Wild Turkey American Honey

35.5% alc./vol.

André 50%
Pastille au miel, crème soda. Bouche affreusement mielleuse qui tombe royalement sur le cœur. Le miel crée une barrière qui annihile tout le reste. Affreusement dégueulasse.

RV 45%
Imbuvable straight, ça demande du courage. Ou de la folie. Ou d’être ivre mort. Whisky aromatisé au citron, au rye et à la cerisette cheap. Arrivée de sucre surie un peu épicé mais surtout dégueulasse, comme un très mauvais sirop. Est-ce que c’est une joke? J’aimerais posséder le courage de Wild Turkey pour sortir une bouteille comme ça, car ça a demandé beaucoup de volonté pour la 2e gorgée. Et l’évier s’est chargé de la 3e. Beaucoup beaucoup beaucoup trop sucrée.

Patrick 70%
Nez de chartreuse et de gin??? Est-ce vraiment un whisky??? Euh, pareil au goût? Menthe en finale… A éviter si vous recherchez un whisky. Et si vous recherchez autre chose, achetez autre chose.

Wild Turkey Tradition 14 ans Limited Edition

50.5% alc./vol.

André 86%
Pelures d’oranges, dattes chauffées, intérieur de barrique brûlé au mazout. Fruits confits, un nuage de térébenthine… Mélange sweet and sour – gingembre ? L’alcool frappe fort en bouche mais la térébenthine refait constamment surface. La finale s’étiiiiiiiiiire ! Avec une texture entre le bourbon et le single malt, cette édition ne manque pas de singularité, mais tout comme les anchois, n’est pas à la portée de tous. Pour ce qui est de la térébenthine, j’ai même fait le test avec des produits de peinture side by side avec le verre, et ce 2 soirs de suite et je suis catégorique; la térébenthine est bien là…

RV 91%
Vous savez, le genre de bouteille pour lequel on dit « oh putain, oh putain! » mais dans le bon sens, après l’avoir bue? Exactement ce genre. Peut-être le meilleur nez de tous les bourbons, avec du blé sucré, de l’orange et de la vanille sucrée qui se réveille après quelque temps. L’arrivée en bouche poursuit dans la même veine mais prend un peu trop l’accotement en s’embourbant dans un caramel boisé trop puissant, comme si on avait trop brulé les barils sans les laver par la suite. Heureusement ca se redresse en finale avec un bien meilleur équilibre de grain. Presqu’au triple du prix de sa sœur cadette d’espèce rare beaucoup plus sexy, je dois lui enlever un bon point. Mais tout de même une belle bête (avec une mention spéciale pour la bouteille, facilement dans mon top 5 des plus belles bouteilles tous spiritueux confondus).

Patrick 88%
Au nez, bonbons à la cannelle et aux cerises. Touche d’épices à steak et vanille. Explosion de saveurs au goût, très riche, onctueux et agréable. Coke aux cerises, chêne brûlé intense, vanille. En finale, une délicieuse épice s’étire longuement. A boire avec un filet mignon saignant, mais très bien saisi.

Wild Turkey Rare Breed Batch #WT 01-99

54.2% alc./vol.
Un blend des bourbons de 6, 8 et 12YO. Cuvée exceptionnelle de Wild Turkey, ce bourbon est considéré comme un must en matière de whiskey américain.

André 86.5%
Nez très sucré aux arômes de savates rouges, aussi très fruité. L’arrivée en bouche est sèche et fluide dès le départ pour ensuite passer aux feeling d’une langue qu’on passe sur du papier à sabler 400 ou ce que l’on sentirait en lichant une pierre noire ayant été polie par la mer. Légèrement amer (très passager) pour ensuite nous livrer une vague d’alcool bien punchée par l’apport de fruits en finale. Le sucré, caramélisé apparait quelques minutes après avoir respiré dans le verre, celui-ci est à l’odeur de bois caramélisé, comme quand on reste avec le bâton servant à manger de la tire d’érable légèrement brûlée à la cabane à sucre au printemps.

Patrick 87%
Gruau aux fruits séchés noyé dans la cassonade. Au goût, la cassonade se transforme en savoureuses épices qui sont juste assez chaleureuses pour nous donner le goût d’en prendre une autre gorgée. En finale, le sucre reprend tranquillement sa place. Un bourbon agréable.

Martin 91%
Ambre franc et doré, pourtant moins foncé que le 101 et le Forgiven. Nez: Caramel riche et velouté, butterscotch, miel et bois. À peine de vanille et de maïs. Sur un horizon lointain se détache citron et cuirette. Bouche: Entrée en bouche somptueuse, gorgée de fruits, de cannelle et de caramel. Seigle et miel dansent et changent de partenaire avec butterscotch et vanille. Finale: Splendide. Son âge et sa composition lui confèrent une chaleur et une douceur qui supplante son taux d’alcool sans gêne. Notes de caramel brûlé, de chêne, d’épices et de maïs. Équilibre: Un bourbon de grande classe. Très équilibré, plein de saveur et de richesse. Rempli de personnalité. En effet, une espèce rare.

RV 93%
Un bourbon avec une très large palette, qui sait peindre une toile intrigante même si elle est abstraite. Très fruité, champêtre et cireux, l’écaille de peinture rouge d’un fender de tracteur de ferme habitué au champs. En bouche, très peu subtil et explosif sur la langue, avec une finale un peu mêlée mais géniale, avec un peu de la typicité de Wild Turkey. L’aftertaste poursuit dans la même excellente vague, quoiqu’un peu floral.

Wild Turkey Kentucky Spirit Single Barrel Straight Bourbon Whiskey

50.5% alc./vol.

André 90.5%
Une des meilleures raisons afin de se lancer dans la découverte des bourbons. Très fruité encore une fois. Liquoreux. Raisins et fruits des champs. Léger vanillé brûlé annonçant une belle, longue et généreuse finale fruitée en bouche accentué pour de savoureuses vagues de gelée de pommes vertes.

RV 92%
Comme le Bakers, le Bookers, un autre très très bon bourbon, à la sauce particulière de la distillerie qu’on peut reconnaitre grâce à sa proximité avec le Rare Breed. Gros bourbon très solide, on sent que le blé est plus fort que dans les whiskeys de la distillerie. En bouche c’est un beau punch d’épices et la finale revient sur le blé caramélisé. Un sure shot indéniable.

Patrick 90%
Bourbon… Bref, épices, léger bois brûlé… Goût de bois brûlé caramélisé et vanillé… Léger fruité. Le brûlé est vraiment intense.

Wild Turkey (ancien embouteillage)

40% alc./vol.

André 75%
Nez singulier, mais désagréable. Ça sent le léger moisi, le bois mouillé. En bouche: fantomatique, aucune présence en plus d’être divisé en deux couches distinctes: l’eau, très présente et une autre couche plus huileuse. Un dernier souffle fruité en finale et puis…plus rien ou presque. Goûte le jus de fruits qu’on a dilué avec trop d’eau. Même pas un plaisir à boire. La vraie dinde n’est pas sur la bouteille, c’est plutôt celui qui vas passer à la caisse pour la payer. Fais moins mal au cœur qu’un Port Ellen quand on a besoin de déboucher l’évier de la cuisine.

RV 80.5%
Un autre bourbon, un autre whisky qui sent la cerise caramélisée des barils fraichement brûlés, cependant peut-être un peu plus floral que les autres. L’arrivée en bouche donne un peu plus sur les fruits frais, pour être remplacés par les épices puis la cerise. La finale est moins mouvementée, donnant sur un caramel brulé un peu plus anodin. Pas mauvais dans l’ensemble, mais on peut se demander ce qui peut créer le raisonnement « ce soir c’est la dinde sauvage » d’un amateur réfléchissant devant son armoire à whisky.

Patrick 82%
Épicé, sucré et un peu de cerise au nez. Au goût, la cerise est encore plus présente et masque un peu les épices typiques du bourbon. Finale un peu courte. Simple et efficace, facile à boire.

Wasmund’s New Make Spirit

62.5% alc./vol.
75% de seigle et 25% d’orge maltée.

RV 92.5%
Tasses toi White Dog, papa préfère la petite rousse de Copperfox! Au nez, sent le maïs du white dog, mais en plus sucré et beaucoup plus varié. En bouche ça se poursuit dans un déferlement d’épices de plus en plus sucrées. Au joyeux taux d’alcool de 62%, elle reste très douce en étant quand même très racée, avec une finale qui va presque sur le miel. Vendu avec un baril pour le vieillissement, c’est sans artifice et nue qu’elle atteint son paroxysme.

Wasmund’s Rye Spirit

62% alc./vol.
Distillé le 24 août 2009, moins de 30 jours d’âge. 1/3 d’orge maltée et 2/3 de seigle.

André 79.5%
Plus baveux au nez que l’édition single malt spirit. Le rye est bien présent et s’amuse à piquer les lèvres aidé par le pourcentage d’alcool. Il s’attache sur le bout de la langue mais disparait étonnamment en bouche. Fruits secs et céréales Raisin Brand. Les céréales sèches qui présentes au nez se sont effacées en bouche. L’alcool semble part contre s’affirmer avec plus de fermeté que dans le « single malt spirit » de la même collection.

RV 89%
Connaissez le rye. Nez discret mais bien pointé, avec un aspect fancy intéressant. Sur les papilles, wow, le grain de seigle est super bien mélangé à l’orge, de manière à ce que l’alcool ne se sent pas du tout. L’aftertaste est à la même saveur alors qu’on peut y gouter tous les détails du grain, ainsi qu’une légère cerise que l’on peut aussi sentir lorsque le liquide a suffisamment respiré.

Patrick 80%
Nez avec une légère épice, et un fruit encore plus léger, mais tout de même bien équilibré. En bouche, l’alcool en première approche, puis les épices, puis un fruité-fraises-framboises assez agréable. La finale est marquée par les fruits. L’ensemble est marqué par un alcool très fort, mais les saveurs demeurent bien assemblées. Définitivement, cette distillerie ne sait simplement pas comment faire vieillir son whisky!

Wasmund’s Single Malt Spirit

62% alc./vol.
Distillé le 22 juillet 2009, moins de 30 jours d’âge. 100% d’orge maltée à la main.

André 82%
Maïs au beurre chauffé, pommes vertes. Soyeux en bouche. Au départ, le maïs se présente mais sur fond par la suite sur le mélange de grains variés. L’alcool mène le tout jusqu’en finale où le 62% d’alcool semble s’apprivoiser sournoisement.

RV 81%
D’avantage une expérience qu’autre chose, mais assez bien pour réchauffer. Violente au nez, avec de l’orge on-ne-peut-plus-standard. En bouche on dirait que ça va s’évaporer comme s’il s’agissait d’un alcool à 75% mais le liquide reste bien là avec l’orge un tantinet terreux, sans grand aftertaste sauf le grain à la base de l’expérience.

Patrick 78%
Vapeurs assez sucrées, avec soupçon de céréales. En bouche, on découvre les avantages du vieillissement en fût : Ca goûte l’alcool, et pas grand-chose d’autre! Bon, quelques épices, un peu de céréales qui semble avoir trop trempé dans l’eau. La finale est plutôt courte, mais l’ensemble manque plutôt de finesse…

Wasmund’s Single Malt Whisky

48% alc./vol.
Batch #33, 18 mois d’âge.

RV 90%
Le désagréable du nez des vieilles batch est presque complètement disparu! Le applewood est toujours présent au nez et en bouche, mais le kick d’épices est encore plus agréable. Chaude mais bien balancée, la jadis petite jeune pré-pubère des voisins a perdu ses broches et ses boutons, et ses 18 mois lui vont a ravir! Un excellent whisky qui démontre bien l’évolution des connaissances et des expérimentation du master distiller.