48% alc./vol.
André 88%
Très intéressant en bouche, gras & enrobant. Cette caractéristique disparait à mesure qu’on le laisses respirer. Au nez: pruneaux, plus prononcé sur le 15 que le 16. L’arrivée en bouche du 15 ans est plus intéressante. Finale et retro superbe, chocolat et douce fumée.
Patrick 88%
Définitivement plus fin et subtil, plus riche que le 15 ans. Les prunes sont plus présentes dans la version 16 ans. L’augmentation du prix est justifiée, celui-ci est définitivement meilleur et plus sophistiqué. Donc prunes mûres, légères épices poivrées et salées. Huileux. À 48%, on approche du taux d’alcool idéal.
Martin 85.5%
Or pâle vers un brin d’orangé. Nez: Malt grillé mollement fumé et sucré. Petits fruits, miel, fleurs et chêne épicé. Bouche: Vanille et bois avec plus ou moins de personnalité. Céréale poivrée. Quand même une amélioration sur le nez. Finale: Faible fumée et gomme ballonne. Courtes épices un brin décevantes. Équilibre: Pas tout-à-fait un gagnant. On raconte qu’il sert à beaucoup de blends, alors peut-être bien devrait-il continuer comme ça…
Kim 85%
Des arômes de tarte aux pommes et au sucre à la crème se dégagent de mon verre, avec des notes plus fraîches qui rappellent le cari et le curcuma. Très appétissant. Dès la première gorgée j’ai l’impression d’avoir pris une bouchée de cette tarte, qui révèle une saveur riche et sucrée, légèrement épicée, mais équilibrée par une belle fraîcheur. Malheureusement, ça se gâte un peu avec l’arrière-goût, qui me donne l’impression d’avoir aussi mangé la boite de carton qui contenait la tarte, c’est un peu sec et… brun.
RV 92%
À l’image de la bouteille un scotch très lustré, travaillé et ravissant, avec une wave plus intrigante que le 15 ans. Et probablement le plus balancé des single malts à mon humble avis. Pruneaux mauves et très fruité en bouche, les volutes de pruneaux se transforment tranquillement en fumée à mesure qu’il respire. Avec le Lagavulin 16 ans et le Bowmore 1991, 16 ans serait-il l’âge parfait pour les scotchs ? À 48%, Longmorn montre qu’Il est capable de bien gérer un taux d’alcool plus élevé. À quand un cask strength? Une grande bouteille, fougueusement sensuelle, bonne pour toutes les occasions.
Eli 86%
Très intéressant, mais je peux tout de suite détecter le style Speyside. On sent le petit fruit, mais aussi un peu l’herbe haute et non le gazon. Framboises et prunes s’entrechoquent, mais plus la plure de celle-ci que son intérieur. Il y a quand même un petit goût de salin. Est-ce que j’oserais dire que la finale a un quelque chose de savonneux ?