Crown Royal XR Waterloo

40% alc./vol.
Le Crown Royal XR® (Extra Rare) possède un caractère distingué provenant de l’ajout de whiskies rares issus du dernier lot de la distillerie de Waterloo, laquelle a été détruite par un incendie peu de temps après sa fermeture. La bouteille du Crown Royal XR® est conçue à partir du verre de la plus grande qualité servant à fabriquer les contenants de produits cosmétiques. Ce verre est poli au feu afin d’obtenir un fini cristallin. La bouteille comporte également un bouchon à décanter de verre en forme de diamant. L’étiquette dorée, peinte sur métal, est vulcanisée à chaud au verre par un procédé appelé lithographie avec impression de céramique.

André 85%
Pacanes trempées dans le caramel, doux et discret, sciure de bois de cèdre, un peu de rye en sourdine. En bouche, le whisky est toujours aussi posé, avec son arrivée de toffee et de caramel écossais, même si parsemé de quelques notes de cannelle et de poivre noir. Avec le temps les fruits émergent avec puissance en calmant les saveurs plus pointues de rye et d’épice. La texture est très silky et texturée, vraiment agréable mais manque de punch et de singularité. La finale est la suite logique de la bouche sans trop de variante.

Patrick
Nez rappelant le bourbon, avec un épice venant du seigle lui donnant une profondeur phénoménale. Au goût, un caramel riche et puissant. Plein de subtilité. Finale longue, ronde et sucrée. Avec ce whisky, vous aurez littéralement un morceau de l’histoire canadienne en bouteille. Une pièce à acquérir pour l’historien et le collectionneur, et à laquelle l’amateur sérieux aura de la difficulté à résister…

Martin 88%
Nez: Forte personnalité, mais avec une douceur bien agréable, fruits rouges, maïs et seigle, bois et cannelle. Bouche: Caramel, miel et fruits. Céréales et cannelle. Vanille. Texture quand même veloutée qui aide à transporter les saveurs. Finale: Épicée, boisée et plaisante. Notes additionnelles de fruits rouges, de caramle au beurre et de cannelle. Équilibre: Un bon blend canadien, tout en douceur et en élégance. Son prix souverain par contre en fera tomber plus d’un des nues.

RV 84.5%
Encore plus de soie que le Spécial Reserve mais dans le même voisinage que ce dernier. Aussi, même s’il est plus distingué, à près de trois fois le prix d’un Crown Royal encore meilleur, ce n’est pas le genre de bouteille qui me fera sortir de mon budget.

Crown Royal Cask 16

40% alc./vol.
Le Crown Royal Cask No.16 fait partie depuis peu de la gamme des whiskies fins de marque Crown Royal. Fruit d’un assemblage minutieux de plus de 50 whiskies canadiens vieillis et distincts, le Crown Royal Cask No. 16 séjourne avant l’embouteillage dans des fûts de chêne de la forêt du Limousin (France) ayant servi à la fabrication du cognac.

André 84%
Le jumelé du cognac et du rye rend le tout très sec en bouche. Laisser reposer le verre une bonne demie heure aide les arômes sucrées à s’exprimer avec plus de ferveur mais cette mixture demeure tout de même assez unidimensionnelle. Vif, acéré et franc en bouche. À l’image d’un tableau où le cadre, trop imposant, limite votre esprit afin de le laisser s’évader, le cognac empêche le whisky de s’affirmer pleinement et a sa juste valeur. C’est peut-être le fait que je ne suis pas amateur de cognac que ce cask 16 ne me rejoint pas vraiment. Ça aurait pu être le cask 15 ou le 17 que ça aurait été la même chose. Bien, mais pas assez distinctif et singulier pour le prix demandé. Pour le même prix, je préfère 3 bouteilles de Special reserve…

RV 82.5%
Très fancy, rye, une Canadienne de classe toutefois sans beaucoup de personnalité. Arrivée douce en agrumes suivi de rye et d’eau de rose. Finale légèrement vineuse, un peu trop caractérisée par le cognac, et aftertaste plus ou moins agréable de cœur de piment vert et de gingembre. Une fille très ordinaire avec une parure extravagante empruntée à l’une de ses amies: le premier coup d’œil est intéressant, mais de près, même si elle est loin d’être repoussante, on voit que sa tenue manque d’ajustements. Et à 100$, beaucoup trop dispendieuse.

Patrick 84%
Cassonade très riche avec légère épice. Au goût, la richesse de la cassonade explose pour laisser entrevoir un léger fruité rappelant le cognac entrelacé d’épices. En finale, on devine un délicieux chocolat noir.

Crown Royal Limited Edition

40% alc./vol.

André 86%
Plus raffinée que sa jeune sœur, elle a gagné en complexité et en sophistication. On reconnait les traits de caractère familiaux du CR régulier mais l’effet du rye est encore plus important. Celui-ci s’exprime plus librement en bouche. La finale est aussi plus longue, s’étirant sur le rye, les raisins et les fruits.

Patrick 82%
Nez de rye et d’agrumes plutôt bien mariés… Au goût, le whisky prend sa pleine dimension! Beaucoup plus riche, cassonade, épices et fruits mûrs. En finale, les agrumes reviennent prendre leur place initiale. Très bien considérant le rapport qualité prix.

Martin 85%
À peine plus profond que l’expression de base. Nez: Une belle richesse que les autres n’ont pas est mise de l’avant. Un rye puissant, sucré et épicé prend le “lead” et nous emmène à travers les arômes de la marque, fruits rouges, vanille, miel et bois. Bouche: Cassonade, toffee, rye épicé, chêne, cerise et chocolat au lait. Excellent en bouche sans réinventer la roue, rien ne le retient, sauf peut-être un léger manque de texture. Finale: Courte mais efficace, sur des notes de cannelle, de muscade et de raisin. Citron et pêches. Équilibre: Une bonne bouteille dans l’alignement Crown Royal, à un prix plus qu’équitable.

RV 84%
Dans les grands vents des grandes plaines, loin du chinook c’est un oasis de chaleur délicieux pour la gorge. Le grain me semble beaucoup plus profond, avec une odeur de café au caramel. En bouche, le caramel se poursuit, jusqu’en finale, ou le même grain refait surface en beau blé très mûr, sec, et rempli de sucré. Une édition limitée qui vaut la différence de prix.

Crown Royal 1961

40% alc./vol.
Bouteille #2753214.

André 78%
Sucre en poudre, vanille, cassonade. Bouche sans texture sur fond de rouille. Un nez prometteur qui s’effondre par la suite.

RV 80.5%
Cinquante ans plus tôt, mais pas de quoi à se chercher une DeLorean. Cuir et poussière de ciment. Tronc de tremble, sans l’écorce. Même chose en bouche, mais la vanille du Crown Royal régulier revient, avec un vinyle funky, probablement dû aux années.

Patrick 77%
Au nez, vanille, fruits et caramel écossais. Au goût: Notes de chêne et vanille. Semble dilué… Plutôt sucré. En finale: heu, quelle finale? Exercice intéressant de comparer une édition embouteillée en 2010 avec celle embouteillée 50 ans plus tôt….

Collingwood

40% alc./vol.
Whisky assemblé par les fabricants du Canadian Mist.

André 79%
Pas très représentatif des whiskies canadiens ce Collingwood… Oranges et saveurs habituellement associées au bourbon. Superbe fruité – côté cerises noires – puis fortement épicé, cannelle et saveurs de ces anciens bonbons en forme de poissons rouges qui étaient sur la table du salon de grand-maman. Finale du style “bonbon en gelée à saveur de cerises” effacées par les fortes arômes épicées.

Patrick 83%
Fruité sucré et érable brûlé au nez. Douce texture très sucrée et marquée par les cerises. Le tout est enveloppé dans l’érable brûlé. La sensation de brûlé s’étire longuement sur la finale, avec une pointe de caramel. Un bon rapport qualité/prix qui plaira à ceux qui ont la dent sucrée!

Martin 83%
Jambes indépendantes sur fond ambré légèrement beige. Nez: Oranges sucrées et vanille. Quelques petits fruits rouges font surface avec une dose respectable d’épices. On dirait presque un de ces bourbons dont on a torqué la proportion de rye. Caramel. Bouche: Frais et sucré. Cassonade et fruits séchés. Retour de l’orange et des épices. Le chêne brûlé nous emmène vers la finale. Swedish berries. Finale: Le chêne et la cannelle clashent avec les fruits sucrés dans leur sirop. Un vent sous-jacent de vernis à bois vient enrober et gâter un peu la sauce. Équilibre: Un whisky relativement bien construit, mais qui gagnerait un peu à remplacer quelques notes de fruits sucrés par une bonne dose d’épices du seigle.

RV 74%
Excellent rendu d’une mauvaise recette. Très fruité au nez, assez (et heureusement) différent de sa cousine. La cerise lève une appréhension que la texture soit très sirupeuse, mais la bouche est limpide et soyeuse, où le poivre s’ajoute avant une finale redoutée, avec de la cerise à l’excès conclue avec un élan de brûlé. Encore une fois un whisky où la cerise est poussée à son paroxysme, mais au moins, c’est bien fait.

Century Reserve 15 ans Plus

40% alc./vol.

André 74%
Maigre et rectiligne. Ça goûte le Canadian whisky dilué dans de l’eau. Sucre et oranges en finale. Un whisky à oublier.

RV 83%
Ultra-clean = ultra-ennuyant? Supposément, il serait à haute teneur de maïs, mais au nez, c’est on-ne-peut-plus rye, avec ses épices de muscade, du seigle, et pourquoi pas une pointe de Dijon. L’arrivée est toujours aussi (trop) propre, très (trop) douce, de bonne longueur et très (trop) bien conçue. Un whisky de grain canadien à qui l’on ne peut trouver de faute, mais les petites dames parfaites sont rarement les premières choisies.

Century Reserve 15 ans

40% alc./vol.

André 81%
Nez absent… ou très long à s’ouvrir… s’ouvre-t-il ? Miel. Goûtes les alvéoles de miel qu’on peut acheter emballées sous vide. L’arrivée en bouche est agréable mais bof… Le genre de bouteille qu’on est heureux de trouver dans le whisky room d’un chum, mais aussi celle qu’on est heureux de ne pas avoir ouvert son portefeuille pour l’acheter.

RV 82%
Plancher de gymnase le lundi matin qui a été poli le vendredi soir. Au nez, pour résumer, léger. Flat on the tongue, sans mouvement, ce n’est qu’en finale qu’on retrouve un malt sucré et épicé (sandalwood) assez bizarre bien qu’agréable. Bien dans l’ensemble mais ce n’est pas Cléopâtre. Loin du 21YO, mais des points pour la bouteille. Il prend quelques points lorsqu’on le laisse prendre une souffle, mais pas au point de transformer une expérience toute au plus sympathique en soirée inoubliable.

Patrick 82%
Nez : Rien. (…) Ou presque. (…) Bon, je fais ca bénévolement, alors je ne passerai pas la soirée à chercher un « nez » qui veut pas se montrer. Le goût est nettement mieux, fruits et épices, bois de santal. Arrière goût intéressant de cassonade et d’épices. Bien. Intéressant. 1 point de plus pour la bouteille!

Centennial Limited Edition

40% alc./vol.

André 83%
Assez relevé au nez, épicé puis beurre et baklava. Le taux d’alcool semble plus haut, du moins plus présent. Pâte d’amande. Finale originale sur une dualité des notes de poivre et de sucre.

RV 86%
Caramel très bien effectué, très peu varié. Arrivée qui semble élevé en alcool et beaucoup plus varié, des épices fortes, Dijon, cannelle et poivre, fin d’anis. Même chose en finale qui descend tranquillement. Pourquoi un si piètre nez?

Centennial 10 ans Canadian Rye Whisky

40% alc./vol.

Patrick 83%
Un whisky facile et agréable à boire, mais qui n’est pas un grand produit de dégustation. A essayer avec du ginger ale. Nez : Mélange de seigle, de blé et d’une touche de poussière. Bouche : Un beau mélange de seigle et de blé, avec une subtile touche boisée épicée et sucrée. Finale : Courte, sucrée et légèrement épicée.

RV 83.5%
Un Frigidaire, c’est un Frigidaire; tout est dans le nom. Attaque initiale du seigle sur le nez, à l’opposé de l’arrivée toute gentille, moelleuse et compacte à la fois, un peu comme du fudge gelé. La seconde vague suite à ce répit est un mur de seigle, qui balais, pulvérise tout sur son passage. Pour le goût, mériterait une note légèrement inferieure, mais intéressante démonstration lorsque l’on veut essayer un rye très typé.

Caribou Crossing Single Barrel

40% alc./vol.

André 83%
Fruits tropicaux, un brin végétal, sucre, cassonade, melon d’eau. Bouche se drapant des arômes de céréales et de pacanes éventées. Rafraichissant et agréable. Rétro-olfaction épicée et poivrée. Différent et bien présenté.

Patrick 86%
Un très bon whisky qui est un cadeau idéal “made in Canada” pour la visite de l’étranger! J’espère qu’ils en sortiront un jour une version plus forte en alcool, ça sera une superstar! Nez : Du cuir chaud, du caramel, de douces épices et de discrets petits fruits. Bouche : L’arrivée en bouche est vraiment plaisante, avec un beau mélange de bois et d’épices, avec une touche fruitée, un soupçon de noix et une goutte de miel. Finale: D’une longueur moyenne, douce et fruitée.

Martin 84.5%
Brunâtre et orangé. Jambes menues et perlées. Nez: Salade de fruits et cassonade, caramel et chêne. Un beau sucre brun arrive en fin de nez mais reste insuffisant pour sauver les meubles. Bouche: Fruits, caramel et épices au départ, mais se dégonflent en vernis et décapant à peinture. Une légère vague de seigle vient donner un coup de pouce à l’ensemble. Finale: Longue, chaude et épicée, persillée de vanille, de chêne et de noix. Aisément son meilleur aspect. Caramel Grenache. Équilibre: Un assez juste portrait du sipping canadian whisky moyen. Je n’en achèterais pas une caisse, mais je n’en refuserais certainement pas un verre devant un bon feu dans un chalet en bois rond.

RV 83%
On l’écoute jusqu’à la fin, ça se déroule bien mais ça manque de péripéties. En introduction, cuir plus aigre que la moyenne et poussière. Léger pierreux en bouche, qui demande doux avant la finale tout à fait à l’image des whiskies de l’unifolié. Par contre, l’aftertaste de bonne longueur et de chaleur manque de variété malgré une belle vanille.