40% alc./vol.
Teaninich fut fondée en 1817. La majeure partie de la production sert au blend Johnny Walker Red Label. Il n’y a d’ailleurs pas d’embouteillages officiels de cette distillerie. Elle compte aujourd’hui 6 alambics, mais en avril 2013, Diageo a annoncé que 16 nouveaux alambics y seraient installés. Cette nouvelle installation portera toutefois un nom différent et produira un whisky distinct.
André 76%
Oranges, fruité épuré, un brin floral et sucré. Texture plate en bouche, surtout à l’arrivée puis par la suite, biscuits sablés saupoudrés de sucre, vanille, un peu de sel. Finale courte principalement axée sur le sucre et la vanille. Ennuyant et sans challenge.
RV 80%
Après une rapide accélération, on se perd entre les distilleries et on arrive un peu nulle part. Un single malt simple mais efficace au nez, qui sort du soporifique trio malt-grain-fleur du Speyside anonyme, avec malgré tout une pointe de Dalwhinnie et d’Aberlour. Arrivée assez forte mais un peu vide de goût, on revient dans le malt beaucoup plus standard jusqu’à la finale de feuilles séchées. Bien, mais bien trop ordinaire.
Patrick 85%
Nez marqué d’un intriguant mélange de tourbe et de pelures d’oranges. En bouche en retrouve un malt très floral, avec un fond d’agrumes et une pointe de tourbe, le tout mélangé à des biscuits sablés. La finale, marquée par la pointe de fumée tourbée, est malheureusement un peu courte (je ne comprends pas les embouteilleurs qui embouteillent leur whiskys à 40%), lui fait perdre quelques points. Enfin, un dram qui offre tout de même une belle personnalité et suffisamment d’originalité pour lui faire gagner quelques points.