Mackmyra Reserve Single Cask Sample Elegant Swedish Oak

52.4% alc./vol.
Distillé le 30 juin et embouteillé le 28 juin 2012 dans la mine de Bodås, bouteille #55 de 59.

André 93%
Voici un des plus beau nez de mes 12 ans de dégustation de whisky. Fruits rouges sauvages, confiture de fruits, fruits confits. Hyper généreux sur arrière plan de caramel et de vanille saupoudrées de sucre et d’épices. La bouche est ronde et puissante, texture soyeuse, les fruits en avant-plan, le caramel courtisant les épices à la cannelle. Légère texture cireuse et une bonne vague assez ferme d’alcool. Cela accentue grandement l’effet des épices en bouche. Finale très longue, forte sur les épices et le bois sec, avec un rappel sur les fruits rouges. Une distillerie comme Mackmyra n’a pas 200 ans d’histoire sur lesquelles miser au niveau marketing, alors il se sont tourné vers l’innovation et la quête de leur entité propre en tant que distillerie Suédoise. Ici, nul envie à vouloir copier les distilleries Écossaises et nous, nous profitons des résultats. Superbe!

Patrick 92%
Parfum très très très fruité, sucré et chaleureux. En bouche, quelle sensation! Jus de fruit brûlant et exquis. Sucré, épicé, complexe, sublime. Finale longue et épicée. Quelle balance! Quelle intensité! Incroyablement bon! J’adore!

Martin 91%
Nez: Caramel, fruits confits, vanille, boisé, un peu d’épices fumées. Bouche: Caramel salé, cannelle, lavande. On goûte à fond la force du Cask Strength. Finale: Déscend avec chaleur et douceur. Dure longtemps. Soupçon de colle de derrière de timbre postal qui rappelle l’interminable finale du Balcones Brimstone. Équilibre: Rare et exquis. Dommage. Fort à parier que je n’en reboirai jamais…

RV 93%
Un baril et une recette tout simplement efficaces; lorsque je compare ce whisky à certains Speyside fruité (par exemple le Balvenie Double Wood) je me demande à quel point les scotches pourraient encore être meilleurs s’ils sortaient des gonds de leurs vieilles traditions et des vieilles règles de la Scotch Whisky Association. Fruité de confiture de bleuets hyper concentrée, le nez est très long et puissant, mais sait s’adoucir d’un caramel juste à point et du bois fraîchement coupé. D’abord doux puis violent en bouche, de la fumée de charbon semble vouloir se faire connaître. Sans compromis, l’orange et le caramel me font passer au whisky-yogourt Woodford Reserve Seasoned Oak. Moins de surprise étant mon deuxième Single Cask, le raisin et l’orange savent me convaincre toutefois de garder une note similaire.

Mackmyra Special #07 Framtidstro (Hope)

45.8% alc./vol.
Mélange de la recette « Smoke & Elegant » vieillie dans plusieurs fûts variants de 30 à 200 litres puis affinés dans des fûts de premier remplissage saturé de vin de fruits sauvages (cloudberries). Située dans la province du Gästrikland, la distillerie Mackmyra ouvre ses portes en 1999. Unique à plus d’un titre, Mackmyra est la seule distillerie suédoise à produire du whisky. Elle utilise une orge d’origine suédoise pour élaborer ses single malts. L’eau provient d’une source souterraine alimentée par les monts Valboåsen. Une partie du stock de whisky repose en fûts de 100 litres. Mais Mackmyra utilise également des ex-fûts de bourbon de premier remplissage qui une fois remplis sont entreposés à 50 mètres sous terre dans la mine de «Bodäs». Elle utilise également des fûts de chêne neuf suédois issus d’une forêt située sur l’île de Visingsö, plantée il y a plus de 160 ans afin de pourvoir aux besoins en bois pour les vaisseaux de la marine militaire.

André 86%
Nez doux et liquoreux; bananes, vanille et poires. Fond alcoolisé bien sucré. Belle fraicheur en bouche, on ressent plus intensément les notes de bois neuf et l’alcool également. Les fruits sont bien là mais relégués en arrière plan, les céréales ont elles aussi gagné en importance. L’ensemble est beaucoup plus sec. Finale plus pointue sur des notes de vin blanc s’affublant de rafales de bois sec.

Patrick 89%
Au nez, gâteau forêt noire (chocolat et cerise)… Sucré, très doux. En bouche, nous sommes surpris car le nez laisse présager quelque chose de sucré… On y retrouve plutôt la sève habituelle de Mackmyra avec une amertume de noix. L’ensemble, astringent, donne l’impression d’être plus alcoolisé qu’il ne l’est vraiment. La finale est relativement longue et marqué par les noix (en fait, la « peau » des noisettes). Original, bien équilibré.

Martin 90.5%
Belle couleur jaune paille foncé. J’ai soif. Nez: Citron, fruits des champs et gomme de sapin. Léger avec un fond d’herbe, de vanille et de noisettes. Bouche: Fruits et épices dominés par la signature de poire Mackmyra. Excellent. Finale: Épicée, longue et joyeuse. Organique, le genre de finale qui nous rend heureux du fait d’être plus homme que machine. Équilibre: Framtidstro, espoir comme dans « j’espère que la bouteille n’est pas vide ». Rafraîchissant à l’extrême. Ça doit bien passer avec des pétoncles.

RV 88.5%
Une belle féline, moins rapide mais avec de l’élégance. Plus rond autant au nez qu’en bouche, le chimique de Mackmyra y est toujours mais plus en arrière-plan. En bouche plus affirmé, le grain fait rapidement oublier le feutre. Plus juteux, moins poivré, l’édition spéciale est domestiquée et par conséquent plus douce. Enfin, l’aftertaste qui ne se pointe que 2 minutes après la dernière gorgée est surprenante.

Mackmyra Special #04 Double Dip Bourbon

53% alc./vol.
Procédé de double maturation. Première période en gros fûts de bourbon et seconde période de maturation en petits fûts de 30 litres fabriqués à la main.Cette édition est vieillie dans la mine de Bodas située sur l’île de Fjäderholmarna.

André 85.5%
Nez très doux, mélange de vanille au citron, de poires, tout de nuances et en douceur. Tout le contraire en bouche de par sa puissance en alcool, ses fortes épices et les saveurs de bois sec. Le sucre apporté par le fût de bourbon est bien perceptible en bouche mais je m’attendais à quelque chose de plus prononcé comme éléments sucrés. L’alcool semble un peu trop fort pour la délicatesse des saveurs, ce qui est encore plus évident en finale où la conjonction épices-bois sec et alcool annihile les saveurs plus délicates. Une fois l’alcool dissipé, les fruits reviennent, mais la bouche, bousculé par les puissantes vagues d’alcool et épices, ne pourra pas en apprécier les qualités, toujours un peu engourdies par la force de ces dit éléments.

Patrick 88%
Nez frais marqué par le citron, la poire, la vanille et une touche épicée. En bouche, les saveurs se bousculent : citron, bananes, poires, orge, vanille et un caramel épicé. On ne sent définitivement pas la force de l’alcool, ou en plutôt juste assez! La finale s’étire sur un sucre épicé d’agrumes. Une superbe balance, une fraîcheur incroyable, encore une réussite de Mackmyra!

Martin 90%
Nez: D’une légèreté exacerbée. Gros chêne à peine sucré. Image de pommes vertes et de vanille. Touche de vernis à ongles. Bouche: La vanilline des fûts de bourbon prend toute la place à l’aube pour être sommairement mise au rancart au profit d’une ambiance de New Make. Finale: Longue et chaude. L’influence du bourbon reste jusqu’au bout, un vrai soldat. Équilibre: Il fait bon y revenir à chaque gorgée. Assez doux au goût et fort en alcool, parfait pour initier un néophyte aux expressions Cask Strength.

RV 91.5%
Whisky, Fruits, Défi. Nez à l’opposé de l’indifférence, est-ce que ce whisky est trop fruité? Et puis non, puisqu’agrémenté de caramel tout aussi doux. L’arrivée est timide puis les prunes et les groseilles se mettent à se chamailler dans une chaleur digne du taux d’alcool, sans retenue. Finale étrange où le grain et le sucre continuent le combat dans un feu sec et majestueux, et un aftertaste où ce qui reste du liquide est un peu disparate mais délicieux. Certes challengeant, pas nécessairement pour les débutants mais ce whisky est mon genre d’expérience en tant qu’amoureux de whisky.

Mackmyra Brukswhisky (The Swedish Whisky)

41.4% alc./vol.
Même recette nommée « Elegant », maturation en fûts de bourbon et afin d’y apporter un côté épicé, transférés dans une combinaisons de fûts de plus grande et de plus petite capacité.

André 88%
Mackmyra a su comment se démarquer et s’attribuer des arômes distinctives d’entre tout les autres whiskies. Cette édition est tellement représentative du style Mackmyra, c’est est étonnant. Superbe au nez; lime et citron, agrumes. Un nez distinctif et bizarre comme seul Mackmyra peut le faire. En bouche, texture huileuse et fluide à saveurs de poires, de myrtille et de fruits sauvages (ces même fruits que l’on retrouve dans l’édition 07). La finale se poursuit de la même façon et sur les même notes en descente lente et posée. Un whisky simple et très agréable surtout par une belle et chaude journée d’été.

Patrick 90%
Nez très léger, très frais, marqué par les agrumes, avec un soupçon de Spécial K aux fraises. En bouche, les agrumes sont très présentes, avec du raisin vert, des myrtilles et un superbe sucre. La finale est très sucrée et feuillue. Une impressionnante diversité de saveurs dans une balance idéale. L’un des meilleurs rapport qualité/prix pour les single malt.

Martin 94%
Nez: Très frais et estival. Images de ponton. Fraises et crème fouettée. Poire et caramel. Céréales et petits jujubes à 1¢. Ça me rappelle le Perrette. Bouche: Huileux et onctueux. Un brin plus fort qu’au nez, mais le côté sucré fait pardonner bien des péchés. Chêne, bourbon, fruits au sirop. L’eau à la bouche, on en veut toujours plus. Finale: Feutrée, pas invasive. Cacao, raisins blancs, vanille et épices déscendent harmonieusement dans ma bedaine. Équilibre: Un whisky vachement bien construit. La base des Mackmyra, mais bon dieu qu’ils visent haut. Pas mauvais du tout avec quelques fromages forts de pauvre… Un Mack & Cheese comme je les aime.

RV 87.5%
Même si je garde en tête leurs filles blondes, j’oublie le hockey et les autos douteuses: pour moi la Suède c’est le whisky bizarre et délicieux. Débute avec des oeufs à la coque écrasés avant de les mettre dans les petits sandwichs en triangle, des fleurs et un soupçon de chimie qui fait penser à la Suède (ou plutôt son whisky). En bouche, sur un fond d’épices le whisky huileux pousse son étrange tourbe. Super typique, la finale présente les myrtilles, les raisins, le feutre et le cure-pipe de l’établissement. Une excellente et représentative édition; un très bon placement, autant au niveau de son prix que de son goût.

Belgian Owl 36 mois

46% alc./vol.
Batch #23-11-10.

André
Raisins verts pressés, pommes vertes Granny Smith, accent de cannelle et de miel. La bouche confirme le nez; les pommes et les poires sont bien présentes mais l’ensemble s’approche plus d’un hydromel que d’un whisky. Finale de vanille et de sucre, notes mielleuses de bonbons Wherther’s.

Säntis Appenzeller Single Malt Edition Säntis

39.5% alc./vol.
Old Oak Beer Cask. Étiquette originale à 40%, mais corrigée par la SAQ.

André 77%
Le nez est plus prononcé et un brin pétillant. Encore les céréales nappées de miel, la vanille, sucre, céréales mouillées. Arrivée plus relevée, les pastilles au miel pur la gorge sèche. Texture très fluide, sans bien de complexité, la bouche est tout de même intéressante mais manque de variantes. Finale sur les grains de céréales sèches, et de miel… Ca me rappelle les blocs de miels avec la cire qu’on vendait anciennement. J’aime plus cette édition que celle en small oak beer barrel mais pas à aller jusqu’à en acheter une bouteille.

Patrick 79%
Nez : Le fond de tonne me rappelle l’ancien Mail St-Rock de Québec, les notes de miel floral se confondant à une odeur de vomi mal lavé. Bouche : Floral, mais toujours accompagné par cette petite touche de déjection de lendemain de veille qui me laisse la gueule tout croche. Finale : Pas si pire. Balance : Presque. Une mauvaise batch d’ingrédients ou de fût?

Martin 79%
Nez: Miel et fleurs, un peu de fruits, pour ensuite tomber dans un nuage de Febreeze et de bois. Petit côté sucré et minéral. Bouche: Sucré et fruité. Sucre d’orge, céréales et chêne. Assez plaisant quoique très très doux. Finale: Une fois le bois et le sucre passés, on reste avec une impression métallique en bouche, presque du cuivre teinté de soufre. Je ne suis pas du genre à aisément détecter le soufre comme d’autres, mais ici il y a définitivement quelque chose de louche. Équilibre: Ce n’est pas un horrible malt, j’y trouve bien des qualités, mais la finale laisse un goût un peu trop biscornu à mon avis.

RV 83%
Un peu trop bien appuyé. Étonnament plus foncé et boisé que son frère d’arme, le nez est dans la zone fruitée. Arrivée d’abord juteuse de sève puis on s’éloigne définitivement du fruit pour s’accoter sur le bois et le caramel, qui finit par être très pesant. Finale toute en grain caramélisé, et la bière du baril se fait sentir. Ça reste un whisky intéressant, comme si Couvreur avait choisit les barils de bière au lieu de sherry, mais c’est davantage pour un marché de niche que grand public.

Säntis Appenzeller Single Malt Edition Sigel

40% alc./vol.

André 81%
Nez de céréales organiques et maltées, bois un peu brûlé, vanille, compote de pomme. Un nez “girl next door”, un peu trop rectiligne, qui joue de prudence et évite l’audace. Bouche flasque et épurée, bien douce par contre, un peu plus fruitée mais toujours entourée de céréales de malt nappées de miel et de vanille. Finale un peu plus relevée, l’alcool est un peu plus fougueux mais sera rapidement rappellé à l’ordre par le retour des céréales au miel et de sucre. Il m’a vraiment surpris par sa persistance en bouche et sa finale longue et agréable. Sans être un mauvais whisky, il n’apporte rien de vraiment plus à ce qui se trouve sur le marché. De belle conception, ce whisky ne sera probablement pas celui qui vous étonnera aussi.

RV 84.5%
Let’s get it on! En début de carte, le grain et le cognac se frappe dans un style où l’on est loin du single malt standard, et malgré qu’il s’affiche comme une finition en barril de bière, le fond de miel est loin du houblon mais davantage du sherry. En bouche, nouveaux pugilistes: le single malt est encore plus mielleux mais prend la forme d’un combat grain whisky vs Laphroaig, les cendres incluses. Puis en fin de carte, des fruits bizarres (myrtille?) tentent de s’accorder avec le Mackmyra, dans une vague légère mais persistante. Pas les meilleurs combattants mais des matchs enlevants, et avec un peu d’expérience ce whisky sera toute une menace.

Patrick 87%
Nez: Étrange parfum de fleurs des Alpes, de miel et de … fond de tonne. Bouche : Complètement unique, avec un mélange edelweiss (la fleur des Alpes), de miel et d’herbe fraichement coupée. Définitivement les Highlands de la Suisse. Finale : S’étire sur les notes florales et les souvenirs d’un pays si beau et si dispendieux. Balance : Pas certain que je vais en acheter une bouteille, mais ça donne certainement le goût de s’acheter un billet d’avion pour la Suisse!

Belgian Owl 24 mois

46% alc./vol.
Fût #427-29-77, embouteillé le 25 février 2010.

André
Ce sont plus les agrumes qui mettent la table pour cette expression de 24 mois. Une larme de citron, de crème de meringue, d’eau de rose et de cannelle. Un joli mélange où chaque élément trouve sa place. La bouche est également plus fidèle au nez; une belle sensation crémeuse s’affirmant par des notes de vanille et de miel. La finale est un dessert bien présenté de poires poêlées, agrémentées de vanille, de miel et de morceaux de bananes.

Belgian Owl 8 mois

46% alc./vol.
Fût #407-87-31.

André
Plus soutenu et complet. L’alcool commence à prendre un rôle secondaire, éclipsé par le travail et les influences du fût. Toujours malté et accompagné de poires, de vanille et de beurre. La bouche est crémeuse et douce, les poires sont maintenant saupoudrées de cannelle se poursuivant en finale sur des notes vanillées d’où s’extirpent une vague florale très capiteuse d’une belle douceur. L’évolution qu’a connu l’ensemble en séjournant seulement 8 mois dans le fût est impressionnante. Un enfant possédant un potentiel certain mais manquant toujours d’un peu de maturité afin de trouver sa direction.

Amrut Fusion

50% alc./vol.
Batch #01. “Quand l’Orient rencontre l’Occident” : cet Amrut Fusion résulte de l’assemblage de deux cuvées spéciales de la distillerie de malt de Bangalore. La première cuvée est issue d’orge maltée récoltée au pied de l’Himalaya tandis que la seconde est issue d’orge maltée écossaise séchée à la fumée de tourbe. Chacune a été vieillie séparément pendant quatre années sous des températures quasi-tropicales accélérant le vieillissement à la manière des rhums vieux des Caraïbes ! Un single malt d’une grande rondeur et moyennement tourbé, non filtré à froid et embouteillé à 50%. Le chaud climat Indien demande en retour jusqu’à 12% chaque année en évaporation (angel’s share) ce qui est l’équivalent d’une maturation de 10 ans dans le Speyside Écossais…

André 90%
Nez de céréales sucrées et de beurre. En bouche c’est les fruits, la tourbe et la paille brûlée qui s’affirment avec plus de ferveur mais tout en demeurant relativement posées. La finale est aux saveurs délivrées en bouche et est d’une longueur moyenne, assez sèche. Un single malt bizarre et multidimensionnel à l’image de sa conception. Une dualité contrôlée entre le malt écossais et Indien, un malt représentatif de l’union de ces 2 régions tout aussi différentes une de l’autre. Préparez vous un bon verre et vous resterez pendu à celui-ci pendant de longues minutes à vous questionner. Celui-ci est définitivement déconcertant. La note est provisoire car j’en suis encore à me questionner et à tenter d’en découvrir toutes les facettes…

RV 85%
Donne l’impression d’être un whisky canadien qui tente d’imiter les single malt ou le contraire. Sirop de maïs, feuille d’érable et huile végétale, l’odeur colle au palais. L’arrivée en bouche est toute autre avec du chêne et du caramel brûlé, assez unidimensionnelle mais convenable. Heureusement, en finale ça se transforme en grain brûlé de bois d’épinette encore humide. L’aftertaste est beaucoup mieux balancée, avec un retour plus civilisé sur le grain. Bien que l’effort donne un résultat plus qu’honorable, c’est le genre du whisky peut-être un peu oubliable que j’aime me faire servir sans nécessairement posséder.

Patrick 90%
Nez d’orge, sucré, fruité. Goût fruité et pas mal sucré, avec un fond épicé. Une fumée marquée par la tourbe vient donner à ce whisky une agréable dimension supplémentaire. Finale rappelant un bon rye. Comme le dit André, vraiment intriguant! Ce whisky a tout d’un excellent whisky : A chaque gorgée, on y trouve quelque chose d’agréable et de nouveau.

Martin 91%
Nez: Fraise et caramel. Arthur! J’aime les fruits au sirop! On sent bien les fûts de chêne, probablement des anciens fûts de bourbon. On parvient au deuxième nez à déceler une fine pointe de tourbe iodée sous une couche de groseille ou bien d’airelle. Un parfait exemple de complexité. Bouche: Wow! Coup de poing dans la geule! Très sucré, baies ou fruits confits. Ça se mute en vanille à mi-chemin, suivi d’épices pour terminer en finesse avec une légère fumée. Brillant. Finale: Sèche, longue avec un tout petit restant d’iode. Particulièrement marquée d’épice. Au singulier. S’il existait une eau de vie Fremen, ce serait Amrut Fusion. Équilibre: Original et hors du commun mais surtout livre la marchandise, complexe à souhait, tout simplement superbe.