Vic Caledonian Mac Na Braiche – Single Malt Spirit – STR

50% alc./vol.
Ex-Fûts de xérès. Vieilli 2.5 ans

André 75%
Jeune spirit parfumé aux fruits comme première impression; réglisse éventée, petits fruits sauvages, cerises, framboises et fraises, caramel chauffé. Belle texture en bouche au départ mais les tonalités d’éthanol et de bois verdâtre puissantes prennent rapidement le dessus sur la majorité des saveurs; framboises et fraises, vieille réglisse, poivre concassé, oranges, accents terreux bizarres. Le whisky est puissant et maladroit, presque musqué. Finale sur l’essence de bois vert et les fruits sauvages, beaucoup de cannelle, de poivre et de clou de girofle.

Patrick 86%
Un beau gros whisky intense. Ou, en fait, un spiritueux, celui étant trop jeune pour être légalement considéré un whisky. Ça risque d’être spectaculaire dans quelques années, considérant que c’est déjà très bon! Nez : Un beau parfum de vin sucré, de caramel, de vanille, avec une touche de bois subtilement épicé. Bouche : Bois brûlé, vin chaleureux, caramel et épices. Un peu rough sur les edges, mais c’est déjà très bon malgré son jeune âge. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 87%
Nez: Vent discret de mélasse de new make, devant une vague de tarte aux fruits des champs, de caramel et de cerise. Bouche: Raisins rouges, caramel et cassonade, épices, chêne et vin. Finale: Belles épices, beau bois, belle texture. Belle chaleur et belle longueur. Superbe. Équilibre: Très très solide pour un spirit drink. On pourrait pratiquement le vendre tel quel (ils le font d’ailleurs), alors imaginez quand ça va pouvoir porter le nom « whisky »…

Vic Caledonian – Macaloney’s Twa Cask – Ex-STR Wine Cask – Benrinnes/Glenlossie

46% alc./vol.

André 78%
Accents vineux rapidement au nez, puis bois de chêne carbonisé, fruits rouges confits, pelure d’oranges et chocolat, petits fruits sauvages. La bouche est orientée sur les fruits rouges, le bois de chêne et un côté épicé un peu bizarre. Sensation d’éclisses de bois qui entrent dans la langue et un taux d’alcool qui semble supérieur jumelé d’une impression de jeune whisky pas trop mature. Finale moyenne courte sur les fruits rouges et les épices boisées. Y’a quelque chose qui cloche dans ce whisky, l’impression de se faire duper en essayant de cacher la jeunesse fougueuse du whisky avec le wine et le processus STR.

Patrick 82%
Comparativement à la version “originale”, ce whisky est une grande amélioration. Ceci étant dit, compte tenu qu’on partait virtuellement de zéro, on aura beau avoir fait vieillir ce whisky quelques mois dans le meilleur fût au monde, ce n’est pas suffisant pour en faire un chef d’œuvre. Nez: Un beau parfum de vin chaleureux, de bois brûlé et de caramel extrêmement subtil. Bouche : Bois brûlé, voire carbonisé, un peu de vin et de belles épices. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 86.5%
Nez: Raisins juteux, vin fortifié, chêne gorgé de vin. Céréales grillées, toffee et fruits séchés. Noix. Bouche: Raisins secs et raisins rouges, cassonade, bâton de cannelle, caramel et pommes mijotées. Chêne et vin, excellent. Finale: Astringence du bois de finition, raisins et sucre brun. Équilibre: Superbe blend. Le fût au complet aurait dû subir cette finition.

Vic Caledonian – Macaloney’s Twa Cask – Ex-Bourbon – Benrinnes/Glenlossie

46% alc./vol.

André 77%
Céréales séchées nappées de miel chaud, poires, pommes vertes, ananas. Rien d’extraordinaire mais influences évidentes du bourbon cask. Un peu pauvre comme approche. La bouche affiche une touche florale qui rappelle la violette, la compote de fruits, le miel et la vanille, les céréales accompagnées de morceaux de pommes vertes et d’ananas en dés. Le whisky demande beaucoup de temps pour se stabiliser et se départir des ses accents prononcés de jeune whisky alcoolisé. Le bois de chêne tannique et épicé est plus présent en finale de bouche avec un retour sur les cosses d’oranges.

Patrick 75%
Définitivement pas un whisky extraordinaire, mais si on considère que celui-ci a été créé afin de servir de comparatif entre ce whisky, pour lequel on a utilisé des fûts de troisième remplissage, avec le même whisky, mais qui a subi un vieillissement additionnel en ex-fût de vin (les fameux “STR” du Docteur Swan), on peut lui pardonner : Oui, c’est l’un des whiskys les plus ennuyeux que j’aie jamais goûté, mais l’exercice de comparaison fut très instructif. Nez : Parfum dominé par l’alcool, avec des notes de céréales, de bois sec et de discrets fruits exotiques. Bouche : Toujours l’alcool à première vue, avec du malt, du bois et les discrets fruits exotiques. Finale : Plutôt courte et sans grand relief.

Martin 83%
Nez: Malt légèrement chauffé, sucre en poudre, fond de new make, pommes vertes et vanille. Acétone. Bouche: Pommes, céréales et sucre blanc. Planche de chêne. Feu roulant d’épices du cask strength, mais pas trop agressif au passage vers la finale. Finale: Cannelle, chêne et eau pétillante aromatisée aux pommes. Un brin minéral. Équilibre: Un beau vatted, un bel effort pour faire patienter les fidèles.

Canadian Club 160 Barley Edition

42% alc./vol.
Édition soulignant le 160eme anniversaire de Canadian Club. Un blend du Canadian Club 5 ans de la distillerie Hiram Walker mélangé d’un whisky d’orge de 6 ans de la distillerie Alberta Distillers.

André 76.5%
Étrange, très étrange ce CC… Oranges sanguines avec une touche craft distillery bizarre, virgin Oak casks, céréales saupoudrées de cassonnade et d’une coulée de miel. Le nez n’est pas très généreux côté saveurs. En bouche, les céréales prédominent, puis les saveurs de whisky Canadien typiques; cassonnade, cannelle, miel, céréales, oranges et vanille. S’en suit un apport prononcé de bois de chêne et d’épices éventées, une pincée de poivre broyé aussi. Finale relativement puissante sur la cannelle. À 10$ de différence avec le Canadian Club 20 ans, sérieux, un des meilleurs 10$ de plus que vous aurez investi sur un whisky.

Patrick 72%
J’ai passé proche d’en acheter une bouteille, ça aurait été une méchante gaffe! Un whisky bas de gamme – Si bas de gamme, que je ne comprends pas Canadian Club de risquer son image respectable en mettant ce produit sur le marché. Nez : Erk. Parfum de whisky cheap, avec une bonne dose de métal. Bouche : Du blé sec, du métal, du bois brûlé, une touche de miel et un mélange d’épices douteuses. Finale : D’une longueur moyenne, j’aurais aimé qu’elle soit plus courte.

Glen Breton 24 ans Single Cask

66.2% alc./vol.
Cask #689, Bottle #68.

André 65%
Acétone et réglisse rouge, petits fruits sauvages, Fleecy parfumé au lilas, cerises. Aux gorgées subséquentes, caramel, grosse acétone puissante et encore cette saveur de savon et d’adoucisseur à linge… j’ai quand même de la statique sur la langue. En laissant l’alcool s’évaporer, grosses notes de bois de chêne, de caramel et de vanille. J’ai aussi l’image du Ice Wine Cask, avec une certaine dose sucrée. Finale de bonbons en forme de poisson à saveur de cannelle, de réglisse fraiche et de nettoyant à cuisine. Soap opera whisky.

Patrick 59%
&#%@!! L’un des pires whiskys que je n’aie jamais goûtés. J’ai toujours beaucoup de sympathie pour cette distillerie, mais c’est plus pour son histoire que la qualité de ses produits, qui sont, au mieux, bien moyens. Nez : Oh. Ok. Je n’en prendrai pas trop de celui-ci. Ça donne l’impression qu’on a oublié de retirer la tête de distillation et qu’on nous sert de l’alcool de bois. Bouche : Toujours l’alcool de bois, mais un peu sucré. Finale : D’une longueur moyenne, a fini dans l’évier pour éviter de m’empoisonner.

Shelter Point Artisanal Single Malt Whisky

46% alc./vol.
100% orge maltée vieillie sur ses propres terres de 380 acres situées en bord de mer à Oyster River en Colombie-Britannique. Le whisky est vieilli pendant 3 ans en Ex-Jack Daniel’s Bourbon Barrels qui, aussitôt vidés au Tennessee, sont expédiés pour un voyage de 43 heures les menant sur l’Ile de Vancouver afin d’être immédiatement remplis du spirit de Shelter Point.

André 86%
Avalanche de fruits tropicaux, bananes, oranges, vanille crémeuse, pommes vertes, caramel, orge maltée. J’adore la bouche qui offre des saveurs de sucre de bonbons un peu artificielle, de cassonade et de cannelle, d’oranges, chocolat au lait et de céréales séchées, du miel également. Je lui trouve une petite ressemblance avec certaines éditions de Two Brewers. Agréable douceur et une texture légèrement huileuse. Finale plus épicée sur la cannelle, de belle longueur, tout en douceur. Un whisky prudent superbement construit.

Patrick 79%
Mouin. Pas certain de comprendre l’idée de faire une imitation d’un whisky soporifique du Speyside. Surtout si on y ajoute une touche de carton mouillé. Nez : Une caisse de carton contenant du cantaloup, dont un qui s’est mis à couler. Bouche : Toujours le carton, mais avec un peu de bois sec et d’épices. Finale : D’une longueur moyenne, boisée et cartonnée.

Martin 87.5%
Nez: Céréales mélangées, miel et fruits. Vanille, bois et pincée d’épices. Le caramel et les pommes croquantes bouclent le tout. Bouche: Sucre blanc, cantaloup, cacao, cassonade, miel et malt. Touche de bois et de poivre. Cannelle. La texture laisse un peu à désirer, mais je ne trouve pas l’expérience déplaisante. Finale: Chaude et épicée, avec de belle notes secondaires de vanille, crème et chêne. Équilibre: Une belle bête ce whisky artisanal. Les caractéristiques de bien des single malts s’y retrouvent, sans toutefois sacrifier la personnalité de la distillerie. Le meilleur est à venir. Ouaip, c’est bon ça.

Canadian Rockies 17 ans

50% alc./vol.

André 81%
Sirop de maïs, miel, vanille, cassonnade, clou de girofle, cannelle. Vraiment très rectiligne autant sur l’éventail de saveurs que sur la texture en bouche. Le bon coté, c’est que l’alcool est vraiment bien caché sous la couverture sucrée. La bouche est tannique, le bois pas mal ressenti que balance de puissantes notes sucrées de sirop de maïs et d’érable, nappé de miel et s’essence de vanille, amandes non-salées, pommes vertes. Finale courte sur les céréales et le bois. Un peu déçu par la simplicité et le manque de profondeur de ce whisky quoique pour le prix de 70$…

Patrick 79%
J’ai déjà goûté des whiskys vieillis 17 mois qui semblaient plus âgés que ça. L’alcool domine toutes les saveurs, on dirait plutôt une vodka vieillie quelques mois. Nez : 17 ans??? Ça ne sent rien d’autre que l’alcool. Et vraiment intensément en plus! Bref, alcool, une touche de fruits des champs, un peu de pommes et du sucre. Bouche : L’alcool est un peu moins présent ici, pommes vertes, fruits frais et un peu de sucre. Finale : D’une belle longueur, marquée par l’alcool avec un peu d’épices.

Martin 84%
Nez: Beau caramel brûlé sirupeux. Bois et quelques épices. Petits fruits, pommes mijotées et beurre de sucre. Bouche: Fruits, rouges, bois et caramel, belles petites épices. Présence du maïs bien sentie. Pommes vertes et sucre blanc. Finale: Plus ou moins longue, avec de jolies notes de bois, de caramel et de sucre en poudre. Équilibre: Je m’attendais à un peu plus pour un 17 ans d’âge, bien que ça demeure un joli blend canadien qui tire plutôt bien son épingle du jeu.

Corby’s Park Lane 1940

40% alc./vol.
Fondé à Corbyville, Ontario en 1859. Ce blended whisky est composé de whiskies allant jusqu’à 25 ans d’âge.

André 86%
Le nez est très doux, texture soyeuse, le caramel et la vanille, cannelle et pain de seigle, fruits rouges, miel, cassonnade. Ça ressemble effectivement à la signature d’un whisky Canadien. La bouche est aussi douce que le nez au départ, cassonnade et miel et est suivi d’une montée rapide de poivre broyé et de cannelle fraiche, le clou de girofle, les bonbons en forme de poisson, petits fruits sauvages, céréales de seigle prennent le lead. En laissant respirer le whisky dans le verre un bon 20 minutes, la texture s’arrondit encore plus mais en bouche, les épices deviennent encore plus soutenues. La finale est poivrée et fortement influencé par les épices qui demeurent très longtemps en bouche. Un whisky Canadien avec beaucoup de caractère et à cet âge vénérable, de style grand-papa grincheux.

Patrick 86%
Un très bon whisky, très agréable à boire, et offrant un minimum de complexité. Nez : Beau parfum bien sucré et bien fruité, avec miel et vanille. Bouche : Cassonade, caramel, fruits des champs, fruits exotiques, miel, du bois et quelques noix grillées. Finale : D’une belle longueur, sucrée et poivrée.

Martin 88%
Nez: Plutôt impressionnant! Rond et doux, caramel et miel, vanille et céréales grillées. Bois et quelques fruits épicés. Ce nez typiquement canadien a tout pour plaire. Bouche: Doux et aussi suave que le nez. Sucre brun et miel épicé, bois de chêne et vanille. Fruits des champs. Superbe. Finale: Longue, soyeuse et mielleuse, épices franches et soutenues, bois sec. Un whisky à la hauteur de nos hivers. Équilibre: Je ne suis pas surpris d’apprendre que ce blend contient même du whisky de 25 ans. Ça descent tout seul, même si on veut le siroter longtemps. Une bouteille qui sait briser notre volonté.

Adams Antique 1968

40% alc./vol.
Blended whisky fabriqué par Seagram à Toronto en Ontario. Fondé par Samuel Bronfman après son rachat de United Distiller’s en 1953, distillerie qu’il renomma Thomas Adams Distillery. Les whiskies utilisés dans ce blended sont âgés d’environ 10 ans.

André 78%
Corn whisky, très sucré, grosse vanille ronde, fleurs blanches, miel, amandes. La bouche est diluée et claire mais la texture intéressante, légèrement huileuse et très soyeuse. Malheureusement, les saveurs sont unidirectionnelles. Très porté sur les céréales, le maïs, belles tonalités de caramel, toujours cette vanille, amandes dans le miel, puis salves de cannelle en finale de bouche et céréales concassées. Finale qui surprend par sa longueur en bouche, propulsée par la cannelle et le poivre.

Patrick 80%
Un bon whisky, sans plus. En tout cas, ça confirme que ceux qui vous disent que “c’était bien mieux dans le bon vieux temps” commencent parfois à être un peu séniles. Nez : Beau parfum sucré typiquement canadien et subtilement fruité et floral. Bouche : Ce qu’on a senti se confirme en bouche, du sucre, des fruits, des fleurs mais aussi un peu de miel et une touche boisée. Finale : Un peu courte et sucrée.

Martin 79%
Nez: Plutôt bien sucré avec une touche de vernis, bien typique des whiskys canadiens de l’époque. Maïs, fleurs, fruits et miel. Peu d’autres surprises. Bouche: Peu de texture, eau d’érable, miel et sucre blanc. Quelques épices, maïs, bois et fruits. Finale: Colle à bois, légèrement poivré, chêne, fruits rouges, le tout un peu trop dilué à mon goût. Équilibre: Pas trop mauvais, mais comme bien des whiskys de ce temps-là, on aurait préféré voir un taux d’alcool un peu supérieur. Mais bon, que voulez-vous, ce n’était pas dans les moeurs.

Shelter Point Classic Cask Strength Single Malt Whisky – KWM Cask

59% alc./vol.
Distillé mai 2012, Cask #206, 162 bouteilles

André 84%
Salade de fruits tropicaux, salade d’agrumes, miel, vanille, ananas et citron frais. La bouche est corsée, notes de cœur de pommes, de cosses d’oranges et de salade de fruits tropicaux, d’ananas et de vanille. Le miel cache bien les notes taquines des épices dont la cannelle et le clou de girofle, derrière des draps de vanille et de zeste de citron. Léger accent agricole avec quelques tonalités de terre séchées et de céréales concassées. L’alcool est tranchant et puissant mais relativement bien contrôlé malgré la jeunesse du whisky qui se distingue facilement. Malgré son jeune âge, ce whisky a un avenir prometteur avec une touche de singularité.

Patrick 79%
Mouin, un whisky qui semble un peu trop jeune, intense au niveau des épices, mais sans la balance remarquable que de telles saveurs requièrent pour faire un grand whisky. J’ai probablement assez de doigts sur une main pour compter le nombre de fois où j’ai dit ça, mais je crois qu’on aurait dû le diluer un peu… Nez : Parfum d’agrumes, de céréales et de léger bois. Bouche : Bois bien épicé et brûlé avec de beaux agrumes. Finale : D’une belle longueur, très épicée.

Martin 87%
Nez: Miel et fleurs blanches, herbe et céréales. Petit côté agressif au niveau de l’alcool, ce qui trahit un peu sa jeunesse. Quelques fruits tropicaux, ananas et léger cuir. Bouche: Malt floral, un peu de miel et de sucre en poudre. Un plein panier d’épices, à la hauteur de son taux d’alcool, un vrai cask strength, qui peut donner une impression de Arran cask finish. Finale: Citron et épices, bois, orge et terre sèche. On garde un petit feu d’épices sur une bonne longueur. Équilibre: Encore jeune, mais on voit bien le potentiel de ce single malt. Points bonus pour ne pas avoir dilué à 40%.