Bruichladdich Octomore Edition 12.2 Ochdamh-mòr 5 ans

57.3% alc./vol.
Maturation initiale de 3 ans en Ex-Bourbon cask de premier et second remplissage et affinage de 2 ans en First Fill Ex-Sauternes wine casks.

André 86%
Melon au miel, sirop de poires, céréales séchées sur feu de tourbe et enduites de miel, oranges. Similitudes avec l’édition 12.1. La bouche est franche, minérale et très axées encore une fois sur les céréales. Même notes de fruits à chair de la bouche sur une couverture de miel. L’alcool est plus ressenti également et l’avalanche de poivre et de gingembre qui suit, mêlée de notes terreuses, est déroutante après l’onctuosité du nez. Finale de citron poivré, de terre humide et de grains de céréales fumés. Expérience en dent de scie pour cette édition.

Patrick 83%
Un bel Octomore, mais pas trop excitant non plus. Ne vaut définitivement pas le prix demandé. Nez : Grosse fumée terreuse sale, avec une touche d’agrumes, de miel et de jus de poire. Bouche : Toujours la belle grosse fumée de tourbe terreuse sale, du sel, un peu de poivre et une trèèèès discrète note fruitée et sucrée. Finale : D’une belle longueur, tourbée.

Bruichladdich Octomore Edition 12.1 Ochdamh-mòr 5 ans

59.9% alc./vol.
Le distillateur en chef Adam Hannett a fait vieillir cette édition d’Octomore distillé en 2016 à partir d’orge 100 % écossaise, malté à un taux époustouflant de 130,8 ppm et a mûri dans des fûts de chêne américain ex-bourbon de premier remplissage pendant cinq ans.

André 90%
Zeste de citron nappé de vanille crémeuse, abriots et sirop de poires, miel et orge maltée bien sèche. La fumée de tourbe est bien docile pour un taux de ppm si élevé. La bouche est forte en alcool et jeune mais sa douceur est étonnante. On sent poindre dans la langue de fines aiguilles chauffées qui transpercent la langue à l’ingestion. Citron, agrumes, poires, abricot, miel, le tout sur fond de céréales séchées gorgées de fumée de tourbe terreuse. La finale est minérale, iodée et fruitée, pleine de céréales séchées et fumées avec un p’tit kick poivré bien agréable. Étonnant un whisky si jeune avec une telle complexité.

Patrick 90%
Un beau gros Octomore comme je les aime, avec une belle fumée de tourbe intense et complexe. Nez : Fumée de tourbe intense et fraîche, cendres, bois encore légèrement humide, agrumes et miel. Bouche : Poivrée et fumée, avec du bois brûlé, du miel, des fleurs et une bonne dose de sel. Finale : D’une belle longueur, poivrée, fumée et salée.

Berry Bros & Rudd Orkney Islands 17 ans 2003-2021

59.9% alc./vol.
Cask 1, exclusif au Kensington Wine Market

Patrick 91%
Oh que c’est bon ça ! Fort probablement du Highland Park. En tout cas, ça goute Highland Park comme je l’aime, alors c’est ce qui compte. Nez : Je capote ! Un superbe mélange de tourbe et xérès, avec du cuir, du tabac et des fleurs. Bouche : De la fumée de tourbe bien balancée, du xérès chaleureux, des figues, du cuir, du tabac et un peu de fleurs. Le tout semble beaucoup plus doux en alcool que ce qui est annoncé, et porté par une superbe texture. Finale : D’une belle longueur, légèrement fumée et boisée.

Glenallachie 11 ans Grattamacco Wine Cask Finish

48% alc./vol.

Patrick 90%
Wow, je regrette de ne pas avoir mis la main là-dessus ! Superbe! Nez: Un beau parfum débordant de fruits juteux et sucré, avec du chocolat au lait. Appétissant. Bouche : De beau fruits mûrs et chaleureux, du chocolat noir et une touche de caramel. Miam miam! Finale : D’une longueur moyenne, fruitée et pleine de caramel.

Scapa Glansa – Batch GL05

40% alc./vol.
Batch GL05, embouteillé 07/18

Patrick 79%
Presque bon. Presque. Nez : Parfum plutôt neutre avec une touche de fumée de tourbe. Bouche : De la fumée de tourbe un peu off key, des fleurs et du bois. Le tout est porté par une texture aqueuse. Finale : D’une longueur moyenne, avec de la fumée de tourbe et un petit quelque chose de bizarre.

Scapa Skiren – Batch SK19

40% alc./vol.
Batch SK19

Patrick 59%
Ouf, c’est dégueulasse rare ça. Nez : Yark. J’ai l’impression de me plonger la face dans un mélange de bac à compost et de vestiaire pas propre. Si je vais dans un gym que le vestiaire sent ça, vous pouvez être certain qu’ils ne me reverront plus. Dégueu. Bouche : Yaaaaaaaaaark t@b@rn@k! Finale : Fuck it.

SMWS 35.295 Glen Moray 26 ans

57.4% alc./vol.
« Mythical and Magical” – Distillé le 24 novembre 1994, âgé en 1st fill toasted hogshead – 105 bouteilles

Patrick 84%
Après quelques hésitations, je n’avais pas osé commander ce whisky car cette distillerie m’a souvent déçu par le passé… Et j’ai tellement bien fait! (Encore une fois, merci Alexandre pour ton « sacrifice »!) Oui, le whisky est tout de même bon, mais il ne vaut définitivement pas les 450$ demandés ! Nez: Du chêne, de l’abricot, des fruits élégants et une touche de caramel. Bouche : Du bois épicé, des épices thaïes, du vin rouge, du sucre blond et du chocolat noir. Finale : D’une belle longueur, marquée par les fruits mûrs et un café expresso.

SMWS 107.24 Glenallachie 8 ans

59.8% alc./vol.
“Oven-Ready Moomin” – Distillé le 9 mai 2012, âgé en fûts de xérès de premier remplissage – 622 bouteilles

André 84%
Sherry avec un boisé bizarre presque off-key. Pommes caramel, prunes, figues et vieux cuir humide. La bouche est épicée et s’accompagne d’un mélange de cassonade-caramel-chocolat, de prunes, raisins secs, cuir et terre humide, ensemble presque âcre. De bonnes épices apparaissent à l’ingestion. Ça s’améliore en respirant mais sans devenir un single malt unique. La finale est franche, épicée et à saveur de raisins amers, de warehouse humide.

Patrick 93%
Après y avoir goûté, je m’en suis commandé une bouteille sur-le-champ! Merci Alexandre pour la belle découverte! Nez : Superbe, avec de beaux fruits sucrés, des pommes au caramel, du chocolat au lait et des mangues. Bouche : Du beau xérès fruité et du chocolat, avec des pommes au caramel et un peu de mangue. Simple et rudement efficace, le tout est porté par une superbe texture huileuse. Finale : D’une superbe longueur, sucrée et fruitée. 2e Tasting: 90% GlenAllachie, SMWS et xérès, c’est le genre d’achat que si tu hésites un instant, c’est trop tard, c’est parti! Nez : Du délicieux xérès savoureux, plein de beaux fruits mûrs, de crème brûlée et de pommes. Bouche : Du beau xérès chaleureux, avec des prunes, des figues, un peu de cuir, une touche minérale, de discrètes épices et quelques gouttes de café noir. Finale : D’une belle longueur, fruitée et boisée.

Martin 86%
Nez: Sherry et bois sec, raisins, tarte aux pommes, caramel, cuir, chocolat, fruits frais. Bien dosé, l’alcool prend le siège arrière. Bouche: Belle texture juste assez huileuse pour transporter les saveurs. Épices, dattes, raisins secs en puissance. Pommes confites, gingembre, cannelle et poivre rose. Finale: Chaude, longue et ultra-épicée. Raisins secs et bois humide gorgé de sherry. Touche de craie en fin de parcours. Équilibre: Un dram exceptionnel, avec comme seule ombre au tableau une pointe de minéralité qui rend le reste de la dégustation un peu pouet-pouet-sac-à-pet. Loin d’être mauvais certain, juste un grand potentiel sous-utilisé. Dommage, quand c’était si bien parti.

SMWS 41.142 Dailuaine 13 ans

57.5% alc./vol.
« Jam-Packed with Darf Fruits” – Distillé le 29 mai 2007, âgé 11 ans en Ex-American oak Oloroso butt puis en 1st fill Spanish oak PX butt

Patrick 91%
Un beau gros whisky avec une belle dose de xérès comme je les aime. Nez : Des ribs au BBQ qui ont marinés dans le xérès sucré, le tout avec un trait de chocolat au lait. Rudement appétissant. Bouche : Wow! Du beau gros xérès très mûrs, fruité et boisé. Le tout avec du bœuf braisé et de la sauce au chocolat. Finale : D’une belle longueur, avec du bois un peu brûlé et de beaux fruits mûrs.

SMWS 95.51 Auchroisk 10 ans

64% alc./vol.
« Caribbean Dreams » – Distillé le 21 juillet 2010, âgé en fûts de bourbon, puis en fût de rhum – 188 bouteilles

Patrick 84%
Presque superbe, mais avec une finale bizarre qui lui a fait perdre de nombreux points… En fait, la finale n’est pas mauvaise, mais pas aussi bonne que le reste, alors ça déçoit un peu. Nez : On sent définitivement le sucre brun du rhum, mais aussi de la vanille et de discrètes épices. Bouche : L’arrivée en bouche est portée par un délicieux rhum avec de la belle canne à sucre et de belles épices. Finale : D’une belle longueur, mais avec une drôle de fausse note.