Penderyn Aur Cymru Madeira Cask Finish

46% alc./vol.
Ce Single malt Penderyn ‘Aur Cymru’ non filtré à froid, vieilli en fûts de Bourbon, a été affiné dans des fûts ayant contenu du Madère.

André 73%
Un mauvais whisky, même affublé de beaux attraits sous le couvert de l’affinage en fût de madère, demeurera toujours un mauvais whisky. Ça sent le pas clean, un côté d’herbe pourrie qui s’améliore peut-être en bouche mais il n’en faut pas gros quand on part de si bas. J’ai rarement autant souhaité une finale.

RV 73%
À ceux qui pense qu’évaluer des whiskies est toujours agréable… Avec l’équivalent olfactif d’un whisky transparent, ou du sucre, beaucoup de sucre s’est dissout. L’arrivée est toute aussi claire au long développement, malheureusement pour être piétiné par des vieux bas trempés dans le Lestoil et le jus de raisin rance qui s’éteint pas assez rapidement en finale.

Patrick 70%
Bon, ca confirme ce que j’avais pensé la première fois : du jus de bas sucré et caramélisé! En bouche, une avalanche de fruits frais est gâchée par un goût métallique et les fameux jus de bas. La finale, offrant un mélange de fruits caramélisés, est plutôt agréable. Pffff. Je me demandais si j’avais acheté une mauvaise bouteille la première fois, j’ai maintenant ma réponse.

Mackmyra Special #08 Handpicked

46% alc./vol.
Recette résultant d’un mélange des maturations fûts de bourbon, de xérès et finalement de fûts de chêne Suédois et Américains neufs, puis une maturation supplémentaire en ex-Sauternes casks.

André 85%
Passablement de sucré et de bois sec dans cette nouvelle édition. Étrangement sec en bouche malgré l’apport du fût de Sauternes et ponctué de notes de sève d’arbre, un peu amer comme livraison… Je m’attendais à la présence plus importante du fût de sherry mais ce n’est pas le cas. Aussi rond en bouche qu’au nez, liquoreux et agréable, texture enveloppante mais faiblesse au niveau de la gamme d’arômes qui sont assez limités. Finale de bonne longueur mais sans surprise aucune.

Patrick 87%
Un whisky original s’il en est un ! Riche et complexe, un whisky vraiment trippant qui s’améliore à chaque gorgée. Nez : Parfum d’herbe sucrée et de bois. Un peu étrange, mais tout de même agréable. Plus il respire, plus le sucre du Sauternes devient évident. Bouche : Sucre sirupeux marqué par la vanille et les herbes. Le tout est complété par de la sève et une belle amertume. Meilleur de gorgée en gorgée. Finale : S’étire sur la sève et quelques épices du bois, qui rappellent subtilement un bourbon.

Martin 88%
Nez: Échine du malt classique de Mackmyra, noyée dans une vague de jujubes petits nounours bien sucrés. Vin sucré. Bouche: Bois poussiéreux, céréales et fruits bien sucrés. Riche et épicé. Vanille, herbe, ananas et léger xérès. Finale: Longueur agréable, supportée par les épices du fût, la texture du malt et la variété des saveurs vertes. Équilibre: Pas le plus grandiose des Mackmyra, mais comme tous ses frères il sait frapper de par son originalité.

Lark Port Cask 5 ans

43% alc./vol.
Avant que Bill Lark ne crée sa distillerie, cela faisait 153 ans que la ville d’Hobart, située en Tasmanie, n’en avait plus abrité. Des champs de tourbe, une eau d’une grande pureté, tout est réuni pour que l’on produise ici un très bon whisky. C’est au terme d’une partie de pêche à la truite particulièrement fructueuse que Bill Lark eut l’idée de fonder sa distillerie. Sa fille Kristy lui succède désormais à la direction de la distillerie. Un alambic wash still d’une capacité de 1 800 litres et un alambic spirit still d’une capacité de 500 litres ont donc été installés. Un single cask (LD39) vient dí’être élu meilleur whisky australien.

André 84%
Nez soyeux souligné d’une belle dose d’orange, de bonnes notes de céréales, de vanille et d’une pincée de chocolat. Très rond et clean au nez. L’affinage en port cask est très affirmé, boisé et épicé à souhait, relevé de toffee et d’un peu de fumée. Dommage pour la finale où un off-key vient gâcher l’ensemble, une fausse note qui détonne dans cette orchestration qui semblait bien se compléter mutuellement. Peut-être est-il encore un trop jeune poulain fougueux pour l’affinage en port cask? La richesse apportée par l’affinage versus ce whisky de si jeune âge, livre une contradiction dont il est difficile de se départir.

Patrick 81%
Épices de bourbon au nez, peut être un peu plus sucré/fruité par contre. En bouche, épices de bourbon, mais qui semble avoir été fini dans un fut de liqueur à la cerise. Boisé brûlé intense. Finale assez longue et poivrée. Bel équilibre, intéressant, mais un peu trop sucré à mon goût.

Kavalan Concertmaster Port Cask Finish

40% alc./vol.

André 85%
Nez très affirmé. Caramel, épices, jus de canneberges rouges. Bouche fortement caramélisée, avec un apport de cerises sur fond de benne de métal me rappelant les premiers embouteillages de Arran. La finale est un bon retour sur les épices et la menthe. Si on laisse le verre se reposer, le nez se développe sur le toffee, le brûlé et les notes vanillées.

RV 83%
Ça sonne faux quelque part. Caramel aux cerises trop sucrées. Sirop de maïs. Sur la langue le sirop de maïs se mélange à de l’orge sucré, et peut-être même un peu tourbé? La finale est toute aussi sucré et accompagné de feuilles. Le tout se termine néanmoins par un désagréable plafond de tôle d’étable avec une finale un peu trop courte et une texture qui n’est pas à mon goût.

Patrick 89%
Nez: Fruits tropicaux sucrés, vanille et touche vineuse. Bouche : Très sucré et fruité. Le vin, les fruits tropicaux, la vanille ainsi qu’une touche de noix de coco. Finale : D’une longueur moyenne et marqué par un sucre fruité et chaleureux. Balance : J’aime. Un bon whisky simple ou complexe, selon l’attention qu’on a lui donner. Bref, il saura en satisfaire plusieurs. Les Écossais doivent croiser les doigts pour que ce whisky demeure relativement rare et dispendieux… Car le jour que les gens de King Car Food décideront d’utiliser une politique de grand volume et de bas prix (comme c’est le cas pour tant de produits en provenance de Chine), l’industrie du scotch subira le même sort que la plupart des industries lourdes en Occident.

Martin 82.5%
Rouille foncé, terre de sienne, témoignage de sa finition. Nez: Bien sûr, porto tirant sur le sherry dès qu’on met notre odorat au travail. Baies foncées avec des touches de fruit de la passion et de menthe. Légèrement vanillé et terreux. Bouche: Caramel fruité et punch au raisin, accentué d’un goût métallique pas mal moins l’fun. Finale: Plutôt courte et marquée par l’impression de mâcher de la gomme balloune tout en léchant un tuyau de cuivre. Équilibre: Effort honnête de la jeune distillerie taïwanaise. Ils n’ont qu’à perdre le petit goût de cuivre et crinquer le taux d’alcool un peu, et ils seront en mesure de réaliser de grandes choses.

Kavalan Whisky

40% alc./vol.
Kavalan est un whisky single malt produit par la Société King Car en Taiwan. King Car a été créé en 1979 et est maintenant le plus gros fabricant de boissons et de produits alimentaires de Taiwan. Cette nouvelle distillerie est l’une des plus techniquement avancées au monde et est située dans la ville de Yuanshan. Ses alambics en cuivre qui ont été construites en Écosse et donnent à la distillerie une capacité de production annuelle d’environ six millions de bouteilles. Kavalan est le seul whisky Taiwanais à ce jour.

André 89%
Poires trempées dans le chocolat, fumée, cassonade, vanille, essence de raisins. Il est plus épicé en bouche particulièrement à l’arrivée mais s’atténue rapidement afin de laisser les fruits faire leur spectacle (melon au miel et kiwi, s’étirant sur le citron). La finale est volatile, mis à part les fruits disparaissant dans une fine brume au léger acidulé. Un beau mariage de fruits et de sucre. Me rappelle les anciennes versions du Bruichladdich 10YO.

RV 88.5%
Il n’y a pas juste les femmes taïwanaises qui sont très cutes. Sel et fond de tourbe du Laphroaig en version domestiqués et amadoués et un pied dans le potager avec un petit aspect de légumes. En bouche, le goudron est moins subtil mais tout de même sucré, puis la tourbe est préambule à la finale bien équilibrée malgré un bizarre crochet en milieu de parcours. On retrouve la même balance en aftertaste avec un retour sur le sel et algues, terminant ainsi une belle bouteille conçue à la manière Islay.

Patrick 88%
Au nez, jus de tomate et terre noire. Touche de fruits tropicaux fumés enveloppés par un exquis malt épicé. Soupçon de miel et de vanille. Vraiment unique. La finale est moyennement longue et permet à la fumée de se démarquer légèrement. Une agréable surprise.

English Whisky Co. Chapter 6

46% alc./vol.
Batch #3 non-tourbée, distillé en février 2007, embouteillé en février 2010 à partir des fûts #001-011.

André 83%
Nez franc, direct et sans équivoque; un jeune whisky un peu fougueux. Je l’ai versé dans mon verre et j’ai attendu un bon 10 minutes avant d’y revenir. Je croyais avoir à faire à un autre single malt… Les fruits ont explosé, la vanille du fût s’est manifesté, les amandes et un fond de céréales, de bois et d’herbe verte. Unidimensionnel en bouche, la vanille est puissante, les fruits divers aussi (banane et poires), sans se départir d’un accent un peu herbeux et vert. La texture est un peu claire mais les saveurs sont soutenues et d’un bel amalgame. Finale de bois sec jumelée d’un soupçon d’épices. Un whisky qui n’est certainement pas à maturité mais qui offre un beau challenge de dégustation.

Patrick 87%
Nez : Yummy!! Doux sucre fruité avec une petite pointe d’orge. Vraiment appétissant. Bouche : Toujours les doux fruits sucrés, avec la pointe d’orge, mais aussi des notes d’orge qui viennent offrir une belle complexité à l’ensemble. Finale : D’une belle longueur, mais plutôt marquée par l’alcool. Balance : Me fait penser à un jeune Glenmorangie, ce qui est définitivement un compliment dans mon cas. Encore un autre whisky que j’ai hâte de revoir dans une dizaine d’années.

Martin 83.5%
Très jeune et on ne peut plus pâle. Nez: On se fait aspirer au départ sans surprise dans la jeune mélasse, mais le malt nous ramène aisément sous des auspices de vanille et de fruits. Passé un léger fond de cuir, on peut sans crainte lui laisser un peu de temps pour s’ouvrir afin qu’un joli malt grillé se manifeste. Bouche: Toujours léger, mais les fruits et la vanille forment une fondation solide et sucrée sur laquelle l’influence du fût peut construire. Le new make s’estompe pour laisser une belle place aux céréales grillées et aux amandes. Finale: D’une bonne longueur, des épices se fondent dans un retour du new make. Équilibre: Encore une fois un manque de finesse et d’expérience, mais un bel effort qui promet!

Belgian Owl 53 mois

74.2% alc./vol.
Fût #427-29-86.

André
Nez de crème brûlée, de caramel poussé par un raz-de-marée d’alcool parfumé. Avec un peu d’eau, nous serons à même d’apprécier la douceur de la vanille apportée par le fût, les céréales. L’influence du fût est notoire. Les raisins apparaissent en bouche, jumelé au toffee et de la crème brûlée. Belle présence fruitée de nectarines et de tangerines. Finale étonnamment boisée avec un retour sur les noisettes. Il vous faut absolument faire l’expérience de le prendre au départ sans l’ajout d’eau, question de profiter de l’expérience. Rarement nous aurons eu l’occasion de prendre un whisky à ce pourcentage d’alcool et l’expérience est assez unique. Après avoir pris une petite pause (pour vous remettre de votre choc), je vous recommande de le diluer légèrement afin d’en abaisser le niveau d’alcool, ce qui en libèrera les arômes et rendra l’ensemble plus « approchable ».

Armorik Classic

46% alc./vol.
Dernier né de la gamme Armorik, Classic est une version de plus de 5 ans non filtrée à froid mise en bouteille à 46% issue d’un vieillissement en fûts de bourbon et de sherry.

André 79%
Nez très doux de miel et de vanille sur une courtepointe fruitée discrète qu’accompagnent quelques pointes épicées. Quelques odeurs d’agrumes un peu citronnées également. Présentation un peu dépouillée, axée sur le fût de bourbon et les céréales. En bouche, mélange de fruits rouges défraichis, de miel et d’épices. Texture intéressante et huileuse, raisins verts et poudre de céréales. Finale éphémère, bien sucrée avec quelques parcelles d’épices. Un whisky beaucoup trop rectiligne et aux saveurs limitées mais une des plus belles parutions de la distillerie.

Patrick 83%
Un beau whisky tout en retenue et bien balancé. Nez : Parfum de céréales et de vanille, avec une touche très discrète de petits fruits. Bouche : Du bois brûlé, un peu de fruits mûrs, des céréales et une touche de vanille. Finale : D’une belle longueur, marquée par le bois brûlé.

Martin 82%
Nez: Poignée de céréales, avec vanille, miel, citron, orange, salade de fruits. Touche de caramel. Quand même très bien. Bouche: Sucre en poudre, orge, fruits rouges, cacao et vanille. Cannelle et poivre blanc. Raisins blancs. Finale: Assez épicée, elle nous présente des notes de poivre, de bois, de vanille et de chêne sur une bonne étendue. Pourrait se permettre une douceur supplémentaire. Équilibre: Quoique pas trop mal, certaines notes seraient à ajuster. Mais à ma grande surprise, je ne déteste pas du tout.

Royal Challenge Whisky

42.8% alc./vol.
Lot #609, embouteillé en 2006. 12.6% de malt mûri et un assemblage de spirit malt de 3 ans d’âge fabriqué à partir de mélasse de canne à sucre en Inde par Shaw Wallace Distilleries LTD, Aurangabad, Inde.

RV 78.5%
La canne à sucre est évidente au nez, par contre elle est assez épicée, comme si elle avait trainée longtemps dans le sable et dans le cumin. L’arrivée en bouche est beaucoup trop discrète, par contre le boost de rhum (canne a sucre) n’est pas sans intérêt, même si ca tire dans tous les sens, voire même a quelque part a mi-chemin entre une vodka et une tequila anejo. Par le goût, se rapproche des blends (c’en est un aussi) davantage que des single malts. Cool pour l’exotisme, très étalé horizontalement au niveau des saveurs mais sans profondeur.

Mackmyra Reserve Single Cask Sample Elegant Swedish Oak

52.4% alc./vol.
Distillé le 30 juin et embouteillé le 28 juin 2012 dans la mine de Bodås, bouteille #55 de 59.

André 93%
Voici un des plus beau nez de mes 12 ans de dégustation de whisky. Fruits rouges sauvages, confiture de fruits, fruits confits. Hyper généreux sur arrière plan de caramel et de vanille saupoudrées de sucre et d’épices. La bouche est ronde et puissante, texture soyeuse, les fruits en avant-plan, le caramel courtisant les épices à la cannelle. Légère texture cireuse et une bonne vague assez ferme d’alcool. Cela accentue grandement l’effet des épices en bouche. Finale très longue, forte sur les épices et le bois sec, avec un rappel sur les fruits rouges. Une distillerie comme Mackmyra n’a pas 200 ans d’histoire sur lesquelles miser au niveau marketing, alors il se sont tourné vers l’innovation et la quête de leur entité propre en tant que distillerie Suédoise. Ici, nul envie à vouloir copier les distilleries Écossaises et nous, nous profitons des résultats. Superbe!

Patrick 92%
Parfum très très très fruité, sucré et chaleureux. En bouche, quelle sensation! Jus de fruit brûlant et exquis. Sucré, épicé, complexe, sublime. Finale longue et épicée. Quelle balance! Quelle intensité! Incroyablement bon! J’adore!

Martin 91%
Nez: Caramel, fruits confits, vanille, boisé, un peu d’épices fumées. Bouche: Caramel salé, cannelle, lavande. On goûte à fond la force du Cask Strength. Finale: Déscend avec chaleur et douceur. Dure longtemps. Soupçon de colle de derrière de timbre postal qui rappelle l’interminable finale du Balcones Brimstone. Équilibre: Rare et exquis. Dommage. Fort à parier que je n’en reboirai jamais…

RV 93%
Un baril et une recette tout simplement efficaces; lorsque je compare ce whisky à certains Speyside fruité (par exemple le Balvenie Double Wood) je me demande à quel point les scotches pourraient encore être meilleurs s’ils sortaient des gonds de leurs vieilles traditions et des vieilles règles de la Scotch Whisky Association. Fruité de confiture de bleuets hyper concentrée, le nez est très long et puissant, mais sait s’adoucir d’un caramel juste à point et du bois fraîchement coupé. D’abord doux puis violent en bouche, de la fumée de charbon semble vouloir se faire connaître. Sans compromis, l’orange et le caramel me font passer au whisky-yogourt Woodford Reserve Seasoned Oak. Moins de surprise étant mon deuxième Single Cask, le raisin et l’orange savent me convaincre toutefois de garder une note similaire.