46% alc./vol.
75% fût de bourbon, 25% fût de xérès.
André 80%
Un whisky de style irlandais sur des pastilles de citron. Très épuré comme nez, axé principalement sur les céréales et les dérivés du sucre, du miel et de la vanille accompagné de bois sec. Les notes volatiles de citron disparaissent progressivement avec le temps de l’évaporation de l’alcool et l’ensemble s’éteint mélancoliquement en laissant d’étranges odeurs de grains de céréales verts et non-séchés. En bouche, il est évasif, mis à part le miel montant en crescendo et un léger toffee chauffé, timidement brûlé. Finale abrupte et sans distinction.
RV 79.5%
Le lion du Magicien d’Oz avant son passage au château. Sans rien de réellement émergent, le nez est correct; on sent les vagues mais il n’y a rien sous la surface de malt très finement poivrée. En bouche l’eau coule mais n’apporte que trop peu aux papilles hormis le malt un peu plus près du grain brûlé. La finale est un retour au malt de l’odorat mais aussi une brève visite entre le trèfle et la planche de chêne qui ne sait suffisamment se distinguer. Une déception par rapport aux autres éditions, tous les éléments semblent présents mais il manque la magie pour apporter de la bravoure à ce whisky qui ne tente pas même d’être le moindrement courageux.
Patrick 80%
Nez marqué par les céréales et un moisi bizarre. En bouche, l’arrivée est plutôt agréable et marquée par les céréales et les fruits. Le tout évolue bizarrement vers une note métallique puis tourbée, qui s’étire d’ailleurs en finale. Ca tire partout et n’importe comment. Pas mauvais, mais un peu n’importe quoi.