46% alc./vol.
Mashbill compose de 80% de malted rye et de 20% chocolate rye.
André 90%
It’s the end of the world as we know it chantait REM… Peut-être pas… En fait, si vous voulez saisir qu’est-ce que le seigle apporte comme saveurs, ici il n’y a aucune ambigüité. Céréales rouges pointues, sèches et piquantes, la pelure de pomme, d’aspect cireux au nez, même si abondamment épicé et poivré. La première impression que j’ai eu c’est du chocolat fumé très bizarre fourré d’une confiture de fruits rouges et saupoudré d’épices et de poivre. Poivre, gingembre, cannelle, clou de girofle, puis fumée chocolatée. Ouf, les papilles travaillent et sont légèrement déboussolées. La bouche est robuste, cireuse et presque pâteuse comme un whisky vieilli en fût de sherry Oloroso de premier remplissage. Les épices semblent plus calmes et se bercent dans des vagues de chocolat à l’orange, le rye est définitivement parti de l’équation mais est cintré de belles saveurs charnues de fruits rouges et de chocolat et caramel chauffé. Les saveurs rougeâtres me font penser à de la canneberge, ou plutôt un jus de canneberge mélangé de jus d’oranges. Énigmatique comme présentation. La finale redonne la place aux épices et au poivre st aux notes de fruits rouges. Dans le style, si l’on aime, l’exécution est juste et singulière, un genre de Nadia Comaneci du rye whisky, super sexy avec un accent unique à craquer.
Patrick 86%
Un très bon rye, riche et complexe. Par contre, contrairement à André, j’ai déjà vu mieux comme rye! Nez : Cerise rouge, pommes, poivre, seigle, vanille et chocolat au lait subtil. Bouche : Épices, bois brûlé, caramel chauffé, chocolat noir, vanille et gingembre. Finale : D’une belle longueur, et épicée.