43% alc./vol.
Distillé en mai 1993 et embouteillé en août 2011 à partir de fûts de xérès de premier remplissage.
André 75%
Mélange floral et de feuilles mortes, tapis de grains vanillés, un peu de toffee aussi. La bouche est moche, un french anodin et maladroit, sans passion. Un peu d’épices qui disparaissent aussitôt et une larme de sel en finale. Boring !
RV 80%
Boite de céréales générique de marque que l’on croirait Speyside. Un peu floue olfactivement, derrière le malt huileux en façade de connaissance semble pointer le bout d’une baguette de pain assez humide. Particulièrement sucré sur les côtés de la langue, il est calme et livre bien, mais bien peu autre chose que le malt sucré, pas vraiment tourbé, qui s’éteint tout doucement en finale, toujours dans un lit de grain. Non pas nécessairement désagréable, j’aimerais dire « dénaturé par rapport au reste de la gamme Ledaig/Tobermory » mais cette distillerie bipolaire me montre ici qu’entre le pire et le meilleur, elle est aussi capable de l’ordinaire oubliable.