50% alc./vol.
Distillé en 1996 et embouteillé en 2011.
André 76%
Odeurs verdâtres et herbeuses sur fond de tourbe pas clean. En s’ouvrant, le nez devient un peu plus agréable…un peu. En bouche, l’alcool semble entrouvrir la langue afin de faire pénétrer encore plus l’herbe dans les papilles et je déteste ça encore plus. La texture est par contre agréable et soyeuse. La finale tombe à plat rapidement, pour notre plus grand plaisir d’ailleurs. Seule l’herbe grasse et un brin de citron persistent inlassablement. Fail…
RV 88.5%
N’est pas insulaire que ce qui vient d’Islay. Après avoir bien respiré, tourbe d’un étincelant vert aux allures du Isle of Jura en version légèrement imprégnée du Speyside. Alors que même au nez on sentait le huileux, en bouche c’est cette limpidité lourde qui se mêle à la tourbe très puissante mais aussi tout à fait particulière. Le tout se repose en finale, beaucoup plus doucement même si le graphite et le plomb sont présents au travers des épices agressives avant que la gorge se repose dans un champs de tourbe. Une très belle curiosité mais pour un verre de tous les jours? La seconde gorgée me confirme que oui.
Patrick 83%
Drôle de nez présentant un mélange de gruau sucré, d’étable et de tas de gazon coupé qui a commencé à se décomposer. En bouche, la situation s’améliore légèrement et offre du phénol, de l’orge et quelques épices typique de l’orge et du chêne. La finale, d’une longueur moyenne, est relativement sèche. Pas mauvais, mais pas non plus un dram que je prendrais simplement pour le plaisir de la chose.