
Nez: eh…..mmmm…zzzzz…. miel…. Zzzz…. vanille…. poires fraiches…… alcool…. Céréales maltées. Bouche…arghhhhh…. Yarkkkk… alcool à friction…horrible. Dès que la première gorgée est prise, on sait que ça sera notre dernière et le nez perd le peu d’attrait qu’il avait. Pas facile d’évaluer un whisky lorsqu’après une seule gorgée, tu n’as pas envie d’y regoûter… Finale alcoolisée, le solvant à peinture, saveurs inexistantes. Avec un whisky comme ça, on comprend rapidement pourquoi le marché des whiskies Irlandais s’est écroulé voilà un siècle. Bon, y’a pas juste cette raison mais ça n’a certainement pas aidé la cause. Définitivement un des pires whiskies de cette année. Ça devrait être donné en bonus à l’achat de peinture à la quincaillerie afin de nettoyer les pinceaux.

Patrick 65%
Mauvais, rebutant et agressif. C’est quoi l’idée d’embouteiller une telle scrap? Honte à celui qui a pris la décision! Nez : Vanille, caramel, chêne, poires. Bref, un peu n’importe quoi. Bouche : Fort en alcool, avec des notes d’agrumes, une petite pointe de chêne et une bonne dose de solvant! Finale : Courte et insipide.

Martin 70%
Nez: Assez étrange dès le départ, quelques notes « off ». Vanille, poires mûres et bois. Touche de melon miel. Un peu de caramel et de térébenthine. C’est un accueil je dirais plutôt froid. Bouche: Eau de rose, sucre à glacer, poivre, raisins blancs et bois sec. Le tout avec une vague de décapant et d’alcool jeune mal maîtrisé. Ouin, pas sûr. Finale: Sèche et chaude, poivrée et boisée, tout en gardant les mauvaises notes énoncées précédemment. Équilibre: Un Irlandais de bas-étage. The Quiet Man, effectivement il y a de quoi se fermer la gueule. Mon conseil est de passer tout droit sur cet embouteillage.

Glen Breton Ice 10 ans (40%)

40% alc./vol.

André 79%
Glenora peut être bien inconsistant sur la qualité des produits qui sortent des chais de la distillerie et la ligne de marketing disant qu’ils sont le premier Canadian single malt à avoir été fabriqué au Canada est maintenant tellement dépassé que l’on peut penser, avec raison, qu’ils se sont assis sur leur lauriers depuis plus de 20 ans. Mais cette édition est certainement une des plus singulière du portfolio de whiskies Canadiens. C’est à se demander pourquoi un Ice wine cask finish n’avait pas été distribué avant. Nez sucré, beaucoup d’agrumes et de saveurs herbeuses, influences du cask de chêne, presque une touche de virgin oak, pâtisseries fraiches, gingembre râpé, léger brûlé. Texture huileuse en bouche, mais beaucoup plus épicée que l’annonçait le nez. Bois séché, barrique de chêne brûlée, céréales maltées, poires, fleurs blanches, herbe verte mouillée. La finale est très épicée, le gingembre cache beaucoup des saveurs plus volatiles et l’influence du fût de chêne est aussi beaucoup trop forte. L’idée du scénario était intéressante mais la mise en production ne rend pas justice à l’audace du cask finish. Dommage, mais définitivement un whisky à essayer.

Patrick 90%
Complexe et savoureux, ma bouteille s’est vidée sans que je m’en rende compte, ce qui est le compliment le plus sincère qui soit! Dommage que ce soit la création vraiment intéressante venant de cette distillerie. Nez : confiture de pommes, orge, touche de chêne, de vanille et d’agrumes. Bouche : Épices, ou en fait sucre épicé, avec un peu de bois, d’agrumes, de miel et de pommes. Finale : D’une belle longueur et savoureuse. Et enfin, on y retrouve de vraies notes rappelant le vin de glace.

Martin 83%
Ambre à peine désaturé. Nez: Les céréales typiques de Glenora nous sautent au nez, avec une poignée de fruits rouges et de flan. L’impression de vin de glace semble être juste dans ma tête. Bouche: Bien sucré et fruité en bouche, quoique légèrement métallique. Chêne et épices complètent le tout. Finale: Longueur moyenne, mais compense par son intensité. Baies rouges glacées, épices, bois et vanille. Crème anglaise, un peu terreux. Équilibre: Belle expérience pour la distillerie, ce qui m’amène à imaginer que certains autres malts de Glenora pourraient bénéficier d’une telle maturation.