66 Gilead Crimson Rye

47% alc./vol.

Patrick 79%
Un whisky qui tire partout. En fait, me presque plus penser à un new make qu’à un whisky. Le sucre est aussi trop intense, à croire qu’on a profité de la législartion canadienne un peu laxiste à ce sujet pour en ajouter pour cacher les défauts. Nez : seigle et sable. Pas dégueu, mais pas invitant non plus. Bouche : Très sucré, et porté sur les fruits. Quelques épices et des notes de chêne brûlé viennent compléter le tout. Finale : Une belle longueur, marquée par le chêne brûlé et les épices.

Martin 81%
Roux-orange foncé, à l’image de son label. Nez: Seigle et fruits bien présents, mais derrière un solide rideau de jeunesse du new-make. Bouche: Poids intéressant avec de belles épices caractéristiques du rye, mariées à un léger sirop de fruits. Finale: Fruitée et métallique à la fois, avec des épices qui viennent sauver la mise. Équilibre: Débalancé et jeune, malgré qu’on peut y voir un effort honnête.

Forty Creek Evolution 2014

43% alc./vol.
Bouteille 1742 de 9000.

André 92%
Fruits secs, dattes, raisins secs, épices (rye), vanille. Pleine intégration du wine cask, beaucoup de cannelle partout en bouche. Un whisky où l’on sent le travail bien fait, la minutie. Bouche douce et soyeuse, superbe texture à l’approche fruitée et épicée. Si rye il y a , sa présence est agréable et épicée, puis le whisky migre vers les notes de vin rouge, les fruits rouges et la cannelle qui s’est vraiment bien développée au nez d’ailleurs. La finale est vineuse et le fruit bien développé, de belles saveurs de chocolat noir émergent aussi peu à peu. Finale moyenne en longueur mais à la douceur exceptionnelle. Encore une fois, John Hall joue au Star Trek de l’expérimentation du whisky, il repousse les frontières et impose de nouvelles dimensions méconnues au Whiskies Canadiens. Si Temple de la renommée du whisky Canadien il y avait, John serait intronisé right away !

Patrick 79%
John a eu une crampe de cerveau en se disant « je vais essayer de faire un whisky canadien traditionnel, mais au lieu de tricher comme les autres en ajoutant simplement les essences voulues (dixit Dark Horse), je vais faire compliqué avec des vieillissements et mélanges tordus dont moi seul à le secret ». Bref, malgré tous les efforts, le résultat final ne vole pas haut. Du moins, pas dans ma palette : Je dis souvent que la meilleure façon de juger un whisky est de voir si la bouteille se vide vite, et bien ici, j’ai beau en donner à tout le monde, le niveau de la bouteille ne semble pas baisser. Nez : Parfum riche en fruits divers, tels que raisins, mûres et prunes, le tout avec de la cannelle, quelques noix et une touche de cigare trop humide. Bouche : L’arrivée en bouche est dominée par les fruits cités plus haut, mais enveloppés de chocolat et de vanille, avec une petite touche de bois brûlé et de noix de Grenoble. L’ensemble demeure typiquement canadien, c’est-à-dire très sucré. Finale : D’une belle longueur, s’étire sur du sucre réchauffé et des notes boisées.

Martin 93%
Coloris d’un orange bruni tirant sur le sable égyptien avec d’onctueuses jambes un brin dodues. Nez: Riche caramel dès le départ, suivi de fruits juteux et d’une forte impression de xérès. On complète l’assiette avec quelques notes parsemées de chocolat, d’amandes et d’anis étoilé. Bouche: Épais caramel et sirop de table, relents de cabernet sauvignon et de chêne épicé. Sucre d’érable collé au fond de la poêle. Un peu de muscade saupoudrée sur des pointes de chocolat noir ici et là. Finale: Retour en force via un vent de dulce de leche ou de lait condensé. D’une douceur irréprochable malgré sa courte durée. Feuille de tabac et retour du chocolat noir. Équilibre: Complexité exceptionnelle, du beau savoir-faire en effet. Une expérience pour Hall, mais aussi pour nous tous. Le confort d’une tasse de vin chaud de Noël orné d’un gros bâton de cannelle.

Glen Breton Fiddler’s Choice

43% alc./vol.

André 74%
Mélange de pommes vertes et de virgin oak casks, noix, miel et vanille crémeuse. Rien d’extraordinaire mais le fût est à l’avant-plan… Après les derniers virgins oak évalués (Auchentoshan & Glen Garioch, Deanston, on est définitivement dans la même lignée) il est étonnant de retrouver ces mêmes notes dans un single malt qui ne semble pas avoir été vieilli dans des fûts neufs. Après quelques temps, le nez devient encore plus rond, le miel et la vanille émergent avec force, tandis que la bouche se dilue de façon drastique, laissant quelques notes de miel et noix bien timides. On est à même de distinguer les notes de chêne, nappées de vanille, de miel et de noix. Finale où les éléments précédents s’éteignent simplement dans le whisky dilué dans l’eau. Voire la distillerie se vantant d’avoir produit le 1er single malt whisky Canadien stagner de cette façon dans le bouillant marché des producteurs au pays est presque pathétique…

Patrick 69%
Glenora vient de trouver une façon de passer leur inventaire manqué (évidemment, la SAQ a crié « présent » pour ce produit!).  Il serait plus que temps que cette distillerie « step up their game ».  Ils n’ont plus l’avantage d’être les seuls à faire un single malt au pays…  Bref, malgré tout le capital de sympathie que j’ai pour eux, je suis très déçu.  Nez : Erk.  Métal et soufre.  Bouche : Métal, planche de bois traité et pointe d’orge.  Bon, en faisant un effort supplémentaire, on détecte aussi peut être une petite note fruitée et sucrée.  Finale : Fruits, bois et épices.  Trop peu trop tard.

Martin 73.5%
Doré très pâle et légèrement embrumé. Nez: Marqué par un peu de vanille, de bois et d’orge. Le tout est emmêlé dans herbe et fleurs ainsi qu’une pointe de vernis à ongles. Rappelle un Lowland moyen. Un peu d’anis mal placé. Bouche: Miel et vanille. Épices amusantes et chêne. Moins déplaisant qu’au nez, malgré qu’il fait bien peu de vagues. Finale: Quelques épices dans une vague de vanille s’estompent rapidement et il faut peu de temps pour que toute cette expérience tombe dans l’oubli. Équilibre: Pas horrible, mais doublement honteux, car en plus d’être inférieur aux autres expressions de la distillerie, il est à des années-lumière en-dessous des nouveaux single malts canadiens. Je ne veux plus entendre ce violoneux.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #11

62.3% alc./vol.

André 91%
Petit fond de fût neuf avec ses arômes d’agrume et d’orange, tapis de caramel et de vanille, une pincée de cannelle, la pomme rouge et les bonbons rouges et blancs en forme de poisson. La texture en bouche est crémeuse (ce qui aide à faire passer le taux d’alcool décoiffant), les fruits sont omniprésents, les agrumes, la pomme et les oranges. Une petite morsure un peu sèche du chêne en bouche qu’attendrissent de bonnes notes de caramel. Il faudra par contre que le dégustateur soit patient avec son verre, car le whisky demandera du temps à s’équilibrer, à se libérer d’une partie de son alcool et laisser s’ouvrir son nez au dégustateur. L’alcool étirera la finale en bouche et sert de support aux arômes dans leur voyage vitesse lumière. Les fruits exploseront en finale dans un nuage d’agrume et d’orange sucré au caramel et à la vanille. Un excellent fût, choisi de surcroit dans un focus group par des amateurs de whisky. Comme on dit : « quand c’est bon, c’est bon… »

Patrick 92%
Une belle bête complexe et savoureuse me rappelant un peu Glenmorangie (ce qui est pour moi un superbe compliment). Je ne suis pas fan de cette distillerie, mais je me dois de faire une exception ici. J’espère qu’ils sont pris la recette en note et que celle-ci deviendra un produit régulier! Nez: Feuilles fraichement coupées et agrumes. Un peu de sucre blanc vient enrober le tout. Bouche : Wow! Comme mordre dans une planche de chêne. Le tout baignant dans les agrumes sucrés et les épices chaleureuses. Texture en bouche très huileuse et agréable. Finale : Longue et savoureuse, marquée par les agrumes et les épices.

Martin 90%
Caramel léger qui accueille bien la lumière. Nez: Caramel salé, cassonade fumée. Terreux. Pierre lavée ainsi qu’un petit brin d’herbe. Bouche: Juteux, toujours sur des notes de caramel salé. Fruits, cannelle, vanille, gingembre et sucre d’orge surfent sur la traînée de poudre du cask strength. Finale: Bonbons sucrés, colle à bois, fumée fruitée et un pied pesant qui met toute la gomme sur de la menthe poivrée. Équilibre: Un superbe cask strength bien de chez nous, on peut être un ti-peu fiers de ne pas s’être séparés du reste du Canada sur celle-là. Bon exemple d’utilisation d’un panel de dégustation externe.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #13

46% alc./vol.

André 85%
“From field to glass” comme on dit. Céréales vertes en avant-scène, sucre et vanille, calme et nature comme nez. En bouche; céréales tout juste cultivées et pommes vertes. Le chêne est présent en bouche mais vanillé et sucré, ce qui l’adoucit quelque peu. J’irais même jusqu’à dire ‘’savonneux’’ comme nez, presque floral à certains égards. La texture est un peu trop diffuse par contre. Les saveurs sont très ‘’small batch’’, on dirait presque qu’ils ont utilisé un fût neuf par les saveurs distinctives livrées en bouche. La finale est en pente douce, abondante vanille, sucre naturel avec une touche d’épices.

Patrick 85%
Un bon whisky frais et jeune. Pas dans ma palette, mais définitivement un sans-faute. Nez: Sucré et fruité avec une touche rappelant des feuilles vertes qu’on aurait écrasé. Bouche : De belles épices fraiches et de succulentes feuilles vertes, avec une pointe de vanille. Finale : D’une belle longueur et savoureuse.

Martin 90%
Très diaphane et transparent, à peine coloré. Très vanillé et fruité, plus précisément sur les pommes. D’une grande subtilité, ninja style. La céréale, la colle et le bois ne se cachent pas, mais les fruits demeurent à l’avant-scène. Bouche: Ultra-mielleux et doux sur des accents de vanille et de raisin blanc. Flirte avec les propriétés d’un fût de xérès qui n’est pas réellement là. Finale: Bien affirmée dans une sorte d’exquise fumée fruitée. Un brin déconcertant, mais pas dans le mauvais sens. Équilibre: Une belle réussite des Barrys. On sent bien que plus leur expérience s’accumule, plus on a droit à des malts de qualité. Logique.

Still Waters New Make Rye

50% alc./vol.
Embouteillé le 17 septembre 2013, bouteille #7.

André 88%
Seigle très parfumé, un peu savonneux et cireux, oranges et épices, fruits rouges. J’adore les rye whisky surtout lorsqu’ils sont de confection exacte et c’est le cas ici, un rye whisky offrant de belles saveurs, qui représentent le style les épices ne sont pas trop omniprésentes, j’adore le mélange d’orange et de fruits rouges et encore ces épices singulières du rye. Texture un peu cireuse en bouche, une pincée d’épices encore. J’adore !!! Finale bien longue, propulsée par les épices du seigle et les fruits. Taux d’alcool habilement contrôlé, balance équilibrée, texture agréable. Bravo ! Évalué en tant que new make, il mérite amplement la note attribuée.

Patrick 80%
Nez : Aaaah, les épices si agréables du seigle! Mais le tout semble enveloppé d’un écrin de sciure de bois traité un peu désagréable. Bouche : En effet, c’est du new make : L’attaque de l’alcool est particulièrement agressive malgré le taux d’alcool abaissé à 50%. Reste de belles notes d’épices et de bois fraichement coupé. Finale : Longue et épicée. Balance : Merci à Still Waters de nous faire découvrir leur « nouveau faire », mais je n’en ferai définitivement pas mon dram de tous les jours.

Martin 80%
Clair comme de l’eau de roche. Supergreen. Nez: Ultra mélasse du new make. Fleurs? Herbe? Bouche: Plutôt amer, avec les épices du seigle bien au rendez-vous. Petit goût métallique qui se transporte dans la finale pour la rendre un peu moins plaisante. Finale: Sucre brûlé, bonbons oubliés derrière la plinthe de chauffage. Équilibre: Pourtant on ne peut pas lui reprocher de vouloir jouer sur plusieurs tableaux à la fois. Je ne trippe pas trop à ce stade-ci, mais j’ai bien hâte tout de même de voir ce que quelques années de maturation vont lui apporter.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #02

61.3% alc./vol.
Fût #2, bouteille #154.

André 86.5%
Un nez rempli de miel, de vanille et de raisins, Les omniprésents grains de céréales lui procurent un aspect rural agréable. Avec les temps, les épices, le gingembre principalement, apparaissent. La bouche est puissante, généreusement fruitée – genre fruits sauvages – la vanille toujours présente se mélangera au toffee pour calmer la ferveur de l’alcool. Finale sèche et soutenue. Pour un whisky d’un peu plus de 3 ans, c’est vraiment bien même si je trouve que l’éventail de saveur est un peu limité. Mais on est à même de constater qu’il y a un soucis et un savoir faire évident à la conception du single malt. Je crois aussi que j’aurais abaissé le taux d’alcool à 50-55%, question de calmer un peu sa fougue.

RV 85.5%
Entre deux saisons, un whisky qui emprunte autant des moissons que de la cabane à sucre. Nez d’abord très gêné, du grain semble s’y cacher mais un caramel (l’apport du baril) est très présent. En bouche le fruit est présent avant l’arrivée de l’alcool et le grain qui graffignent la langue et qui expédie l’expérience du buveur qui pourrait avoir peur de s’y brûler les papilles. La finale entre les champs et les bois est d’une longueur où on en perd l’horizon de vue. Toutefois, contrairement au nez, l’alcool mène un peu trop le jeu de ce polisson whisky un peu trop juvénile pour moi.

Patrick 85%
Nez : Arômes très intenses marqués par les effluves d’alcool, de céréales, de cerises et de… riz blanc? Bouche : Fougueuse et étourdissante. Un mustang sauvage comme dans les films! Le sucre du malt avec un peu de cassonade, de vanille et de cerises. Et toujours le riz blanc qui me provoque. Finale : Longue, très très très longue. Prévoyez une loooooongue pause entre chaque gorgée. Balance : Vous en aurez pour votre argent avec ce whisky! J’ai rarement goûté une telle intensité dans un dram. 18 ans et plus. Vraiment plus.

Martin 86%
Il affiche un bel or pâle digne des plus grands single malt… Nez: Fruits légèrement fumés, orge, biscuits maison, cassonade, crème brûlée. Jeune whisky. Bouche: Orge juteuse plein la geule. Épices, cerises et fumée. On prend grand plaisir à baigner dans son taux d’alcool démesuré. Finale: Pas très longue mais donc bien savoureuse. Comme l’a déjà dit une fois le brillant généticien Eldon Tyrell: “Chaque fois qu’une lumière brûle deux fois plus, elle brille deux fois moins longtemps. Et vous avez brûlé on ne peut plus brillament…” Équilibre: Je dois avoué être plutôt épaté. Un peu jeune mais très prometteur.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #08

46% alc./vol.

André 91%
Superbe nez fruité, doux et onctueux, feutré. Sucre, pommes vertes, raisins verts, nez juteux, très fruité avec un spicy edge. Belle texture toute en fluidité et en générosité, propulsée par les raisins verts et la pomme verte. Le taux d’alcool et les épices sont bien senties en fond de bouche et sur la langue, le gingembre particulièrement qui saura faire le lien entre le bouche et la finale, de bonne longueur. Le mélange de fruits, de pommes et de gingembre est vraiment superbe, longue et gratifiante. Mon cask préféré à ce jour à ce taux d’alcool. Savoir faire, équilibre et complexité dans un seul verre.

Patrick 85%
Nez: Très agréable, avec des notes marquées de pommes vertes et raisins verts, le tout avec une belle tarte au sucre qu’on vient de sortir du four. Tarte au sucre qu’on s’est amusé à garnir de quelques épices. Bouche : La pomme et le raisin sont toujours aussi dominants, mais le sucre l’est moins, sans être complètement absent. Et les épices se précisent : gingembre et pointe poivrée. Finale : Très longue et savoureuse, marquée par les épices. Balance : Une superbe complexité, malheureusement quelque peu dominé par l’alcool. Un petit défaut que quelques mois supplémentaires en fût viendra sûrement corriger. Toujours dans la catégorie « work in progress », mais tout de même très agréable.

Martin 88.5%
Encore un vino verde pâlotte, mais plus orangé que rosé. Chablis, muguet et citron glacé. Nez: Sucré, fruité, beurre de pommes. Herbe, orge et brin de scie. Léger fond de colle à bois. Bouche: Mielleux à l’extrême. Sirop de table, jus de pommes et gomme balloune. Superbes notes imposantes de gingembre confit. Finale: Finale douce et charmante sur en gros les mêmes accents que le reste de l’expérience de dégustation. Équilibre: Encore un jeune whisky, mais aussi prometteur sinon plus que le reste des produits de cette distillerie.

Still Waters Stalk & Barrel Single Malt Whisky Cask #03

46% alc./vol.
Fût #3.

André 85%
Je trouve que le grain de céréales est très présent en introduction de nez même si il est adouci par la vanille crémeuse et d’un feeling de soie, l’alcool acéré pointe légèrement au travers l’ensemble. Pour un jeune whisky, il s’en sort bien même si il est quelque peu vigoureux au nez. En bouche; salade de fruits et crème Chantilly, raisins secs. J’adore l’évolution du nez en prenant le laissant respirer tranquillement, pour le reste la bouche est à l’image du nez. En toute finale de bouche, surprise, la participation inattendue des épices qui s’accrocheront assez longtemps. Finale (relativement courte) en deux temps; dans un coin, les fruits et de l’autre les épices mentholées. Après avoir goûté le cask 1 en premier, il est difficile de ne pas le prendre comme barème, ce qui explique la note finale, qui n’est pas une mauvaise note en soi.

Patrick 70%
Nez: Métal, soufre et un peu de fruits…  Mettons.  Bouche: Menthe, un peu de métal, de plastique et touche de bois brûlé.  Finale: Courte, mais pas assez.  Balance:  Erk.

Martin 82%
Pâle vinho verde rosé, fondant blanc à la vanille. Nez: Malt grillé et vanillé. Mélasse brûlée et caramel. Orge sucrée et réglisse noire. Légers fruits des champs soulignés par un peu de poires en canne dans leur sirop.Bouche: Miel et savon, poussière et fruits. Poids et affirmation en bouche un peu décevants. À peine de menthe et de vanille. Finale: Savon métallique, épices, surtout de la cannelle, avec pourtant un côté qu’on pourrait qualifier de rafraîchissant. Équilibre: Quand même pas piqué des vers pour un premier essai à 46%, mais on a hâte d’en voir plus.

RV 91.5%
Un maximum de blé très vanillé, peu d’action mais bien de la personnalité. Surprend les papilles d’abord avec de la cerise, puis le piquant acerbe de l’alcool, qui laisse tranquillement place au gruau Pêche et Vanille de mon enfance. Finale dans le tournant entre blé et seigle, c’est davantage l’aftertaste qui retient l’attention dans un superbe mélange de grains. Pour amateur de scotch il faut avertir qu’on est un peu loin du single malt, mais j’ai de la misère à m’imaginer un amateur de whisky qui n’apprécierait pas.

Still Waters New Make Single Malt

50% alc./vol.
Embouteillé le 10 octobre 2013, bouteille #13.

André 85%
Typique mais bien construit, la puissance du grain de céréales, mais un nez relativement neutre dans son ensemble. Texture agréable, un peu camphrée et aérien, superbement bien balancé, les céréales sont douces et soyeuses, même si un peu granuleuses. À travers la douceur de l’alcool, on peut tout de même constater que le travail n’est pas à son apogée, tout comme l’artiste débute une toile, même si l’on discerne le talent, ce n’est qu’une fois complété que le projet trouvera son apogée… La texture devient plus huileuse avec le temps, l’alcool s’évapore et rééquilibre le tout. La finale est soutenue mais très approchable, toujours axée sur les grains de céréales. On détecte aussi maintenant de beaux fruits secs avant le retour un peu camphré en épilogue et quelques soupirs d’orange. Intéressant et de belle présentation.

Patrick 82%
Nez: Nez intense d’orge fraichement maltée. L’orge mouillée et chauffée prend presque toute la place, mais on y détecte tout de même quelques notes fruitées. Bouche : Encore une fois, l’orge mouillée qu’on a chauffée… Le tout est accompagné de belles notes épicées et subtiles touches de fruits. Finale : Longue et épicée. Balance : Très complexe pour un « nouveau faire » et très savoureux. Je ne suis pas amateur de new makes, mais je suis heureux que les distilleries nous offrent la possibilité de découvrir ainsi l’origine des produits que nous aimons tant.

Martin 82%
Clair comme de l’eau. Nez: Assez peu de mélasse du new make. Très fruité et floral, avec une orge bien présente. Cerise noire et raisin, biscuits patte d’ours. Bouche: La mélasse devient vite une juteuse salade de fruits suivie d’une généreuse pointe de gâteau forêt noire. Un petit peu de réglisse noire se laisse timidement deviner. Finale: Infime amalgame de fumée et d’épices. Petit retour de la cerise. À cette étape on distingue aisément l’orge maltée. Équilibre: Beau new make à l’image de ce qu’il deviendra plus tard. À chaque itération le Stalk & Barrel se peaufine, en voici la genèse.