43% alc./vol.
La distillerie de Dalaruan a été fondée en 1825 par Charles Colvill, dans la région de Campbeltown et a été vendue aux enchères avant de fermer ses portes définitivement en 1925 touchée par l’effondrement des ventes de whisky. Cette distillerie pratiquait la triple distillation. The Lost Distillery Company s’attache à reproduire les styles de single malts écossais disparus suit aux nombreuses fermetures de distilleries lors du XIXème et XXème siècle.
André 80%
Assez intéressant comme nez. Poires fumées, pommes cannelle, ananas, une touche de banane aussi et quelques fruits rouges séchés épars. La bouche est diluée, pratiquement aucune texture mis à part une légère sensation huileuse qui s’évanouit rapidement. La bouche livre une proportion plus importante de sherry et de caramel qui s’éprend de l’étreinte amoureuse de la fumée de tourbe terreuse et minérale aussi. On est passé de la palette aromatique du bourbon au nez, au sherry en bouche. Finale sèche, très pointue, sur le poivre, la cannelle et le gingembre et une rétro-olfaction de fumée salée, maritime et poivrée.
Patrick 84%
Un whisky avec de belles saveurs bien équilibrées, mais qui manque malheureusement de punch. Nez : Parfum léger, presque évanescent, où je devine avec bien des efforts une subtile fumée, des pommes, des poires et de discrets petits fruits rouges. Le tout est bien agréable. Bouche : Une belle fumée de tourbe toute en retenue, qui nous permet de tout de même goûter le malt, des poires, des pommes et autres petits fruits rouges. Le tout accompagné par une petite pincée de sel. Finale : Un peu trop courte, portée sur les épices du chêne brûlé.
Martin 86%
Nez: Sucre brun et malt grillé dès le départ. Fumée et fruits rouges, peut-être même fruits tropicaux. Un petit mélange de chêne et de cinq poivres se cache non loin derrière. Bouche: Une séduisante tourbe fruitée part le bal. Caramel et vanille, tannins et citron, agrumes et fruits rouges. Une réglisse épicée boucle le tout. Finale: Chaude, moyennement longue, les épices sont soutenues, de même que le bois et la subtile tourbe. J’aime bien que cet ensemble essaie de ne pas trop faire de vagues. Équilibre: La complexité y est, l’intensité un peu moins, mais justement je crois ici que l’objectif est différent, et cela nous fait découvrir peut-être une autre façon d’apprécier un dram. J’aime.