Mackmyra Preludium 03

52.5% alc./vol.
Embouteillé le 13 octobre 2006 depuis le fût #6964. Preludium 03 – Xérès et fumée suédoise dans cette 3ème édition du range Mackmyra Preludium. Vieilli dans des fûts de xérès, épicé avec une recette spéciale fumée au dessus d’un feu de genièvre et de tourbe. Les 9096 bouteilles de cette version 03 se sont vendues en quelques heures seulement lors de son lancement le 4 décembre 2006.

André 92%
Pharmaceutique et raisins verts fermentés. Vin de glace, sucré et fruité. En bouche; l’arrivée est superbe et vraiment nouvelle en feelings qu’elle apporte. L’alcool est présent mais délicieusement dosé. Le goût est vraiment, mais là vraiment singulier. Légère fumée, liqueur crème soda alcoolisée. Finale superbe mais indescriptible. J’ai rarement été aussi déboussolé afin de décrire un whisky qui est superbe, mais tout en ayant de la difficulté à dire pourquoi. One of a kind stuff. Étant située hors de l’Écosse, et étant donc affranchie des contraintes parfois obsolètes de la SWA, des distilleries comme celle-ci chaufferont le derrières à bien des distilleries écossaises dont certaines nous livrent parfois du matériel douteux à un prix trop cher payé. Nous bénéficieront peut-être à long terme de l’innovation et de l’audace de ces précurseurs qui auront contribué à être ouvert à sortir du cadre des traditions parfois contraignantes des lois du marché et des associations dont le seul but est pécunier.

RV 90%
Les scandinaves n’ont pas que de la vodka à être fier. Deep Cold pour le dos et cure-pipe de feutre; médicinal mais à l’extrémité opposé du Laphroaig dans la pharmacie. Plus qu’intriguant, le nez se veut oracle d’une grande réussite ou d’un impressionnant fiasco. En bouche, un peu fumée mais de manière encore plus évidente, vraiment cuivrée, avec une pointe d’alcool assez forte et des épices poivrées. L’aftertaste est plutôt tranquille, mais très très long avec un soubresaut de prunes qui attend à la dernière seconde pour se déclarer. Particulier et rare, vraiment un honneur mais tout aussi un plaisir à boire. Slainthe!

Patrick 93%
Menthe, épices boisés, petit côté médicinal, mais on est à 100 lieues (c’est le cas de la dire!) du Laphroaig. Fruité subtil. Le goût est totalement unique!!! Est-ce vraiment un single malt??? Mon Dieu, dans quel type de bois ont-ils fait vieillir ce whisky??!! Est-ce le genièvre? Il y a aussi une fumée très légèrement tourbée et épices poivrées. De petits fruits rouges viennent compléter le tout. Très bien balancé. Vraiment unique. Merci aux suédois d’avoir repousser les limites des single malts!!!

Spirit of Hven Urania Swedish Whisky

45% alc./vol.
Fondée en 2007 par Henric Molin, un chimiste ayant étudié la distillation avec Jean Donnay (de la distillerie Glann ar Mor en France), la distillerie Hven débute sa production en mai 2008. Une portion de l’orge utilisée est maltée sur place. Au départ, la tourbe utilisée pour sécher le malt provenait d’Écosse mais provient maintenant de Suède. Cette même tourbe (provenant de l’île principale de Suède et non de l’Ile où est située la distillerie elle-même car celle-ci est protégée) est mélangée à des algues et des herbiers locaux avant d’être utilisée pour faire sécher le l’orge. L’orge est d’abord séchée avec la fumée de tourbe pour être finalement séchée à l’air chaud. Travaillant à petite échelle, chaque fût provient du seul et même arbre et chaque batch produite donnera seulement un fût. La version heavily peated de la distillerie titre 94ppm !

André 84%
Pointu au nez. Notes de craie et de poussière de pierre, de gâteau au fruits nappé de miel et de toffee. En laissant reposer; raisins en poudre. Il est difficile à cerner au nez et encore plus en arrivée de bouche. Fond de style rye ou de céréales épicées et de Quench au raisin s’accompagnant d’un feeling poreux. En chauffant le verre dans nos mains, toffee et miel. Il est meilleur en finale, abondamment fruité porté par l’alcool. Bon, mais dans l’ensemble, un malt prudent et manquant de diversité.

RV 81.5%
Belle couleur orange. Beau whisky anodin mais qui semble bien conçu. Par contre l’arrivée est un peu trop genièvre à mon goût, ce qui me semblait un ptit whisky sympa ce transforme en bizarre whisky-gin. La finale est plus standard, ça rentre dans les rangs de whisky plus straight. Difficile à juger, la bouche est une déception mais le reste est bien conçu. Finale de parfum mais léger.

Guillon Single Malt du Louvois Tourbé

46% alc./vol.

André 45%
Holy fuck, what is that ?!!?!?! Dans la catégorie bizarroïde, on est dans le top listing. C’est intriguant de par sa différence, mais je déteste profondément les arômes primaires du nez. Fruits macérés et pourris, ça sent le renfermé, un plat de fromages et de fruits laissé sous la cloche à fromage une fin de semaine d’été. Pêches et oranges avec un fond bizarre. Texture étonnante en bouche mais il y a quelqu’un qui fait le moron en arrière scène et ça ne sent pas bon du côté jardin. Exit stage left…. ouch…. Définitivement une des choses les plus infectes que j’ai eu la malchance de goûter.

RV 76%
Une imitation plus ou moins réussie d’un whisky bizarre? Pas très payant selon moi. Au nez, vive les rénos avec du Varathane et du décapant. Même chose un peu plus épicé en bouche. Au moins vous pouvez vous fier a l’odorat pour savoir ce qu’il goute, mais essayer d’imiter le Mackmyra n’était peut-être pas la meilleure des idées.

Patrick 72%
Au nez, vernis de plancher, eucalyptus et cerises. En bouche, très sucré, cassonade brûlée, touche de bourbon et gâteau aux fruits du temps des fêtes. En finale, une saveur de métal et de cerises passées date. Globalement? Beurk.

Guillon Single Malt du Louvois

43% alc./vol.
Batch #0002, fût #4864 finition de Meursault. Cela fait plus de quatre générations que les fondateurs de la distillerie travaillent dans le secteur des vins et spiritueux. Après avoir travaillé près de 2 ans dans l’une des plus prestigieuses distillerie d’Allemagne et accumulé diverses expériences dans le monde du vin et des alcools, Thierry Guillon, œnologue de formation, a crée en 1997 la Distillerie Guillon, seule distillerie artisanale dans la région de Champagne. Ce whisky est élevé dans des fûts de Sauternes et livré en édition limitée à 1000 bouteilles.

André 84%
Mélange hyper singulier de Listerine, de camphre et d’huile de sapin. L’arrivée est trop liquide pour moi; saveur de vernis à bois et de feuilles de fraises. La bouche est rafraichissante et très nette, coulant sur une finale de sauge très persistante en bouche. A définitivement des ressemblances avec le Macmyra, mais en beaucoup moins distingué et surtout avec moins de raffinement. J’ai l’impression de me perdre dans un ensemble mal défini et sans ligne directrice.

RV 86%
Différent? Oui. Intéressant? Certainement. Une valeur sûre? Je ne saurais me prononcer. Camphre et fond de Pine Sol, qui malgré les minutes restent omniprésents. En bouche, c’est la même chose mais en plus épicé, puis la chaleur monte, monte et monte. Aftertaste en raisin de sirop pour la toux, mais manque un peu de longueur, quoiqu’avec un intéressant crochet de cure-pipe à la MackMyra. Bon dans l’ensemble mais je ne suis pas sûr que j’y reviendrais souvent.

Patrick 90%
Antiphlogistine très marqué au nez… Au point que je me suis demandé si on me faisait un joke! Je m’attendais à ce le goût soit très différent, mais l’Antiphlogistine est toujours très marquée. Sucre très marqué qui permet à l’antiphlogistine de bien passer. Petite touche de fraises apportant une agréable dimension supplémentaire. Finale de Pine Sol pas désagréable. Globalement, un bouquet de saveurs t-o-t-a-l-e-m-e-n-t inédites, assemblées de façon remarquable. Je ne voudrais pas que tous mes whiskys y ressemble, mais j’apprécierais en avoir au moins une bouteille dans ma collection. Superbe et original !

Gill Marry

34.2% alc./vol.
Matured Malt & Scotch whisky, Sumy Distillery, Népal.

André 73%
Toujours cet alcool neutre jumelé de carrés de sucre et de vanille. Le nez est nul à chier; alcool bon marché. En fait, le nez est tellement pauvre qu’on ne peut qu’être surpris par l’arrivée en bouche qui est agréable, textural et agréablement doux, mais il n’offre par contre aussi rien de plus que le nez… pas de surprises. Finale vaporeuse, sucrée, finement épicée et au goût de céréales. Sans arrière-goût désagréable mais aussi sans distinction. J’ai fait ma partie d’aide humanitaire pour cette semaine. Done on the check listing…

RV 80%
Y a-t-il quelque chose dans le verre? Il y a bien un liquide coloré mais le colorant semble inodore. Au goût, plus chaud, légèrement caramélisé avec un goût qui monte tranquillement sans atteindre de sommets notoires. En finale, petit seigle canadien à la cassonade, pas désagréable. C’est une petite fille de 6 ans qui essaie de chanter sa dernière comptine apprise avec une extinction de voix dans un open bar de Hell’s Angels, un soir que Poignard est particulièrement en forme et en voix.

Patrick 76%
Sent le détergent à plancher industriel. En fait, le genre de détergent qui n’est plus utilisé à nulle part car le syndicat a porté plainte. En bouche, très sucré, maïs cheap et touche subtile de fruits. En finale, le côté fruité semble vouloir se faire remarquer, mais la saveur d’alcool sucré prend le dessus. Pas de fautes majeures, mais vous ne ferez pas de faute non plus en le laissant sur la tablette. Si tous le whisky goûtaient toujours comme ça, j’arrêterais d’en acheter!

Amrut Two Continents

46% alc./vol.
Bouteille #276 de 786, édition février 2009. Véritable révélation lors d’une dégustation à l’aveugle à Glasgow il y a quelques années, le single malt Amrut est indéniablement le fleuron du whisky indien. Grand consommateur de whisky, ce sous-continent est également l’un des pays producteurs les plus importants au monde. Néanmoins seul Amrut revêt les qualités nécessaires à sa commercialisation en Europe. Fondée en 1948, quelques mois après l’indépendance de l’Inde, cette société familiale basée à Bangalore dans le sud du pays produit un whisky dans les règles de l’art écossais tout en revendiquant ses origines indiennes. En effet, elle utilise quasi exclusivement de l’orge poussant dans les plaines fertiles situées aux pieds de l’Himalaya. Établis à près de 1000 mètres au dessus du niveau de la mer et soumis à un climat tropical, ses chais où reposent principalement des fûts de bourbon sont de véritables accélérateurs de vieillissement, cas unique dans l’univers des single malts.

André 89%
Chair de fruits, agrumes, pointe de céréales (jaunes). Très visqueux et huileux en bouche; bouquet de sirop de fruits et de mangue avec un twist de citron pétillant. Très doux et soyeux, bel équilibre sans brusquerie. Un single malt estival, plaisant, sans prétention et très facile à apprécier mais difficile à dire pourquoi spécifiquement.

RV 81%
Le clown est triste. Odeur de single malt à l’orange peu challengeante ou nouvelle. En bouche, au travers de la poussière morne, de l’orange et du caramel, entre Glenrothes et Dalmore. Précisément, ce que je n’aime pas du Dalmore. En bouche, un seul question: « il est où? ». L’arrivée est de son côté moins typée avec du foin passager conclut par une finale des plus moyenne. Décevant pour cette distillerie qui part le passé m’avais surpris agréablement.

Patrick 78%
Nez désagréable de moisi âcre. En bouche, le moisi âcre prends un petit côté métallique prenant une touche épicée. Fruité, un peu caramélisée… Un peu n’importe quoi. La finale, d’une belle longueur, est un peu toute croche. Manque de balance, semble se tirer un peu partout. Heureusement qu’il n’y a pas trop de bouteilles, ca pourrait nuire à la réputation du genre.

Amrut Peated Single Malt Cask Strength

62.78% alc./vol.

André 94%
Agrumes et acidité du citron. Tourbe persistante et entêtée à s’éventer. Plus sec en bouche que le PC6, mais la texture est superbe mais à mon goût personnel pas assez longue à demeurer. Celle-ci est expulsée sans ménagement par une orgie « tourbiaque ». Si je tentes de mettre une image sur ce que je ressent: J’ai l’impression d’avoir abouti la face première dans la tourbe, la bouche entrouverte, – abasourdi sous l’effet de l’alcool – et de me réveiller le lendemain d’une bonne et mémorable cuite. L’expérience est vraiment quelque chose en soi mais le tout manque royalement de subtilité. Un test « ça passes ou ça casses » afin de départager les amoureux de la tourbe. Une fois que le verre a respiré, une odeur de gomme balloune Bazooka rose émerge et m’a attiré un sourire plein de bons souvenirs d’enfance. Simplement merveilleux.

RV 90%
Amrut a réussi via la diversité là ou PC6 ne se fiait qu’au PPM. Tourbe, anis, réglisse et pin, bien dosés. Une tourbe très épicée et un peu fumée se développe en bouche, pour disparaitre en un instant lors de la déglutition, où précédé d’un vague de cassonade l’alcool fait finalement sentir sa puissance au travers d’une tempête de cardamome, de cannelle pure et de chili . La finale est longue alors que la tourbe semble prendre du recul pour laisser place à un goût de papadum au cumin. Exotique, attirante, sur une base de tourbe, C’est un très beau mariage de la tourbe et du sucré qui est payant, et en travaillant sur les manières de son alcool, ça pourrait être une grandiose bouteille.

Patrick 91%
Planche de chêne brûlé. Fruits brûlés. Très sec. Légère vanille. Fleur de sel. Caramel brûlé. Tourbe? Bel ensemble.

Amrut Intermediate Sherry

57.1% alc./vol.
Batch #4, mars 2011, 1650 bouteilles. L’Amrut Intermediate Sherry Single Malt Whisky a été obtenu à partir d’un procédé unique de vieillissement. Tout d’abord en fût de sherry en provenance d’Espagne, ceux-ci ayant connu un traitement spécial. A savoir que les fûts n’ont pas été souffrés et ont été totalement vidés de toute présence de sherry en Espagne. Puis, plutôt que de faire venir les fûts vides, Amrut a fait envoyer du single malt whisky cask strength à 61,9% à la tonnellerie en guise « d’antiseptique ». Arrivés en Inde les fûts ont été vidés et le malt transféré en fûts de bourbon pour terminer son vieillissement durant une année supplémentaire.

André 88%
Shortcake aux fraises, sherry évidemment mais pas aussi fort qu’on aurait pu le penser, orange, fruits rouges. Très crémeux en bouche avec un petit côté liquoreux et de marmelade de fruits s’accompagnant d’un brin d’épices. Le sherry gagne en intensité à chaque gorgée, me rappelle les cannes de Noël en bonbon, avec les épices et un peu de canelle. Gâteau au fruits avec coulis de Cointreau ? et finale doucement épicée, très longue.

RV 85.5%
Qui trop étreint étouffe en version excessif coup de poing portugais. Très sucré, le sherry abasourdi le malt de façon très imposante. Indéniablement profond mais indéfini, en bouche le sherry est encore trop fort même si l’orge semble vouloir prendre le dessus en dégageant beaucoup de chaleur. Dans un cours souffle en finale, de la pêche, de l’herbe puis de l’orge sont libéré avant un aftertaste long et chaud d’orge. Une finition de sherry beaucoup trop chaleureuse à mon goût, il est bien construit mais pas très abordable.

Patrick 80%
Xérès et métal. Au nez, la force de l’alcool est surprenante. En bouche, le xérès est très marqué, mais on retrouve toujours cette désagréable note métallique. La finale est un mélange d’épice et de fer rouillé. Bien, mais j’ai connu mieux de cette distillerie.

Amrut Portonova Batch #1

62.1% alc./vol.
Batch #1, octobre 2011. Vieilli dans des fûts de chêne neuf américain et d’ex-fûts de bourbon, ce single malt indien a subi une première affinage en fûts de porto, avant d’être remis dans des ex-fûts de bourbon. Mis en bouteille en brut de fût, il n’en existe que 1250 bouteilles pour le monde.

André 87%
Un whisky qui a tout pour plaire mais avec une attitude qui déplaira à certains. Mêmes fruits et cerises dans le style bourbon. Le port cask est très affirmé et le taux d’alcool décoiffant. Je ne sait trop pour quelle raison mais l’alcool est réellement trop fort ou du moins semble trop fort car goûté en duo avec le Herald (au même taux d’alcool ou presque…) ce Portonova est une vraie coulée de lave dans le gosier. Plus je le déguste et plus je trouve les ressemblances avec un bourbon frappante. Fruits secs, cerises, porto, sucre brun caramélisé. L’alcool prends le lead du début à la fin. Cherry Blossom alcoolisée ? J’adore les arômes et saveurs et comment le tout est ficelé mais le taux d’alcool est si haut qu’il empêche de profiter du reste. Un cousin indien du Aberlour Abunadh ?

RV 90.5%
À l’image de la cuisine : indéniablement présente, épicée, enjouée. Un gros nez de raisins secs très bien cernés, dégoulinant de caramel au créosote. L’arrivée est assez soutenue malgré qu’elle laisse tranquillement la place au raisin épicé et chaud. Enfin l’alcool se démarque à l’aftertaste très long, très chaud, très fruité, très bon aussi. Un malt qui se comporte franchement mais élégamment.

Patrick 82%
Puissantes cerises et touche d’épices rappelant presque un bourbon. En bouche, l’alcool nous surprend par la force de son attaque. Suite au passage de cette première vague d’assaut, la cerise prends brillamment la relève pour achever les survivants, qui y laissent leur peau en nous laissant une touche de cuir en bouche. La finale semble légèrement épicée et s’étire assez longuement. La force de l’alcool fait qu’il est difficile d’en apprécier les nuances.

Amrut Herald

60.8% alc./vol.
Fût #2857, bouteille #50 de 231. Une édition limitée très spéciale qui poursuivent leurs expérimentations de maturation de whisky dans des endroits intéressants et non-conventionnels. Distillé à Bangalore et par la suite transférés dans 4 fûts par la suite transportés sur l’ile de Helgoland située à 45 miles au nord des côtes Allemandes, ile située au dessous du niveau de la mer, endroit loin de toute technologie et où aucune voiture n’est admise.

André 91%
Nez très riche en fruits, salade de fruits, chocolat, nez à la cask finished à s’y méprendre tellement c’est sucré. Texture incroyable, fraiche et huileuse, wift de toffee ou de léger chauffé très bref menant à une pause avant la finale… très intense et plus portée sur les fruits tropicaux avec une texture de bourbon, un peu grasse en enveloppante. La rétro-olfaction est elle aussi très fruitée. Ce n’est pas un whisky qui a misé sur la diversité des ses arômes mais qui en étonnera plusieurs par sa texture hallucinante et sa construction très habile.

Patrick 89%
Nez de doux sucre brun et de salade de fruits. En bouche, des épices à steak, du chocolat noir, des fruits très murs et d’agrumes. La finale s’étire longuement sur les épices, une touche brûlée et des fruits mûrs. Une surprenante complexité, une balance impressionnante, un taux d’alcool bien contenu. Ce whisky vient en vagues successives qui présentent toutes une facette différente du whisky.