40% alc./vol.
André 45%
Si v’la 45-50 ans, les gens couraient pour aller voir les shows de Bébé Papillon, les amateurs de whiskies ont maintenant leur curiosité sadique à vouloir trouver ce ‘’Frankenscotch’’. Produit exclusivement durant les années 96 & 97 cet embouteillage culte (mais pas pour les bonnes raisons), fait partie des whiskies que tout amateurs ayant un background appréciable veut reviewer un moment donné. Alors quelle surprise de voir un ami partager sa bouteille dans un tasting. Juste à sa couleur, on voit qu’on a quelque chose qui est singulier. Je dirais que ça ressemble à un verre de Coca-Cola dégazé laissé sur le comptoir quelques jours. Au nez, je présume que c’est ce que doit sentir un verre de Caramel E150A… J’ai l’image de mélasse et de sirop d’érable caramélisé dans le fond de la pan qui est en train de brûler, le Coke aux cerises noires et la réglisse noire. En bouche, la texture est faut l’avouer au départ pas si pire mais ça se gâte rapidement. Tsunami de caramel brûlé et de réglisse noire, chocolat amer, pneu brûlé et bébelle en caoutchouc du Dollarascrap, grains de café tofférié (le gars était chaud et est passé tout droit dans l’opération probablement) puis des notes de sauce Soya sans sel. Finale de Coke aux cerises dégazéifié, de grains de café hautement orréfié trempés dans le chocolat noir amer, de réglisse noire et de caramel brûlé. Vous allez vous dire ‘’45% pour un whisky si horrible?’’ Et oui, car, juste pour l’expérience ça en valait le coup et aussi que parce si l’on veut vraiment apprécier les bons whiskies, il faut avoir un barème de camparaison!
Patrick 75%
Le whisky le plus foncé que je n’aie jamais vu! La couleur est impressionnante, mais le goût l’est moins. A mettre dans la catégorie « too much of a good thing ». Je comprends pourquoi ce whisky a eu une telle réputation car c’est une expérience que je recommande à tous les fans de whiskys pour voir c’est quoi un whisky avec trop de colorant E-150. Même si ce n’est pas bon, j’en voudrais une bouteille! Et compte tenu du prix que celles-ci se revendent, je ne crois pas être le seul! Nez : De gros fruits mûrs intenses, du bois brûlé, du caramel brûlé. Intense. Bouche : Oh, intense. Du gros xérès intense pas sucré pantoute, voire même amère. Aussi du gros bois brûlé et du sucre brûlé. Trèèèès intense, on jurerait que le taux d’alcool est plus élevé. Finale : Assez longue, amère, pleine de fruits trop mûrs et de bois brûlé.