Glann Ar Mor Kornog Roc’h Hir – Lot 11155

46% alc./vol.

Patrick 84%
Un beau whisky jeune et intense, avec toute la fumée qu’on peut rêver trouver dans son scotch. Nez : Parfum enveloppant de fumée de tourbe avec une bonne dose de vanille et un peu d’herbe. Bouche : Fumée de tourbe intense, poivre, le tout sur un fond feuillu. Finale : D’une belle longueur, intense, fumée et poivrée.

Réserve Légendaire – Vin de paille

44% alc./vol.
Whisky de France. Vieilli en fûts de xérès, puis finition en fûts de vin de paille. La Maison Marcel Cabelier, spécialiste dans l’élaboration de Vin Jaune et Vin de Paille depuis plusieurs générations, vous propose son Whisky 100% Français. Single malt double maturation: vieilli en fût de xéres – affinage en fût de vin de paillle dans le Jura.

André 78%
Au nez; poires et pêches, beaucoup de céréales et de fruits rouges, de la cerise et une bonne influence du fût de chêne également. On perçoit le bois sec et la vanille crémeuse, sensation preesque licoreuse au nez. Il y a quelque chose de très peeky dans le nez qui est difficile à isoler. N’étant pas connaisseur de Vin de paille, je ne peux dire si cela provient de ce type d’affinage. Belle onctuosité en bouche, abricots, poires, pêches, fruits à chair et pâtisseries au beurre. À chaque gorgée y’a quelque chose qui m’accroche au niveau des saveurs et de la sensation de pierre poreuse que laisse le whisky. Alors en désespoir de cause j’ai laissé le whisky dans le verre pour plus de 30 minutes sans couvercle, pleine aération. En revenant au nez, les notes de fruits à chair se sont pleinement gonflées, notes de chair de poires très intenses et sensation licoreuse, le nez est caramélisé et laisse s’échapper de grosses notes de vanille. C’est définitivement en finale de bouche et en rétro-olfaction que ça se gâte. Le whisky laisse une sensation poreuse et un peu acérée très bizarre. Au final, je trouve le whisky débalancé et les saveurs en bouche un peu douteuses même si le nez est bien intéressant.

Patrick 92%
Pas de surprise ici, ça goûte ce que c’est. Je dois toutefois admettre que mes attentes étaient élevées, et je ne suis pas déçu : c’est vraiment un superbe whisky qui doit rendre bie à des Écossais vert de jalousie! Et à ce prix-là, je n’ai pas hésité et je m’en suis acheté une bouteille! Nez : Parfum envoûtant qui présente un beau mélange unique de vin de xérès et de vin de paille. Bouche : Toujours le mélange unique des deux vins, l’ensemble étant très sucré et fruité. Finale : D’une belle longueur, légèrement épicée, sucrée et fruitée.

Martin 75%
Nez: Céréales mielleuses, fruits rouges, pommes de tire, bois et touche de xérès. Crème fraîche, nectarine et poires bien mûres. Bouche: Sherry, miel et caramel. Fruits, grain et pêches. Bois, crème avec une touche d’épices herbeuses. Un vent amer domine la bouche vers la fin, et se transpose en finale. Finale: Bois amer, xérès mal contrôlé, fruits et caramel épicé. Quelque chose ne cadre pas trop ici. Équilibre: Assez rectiligne comme expérience, sans surprises, si ce n’est que son manque d’équilibre et sa finale hors de contrôle. Retour à la planche à dessin plz…

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Noir

43% alc./vol.
Après Bellevoye Bleu et Bellevoye Rouge, le whisky haut de gamme 100% français se décline aujourd’hui en un troisième opus : Bellevoye Noir, le premier Triple malt tourbé intégralement produit dans l’Hexagone. Au terme d’une intransigeante dégustation à l’aveugle parmi une quarantaine de whiskies français, trois Single malts tourbés se sont imposés comme les meilleurs, dignes de composer l’assemblage de ce Bellevoye Noir. Ils proviennent d’excellentes distilleries situées dans le Nord, en Alsace et en Lorraine, où a eu lieu l’élevage primaire pendant six ans. Après assemblage, le Triple malt a patienté entre neuf et 12 mois dans les meilleurs fûts du chai Bellevoye, en Charente, des barriques neuves dont la chauffe a été réalisée sur place.

André 84%
Étrangement, cela ressemble beaucoup à une variante de la version rouge (Bellevoye et non Jean-Pierre Ferland). Les notes de bois de chêne brûlées sont discrètes et s’agrémentent bien de l’ensemble de fruits rouges, de réglisse (rouge et noire) et d’oranges. Semble moins sucré que l’édition rouge mais plus sucrée que la moyenne des whiskies en général. Belle texture en bouche, le café torréfié et le charcoal, chocolat noir amer, fruits rouges, anis et encore ses épices de cannelle et de clou de girofle. Pourtant tourbé, ce whisky rappelle plus le fût de chêne brûlé et le charcoal que la fumée de tourbe. Finale d’anis et d’épices et rappel persistant de bois de chêne brûlé.

Patrick 84%
Un whisky surprenant, et que j’ai apprécié de plus en plus à chaque gorgée. Nez : Un parfum plutôt étrange, mais pas nécessairement mauvais. On jurerait voir de la fumée de pommier, du chêne épicé et un peu de réglisse rouge. Bouche : Du bois brûlé, de belles épices, de la fumée… De plus en plus de fumée. Et quelques fruits rouges, des oranges, du chocolat noir, du clou de girofle et du beau café fraîchement torréfié. Finale : D’une longueur moyenne, avec un mélange de café et de bois brûlé.

Michel Couvreur Cap a Pie

45% alc./vol.

Patrick 89%
Un whisky stupéfiant, qui nous tire habilement dans plein de directions différentes. Les notes de whisky de grain vont peut-être déplaire aux puristes du malt, mais les amateurs de bon whisky ne s’y tromperont pas. Nez : Parfum typique d’un blend fort en whisky de grain, mais aussi avec de belles notes fruitées venant du vieillissement en fût de xérès. Bouche : Oh… Surprenant! On sent tout d’abord le whisky de grain, mais celui-ci est rapidement recouvert d’un malt fruité et d’une touche de caramel. Mais la vraie surprise arrive ensuite, avec un étonnant nuage de fumée. Finale : D’une belle longueur, subtilement fruitée et fumée.

Warenghem Roof Rye Double Maturation – Batch 1

43% alc/vol.
Distillerie Warenghem. Premier whisky de seigle français, ce Roof Rye est l’enfant de deux régions et de deux méthodes de vieillissement. Distillé et élevé en Bretagne, ce Rye Whisky a vieilli 9 ans en fût de sherry et sous le climat tempéré et humide de la péninsule Armoricaine. Il a ensuite vieilli deux années supplémentaires, sous le climat sec et ensoleillé de la Provence, dans des fûts neufs, pour le marquer à “l’américaine”.

André 86%
Classique rye, avec ses notes de réglisse rouge épicées, cosses d’oranges, aspect un peu cireux, les pommes toffee des fêtes foraines, céréales de rye bien en évidence, notes de caramel et de vanille. La bouche est épicée et poivrée, fruits rouges, raisins secs, cassonnade, réglisse, oranges, rye puissant, cire de chandelle, gâteau aux épices un peu terreuses. Finale moyenne longue, très épicée, fruits rouges, réglisse poivrée.

Patrick 89%
Ça c’est du très bon rye! Tout ce que j’aime dans le rye, vieilli en plus dans des fûts de xérès, je ne sais pas ce que je pourrais demander de plus! Nez : Parfum de seigle incroyable, avec une belle touche de fruits et une trace boisée. Bouche : Oh wow, de belles épices, du bois, du caramel, du seigle et une touche fruitée et sucrée. Finale : D’une belle longueur, avec de belles épices et un peu de fruits.

Martin 87%
Nez: Les notes principales du rye y sont, épices, bois frais, caramel, pommes à la tire, eau d’érable. Un petit vent de raisins secs et d’orange vient se greffer au tout pour un résultat fort plaisant. Bouche: Caramel salé grillé, poivre rose et sucre d’orge. Petite compote de fruits rouges avec une touche de réglisse et de gomme balloune. Finale: Épices et cassonade, fruits cireux, gomme de sapin. Belle chaleur. Équilibre: Bravo, un beau rye classique exécuté dans les règles de l’art. Chapeau les français!

Bastille 1789 Single Malt

43% alc./vol.

Patrick 80%
Ouin… Pas évident de donner une note à ce whisky. C’est bon, mais je ne sais pas pourquoi, je n’ai pas envie de m’en servir un autre verre. Probablement trop sucré. Nez : Parfum de jeune whisky de malt sucré et marqué par les céréales et par des fruits délicieusement sucrés. Bouche : Oh…. Meilleur que ce que je m’attendais! Du sucre très chaleureux, du chêne, quelques épices et un beau mix de fruits sucrés venant des différentes finitions en fûts. Finale :D’une belle longueur, fruitée et sucrée.

Réserve Légendaire

44% alc./vol.
Whisky de France. Vieilli en fûts de Cognac et de Sauternes, puis finition en fûts de vin jaune.

Patrick 90%
Une superbe surprise, avec un mélange de saveurs inattendu et très agréable. Le tout à un prix plus que raisonnable, alors je ne peux qu’aimer. Nez : Le parfum original du vin jaune, avec une surprenante touche de fumée. Bouche : Toujours un beau vin jaune légèrement sucré, mais avec la fumée qui prends plus de place, et un peu d’épices. Finale : D’une belle longueur, fruitée et sucrée.

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Blanc

40% alc./vol.
Composé de trois single malt de France (Nord, Alsace, Charente), puis affiné en fûts de Sauternes. Non tourbé.

André 78%
Nez vraiment fermé et gêné; chocolat blanc, poires, vanille, céréales au miel, apport important du fût neuf (ce qui personnellement ne me plait pas beaucoup). Bouche disparate, oranges et nectarine, poires, vanille, miel, raisins verts, amandes. Encore une fois beaucoup d’influences du fût neuf… je décroche… Finale expéditive, fruitée et sucrée. Le choix d’embouteiller à 40% plutôt que 43% comme l’édition Noir et Rouge n’était peut-être pas judicieuse.

Patrick 89%
Un superbe whisky, savoureux et relativement intense, avec du sucre alléchant. Mon Bellevoye favori à ce jour. Nez : New make sucré, avec de l’herbe, des fruits subtils, de l’orge et une vague vanille. Bouche : Herbe, épices, sucre blanc brûlant et un peu de bois. Finale : D’une belle longueur, fruitée et sucrée.

Martin 73%
Nez: Vanille et alcool, chocolat et pommes vertes. Un peu de miel et de cantaloup, bien que l’impression de jeune new make pénètre le tout. Bouche: Oranges et sucre à glacer. Un peu de mélasse et d’épices. Menthe poivrée, bois de chêne, herbe et vanille-caramel. Assez jeune et violent pour un malt à 40%. Finale: Le feu roulant du poivre nous transporte sur une bonne étendue de chêne et de raisins verts juteux. Équilibre: Très agressif, j’aime l’idée de l’affinage en fûts de sauternes, mais j’ai de forts doutes que le temps de maturation initiale était insuffisant.

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Rouge

43% alc./vol.
Composé de trois single malt de France (Nord, Alsace, Charente), à partir d’une sélection des meilleurs fûts de Bellevoye. Non tourbé.

André 83%
Un whisky dessert appétissant. Cerises noires, fruits sauvages, oranges sanguines, fond de chocolat au lait et de terre mouillée. La bouche est hyper sucrée, peut-être même trop sucrée, oscillant entre le sucre et les fines épices fraiches : sirop de cerises, liqueur d’Amaretto, sirop simple, miel, vanille, grains de café moulus, chocolat au lait, épices plus releves en finale. On ressent bien aussi l’apport final du fût neuf avec sa touche de saveurs vintage et artisanales. Finale moyennement longue, épices – cannelle, clou de girofle.

Patrick 86%
Un très bon whisky, mais deux fois trop cher. Nez : Parfum de fruits mûrs, sucre qui commence à brûler, miel et fleurs assez intenses. Bouche : Fruits très mûrs, cassonade, épices, fleurs et touche de miel. L’ensemble est un peu âcre, complexe et appétissant. Finale : D’une belle longueur, avec pas mal d’épices et un peu de fruits et de fleurs.

Martin 83%
Nez: Malt grillé, caramel et fruits rouges. Cassonade qui cuit, miel et vanille. Bouche: Miel, fruits et épices. Herbe, bois, fruits confits et une avalanche de fleurs blanches. Finale: Agréable longueur, sur des notes de fleurs, d’épices, de vanille et de chêne. Le tout souffre malheureusement d’une drôle d’impression cuivrée. Équilibre: Agréable whisky, mais qui comporte encore trop de fautes par rapport au prix qui en est exigé.

Les Bienheureux Bellevoye Triple Malt Bleu

40% alc./vol.
Composé de trois single malt de France (Nord, Alsace, Charente). Non tourbé.

André 81%
Bien doux; purée de poires, pomme poires, melon au miel, miel, bananes, une touche de citron peut-être. Bouche; diluée… poires, tarte aux pommes, banana split, crème Chantilly, oranges, raisins verts. C’est épuré et ennuyeux. Finale sucrée avec une touche d’épices et de poivre. Un whisky bof.

Patrick 81%
Un bon whisky, mais encore trop jeune. S’il était deux fois moins cher, il serait tout de même super. Mais pour la curiosité, j’aime bien. Nez : Arômes dominés par le new make, avec de l’herbe, des épices et un petit fruit très subtil. Bouche : De légers fruits, un peu d’épices et toujours le new make. Finale : D’une belle longueur, épicée et marquée par le new make.

Martin 83.5%
Nez: Assez alcoolisé au départ du nez, s’adoucit par la suite. Herbe fraiche, menthe, orge, petites baies rouges et touche de miel. Bouche: Fruits, épices, léger vent jeune de solvant à peinture. Finale: Fraiche, boisée et épicée à la fois. Équilibre: Belle expérimentation pour ce triple malt, quoiqu’on voudrait peut-être un peu plus de maturation, afin de bien marier ces trois malts, qui à ce stade-ci semblent un peu trop vouloir trancher entre eux. J’aime bien par contre.