Spirit of Hven Backafallsbyn Tycho’s Star Single Malt Whisky

41.8% alc./vol.
Hven distillery est situé en Suède, cet édition rend hommage à l’astronome Tycho Brahe et à la supernova qu’il a découvert en 1572. Brahe vivait d’ailleurs sur la petite île de Hven au début des années 1500. Le mashbill est composé d’orge maltée, de Pale Ale malt et de Chocolate Malt. Les fûts sont composés de 58,20% heavy charred Quercus Muehlenbergii de l’État du Missouri, 33,44% heavy toast Quercus Petraea de la région de Allier et de 8,36% medium toast Quercus Robur provenant de Bourgogne.

André 90%
Quelle belle presentation. Au débat, le nez est relativement fermé, s’ouvre sur des notes de caramel légèrement fumé, les poires poêlées, puis la cannelle et le gingembre. Rien qui casse la barraque mais ceci ne rendra que la surprise en bouche plus intéressante. On dirait que les épices sont maitenant maitres de la direction que prendra cette savoureuses envolée, notes fermes et affirmées de gingembre et de cannelle nappées de caramel finement salée, puis, volée de tourbe terreuse et d’herbe verte. Notes de chocolat noir et de bananes, vanille, caramel brûlé, épices diverses auquel s’ajouteront les saveurs de poivre noir en finale de bouche et une fumée de tourbe qui s’évanouit lentement mais avec beaucoup de persistance. Wow, quel savoureux whisky, équilibre remarquable, saveurs singulières. Seul petit reproche, la volatilité du whisky qui faudra boire sans trop laisser trainer dans le verre. J’adore.

Patrick 92%
Une superbe surprise que ce Hven! Savoureux et complexe, j’adore! Nez : Parfum de tourbe jaune fumée, de cannelle et de gingembre. Bouche : Fumée sucrée et huileuse. Aussi de belles épices, du caramel, un peu d’herbe, du chocolat noir et des bananes. Sublime. Finale : D’une longueur moyenne, fumée, et épicée et légèrement sucrée.

Eimverk Distillery Flóki Icelandic Young Malt 1st Edtion

47% alc./vol.
Barrel #24, bottle #180, 2016. La distillerie Eimverk située à Garðabær, près de Reykjavik, est une entreprise familiale établie depuis 2009. Sous l’égide du maître distillateur Egill Gauti Thorkelsson, 4 fûts de « Icelandic young malt » ont été produits et commercialisés sous leur marque « Flóki », exclusivement disponible dans les magasins hors-taxe du pays. L’orge est séchée avec du fumier de mouton, abondamment utilisé dans le pays depuis toujours pour fumer la viande et le poisson. Les alambics de la distillerie sont chauffés par la géothermie grâce aux abondantes sources chaudes volcaniques à disposition. En novembre 2016, après la période de recherche de la bonne « recette » (163 essais avant de trouver « LA » recette définitive) et les 3 ans nécessaires à la maturation du whisky, le premier « Flóki Icelandic Single Malt » mûri en fûts de bourbon sera embouteillé. Toutefois, la production sera limitée à 500 bouteilles de 50 cl numérotées, titrant 40 %. Le nom « Flóki » provient d’un explorateur viking qui a donné le nom d’Islande au pays en 847. Ce spirit est vieilli pour une période de 1 à 2 années en fresh american oak barrel medium toast & char level.

André 72.5%
Ayant terminé voilà pas longtemps la série Vikings, je me suis dit que c’était probablement le bon moment pour moi, étant toujours dans le mood, d’essayer cette bouteille qui trainait depuis plus d’un an dans la whisky room. Singulier… Au départ, beaucoup d’influences du fût neuf, côté agricole, biologique et micro-distillery très prononcé. Vanille, poivre, grains de céréales mouillés, foin séché. Je dois avouer que j’ai eu l’image du crottin d’animaux aux premières impressions mais que je trouvais ça trop salaud pour l’écrire, mais qu’après avoir lu que l’orge est séchée avec du fumier de mouton, bien je dois confesser que c’est ça que ça goûte et que ça sent. La bouche est plus fruitée, genre oranges et citron poivré, ananas, poires aussi, finement épicé, herbe verte, moue de céréales avec une petite morsure du chêne séché. J’ai vidé le cabanon dernièrement afin d’y faire le ménage et j’ai trouvé le lit hivernal de la bellette que je voyais passer de temps à autre sur le terrain. Et bien, cette odeur de fourrure animale un peu sale me rappelle certaines des saveurs biologiques qui reviennent toujours en avant plan. La finale est orangée et fruitée, parsemée de notes de tranches d’ananas et de morceux de fûts neufs, céréales agricoles et animales très weirdo. J’avoues que je suis déstabilisé, pas nécessairement dans le bon sens du terme mais bon je crois que ce spirit est tout aussi unique que l’Islande peut le prétendre.

Patrick 65%
Pour faire un whisky original, il suffit de le vouloir. Pour faire un bon whisky, ce n’est définitivement pas aussi évident. J’imagine que je peux trouver ça cool d’avoir goûté à du purin grâce à ce whisky. Ou peut-être pas. Nez : Woooooh… C’est spécial. Peut-être que c’est le fumier de mouton? En tout cas, c’est agricole. Genre une grange, des céréales mouillées, du foin et un fumier ou du compost presque sec. Anyway, ça ne donne pas envie d’y goûter. Bouche : Un compost de bananes, de citrons, de poires, d’oranges, d’herbe et de chêne, avec un petit côté animal malade. Finale: Longue, et portée sur un mélange d’agrumes, de céréales et de purin.

Twelve Barrels Canadian Blended Whisky

40% alc./vol.

André 76%
Nez commun et anonyme. Sirop d’érable ou plutôt eau d’érable, bois de cèdre, cannelle, le tout noyé dans le caramel. La bouche est diluée malgré les notes de poivre et de rye épicé. On goûte fortement les saveurs de caramel et d’eau d’érable, l’ensemble demeure bien sucré. L’attendre aura permi à de bons fruits rouges d’apparaitre avec surprise. Malheureusement, on se lassera rapidement du whisky, dominé par le caramel. La finale est vanillée et caramélisée, un brin poivrée et offre également quelques traits de bois de chêne. Typical Canadian low shelf whisky. On sort le Coke et le Ginger Ale et on fait des cocktails sur la terrasse avant qu’il fasse trente degrés sous zéro.

Arran 10 ans Private Cask LCBO

55.4% alc./vol.
First Fill Bourbon Cask, cask #2005/800228

André 80%
Poires fraiches, vanille, caramel, miel et pommes vertes, céréales maltées. Après environ 15 minutes, notes d’herbe verte mouillée, eucalyptus et un fond de bas de laine plein de sueur. La bouche étonne par sa douceur, mais est ennuyeusement rectiligne; saveurs verdâtres, puis céréales nappées de miel et de vanille et parsemé de cosses de pommes vertes. Y’a encore dans ce whisky une touche organique bizarre pas super agréable, genre de bas que tu sors de tes bottes de randonnées après t’être tapé l’Acropole des Draveurs. La finale est insipide et lassante, pelure de pomme verte, céréales maltées, caramel et vanille avec même un léger fond chloré. Très décevant de la part de cette distillerie qui nous a habitué à beaucoup plus de qualité et d’équilibre.

Patrick 80%
Un whisky pas mauvais, mais tout de même bien ordinaire. Genre, ça ne vaut pas le détour par l’Ontario, et si vous y êtes déjà, ça vaut pas le détour jusqu’à l’allée des scotchs. Nez : Sucre blanc, chêne, vanille, miel, pommes. Bref, sucré et légèrement fruité. Bouche : Cassonade, bois brûlé, un peu agrumes et des épices. Finale : D’une longueur moyenne, marquée par le bois brûlé et les épices.

Port Dundas 12 ans

40% alc./vol.

André 81%
Le nez est représentatif du style, bele pleiade d’arômes mais se situant pas mal dans le même coin de la palette aromatique; bananes, vanille, noix de coco, légère présence du bois vert avec un apport soutenu des céréales. En bouche; la pomme verte un peu poudreuse du style rappellant certains Glenlivet, puis épices soutenues de cannelle et de bois séché, gingembre, salade de fruits, céréales HoneyComb avec une finale de bouche de grains séchés. Ce whisky a un p’tit twist organique intéressant et me rappelle certains Canadian Whisky provenant de micro-distilleries, le genre de whisky où les céréales sont mises à l’honneur. La finale est relevée, surtout par les épices qui gonflent la sensation du taux d’alcool et tranpercent la langue de petites aiguilles effilées. Ce whisky est idéal pour discerner le style ‘’grain whisky’’ et isoler les saveurs primaires de ce type. Ceci étant dit, je me lasserais rapidement si j’en avait une pleine bouteille de 750ml à passer.

Patrick 84%
Ne vous laissez pas rebuter par le fait qu’il s’agisse d’un « grain whisky » : Bien des single malts du Speyside n’ont pas autant de personnalité ! Il saura d’ailleurs plaire aux amateurs de Glenfiddich ou Glenlivet 12 ans ! Pour les autres, ça demeure une curiosité intéressante. Nez : L’un des arômes les plus crémeux que j’aie senti ! Vanille, caramel, rhum traditionnel, bananes mûres et discret chocolat, le tout légèrement rafraichi par une touche subtile de pommes vertes. Bouche : Une bonne note boisée que le nez ne laissait pas présager m’a pris par surprise à la première gorgée. Puis, le rhum, la vanille, le miel et la pomme verte viennent donner une grande complexité à l’ensemble. Finale : Un peu courte, marquée par les céréales et la pomme verte.

Martin 84%
Nez: Miel, eau d’érable, crème et chêne. Céréales, sucre en poudre et rhum brun. Bien plaisant et inusité. Salade de fruits et caramel. Bouche: Miel, cantaloup, cannelle, gingembre, chêne et touche de poivre. Sucre brun, canna à sucre, cacao et touche de noix. J’aime bien, ce sont des saveurs que je ne vois pas souvent. Finale: D’une longueur agréable, elle est ponctuée de notes de poivre blanc, de chocolat, de bois, de fruits et de caramel. Équilibre: Une belle découverte au niveau des whiskys de grain, ça se prend bien sur la terrasse.

Corsair Ryemageddon

46% alc./vol.
Mashbill compose de 80% de malted rye et de 20% chocolate rye.

André 90%
It’s the end of the world as we know it chantait REM… Peut-être pas… En fait, si vous voulez saisir qu’est-ce que le seigle apporte comme saveurs, ici il n’y a aucune ambigüité. Céréales rouges pointues, sèches et piquantes, la pelure de pomme, d’aspect cireux au nez, même si abondamment épicé et poivré. La première impression que j’ai eu c’est du chocolat fumé très bizarre fourré d’une confiture de fruits rouges et saupoudré d’épices et de poivre. Poivre, gingembre, cannelle, clou de girofle, puis fumée chocolatée. Ouf, les papilles travaillent et sont légèrement déboussolées. La bouche est robuste, cireuse et presque pâteuse comme un whisky vieilli en fût de sherry Oloroso de premier remplissage. Les épices semblent plus calmes et se bercent dans des vagues de chocolat à l’orange, le rye est définitivement parti de l’équation mais est cintré de belles saveurs charnues de fruits rouges et de chocolat et caramel chauffé. Les saveurs rougeâtres me font penser à de la canneberge, ou plutôt un jus de canneberge mélangé de jus d’oranges. Énigmatique comme présentation. La finale redonne la place aux épices et au poivre st aux notes de fruits rouges. Dans le style, si l’on aime, l’exécution est juste et singulière, un genre de Nadia Comaneci du rye whisky, super sexy avec un accent unique à craquer.

Patrick 86%
Un très bon rye, riche et complexe. Par contre, contrairement à André, j’ai déjà vu mieux comme rye! Nez : Cerise rouge, pommes, poivre, seigle, vanille et chocolat au lait subtil. Bouche : Épices, bois brûlé, caramel chauffé, chocolat noir, vanille et gingembre. Finale : D’une belle longueur, et épicée.

Triple Eight Distillery Nor’Easter Bourbon

44.4% alc./vol.
Fabriqué à partir d’un mashbil composé de 60% de maïs, 5% rde seigle et de 35% d’orge et vieilli pour une période de 8 ans et 88 jours dans des fûts provenant de la distillerie Buffalo Trace au Kentucky.

André 78.5%
Advisory : Attention aux fans de La poule aux œufs d’or et de Guy Mongrain, cette évaluation contient des commentaires qui peuvent offenser certains lecteurs.

Manque juste la présentation avec Guy Mongrain pour ‘’La poule aux œufs d’or’’ pis la table est mise. La douceur même, le sirop de maïs, la pelure de pomme rouge, la vanille onctueuse, épices calmes. La bouche est uniforme et un peu trop sur le même thème, vanille, miel, caramel salé, ormis quelques fruits rouges, épices bien timides, les oranges, nectarines et les fruits tropicaux. Un peu monotone comme bourbon, je lui trouve un bon manque de personnalité, une réserve qui nuira à l’exploration des saveurs de la palette aromatique, les saveurs sont ‘’volatiles’’… La seule surprise viendra de la finale où les épices sont plus fébriles et piquantes. J’espère qu’il n’y a Pâ-ques cela à présenter comme produit provenant de cette distilerie, car ça pourrait être le prix coco du lot ou on espère que le lapin sortira peut-être du chapeau. Ok, Guy Mongrain va se coucher… Bon, j’espère que les amateurs de ‘’La poule’’ et de Guy Mongrain partiront pas un bal de commentaires sur Facebook aujour’hui…

Patrick 88%
Un bourbon qui ne paie pas de mine à première vue, mais dont j’ai rapidement vidé la bouteille, ce qui demeure toujours la meilleure preuve de sa qualité. Bref, un très bon « bourbon de soif » qui s’est révélé un excellent investissement. Nez : Parfum de maïs sucré, avec un peu de caramel, de petits fruits très subtils et de vanille. Le tout complété par de délicates épices. Bouche : Maïs sucré, un peu de fruits, puis une bonne dose d’épices très chaleureuses. Finale : D’une belle longueur, légèrement fruitée, mais surtout bien épicée.

Goldbar Gold Finished Whisky

40% alc./vol.
Composé d’un mashbill de 88% de maïs, 9% de seigle et de 2% d’orge, et affiné (oh oui Monsieur) sur des flocons d’or 24 karats. La peuteuterie à son best.

André 72%
Qu’est-ce que donne un whisky de marde affiné sur des flocons d’or ? Un whisky de marde affiné sur de l’or… Au nez, eeeee… rien… de l’eau parfumée à l’alcool bon marché, un peu sucré et saveurs de jus de salade de fruits en conserve… c’est tout. La bouche est… cibolle ça autant de personnalité que pouvaient en avoir les vieux bonhommes du Beaugarte qui cruisaient dans les années 80; insipide et sans attrait, vide, dans tout les sens du mot. Au départ, le whisky est diffus et un peu flou, ça sent l’alcool et les feuilles vertes, certaines saveurs de jus sucré apparaissent ensuite, mélange de miel et de vanille, avec un rye essoufflé en finale de bouche offrant un tableau d’épices fanées et désséchées, un brin de pommes vertes aussi. Finale un peu plus relevée sur les épices mais sérieusement j’ai même plus envie de chercher lesquelles. Full bling bling, yo man, crisse moé ça aux vidanges, pas rapport, full style.com. Si y’a un gars, acheteur à la SAQ qui a goûté à ça pis qui s’est dit ‘’go, vous êtes prêts à nous en livrer combien de bouteilles’’, sérieusement, il devrait définitivement se faire crisser dewors un pied au cul… Savoir qu’il y a tellement de bons whiskies de petits producteurs qui attendent juste d’être distribués et de trouver ça sur les tablettes d’un monopole d’État. Shame…

Patrick 60%
C’est tellement mauvais, c’est une vraie honte. Faudrait trouver une façon de rendre ça illégal une affaire de même. Anyway, les gens qui achètent ce genre de whisky en se disant « cool, du whisky filtré sur de l’or », ne doivent pas vraiment fréquenter ce site web. Nez : Ok, j’ai déjà senti des vodkas qui avaient plus de personnalité que ça. Alcool, et sucre du maïs. That’s it. Perdez pas votre temps à le sentir, c’est pas le but visé ici. Bouche : On dirait une vodka mal filtrée, bref, ça goûte l’alcool sucré, avec petit quelque chose me rappelant des Corn Pops. Finale : Inexistante.

Bunnahabhain Moine Oloroso Cask Strength

60.1% alc./vol.

André 93.5%
Quelle experience, quel whisky! D’abord, au nez; les fruits séchés, poivre concassé et épices, un brin de tourbe, chocolat noir, moue de café percolateur. La livraison est intense et condensée, un bloc de saveurs compactes. Les notes de tourbe sont très singulières, un peu animales et végétales. L’arrivée en bouche frappe fort avec sa livraison de tourbe très intense, la texture huileuse et soyeuse transporte bien les saveurs. Il ne faudra pas beaucoup de temps à la tourbe afin quelle se mélange amoureusement avec les notes de sherry et de fruits séchés, les dattes. Suit ensuite une montée épicée et poivrée et des notes de chocolat noir, d’expresso et de sucre caramélisé. À l’aération, le whisky devient presque collant et pâteux au nez. Le fût de sherry Oloroso a livré toute sa générosité de saveurs dans ce whisky… La finale présente bien son taux d’alcool, quelque peu adoucie par la contribution du fût d’oloroso, mais que les notes de poivre et d’épices soutenues réussissent à transpercer. Ensemble très fruité, chocolaté et généreusement tourbé. Superbe whisky!!!

Patrick 91%
Intense, riche, complexe, voire multidimensionnel. La whisky à son meilleur! Nez : Parfum de tourbe assez intense, cendres et xérès. Intense, intéressant et appétissant. Bouche : Belle vague intense de fumée de tourbe, xérès épicé, un peu de sucre chaleureux et beaucoup de bois brûlé. Après quelques gorgées, on détecte aussi de belles notes de caramel. Finale : Longue, fumée, fruitée et chaleureuse!

Still Waters Stalk & Barrel – Blue Blend

40% alc./vol.

André 78%
Nez effacé, presque neutre; rye timide, réglisse et pelure de pommes rouges, vanille. Après quelque temps, ananas et quelques fruits tropicaux épars. La bouche est douce et feutrée, beaucoup de vanille en introduction puis beau rye clean, pelure de pomme et réglisse, poivre et cannelle, clou de girofle, cèdre rouge. En revenant au nez, le rye est maintenant sans ambivalence et domine le nez. La finale est lente et langoureuse mais prévisible et sans accent qui ferait ressortir ce whisky du lot. On ressent aussi que le whisky est dilué à son maximum, j’ai l’impression de boire un low shelf whisky.